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Critiques de Ruth Rendell (471)
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Crime par ascendant

Lu ce week end entre deux fiestas.



Ruth Rendell est vraiment la maîtresse pour camper des histoires sans en avoir l'air. Doucement, lentement elle situe les personnages et nous les rend attachant ou détestable ou même ambivalents, selon son bon vouloir.

A chaque fois je m'y fais prendre. Je tourne, un peu dédaigneusement, autour de ses romans: il y a tant de livres à lire, pourquoi encore un polar ou un roman à énigme? Et puis, une fois le roman ouvert... je ne peux plus le lâcher et ses personnages deviennent mes compagnons du jour, et de la nuit quelquefois: essayez donc "Le journal d'Asta" et vous verrez.



Crime par ascendant, m'a donc captivée tout le week-end:

un jeune lord, Martin Nanther, en train de perdre son droit de siéger à la Chambre(des lords) décide d'écrire la biographie de l'ancêtre qui lui a permis d'accéder à la pairie: Henry Nanther.

Son arrière-arrière grand père, médecin à la cour de la reine Victoria, s'était spécialisé dans l'étude d'une maladie génétique rare: l'hémophilie.

Au cours de ses recherches, Lord Nanther va faire des découvertes intrigantes sur son aïeul. Il va également vivre des difficultés au sein de son couple et devra faire des choix auxquels il ne s'attendait pas.



Bon, j'ai essayé de ne pas trop en révéler sur l'histoire, et du coup ça a l'air un peu plat, mais je vous assure que ça vient de moi: "Crime par ascendant" est un roman passionnant que j'ai eu grand plaisir à lire.
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Danger de mort



On retrouve l'univers particulier de l'auteure, oppressant, toujours avec cette fine observation de la vie intérieure des personnages.



Danger de mort: le titre fait allusion à une expérience traumatisante que la narratrice a vécue durant son adolescence. Elle a incité son petit copain d'alors à monter sur un pylone et il s'est électrocuté.



Depuis, elle n'arrive pas à avoir une vie normale et on suit ses errances, son trajet incertain et sa rencontre déterminante avec Silver, qui l'entraîne dans des virées étranges sur les toits de Londres, où une faune de jeunes un peu en perdition se donne rendez-vous.



L'angoisse monte, associée à la violence et la trahison, et ce sera le drame qui le touchera tous...



Il y a un climat nostalgique et poignant dans ce livre qui présente une jeunesse blessée, qui refuse le monde des adultes mais ne sait pas trouver son identité. Intéressant!

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Danger de mort

Que c'est agréable de lire un livre qui tient ses promesses tout en vous surprenant. Quand on lit un livre s'annonçant comme thriller, on attend d'être entrainé de chapitre en chapitre et tenu en haleine. C'est bien le cas ici, avec de nombreux mystères qui restent présents tout au long de la lecture. Mais ce qui en fait l'originalité, c'est finalement une certaine banalité de l'histoire en elle même, c'est la façon dont les destins de personnes étranges traversent nos vies pas toujours trépidantes. Les personnages sont bien dessinés, même si parfois assez caricaturaux. L'héroïne est attachante en ce qu'elle nous ramène aux errements de notre jeunesse et de notre recherche d'identité. Un bon moment en somme.
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Danger de mort

livre pesant et assez long à lire. Suspens surtout psychologique, il ne se passe pas grand chose et on se demande où veut arriver la jeune fille qui écrit son journal. Après le drame du fameux pylône et de la mort de son ami Daniel, elle essaie de faire des études, est claustrophobe, rencontre des marginaux et tombe amoureuse de Silver...
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Danger de mort

D'ordinaire, j'apprécie énormément Ruth Rendell, la finesse de ses descriptions de l'âme humaine, son humour, mais là, je n'ai pas accroché : plein de longueurs, peu d'humour, peu de suspense.
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Douces morts violentes

Ruth Rendell avait l’habitude d’écrire des drames psychologiques à l’atmosphère dense, aux personnages souvent frustres, complexés, pathologiques, mais qui jamais, ou rarement, ont atteint l’intensité qui règne dans ce court roman, ou longue nouvelle, comme on veut.



Intensité d’écriture, intensité des sentiments, crescendo dans l’intensité d’action, tout concourt à en faire une des meilleures productions de Ruth Rendell.







Perturbée par la mort de sa mère, Elvira, quinze ans, tient son journal. Perturbation mais également soulagement. Et son journal est le récit de ses relations sentimentales avec Spinny, sa jeune sœur, mais surtout avec son père.



Spinny l’agace parfois, par sa puérilité, ses angoisses nocturnes, son comportement trop terre à terre. Quant aux sentiments qu’Elvira manifeste envers son père, ils sont ambigus mais secrets.



Elle vit en communion spirituelle avec cet homme bien fait de sa personne, distingué mais austère. Austérité entretenue par ses fonctions d’enseignant et d’homme d’église.



Elle lui voue un amour beaucoup trop fort pour être uniquement filial. Et lorsque le père décide de se remarier, pour Elvira, c’est plus qu’une déception, une amère désillusion, une cruelle souffrance. Personne ne peut lui prendre son père, cet être qu’elle adore et partage avec parcimonie avec sa sœur Spinny.



Un jour, c’est le drame. Deux semaines avant la date fixée pour la cérémonie, Mary Leonard, puisque tel est le nom de l’intruse, chute d’un échafaudage, lors de la visite guidée de la cathédrale. Accident ? Meurtre ?







Récit d’une crise d’adolescence relatée par celle qui la subit, qui la vit, Douces morts violentes est d’un pathétisme poignant et l’on ne peut que plaindre Elvira dans ses sentiments exacerbés malgré parfois ses propos quelque peu pédants.



Ruth Rendell, dans ce livre, atteint à l’apogée de son art et de ses préoccupations qui la poussent à écrire. Elle excelle dans la description, dans l’analyse du comportement féminin, avec tout ce qui en découle d’angoisse, de souffrance, de persécution, de névrose, délaissant un peu la trame du roman policier pour se consacrer à une littérature, une forme d’écriture plus élaborée et en même plus dépouillée.


Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Douces morts violentes

Heartstones

Traduction : Solange Lecomte



ISBN : 9782253050032



Un roman court et l'un des plus inquiétants de son auteur. Elvira et Despina, dite Spinny, sont les filles de Luke et d'Anne Zoffany, lui enseignant notamment le grec et la théologie et elle, mère au foyer. Atteinte d'un cancer du sein ou de l'utérus (la chose n'est pas précisée avec netteté), Anne refuse la mutilation imposée par l'opération et préfère se laisser mourir. Les deux filles, quinze et treize ans, se retrouvent seules avec leur père dans l'immense maison tapie à l'ombre de la cathédrale. Une maison en vieilles pierres, qui rend bien leurs politesses aux gargouilles de l'église voisine, et lourde d'une sombre histoire de sorcière : au XVIème ou au XVIIème siècle, une jeune femme avait été accusée de ce forfait et condamnée à mort tandis que son "familier" - un chat - était tué et enterré sous les fondations de la maison que l'on s'apprêtait à bâtir. Deux ou trois autres histoires de fantômes viennent s'ajouter à cela mais, dès la mort de sa mère, Spinny affirme voir le fameux chat et entendre même une voix féminine qui l'appelle, elle, par son prénom, la nuit, aussi bien dans ses rêves que dans la réalité. Ses cris réveillent alors toute la maisonnée et un changement de chambre n'a aucun résultat positif.



Au premier abord, la famille semble avoir toujours été anticonformiste. C'est ainsi que les filles appelaient leurs parents par leur prénom et l'on ne tarde pas à se rendre compte que, en tous cas dans la première partie du livre, Elvira, flamboyante mais anorexique, nourrit envers Luke une espèce de "complexe d'Electre" ou alors "d'Antigone." Elle tient un journal, au style un peu alambiqué - c'est elle-même qui le dit - et suit des cours qu'elle prétend menés de façon extraordinaire dans un collège où Spinny la rejoint lors de la rentrée suivant le décès de leur mère. En dépit de son intelligence et de sa finesse d'analyse, le personnage paraît au lecteur assez peu sympathique, trop imbu de son importance et de ses qualités intellectuelles et certainement très narcissique.



Aussi ne s'étonne-t-on guère de sa réaction lorsque Luke annonce son prochain remariage avec une jeune femme qu'il a rencontrée à l'Université où il exerce, Mary Leonard. Aux yeux d'Elvira, ce mariage ne peut ni ne doit se faire. Et elle est prête à tout pour faire échouer ce beau projet.



De fait, visitant, avec l'accord du Doyen, la façade de la cathédrale alors en rénovation, Mary Leonard fait une chute mortelle. Mais voilà qu'Elvira, quoique intérieurement ravie, ne se rappelle vraiment ni avoir tranché quelques cordes çà et là, ni avoir poussé Mary dans le vide.



Luke, c'est compréhensible, tombe alors en pleine dépression et sa fille aînée mange de moins en moins. La fièvre apparaît, le délire et une sorte de coma tandis que son corps se recouvre peu à peu d'une espèce de fourrure blonde : c'est l'anorexie dans toute sa redoutable gloire - on notera au passage que Spinny, elle, présente l'autre face de la maladie, la boulimie - et elle se retrouve hospitalisée ...



Le traitement semble réussir et la jeune fille revient à la vie et au bon sens. Mais, du coup, en retrouvant les pages de son "Journal", elle a honte et se remet en question, ne comprenant plus ni les pensées, ni les agissements qu'elle avait couchés à l'époque sur le papier. En outre, côté mémoire, rien ne s'est arrangé, au contraire, mais, en parallèle, les écailles qui aveuglaient Elvira sur les qualités de son père, qu'elle voyait jusque là sans défauts, tombent et se dissolvent. Elle n'en arrive pas à le traiter de "beauf", surtout qu'il n'a pas raté son suicide mais on n'en est pas loin ...



Dans la seconde partie du livre, Elvira reprend son journal intime mais nous assistons alors à un effort sincère pour essayer de comprendre ce qui s'est passé. Et là, l'éclairage devient tout autre ...



La fin donne l'un des frissons les plus agréables que j'aie jamais ressenti en lisant ce type de littérature d'autant que, avec l'immense talent qu'on lui connaît, Ruth Rendell parvient à maintenir le doute jusqu'au point final : chez qui la Folie est-elle véritablement nichée ?



Oui : chez qui ? Et pourquoi ? Et comment tout cela va-t-il réellement se terminer une fois que nous, lecteurs, aurons tourné la dernière page et abandonné les deux soeurs à leur destin ? ...



Lisez, vous verrez bien. ;o)
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Douces morts violentes

Un roman court certes mais bien ficelé. J'ai adoré l'intrigue et l'angoisse qui monte crescendo au fil des pages. En résumé, j'ai passé un agréable moment et je le recommande.
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Douces morts violentes

Voici un petit roman bien étrange sur la vie de deux sœurs qui viennent de perdre leur mère.

L'une est en pleine crise d'adolescence et confie tout son mal être a son journal intime, elle adore son père.

Quand a sa sœur, depuis la mort de sa mère, elle est en proie à d'horribles hallucinations, elle dort très mal et a souvent la vision d'un chat et subit des hurlements nocturnes.

Mais voici que la vie des deux sœurs va basculer quand leur père leur annonce plus tard qu'il va se remarier...

Que va t-il se passer a l'arrivée de cette nouvelle jeune femme ?

Elle ne fera pas longtemps partie de la famille, je vous laisse découvrir pourquoi et comment !

Cette famille va partir pour l'un dans la dépression, pour l'autre dans l'anorexie et puis aussi dans la boulimie, un destin terrible pour tous , pour une fin bien étrange...
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Douces morts violentes

Plongée dans les méandres d'un cerveau malade. Car la jeune narratrice, Elvira, a tout d'une sociopathe. Les pensées, sans filtre, qu'elle nous livre nous glacent. Puis, un tragique évènement nous livre une autre facette de sa personnalité mais sans jamais atténuer la tension qui nous accompagne jusqu'au dénouement, terrifiant à souhait. De plus, l'écriture est magnifique. Un régal.
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En toute honnêteté - Nouvelles

1er livre que je lis de cette auteur, mais je pense que ce ne sera pas le dernier ! ;-) Ces nouvelles m'ont beaucoup plu, par l'accent mis sur la psychologie des personnages...
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En toute honnêteté - Nouvelles

"En toute honnêteté" est un nouveau recueil de dix nouvelles écrites par Ruth Rendell de qualité et de longueur variables : certaines ne font qu'à peine dix pages tandis que celle sur l'inspecteur Wexford s'étale sur cinquante-deux pages.

J'ai deux remarques préliminaires à faire : premièrement, la quatrième de couverture annonce que la nouvelle "En toute honnêteté" est la première du recueil, or c'est la dernière. Ensuite, les nouvelles "Les mots croisés" et "Liens de sang" sont déjà parues dans le recueil "Amour en sept lettres" sous les titres respectifs "Amour en sept lettres" et "La souris dans le coin", donc il ne reste plus que huit nouvelles originales.



- "Les mots croisés" : Un homme vaniteux qui se croit doté d'un gros QI épouse une oie blanche qu'il cherche à impressionner et qu'il rabaisse constamment. Il parvient à lui faire croire qu'il remplit tous les jours les mots croisés du Times...

- "Fumée" : Une bru s'occupe quotidiennement de sa belle-mère grabataire malgré les nombreuses récriminations de cette dernière. Un jour, elle découvre fortuitement une manière de s'en débarrasser accidentellement, et justement la mégère décède dans l'incendie de sa maison...

- "Bon voisinage" : Une femme est devenue la factotum de ses voisins : elle leur rend de multiples services (baby-sitting, garde d'animaux, jardinage, garde-malade...). Elle a surtout les clés de toutes les maisons et est animée par une grande curiosité...

- "Seuils de tolérance" : Un couple discute de tabagie et d'allergie aux piqûres de moustiques.

- "Les capuchons de la mort" : Par vengeance, un homme rajoute des amanites phalloïdes aux barquettes de champignons du supermarché dans lequel son ex-femme se sert...

- "Prêt-à-porter" : Une femme est victime d'achat compulsif de vêtements.

- "Liens de sang" : Une enquête en une cinquantaine de pages de l'inspecteur Wexford sur le meurtre d'un homme apparemment respecté et respectable.

- "L'amant de Porphyrie" : Courte nouvelle dans laquelle un poème sert de trame à un meurtre.

- "Grandes espérances" : Une veuve nous explique pourquoi elle et sa fille ne regrettent pas le décès récent de son mari.

- "En toute honnêteté" : Une vieille femme tyrannique, affligée de nombreuses phobies et névroses déshérite ses enfants au profit de ses domestiques. Or, un matin, elle est retrouvée étouffée au bas de son lit...



J'ai trouvé que ce recueil était un peu fourre-tout. Il y a d'abord deux nouvelles ("Seuils de tolérance" et "Grandes espérances") dont je n'ai pas vu, compris l'intérêt. Heureusement, ce sont les plus courtes. Ensuite, on trouve des nouvelles typiques du travail de Ruth Rendell sur les obsessions, les névroses ("Prêt-à-porter"), les personnes saines en apparence mais psychotiques ("Les capuchons de la mort", "L'amant de Porphyrie"), les hasards du quotidien ("Fumée", "Bon voisinage") ou avec deux de ces thèmes mêlés ("En toute honnêteté"). Et, last but not least, une nouvelle policière banale avec son personnage d'inspecteur Wexford. L'avantage est qu'elle ne compte qu'une cinquantaine de pages : elle est donc plus dynamique que les romans policiers de 400-500 pages de la série des Wexford qui sont aussi enthousiasmants qu'un épisode de Derrick au ralenti.
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En toute honnêteté - Nouvelles

La plupart des personnages rassemblés dans ce recueil souffrent d'obsession : phobiques, compulsifs... ils offrent une large palette des troubles du comportement, des plus apparemment bénins à ceux qui tournent dans certains cas à une pathologique insupportable pour l'entourage et pourrait conduire au meurtre.

Certaines histoires appartiennent d'ailleurs à un registre proche de la thématique de Meurtres et obsessions dans la collection supervisée par Otto Prenzler : le désir obsessionnel et ses conséquences incontrôlables.



Lu également Un parfum bleu foncé, une courte nouvelle dramatique sur le thème de l'obsession.



En trente ans, Ruth Rendell s'est imposée comme la reine de la littérature criminelle. Elle est le seul auteur à avoir été deux fois consacrée par le Gold Dagger Award, décerné par l'Association britannique des auteurs de littérature criminelle. Elle vient d'être distinguée par la reine d'Angleterre qui l'a nommée Companion of the British Empire.

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Espèces protégées

Quand on veut faire un livre au-dessus de ses moyens cela donne ce roman . Confus dès le départ et ennuyeux le chemin durant.

À oublier.
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Espèces protégées

Il y a avait longtemps que je n'avais pas suivi les enquêtes de l'inspecteur Wexford, passionné de poésie et de campagne anglaise!



Justement, de nature il est beaucoup question, dans ce livre. Des associations de défense de l'environnement s'opposent à la construction d'une voie rapide, qui va détruire des espaces boisés, et notamment sa faune, dont un papillon rare , au nom évocateur: la vanesse à ailes fauves . Cela désole notre inspecteur, qui avait l'habitude de se promener en ces lieux.Et voilà que le cadavre d'une jeune fille est découvert sur le chantier. De plus, cinq personnes sont enlevées, et les gens qui les détiennent demandent l'arrêt définitif des travaux...



J'ai trouvé la première partie bien longuette, et une chose qui m'a dérangée tout au long de ma lecture, c'est que l'on passe brutalement d'un paragraphe à l'autre du point de vue et des agissements de Wexford à ceux d'un autre inspecteur. La deuxième partie est plus prenante mais il faut bien avouer que l'ensemble manque de rythme.



J'aime l'atmosphère particulière, tout en analyse minutieuse des personnages, de Ruth Rendell, mais j'ai été moins séduite cette fois que dans d'autres de ses romans.
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Espèces protégées

Un excellent livre de Ruth Rendell...Comme toujours elle mêle son intrigue policière, très bien menée, à des problèmes de société : la construction d'une déviation autour d'une ville qui constituera une tranchée dans la campagne et la forêt et les éco-warriors qui sont prêts à tout pour empêcher les travaux...

En commençant les premiers terrassements, les ouvriers découvrent le cadavre d'une jeune femme....une première enquête démarre donc avant que la propre femme de Wexford ne soit enlevée avec d'autres otages pour appuyer les demandes des écologistes...
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Et l'eau devint sang

l'Ambiance de l'histoire est particulièrement réussie, le portrait des personnages tellement "humain". Peut on garder un secret, mais est ce bien la vérité?
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Et l'eau devint sang

Le livre est très simple, facile à suivre et à lire.

Le style d’écriture m’a fait penser à Guy Descars que j’apprécie d’ailleurs beaucoup.

Par contre, j’ai envie de secouer Ismay. Quelle mollassonne!

Le personnage de Ismay est sans aucune consistance. Elle manque de caractère et de franchise avec sa sœur Heather. Et comment peut-elle ainsi se laisser mener pour le bout du nez par Andrew et par Marion?

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Et l'eau devint sang

Encore une bien bonne histoire de Ruth Rendell !

Deux soeurs, une mère schizophrène, un beau-père mort mystérieusement dans sa baignoire neuf ans auparavant, un fiancé epouvantable, une tante charmante, un fiancé charmant et une belle-mère à tuer, une jeune personne très malhonnête et son boulet de frère ...et surtout, obligatoire, la belle maison victorienne dont on rêve, à Londres...

Qui a tué le beau-père ? Le fiancé épouvantable restera-t-il épouvantable ? Qui mourra aussi ? La jeune personne malhonnête réussira-t-elle son coup ? Où partiront les autres en voyage de noce ?

Délicieux, servi avec du thé, s'il vous plait. Merci.

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Et l'eau devint sang

J'aime beaucoup les romans psychologiques de Ruth Rendell. Celui-ci s'avère malheureusement un peu fade. Si l'écriture est toujours aussi agréable, elle ne signe pas ici sa meilleure histoire.
Lien : http://madimado.com/2010/05/..
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