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Critiques de Rudyard Kipling (485)
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Le livre de la jungle

Quel plaisir de lire ces histoires avec des personnages que nous connaissons, grâce à la culture populaire, le film, le dessin animé ou encore le scoutisme.

Ces petits contes, avec Mowgli ou pas, sont vivants, remplis d'aventure et avec une petite morale à chaque fois. Ce désormais classique pour enfants me paraît difficilement accessible pour eux au niveau du vocabulaire. Les temps changent mais l'appauvrissement du lexique de l'enfant est particulièrement notable à la lecture d'un tel ouvrage.

Pour résumer, livre très bien écrit et très agréable à lire pour retrouver un esprit d'enfance et peut-être le lire à ses propres enfants (par exemple, comme living book)
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Le livre de la jungle

Comme beaucoup d’autres contes, « Le livre de la jungle » m’évoque bien plus un dessin animé Disney qu’un livre. Depuis quelques années, je m’amuse à aller relire les œuvres originales, pour voir à quel point le message de l’auteur a pu être transformé.



Ce livre est en fait un recueil de nouvelles, dont trois seulement concernent la vie de Mowgli : les autres sont indépendantes les uns des autres, et mettent en scène un phoque, une mangouste, ou des éléphants.



Et ici encore, on est bien loin du « Il en faut peu pour être heureux » ! Toutes les nouvelles sont finalement des histoires de domination : celle des hommes blancs sur les Indiens, celle des hommes sur les animaux, et celle des animaux forts sur les animaux faibles. Les combats sont fréquents, le sang coule, la mort frappe. Pas de pitié pour les vieillards ou les œufs prêts à éclore ; sans méchanceté particulière, mais sans naïveté non plus.



Les nouvelles sont assez inégales, je retiendrai principalement celles de Mowgli et l’histoire de la mangouste Rikki-Tikki-Tavi.
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Le livre de la jungle

Le Livre de la Jungle n'est plus à présenter, c'est une histoire célèbre, connue des plus grands comme des plus petits, même si on la connaît sous différentes formes ou versions.

J'ai vu tout récemment la nouvelle adaptation cinématographique de ce chef d’œuvre et je l'ai beaucoup apprécié, alors j'avais envie de découvrir le roman originel.

Le roman ne réunit pas qu'une seule histoire mais plusieurs sous forme de nouvelles en fait (au nombre de 7): Les frères de Mowgli, La chasse de Kaa, Au tigre au tigre, Le phoque blanc, Rikki-Tikki-Tavi, Toomaï des éléphants et Service de la reine.







C'est drôle parce qu'on ne retient que l'histoire de Mowgli et de ses amis, et pas celles des autres alors qu'elles sont tout aussi intéressantes. Mais je pense comprendre pourquoi, c'est quand même l'histoire la plus prenante et c'est dommage qu'elle ne soit pas plus longue.

L'écriture est fluide, le style est particulier et poétique. C'est très bien écrit et la plume de l'auteur est des plus agréable.



C'est une redécouverte donc. Littéralement. Quand on parle du Livre de la Jungle, on pense au petit d'homme Mowgli mais en réalité, c'est plus que ça. Il n'est pas le seul héros. (Ah, Disney! Disney nous aura beaucoup influencé!). C'était vraiment très intéressant, il y a des histoires vraiment sympathiques (comme Le phoque blanc ou Rikki-Tikki-Tavi), celle qui concerne Mowgli est vraiment très bien, rien à redire. Il n'y en a qu'une sur sept qui m'a laissé de marbre (Service de la reine). Je suis vraiment contente d'avoir découvert/redécouvert ce classique anglais et surtout d'avoir su l'apprécier à sa juste valeur.
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Simples contes des collines

Challenge Nobel 2013/2014



Petits contes sur la vie coloniale en Inde. Un personnage avec une forte personnalité: Mistress Hauksbee.



Première déception de ce challenge. J'ai apprécié le premier conte de ce recueil. Mais pour les suivants, je n'ai pas accroché. Pourtant j'ai tenté malgré tout d'aller au bout de l'ouvrage espérant trouver un conte qui convienne plus à mon goût, mais en vain. Je pense que c'est le style moralisateur qui m'a déplu. Ou il est possible que je n'ai pas choisi ce livre à un moment idéal pour le lire.

Quoiqu'il en soit, je ne souhaite pas rester sur un échec, je choisirai donc un autre livre de cet auteur pour ne pas rester sur une impression mitigée.
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Tu seras un homme mon fils - Lettres à mon fils

Quelle belle idée que ces petits textes mis en lumière par les éditions 1001 nuits, qui viennent éclairer leurs auteurs d'une couleur intime et méconnue.

Autour du célébrissime poème "Tu seras un homme, mon fils", quelques lettres échangées en 1915 entre Rudyard le père, au fait de sa gloire et bardé de certitudes sur le bien fondé de la guerre, et John, le fils, à peine dix huit ans, engagé volontaire pour satisfaire aux volontés du père dans les Irish guards pour rejoindre le front en France. Il n'en reviendra pas.

Ces lettres intimes, banales, m'ont profondément émue. on y découvre un Kipling plein d'humour, de fierté et de tendresse pour le fils aimé dont il ne comprend pas dans quelle horreur il l'a envoyé; John quant à lui respire encore l'enfance, le désir de bien faire pour plaire au père, mais au fil des lettres l'insouciance de la jeunesse cède le pas à l'épuisement, la tension et la crainte à mesure que le font approche.

Cette entrée côté cour dans l'univers intime de l'écrivain, si elle le fait un peu voyeur, donne à voir au lecteur un père dans toutes ses rectitudes mais aussi son humanité, un faiseur de fictions broyé à son tour par la grande Histoire.
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Kim

@Rudyard Kipling est le premier auteur de langue anglaise à recevoir le prix Nobel en 1907. Il est considéré comme « un prophète de l'impérialisme britannique » dixit George Orwell et l'un de ses textes exposé à l'université de Manchester s'est vu recouvert récemment par les étudiants le remplacer par le poème Still I Rise, de la poétesse noire @Maya Angelou. Mais sans doute faut-il replacer son oeuvre dans le contexte historique du 19ème siècle afin de ne pas occulter l'amour profond que porte @Kipling sur l'Inde.



« Je suis Kim. Je suis Kim. Et qu'est-ce que Kim ? » que l'on trouve de nombreuses fois dans le roman apporte peut-être un élément de réponse à ce qu'a du ressentir @Kipling tout d'abord élevé en Inde, parlant ourdou avec sa nounou indienne avant d'être envoyé à l'age de 6 ans dans une famille inconnue en Angleterre dans ce qu'il appellera « la maison de la désolation ».

Kim est un roman initiatique dans lequel un enfant est livré à lui même loin de sa famille, à la fois indien et britannique, enfant livré trop tôt à lui même obligé de se comporter en adulte donc je ne peux m'empêcher de penser qu'il y a beaucoup de Kipling en Kim.



Kim, enfant des rues intelligent et débrouillard comme pas deux, rencontre un lama à la recherche d'une rivière sacrée. Très vite une complicité s'établit entre les deux personnage et Kim devient le chela (disciple) du lama. Et en route pour une grande aventure sur les routes de l'Inde du Nord au Sud et du Sud jusqu'aux confins de l'Himalaya.



Une galerie de personnages atypiques croisent la route de nos deux voyageurs  : un maquignon musulman, une aristocrate voyageant en chaise à porteurs, de mystérieux russes perdus dans les montagnes ou encore des espions anglais. C'est l'occasion pour @Kipling de montrer toute la diversité du pays avec ses castes et ses religions.



Le roman aborde également le Grand Jeu, c'est à dire la rivalité coloniale et diplomatique entre la Russie et le Royaume Uni dont l'Inde est un objectif majeur.



Un roman assez complexe tant il aborde de thèmes différents et la lecture indispensable des notes en bas de pages pèse parfois sur le plaisir de lecture. de nombreux mots ou expressions indigènes sont également utilisés.



Mais @Kim est quand même un excellent roman à l'humour omniprésent et le talent de conteur de @Kipling est immense quand il raconte l'Inde et les aventures de Kim, l'adolescent courageux et fidèle que d'aucuns surnomment « Ami de Tout au Monde ».



Merci @Ruyard Kipling pour ce très beau voyage.



Challenge XIXe siècle

Challenge Multi-défis

Challenge Pavé

Challenge Atout Prix

Challenge Nobel

Pioche dans ma PAL
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Le livre de la jungle

Le Livre de la Jungle, l’original de Kipling, est un superbe roman d’initiation. Un jeune enfant, volé aux hommes et élevé en forêt par les animaux de la jungle, va apprendre à grandir et à devenir un Homme en respectant les valeurs de la jungle.

Bien typé point de vue caractère, chaque animal rencontré lui en apprendra davantage sur lui-même. Ainsi Mowgli, petit grenouille en indien, côtoiera la douceur maternelle, l’affection, l’arrogance, l’égoïsme, la duperie et bien d’autres, apprenant qu’il ne peut compter que sur lui-même ou sur ses vrais amis et que la loyauté est toujours récompensée car elle apporte le respect.

« La force du clan c’est le loup, la force du loup c’est le clan. »

Il n’est pas étonnant que Baden Powell se soit inspiré de cette histoire pour établir les bases du mouvement scout.

La solidarité, l’entraide, la débrouillardise seront finalement les valeurs qui aideront Mowgli à survivre et à retrouver les siens, auxquels il n’aura de cesse de révéler les valeurs apprises dans la jungle. Supérieures parfois à celles des Hommes !

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Le livre de la jungle

De Rudyard Kipling j'aime l'écriture, le ton et l'humour.

Du "Livre de la Jungle", je connaissais comme chacun l'adaptation Disney (issue de la meilleure période à mon goût, celle de Wolfgang Reitherman). Ayant eu diverses occasions de constater les libertés prises par le studio avec le texte original, je m'attendais bien à quelques différences !



Tout d'abord, il convient de prévenir que seuls les trois premiers chapitres sont consacrés aux aventures de Mowgli.

Le premier chapitre est consacré à l'adoption et à l'éducation de Mowgli par les loups, aidés de Baloo (bien plus malin ici que dans l'adaptation) et Bagheera.

Dans le second apparaissent Kaa et les singes, là aussi, le premier gagne en profondeur.

Le dernier marque le retour de Mowgli chez les hommes et met un point final au conflit qui l'oppose au terrible Shere Khan.

J'ai eu plaisir à découvrir ces personnages dans des histoires originales. Le sort de Mowgli, tiraillé entre sa condition d'humain et son éducation animale est particulièrement touchant.



Si j'ai trouvé "Service de la reine" un peu en dessous et que le rapport entre la jungle et "Le phoque blanc" n'est pas évident, les chapitres suivants restent intéressants.

Au centre de ce recueil, on retrouve l'importance de la communication et de la collaboration, notamment par le biais de l'apprentissage des langues de différentes espèces.

Exception faite de l'histoire de

"Rikki-tikki-tavi", le rôle des hommes est souvent désastreux : ils mentent, tuent, tout en assujettissant les animaux. Déjà.



Un mot sur l'édition de Flammarion "illustrée et animée par MinaLima" que j'ai la chance d'avoir entre les mains. Les illustrations, d'inspiration traditionnelle, collent parfaitement à l'époque et au sujet. S'ils se sont fait plaisir en glissant des enluminures (notamment pour les chansons concluant chaque chapitre), des cartes à déplier, des roues à tourner, des languettes à tirer et quelques autres surprises, ils ont su rester sobres. Ces animations sont bien pensées, bien conçues, juste ce qu'il faut pour ne pas tomber dans le gadget. Elles apportent un petit plus à ce classique qu'il serait dommage de ne pas découvrir !
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Si

Dans une belle version à l'italienne, Les Belles Lettres proposent le poème de Rudyard Kipling "If". De ce poème, c'est surtout le le dernier vers qui est le plus connu de tous : "Tu seras un homme, mon fils".



Le texte en anglais et l'adaption en français - initialement traduite et publiée par André Maurois dans Les silences du colonel Bramble - sont ici joliment illustrés par Scott PENNOR'S - déjà illustrateur chez Les Belles Lettres de Pensées pour moi-même de Marc Aurèle, de L'art culinaire de Apicius et de Les idées noires de la physique de Vincent Bontems et Roland Lehoucq.



Même s'il n'y a rien de nouveau dans cette version et que le service de l'éditeur est minimal, l'ensemble constitue une très belle occasion de découvrir (ou découvrir de nouveau) le poème le plus connu de Kipling.
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Le livre de la jungle

La sagesse d'Akela, la tendresse de Raksha, l'amitié de Loup Gris, la méchanceté de Shere Khan, l'attention de Bagheera, la sagesse de Baloo, les facéties idiotes et malveillantes des Bandar-log, la force tranquille de Kaa, nous berce tout du long de l'éducation de Mowgli la Grenouille dans ce monde bien réglementé qu'est la jungle.

Chaque race a son chant, tout en poésie, et le chant de l'homme est parfois bien sot et triste en comparaison.

A travers son roman et surtout, par les paroles mises en « gueule » des animaux de la jungle, l'auteur nous parle d'intégration, de respect, de la peur de l'autre et surtout de l'étranger, de l'amitié et de la famille.

Très bien écrit, les mots et surtout le rythme des phrases sont adaptés à chaque race. Et les chants quant à eux, sont juste trop beaux.

Dans mon édition, après l'histoire de Mowgli, on trouve quatre autres historiettes : « Le phoque blanc » où le courage et la ténacité d'un seul va sauver tout un peuple ; « Rikki-tikki-tavi » où une jeune mangouste démontre que la curiosité est un atout ; « Toomai des Eléphants » où l'on découvre la force du lien entre un éléphant et son cornac ; « Service de la Reine » où chacun a sa place dans la hiérarchie militaire, du boeuf au général.

On sent une grande tendresse et beaucoup d'observation de la part de l'auteur pour tous les animaux sauf peut-être les serpents venimeux et les singes vaniteux;-)

Bien qu'ayant été Raksha et Akéla dans ma jeunesse, je n'avais jamais pris le temps de lire le roman de Kipling. C'est chose faite et je ne le regrette pas:-)

La suite de l'histoire de Mowgli se trouve dans « Le second livre de la jungle » que je vais commencer dès ce soir...
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Le livre de la jungle

Je connaissais le célèbre dessins animé de Walt Disney mais je n'avais jamais lu l'oeuvre de Rudyard Kipling.



Il faut tout d'abord dire que ce roman est plus un recueil de nouvelles avec effectivement les aventures de Mowgli, mais aussi celles d'un phoque blanc, d'une mangouste ou encore de différentes animaux de trait qui servent dans l'armée britannique des Indes.



J'ai eu une surprise en découvrant que Ka dans le roman n'est pas un personnage aussi négatif que dans le dessin animé puisqu'il intervient plutôt en faveur de Mowgli.



Par livre de la jungle, il faut donc entendre le livre qui traite des lois de la nature et ne pas s'attendre uniquement à des aventures qui se dérouleraient uniquement dans la jungle luxuriante des Indes.



Cette lecture ne m'a que moyennement convaincu. toutes les histoires ne sont pas passionnantes. De plus, dans cette édition Minalima, les illustrations m'ont moins emballé que dans les ouvrages dédiés à Harry Potter dans la même collection.
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Le livre de la jungle

Pour moi comme pour beaucoup, « Le livre de la jungle » c’est déjà et avant tout un dessin animé même s’il a aussi été à de nombreuses reprises porté au grand écran.

A tel point, que j’en avais presque oublié qu’il s’agissait d’un recueil de nouvelles écrit par Kipling à la fin du 19ème siècle.

Si les 3 premières de ces nouvelles se passent dans la jungle avec Mowgli et ses compagnons loups qui l’ont recueilli alors qu’il n’était qu’un tout Petit d’Homme, les autres ont également des animaux pour principaux protagonistes.

Il est vrai que Balloo, Bagheera et même l’affreux Shere Khan ne devraient pas nous faire oublier le gentil Kotick petit phoque qui cherche désespérément un endroit pour protéger les siens du massacre perpétré par les humains, ou encore Rikki-Tikki-Tavi jeune mangouste courageuse qui protégera toute la famille humaine qui l’a recueillie d’un couple de cobra qui a élu domicile chez eux.

Et peut-être qu’un jour Mowgli rencontrera Petit Toomaï, tout jeune cornac qui a assisté à ce qu’un humain n’a jamais vu : la danse des éléphants la nuit dans la jungle.

Un grand, grand classique, que j’avais déjà lu il y a bien longtemps et que j’a retrouvé avec grand plaisir.

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La Plus Belle Histoire du monde

Je connaissais de nom l’écrivain Rudyard Kipling, et c’est avec la lecture de la nouvelle « La plus belle histoire du monde » que je le découvre grâce au défi littéraire que m’a lancé mon amie Fifrildi. Merci à elle de me donner l’opportunité d’entrer dans l’univers de cet auteur.



Le narrateur rencontre et sympathise avec un jeune homme Charlie Mears, qui lui raconte ses rêves étranges. Se trouvant beaucoup d’imagination, Charlie voudrait bien coucher ses idées sur le papier, mais ne se sent pas vraiment compétent. Aussi suggère-t-il à son nouvel ami de s’en charger.

Ce dernier ne tarde pas à réaliser que ces rêves sont en fait des réminiscences de vies passées de Charlie qui n’en a pas conscience. Il voit alors là l’occasion extraordinaire d’être celui qui raconte des souvenirs datant de mille ans ou plus, un vrai voyage dans le passé. Mais ce n’est pas aussi simple…



Bon… je dois malheureusement avouer que je ressors mitigée de cette lecture, le titre était pourtant prometteur. Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé, loin de là, mais je n’ai pas vraiment adhéré non plus. Je ne suis pas vraiment entrée dedans en fait.



Il y a pourtant pas mal de choses intéressantes évoquée par l’auteur comme la réincarnation (ça me ferait rêver de me dire qu’on peut vivre plusieurs vies et encore plus de pouvoir en garder le souvenir), les tracas de l’inspiration (pas toujours facile de mettre en mots ses idées, et encore plus celles des autres), les rêves de réussite et de gloire, mais à quel prix. Et il y a l’amour aussi qui nous ouvre de nouveaux horizons, mais efface les précédents.



J’aurais aimé que tout ça soit davantage développé, je suis restée sur ma faim lorsque je commençais à peine à m’y impliquer. Le format trop court peut-être ou pas le bon moment, je ne sais pas.



Mais je ne m’arrêterai pas à cette unique expérience avec Kipling, j’ai d’autres nouvelles du monsieur sous le coude. ;)
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Le livre de la jungle

Le livre de la jungle est un classique de Rudyard Kipling, popularisé par le dessin animé de Walt Disney, que je n'avais jamais lu.......En fait il s'agit d'un recueil de 7 récits, mettant en scène soit des enfants : les 3 premiers récits sont consacrés à Mowgli, le petit d'homme, un autre, Toomai des éléphants, le petit cornac, soit des animaux anthropomorphisés : une mangouste, un phoque blanc, et plusieurs animaux (chameau, âne). L'intérêt des récits est le dépaysement; écrits à la fin du XIXème siècle, ils permettent au lecteur de faire connaissance avec des animaux exotiques des paysages inhabituels dans un style facile mais au delà du "typique", ces courtes nouvelles sont des récits d'apprentissage, ils permettent d'accompagner Mowgli, dans son passage à la vie d'homme, les autres récits mettent en lumière la prise en main du destin de chacun des héros qui, individualiste font néanmoins preuve d'altruisme (le phoque blanc cherche une île pour protéger ces compagnons de la cruauté des hommes, la mangouste protège la maison en éliminant les serpents). Une lecture intéressante avec une pointe de morale.
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Kim

Un jeune orphelin de Lahore, d'origine irlandaise, part à travers l'Inde, en compagnie d'un moine bouddhiste, â la recherche d'une source jaillie â l'endroit où se planta une flèche lancée par le Bouddha.

Mêlé à une affaire d'espionnage, séparé de son compagnon, il traverse diverses épreuves avant de retrouver le moine et la source.

Une superbe peinture de l'Inde anglaise, mêlant la philosophie aux aventure, peuplée de personnages inoubliables.
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Histoires comme ça

Adolescente, j’ai adoré ce livre, mais je me souviens particulièrement de mon premier contact avec une des histoires de ce livre à l’école primaire : c’était en dernière année de primaire, et comme chaque année j’avais lu tout le manuel de lecture avant la fin du mois de septembre, ce qui, sans que je m’en rende compte, me dispensais au passage du devoir de la lecture obligatoire pour le lendemain. Lorsque ce fut le tour de Kipling, je fus coincée, c’était la seule lecture pour laquelle j’avais déclaré forfait tant je l’avais détestée : c’était l’histoire du rhinocéros et de ses plis. C’est étonnant car très peu de temps après j’ai adoré toutes les autres histoires, et avec le temps, celle-là aussi. Elles ont toutes en commun d’être construite pour expliquer le monde un peu à la manière de certains mythes. Les explications sont très imaginatives et mémorables, Kipling montre ici tout son talent de conteur. Nous découvrons donc pourquoi l’immense baleine ne peut plus avaler que de tous petits poissons, comment le chameau s’est retrouvé bossu et le léopard tacheté, le rhinocéros avec une peau plissée et l’éléphant avec une trompe, comment le kangourou s’est mis à sauter, comment est apparu le tatou, Il nous raconte aussi l’invention de la première lettre et celle de l’alphabet, Et il finit par deux contes, l’un sur la domestication des animaux, et l’autre sur le papillon qui tapait du pied qui est un conte de ruse de structure plus classique. L’écriture de ces contes est élégante, ils sont faits pour être lus à voix haute (pour souligner le rythme, les répétitions de formules, …) mais leur langue est soutenue, ce qui rend leur lecture difficile par des enfants de moins de dix ans (mais on peut toujours leur raconter puis leur lire en expliquant les mots et expressions). Ce qui est remarquable c’est que beaucoup de ces contes reposent sur des éléments très visuels (la bosse, la trompe, les taches, ..) Rudyard Kipling les avait écrit pour son fils de 10 ans, pas étonnant donc que ce soit l’âge pour les lire. Un des premiers textes de la littérature enfantine et un classique pour enfant à ne pas oublier tant son contenu n’a pas pris de ride.
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Le livre de la jungle

Je connais l'histoire, mais je n'avais jamais lu le texte original. C'est maintenant chose faite ! Je dois avouer que je n'ai pas trouvé ce texte fluide, j'ai eu du mal au début à accrocher au style... Mais bon, on fini par s'habituer et finalement, je suis plutôt contente d'être arrivée au bout. À travers son histoire, Kipling nous raconte l'histoire des hommes et les lois qui les gouvernent. Il met en scène des animaux qui ont tous le propre d'un type d'individu et les fait vivre, ou pas, ensemble... On voit les interactions, les envies, les buts de chacun. Une belle métaphore... Une lecture difficile, du moins au début, mais tout de même sympathique.
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Le livre de la jungle

J'essaie de combler mes lacunes en classique et celui-ci ne m'a pas déçu.

Il y a des classiques qu'on pense connaitre, celui-ci en fait partie, bien évidemment comment ne pas penser à l'adaptation de Disney en ouvrant ce livre ?

Je pensais d'ailleurs à tort qu'il s'agissait d'un roman mais nous sommes là dans un recueil de nouvelles.

J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur ainsi que les descriptions des animaux peuplant la jungle. Le fait que les animaux parlent amène un petit côté "fables de la Fontaine" très agréable et j'ai trouvé le texte très actuel dans l'écriture.



Enfin j'ai particulièrement aimé la nouvelle de Rikki-Tikki-Tavi.



Je recommande.
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Capitaines courageux

Pour :

- Roman d'aventure

- découverte passionante du banc de Terre-Neuve, de la pêche à la morue (limite recherche journalistique)

- le vocable marin (bien que ce dernier est trop compliqué pour un néophyte).

Bref : sur la mer, je voguais en harmonie



Contre :

Et puis dur retour sur terre

- Morale de la réussite par le travail dans toute sa caricature, du happy end à l'américaine très mal mis en place, et des points de vues tellement clichés pour certains personnage (le cuisinier, la femme, la reconnaissance béate du pauvre pour le riche qui daigne se pencher sur son malheur…)



Ce n'est pas mon histoire préférée du tout de Kipling. Dans une autre critique le terme « désuet » est usité, j'acquiesce volontiers.



Maintenant qui suis-je pour médire de Kipling, j'ai pas eu de chance à la pioche dans la boîte à livre.

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Ce chien, ton serviteur

Botte est un fox terrier heureux auprès de son propriétaire qui est l’être le plus important de son existence. « J’ai Mon Dieu qui s’appelle Le Maître. » (p. 8) Avec Savate, le chien de La Maîtresse, Botte vit de belles années dans le domaine de son propriétaire. Il raconte les Moments qui ont marqué son existence, comme l’absence inexpliqué des Maîtres, l’arrivée du Tout-Petit ou la rencontre avec Frange le renard et Ravageur, chien de chasse du domaine voisin. « Il m’a fait rouler, et tenu par terre avec ses pattes, et mordu pour de rire dans mon cou. Je l’ai mordu aussi pour de rire, en plein sur ses joues. » (p. 52) Botte est satisfait de son sort et la simplicité de son quotidien n’est jamais ennuyeuse. « Après déjeuner, on chasse le Chat de la Cuisine par tout le jardin jusqu’au Mur. » (p. 10) Du haut de ses petites pattes, Botte expérimente tout ce qui fait une vie : l’amitié, la joie, la perte, la mort.



Raconté sur un ton volontairement enfantin, avec des formules figées et ritualisées, ce texte est tout sauf naïf. Et ce n’est certainement pas un livre à l’usage des seuls enfants. Ici, l’auteur écrit clairement pour un lectorat adulte qui reconnaîtra la critique dans les propos faussement candides et terriblement justes du petit chien. Si l’auteur célèbre la soumission, voire la dévotion de l’animal envers le Maître, il souligne surtout les méchancetés de l’homme envers la créature : les punitions injustes, le dressage cruel, l’indifférence et l’abandon. Si, comme le mien, votre cœur devient guimauve quand on parle de toutous et autres animaux de compagnie, vous allez chouiner, c’est certain !



Ce chien ton serviteur m’a rappelé les Mémoires d’un âne de la Comtesse de Ségur : en donnant la parole à des animaux aimés et/ou à des compagnons du quotidien, les auteurs ont la caution d’une âme simple et innocente pour se livrer à un exercice de style de haut vol et pour dire les vérités plus délicates. Une fois encore, ce livre n’est pas pour les enfants, à moins de vouloir les traumatiser en leur lisant la fin qui est d’une tristesse indicible. Je ne dis pas qu’il ne faut pas confronter les enfants à la mort, mais la dernière scène est d’autant plus douloureuse qu’elle est vécue et racontée par une âme aussi pure que celle d’un tout petit. Il n’y a pas de mots pour réconforter le petit être désemparé par la perte d’un proche.



Ce livre est un bel ouvrage, de format peu commun, au papier épais d’un beau blanc nacré. Entre livre précieux et livre doudou, Ce chien ton serviteur est de ces volumes que l’on range amoureusement dans sa bibliothèque et que l’on sort tout aussi tendrement pour l’admirer, le parcourir et replonger dans sa naïve justesse.



De Rudyard Kipling, lisez évidemment Le livre de la jungle.

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