AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Ruth Rendell (471)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


2 doigts de mensonge

une étrange maison, une famille compliquée et taiseuse, et les souvenirs d'une infirmière qui y séjourna... le tout façon Ruth Rendell, avec des secrets, des lieux importants, des personnages secondaires mais primordiaux. Un roman pas si noir, mais loin d'être rose.
Commenter  J’apprécie          20
2 doigts de mensonge

Pour moi, Ruth Rendell est capable du meilleur comme du pire. Ici, le roman est réussie. Elle nous plonge à merveille dans une ambiance étouffante, suffoquante, et pourtant, son talent fait qu'on n'a surtout pas envie de poser le livre, et de laisser les personnages à leurs malheurs.



Ces cinq femmes ne savent que se déchirer. Elles ont accumulé rancoeur et aigreur les unes envers les autres. Le roman est un très bel exemple d'une famille sans amour, sans communication. Julia est une mère castratrice.

[...]

Lire la suite sur:
Lien : http://www.lalivrophile.net/..
Commenter  J’apprécie          20
2 doigts de mensonge

Une jeune infirmière est conviée dans une vielle maison en Angleterre afin de s’occuper d’un malade mental. Elle se retrouve dans une famille ou le père est décédé et où la mère règne sur ses 4 filles et son garçon (le malade) pourtant adultes et en âge de quitter la maison. Il y règne une ambiance malsaine. Ce livre est pour moi un petit chef d’œuvre. L’ambiance relatée nous envahit et nous poursuit durant toute la lecture.
Commenter  J’apprécie          10
2 doigts de mensonge

Une quatrième de couverture super attrayante et là je me suis dit chouette encore un bon Rendell mais quand j'ai eu fini ce roman eh bien je reste sur ma faim... beaucoup de longueurs, peu d'intrigue et pourtant cette histoire d'héritage, de schizophrène ou encore de famille anglaise névrosée jusqu'à la moelle aurait pu me,tenir en haleine.

La seule chose qui m'ait fait sourire c'étaient toutes les allusions envers les classiques anglais qu'on a pu voir au cours de l'histoire. C'est toujours agréable de voir le clin d'oeil qui apparaît envers Jane Eyre, un Dickens avec ses "grandes espérances" ou encore un domaine comme Manderley.

Bref, ce n'est pas avec ce roman qu'il faut découvrir Ruth Rendell et c'est bien dommage...
Commenter  J’apprécie          264
2 doigts de mensonge

Lu dans le cadre de mon pioche dans ma PAL du mois de février, j'ai dès le début était intriguée par cette histoire familiale et l'envie de vite tourner les pages pour connaître la fin m'a prise rapidement. L'histoire est racontée, 35 ans après par une femme qui jeune fille a été embauchée par une famille, disons un peu spéciale, pour s'occuper du fils de la famille atteint de troubles mentaux. L'auteure a réussi dès les premières pages a susciter ma curiosité et j'ai lu ce livre avec le besoin de connaître le dénouement de cette histoire, je pense que heureusement que ce suspense été présent car sinon j'aurais trouvé ce livre un peu longuet, certaines scènes sont assez répétitives, le fait que ce soit raconté par une personne qui nous relate l'histoire comme si elle était assise dans un fauteuil en face de nous est au bout d'un moment un peu lassant. Dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment de lecture, mais ce livre ne sera pas un souvenir inoubliable et ne fera pas parti des livres dont j'aurais envie de conseiller à tout le monde.

Commenter  J’apprécie          110
2 doigts de mensonge

Ambiance étouffante dans un manoir anglais, avec cinq femmes aigries qui se déchirent, une mère castratrice, un soi-disant malade, un élément pertubateur... Un cocktail très réussi !
Commenter  J’apprécie          00
2 doigts de mensonge

Est-ce vraiment un polar ? Le meurtre n'arrive que dans les dernières pages et il n'est pas réellement élucidé. En revanche, c'est une peinture assez réjouissante, car menée avec beaucoup d'humour, d'une Angleterre rurale qui n'a pas beaucoup bougé depuis Jane Austen : les vieilles demoiselles espèrent toujours épouser le vicaire, les douairières terrorisent toujours tout leur monde. Et nous avons, en prime, une magistrale caricature de play-boy nullissime, pique-assiette et picoleur, qui sème la zizanie partout où il passe, objet de tous les désirs réduit à peu de choses par l'humour de la narratrice.

Question : Ruth Rendel, l'autre grande dame du polar anglais, a-t-elle voulu se mesurer à P.D.James dans l'évocation des atmosphères victioriennes ?

Une bien agréable lecture, en tous cas.
Commenter  J’apprécie          100
2 doigts de mensonge

Donc, je me suis lancée la semaine dernière dans le livre de Ruth Rendell : Deux doigts de mensonge, catégorie Prix Mare au Diable, soit prix du Polar ...



Pas folle la guêpe, je n'avais pas acheté mais emprunté le livre à la bibliothèque municipale de ma super banlieue... Je partais pleine d'entrain... si si... après tout Ruth Rendell est connue pour ses romans à suspens, des romans psychologiques dont la fin est une réelle révélation, une surprise bref un choc... paraît-il !



lire la suite en suivant le lien
Lien : http://georgesandetmoi.haute..
Commenter  J’apprécie          20
2 doigts de mensonge

Je me demande pourquoi ce livre est dans les "polars", je l'aurais bien vu à côté de Jane Eyre,



J'ai eu du mal à m'imaginer en 1960, très bien fait, c'est délicieusement lent, et long, la fin est comme en accéléré,



j'ai beaucoup aimé
Commenter  J’apprécie          10
2 doigts de mensonge

Un bon Ruth Rendell, bien mené et noir à souhait. Je le considère toutefois comme mineur comparé à d'autres romans que j'ai pu lire d'elle (Jeux de mains étant mon préféré) : certains personnages sont presque trop caricaturaux dans le sordide et certains points de l'intrigue manquent peut-être un peu de réalisme psychologique (contrairement à ce à quoi elle nous a habitué). Cela reste cependant une bonne lecture.

Commenter  J’apprécie          20
2 doigts de mensonge

Bon livre de détente et de plaisir quant à l'écriture. Félicitations à Jonathan-Frédérik Hel Guedj pour la traduction.
Commenter  J’apprécie          10
2 doigts de mensonge

Voilà une lecture bien plaisante, je m'attache de plus en plus à Ruth Rendell...

Atmosphère anglaise à souhait, avec la grande maison aux pièces mystérieuses, la famille foldingue qui vit en huis clos entre deux tasses de thé. Le pasteur, le médecin et le peintre bohème à cheveux longs qui ravage le coeur des ex fans du pasteur...Et des personnages à part, très intéressants.

Kerstin, toute jeune étudiante venue de Suède, est engagée pour s'occuper de John Cosway, un homme de 39 ans considéré par sa famille comme un schizophrène. De fait, l'homme est étrange. Mais sa famille encore plus. Que se cache-t-il derrière cette histoire de folie que l'on raconte à tous ? Bien des secrets que j'ai dévorés avec un très grand plaisir...

Ruth Rendell, une belle conteuse grâce à qui on peut s'échapper loin du quotidien. Que demander de plus ?

Commenter  J’apprécie          386
2 doigts de mensonge

Une jeune infirmière suédoise est engagé pour s’occuper de John, fils d’une famille anglaise qui vit de façon recluse dans une vielle demeure. Dans la famille Cosway, nous avons la mère, vieille acariâtre qui tyrannise ses enfants : John qui n’est pas si fou que ça, mais se comporte néanmoins bizarrement ; Ella la prof qui habille ses poupées et se chamaille constamment avec sa sœur Winifred, cette dernière doit se marier avec le pasteur du village ; Ida qui semble se contenter d’être la femme de ménage de la maison et enfin la cadette, Zorah qui a su s’échapper de cet univers morbide La jeune suédoise va découvrir que la folie est présente dans bien des esprits de cette famille particulière où le drame va finir par surgir.

L’auteur plonge nous dans une atmosphère lourde. Les personnages s’y révèlent tordus, cruels, fragiles, ambivalents complexes. On peut reprocher quelques longueurs à ce roman qui n’en tient pas moins le lecteur en haleine

Commenter  J’apprécie          00
Amour en sept lettres

bof lu en 1 jour quand même
Commenter  J’apprécie          00
Amour en sept lettres

Je ne pensais pas tomber sur un livre de nouvelles en ayant ce livre dans les mains, et pourtant si. Ce sont six histoires courtes policières, toutes assez différentes qui étaient proposés à l'intérieur. Je dois avouer qu'en un sens c'est pas si dérangeant, et que j'ai bien aimé ce concept. Les histoires m'ont toutes intriguées mais finalement j'ai compris le principe, tout va bien, puis d'un coup à cause d'un petit truc tout va mal. Mais c'était vraiment sympa. Même si toutes ne m'ont pas forcément plu, que certaines j'ai trouvé décevantes (il y en a une avec fantôme...On aurait pu s'attendre à ce que non en fait il n'y ait pas de fantôme, mais pas du tout, du coup ça m'a fait un peu peur après coup), d'autres que j'ai trouvé originales (la première ou encore celle avec Brenda qui est assez ennuyantes) L'écriture (ou la traduction ?) était parfois pas très entrainante, masi tant pis. J'ai quand même bien aimé ce livre, et si jamais je recroisais un Ruth Rendell dans ma route, je pense que je le prendrais pour voir.
Commenter  J’apprécie          10
Amour en sept lettres

Je retrouve Ruth Rendell et sa prose policière, quelques trop nombreuses années après notre dernier rendez-vous dans la collection du Masque.

Ces retrouvailles se font à travers six nouvelles d'amour et de mort.

Six histoires menées par la peur, l'exaspération, la colère,les fantômes du passé, le désir, l'incompréhension...toutes choses qui mènent inéluctablement au drame... en des lieux aussi divers que le Montmartre parisien, un presbytère dans un village anglais, une ferme ou un ensemble résidentiel londonien...

Dans deux de ces nouvelles, les lieux semblent avoir gardé rancunes et miasme de tragédies passées: presbytère immense ou jardin sinistre.

... Et Ruth Rendell, après un avant-propos éclairant de François Rivière, s'y entend à merveille pour nouer et dénouer six pièces tragiques et british, comme digne continuatrice des Conan Doyle, Chesterton, Christie et autres maîtres.

. Retrouvailles réussies, donc, pour moi;













Commenter  J’apprécie          370
Amour en sept lettres

Ayant énormément apprécie L'Analphabète, j'ai profité d'une petite visite chez mon bouquiniste pour me replonger dans l'univers torturé de Ruth Rendell. En dépit d'un titre digne d'un roman à l'eau de rose, mon choix s'est porté sur Amour en sept lettres, recueil de 6 nouvelles, un moyen intéressant de découvrir toutes les facettes d'un auteur.



La première nouvelle est un régal , petit bijou glaçant de cynisme, elle nous plonge dans l'esprit d'une femme idolâtrant son mari. Le récit est simple, clair, et ménage quelques effets de suspense qui rendent la lecture addictive. Le retournement de situation tant attendu surprend par son prosaïsme, mais révèle progressivement l'indicible venin qui peut gangréner un couple jusqu'au drame. J'étais donc grandement satisfait de mon choix après cette première nouvelle. Pour donner une idée du ton de cette nouvelle, on peut l'apparenter à l'écriture de Roal Dahl dans "La Grande Entourloupe" ou "Kiss Kiss".



Néanmoins, si la suite du recueil est tout à fait fréquentable, les nouvelles le composant sont nettement moins percutantes. Mis à part "Victime née", légèrement prévisible mais très bien mené, les autres nouvelles m'ont semblé parfois fastidieuses (la seconde, mettant en scène une enquête policière assez insignifiante) ou pas totalement maîtrisées (les 2 plongées dans le fantastique à la limite du grotesque), quand elles ne sont pas totalement prévisible ("Grain de folie", qui dévoile trop vite ses cartes).



Une lecture dispensable, qui me donne tout de même envie de continuer à parcourir l'univers de cette auteure, notamment dans ses petites études de mœurs macabres.
Commenter  J’apprécie          00
Bon voisinage

Un peu déçue, je m'attendais à un thriller entre voisins....

On rencontre les habitants d'un quartier très chic de Londres. Leurs habitudes, leur vie privée sont décrites de manière approfondie, à tel point qu'on a presque l'impression d'appartenir à leur cercle d'amis ou du moins à leurs connaissances.

J'ai trouvé que la psychologie des personnages, leurs émotions étaient vraiment bien décrites. Toutefois, la petite intrigue de ce roman n'arrive qu'à la fin et n'est guère développée, d'où ma déception.

C'est un livre qui est très bien écrit, agréable à lire, malgré certains passages un peu longs.

D'après les critiques que j'en ai lu, l'auteure est une spécialiste du suspense. Je lirais certainement un autre roman d'elle, mais pour le coup, j'en attend beaucoup.
Commenter  J’apprécie          20
Bon voisinage

je n'ai mis que 2 étoiles pour ce livre, j'adore Ruth Rendell mais là franchement ce n'est pas de sa faute mais l'éditeur devrait faire attention à la traduction. Impossible de lire ce livre tant les phrases sont mal construites emberlificotées une horreur à lire. Le style est poussif du coup on a du mal à suivre tous ces personnages. Dommage la bibliothèque de mon village va en hériter
Commenter  J’apprécie          50
Bon voisinage

Un peu déçue je dois l'avouer, par ce dernier opus de Ruth Rendell, qu'on m'avait présentée comme l'une des grandes reines du suspense, car si je n'ai rien à redire sur sa plume ni sur sa capacité à créer des ambiances, pour ce qui est du suspense, je cherche encore... A vrai dire, le problème tient tout simplement au fait que "Bon voisinage" n'est pas un roman policier ni un thriller mais bien plus une étude de mœurs et une satire sociale... Il n'y a pas de mal à ça me direz vous! Et je suis bien d'accord! Sauf que moi, en lisant le nom de l’auteur et le quatrième de couverture alléchant, je m’attendais à du mystère, à une bonne intrigue à vous triturer les méninges, à du crime sordide avec des suspects à gogo… et du coup je l’ai mal lu ce roman… Je l’ai lu en cherchant des indices, des alibis et des mobiles, et j’ai bien entendu été déstabilisée et frustrée en réalisant au bout de 300 pages qu’il n’y en avait pas ! Enfin si un peu, j’exagère, un crime se place bien au centre de l’histoire, avec son coupable, sa victime et ses témoins, mais le récit n’en fait pas un mystère ni une énigme, mais plutôt un prétexte pour se plonger dans les affres de ce petit groupe de personnes de la bonne société anglaise qui, quand on creuse un peu, est loin d’être aussi bonne qu’elle s’en donne l’air.



Car c’est bien de cela qu’il s’agit ici, d’une immersion très réussie au sein de la petite communauté d’Hexam place, rue huppée de Londres, où deux mondes cohabitent sans vraiment se mêler puisque lords et princesses côtoient sans toujours les rencontrer leurs chauffeurs, femmes de ménage et jeunes filles au pair. Mais qu’on soit domestique ou patron, des passions, des querelles et des rêves, on en a tous, et à Hexam place, la vie est moins tranquille que les belles façades géorgiennes ne le laisseraient penser… Entre Henri qui couche à la fois avec la femme et la fille de son employeur, Rabia la gentille nounou, que son sens moral pousse à dévoiler la relation adultère de sa patronne et Dex, l’étrange jardinier qui entend la voix de Dieu dans son téléphone portable, il y a fort à faire et beaucoup à épier pour les commères qui zieutent derrières les rideaux de dentelle… Et plus encore quand un célèbre acteur de séries B qui traînait toujours dans le coin, disparait sans laisser de trace… Qui venait-il voir en fait ? Et où peut-il bien avoir disparu ?



Si je l’avais lu pour ce qu’il est, ce roman, et sans y chercher une intrigue qu’il ne promettait pas, sans doute l’aurais-je apprécié un peu plus. Quoi que… Trop de longues descriptions, un plantage de décors qui n’en fini pas, un manque d’action et des personnages peu attachants m’auraient sans doute aussi parus rédhibitoires. Sans compter un défaut qui parait anodin mais qui rend la lecture peu crédible et un peu ennuyeuse : Ruth Rendell ne semble pas avoir clairement choisi à quelle époque se jouait son histoire, en effet, si un téléphone portable n’était pas au cœur de l’intrigue, comme pour nous rappeler qu’on est bien au XXIème siècle, on pourrait souvent se croire un ou deux siècles en arrière ! Les exemples foisonnent et je suis entre autre à peu près sure que si une jeune femme de 22 ans comme Montserrat souhaitait se tenir informée des avancées d’une enquête sur un meurtre, elle n’attendrait pas avec impatience l’ouverture du kiosque à journaux du quartier, mais chercherait plutôt des informations sur Internet, mais de manière générale, le thème même du livre qui tourne autour du club des domestiques de la société Sainte Zita et qui définit les gens uniquement selon leur classe sociale comme des maîtres ou des domestiques, me parait quelque peu dépassé et incongru...



Bon je suis un peu sévère et malgré ces défauts, « Bon voisinage » est un livre qu’il m’a été plutôt agréable de lire. Les qualités d’écriture certaines de l’auteur y sont pour beaucoup ainsi que son talent à créer une vraie psychologie pour la plupart de ses personnages. Je garde donc quelques réels bons souvenirs de cette lecture, même si malheureusement, je ne parviens pas à me défaire d’une impression de platitude et d’ennui…

Commenter  J’apprécie          92




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Ruth Rendell Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Promenons-nous dans les bois" de Ruth Rendell

Comment s'appelle la femme qui devait garder les deux enfant du couple Dade ?

Paula
Joanna
Tania

10 questions
9 lecteurs ont répondu
Thème : Promenons-nous dans les bois de Ruth RendellCréer un quiz sur cet auteur

{* *}