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Critiques de Ruth Rendell (471)
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Et l'eau devint sang

l'Ambiance de l'histoire est particulièrement réussie, le portrait des personnages tellement "humain". Peut on garder un secret, mais est ce bien la vérité?
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Et l'eau devint sang

Le livre est très simple, facile à suivre et à lire.

Le style d’écriture m’a fait penser à Guy Descars que j’apprécie d’ailleurs beaucoup.

Par contre, j’ai envie de secouer Ismay. Quelle mollassonne!

Le personnage de Ismay est sans aucune consistance. Elle manque de caractère et de franchise avec sa sœur Heather. Et comment peut-elle ainsi se laisser mener pour le bout du nez par Andrew et par Marion?

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Et l'eau devint sang

Encore une bien bonne histoire de Ruth Rendell !

Deux soeurs, une mère schizophrène, un beau-père mort mystérieusement dans sa baignoire neuf ans auparavant, un fiancé epouvantable, une tante charmante, un fiancé charmant et une belle-mère à tuer, une jeune personne très malhonnête et son boulet de frère ...et surtout, obligatoire, la belle maison victorienne dont on rêve, à Londres...

Qui a tué le beau-père ? Le fiancé épouvantable restera-t-il épouvantable ? Qui mourra aussi ? La jeune personne malhonnête réussira-t-elle son coup ? Où partiront les autres en voyage de noce ?

Délicieux, servi avec du thé, s'il vous plait. Merci.

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Et l'eau devint sang

J'aime beaucoup les romans psychologiques de Ruth Rendell. Celui-ci s'avère malheureusement un peu fade. Si l'écriture est toujours aussi agréable, elle ne signe pas ici sa meilleure histoire.
Lien : http://madimado.com/2010/05/..
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Et tout ça en famille...

Dans l'épisode précédent des aventures de l'inspecteur Wexford, les héros étaient un électricien et son ami chauffeur routier. Là, nous voila au manoir.

Elisabeth est la dame du manoir. Elle est extrêmement jeune et extrêmement jolie. Et elle fait énormément d'efforts pour paraître encore plus jeune et encore plus jolie. Soins de beauté et activités caritatives partagent son temps.

Son mari, Quentin travaille à Londres. Le soir, il aime bien bavarder avec son beau frère. Le frère d'Elisabeth est enseignant (c'est le professeur de latin du fils de l'inspecteur Burden) mais c'est surtout un spécialiste de Wordsworth. Du reste, il vient d'en publier une biographie. Pour qu'il puisse travailler dans de bonnes conditions, on lui a installé un bureau dans les communs du manoir. "Quentin se prend vraiment pour un mécène", commente une mauvaise langue locale, toujours au courant de tout et que Wexford écoute de temps en temps.

Mais voila qu'on retrouve Elisabeth morte. Elle a été assassinée dans une forêt qui prolonge le parc . Elle avait du donner rendez vous à son assassin. Mais qui ? Pourquoi ?

Elisabeth menait une vie publique, elle était aimée de tous. "Elle n'était pas bégueule", dit le jeune aide-jardinier qui "ne sait pas se tenir à sa place", d'après la gouvernante. Alors, pourquoi ?

L'enquête semble démontrer qu'elle avait besoin d'argent. "Mais, dit le mari, éploré (et qui a un alibi. si elle m'avait demandé de l'argent, je lui en aurait donné !" (Que la vie est donc simple, pour certains d'entre nous !)

Un manoir, une famille, les domestiques et tous ceux qui gravitent autour dans une petite ville de province, cela ne fait pas grand monde mais cela suffit pour que la recherche du motif d'un crime et de son coupable occupe un moment la police locale !
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Et tout ça en famille...

Ah la famille! Eternel sujet de livre et de suspense, on y lave son linge sale dit-on mais on y cree de superbes romans noir comme celui ci petit bijou de machiavélisme et de violence amoureuse.Ruth Rendell nous offre ici un excellent suspense dans une famille somme toute assez banale mais l'histoire elle ne l'est pas:un superbe livre a tiroirs a decouvrir !
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Et tout ça en famille...

A Guilty Thing Surprised

Traduction : Marie-Louise Navarro



ISBN : 9782702491003



Je vous l'ai déjà radoté je ne sais combien de fois depuis environ deux mois : les livres arrivent chez moi par charretées entières. Ou, plus précisément, ils réintègrent le bercail - qui a un peu changé car, du temps de leur départ, il se trouvait à Noisy-le-Grand, en région parisienne, alors que, désormais, il se situe à Brest, dans le Finistère - mais, un peu dépaysés peut-être au début (- "Tiens, tu as vu, les étagères que MDV avait achetées un an avant la naissance de sa fille aînée tiennent toujours ! Incroyable - Elles doivent bien avoir trente ans, maintenant ? ... - Oh ! Pas loin ! ... - Toujours autant de désordre et de bohème, ici ! Ca ne change pas ! Et cette poussière ! Ah ! On respire enfin ! - Et on est toujours si bien accueillis ! - Ah ! ca fait du bien de se retrouver chez soi ! - Eh ! bien, moi, mesdames, j'ai déjà vécu à Brest avec MDV ! ... - Non ? Mais vous êtres une véritable antiquité, mon cher ! ... - Pensez-vous qu'elle nous trouvera une place à tous ? ... C'est que nous amenons avec nous pas mal de petits nouveaux ... - MDV trouve toujours ! En tous cas pour nous, les livres ... Et patati, et patata ...") Bref, ça bruisse de partout, c'est rangé n'importe comment (quand vous dépassez un certain nombre de livres, de toutes façons, à moins de posséder une vénérable bibliothèque dans le plus vaste des châteaux, c'est impossible d'obtenir un minimum d'ordre - à peine trois ou quatre livres se rangent-ils sagement par ordre alphabétique avant de retourner à leur joyeuse anarchie), ça prend ses aises et ça se pousse sournoisement de la tranche pour que je relise celui-ci avant celui-là.



Je suis donc tombée sur Rendell et "Et Tout Ca En Famille", l'une des première aventures de l'Inspecteur Wexford. Ma chère mère avait détesté : vous comprendrez donc que ce livre m'est doublement - qu'écris-je ! triplement, quadruplement - cher !



Avec l'inspecteur Wexford, il est rare que l'action se situe à Londres ou dans une grande ville. Non, Wexford et son collaborateur, l'ineffable inspecteur Mike Burden, c'est du local, du rural pur sang. Du rural assez cossu, tout vert, que Wexford vénère parce qu'il allège probablement beaucoup du stress de son métier, et pourtant, Dieu sait s'il s'en commet, de belles, à Kingsmarkham ! Ainsi, le roman "Et Tout Ca En Famille !" met en scène une famille de riches citadins embanlieusés, Quentin Nightingale et sa femme, l'éblouissante, l'incomparable Elizabeth, au parler doux et à la distinction si incroyable qu'elle semble forcée. Dans un coin de leur superbe propriété - Nightingale est très, très riche - ce couple modèle a mis à disposition du frère d'Elizabeth, Denys Villiers, grognon, ronchon, peu aimable, professeur au collège du coin pour des raisons alimentaires mais en réalité membre de l'Aristocratie hautaine des Biographes (particulièrement des lakistes), un adorable pavillon où il a emménagé plus ou moins en traînant les pieds et pour ainsi dire sans remercier, avec à son bras son épouse Georgina, laquelle ne paie pas de mine, a une tendance certaine à s'habiller comme l'as de pique et à se mettre régulièrement en froid avec sa belle-soeur mais qui, nul ne se risquerait à le nier, adore à la folie son beau et romantique époux.



Ah ! oui, n'oublions pas la fille au pair, une Hollandaise qui vit à cent à l'heure la révolution sexuelle de ces années heureuses, Katje (ce qui, prononcé à l'anglaise, donne à peu près "catcher" ), Mrs Cantrip, l'impeccable et digne gouvernante dont pas un seul cheveu ne dépasse du chignon, ce grossier hurlurberlu de Sean Lovell que Mrs Nightingale, toujours si bonne, a le tort d'encourager à s'imaginer un bel avenir de chanteur "pop" et puis, silhouette puissamment dessinée qu'on verrait admirablement interprétée par Christopher Fry dans ses meilleurs jours (et ceci bien que le personnage ne soit pas homosexuel), James Marriott, l'un des collègues de Villiers et l'une des gloires locales en raison de son entregent, de son bonne humeur et de sa disposition à offrir des fêtes gratinées à qui aime bien s'amuser - attention ! gratinées mais de bon ton, si les deux peuvent se conjuguer.



Comment se fait-il donc que, au milieu de toute ce petit monde tournant plus ou moins rond, soient obligés de s'imposer un Wexford suspicieux et un Burden toujours plus raide qu'un passe-lacet ? Eh ! bien, c'est que la belle, l'incomparable, la généreuse, l'inégalable, la merveilleuse Mrs Nightingale a été assassinée dans la forêt où elle avait sans doute donné rendez-vous à quelqu'un. Parce que, rechercher un foulard ou une boucle d'oreille, en pleine forêt, torche ou pas, vers les 23 h, ça paraît un peu tiré par les cheveux ... Certes, on est anglais, on est bien élevé et on sait ce que l'on doit à la gentry ... Mais enfin, faudrait tout de même pas pousser Grand-mère et les forces de Police, dont Wexford et Burden, dans les orties !



L'enquête commence. Avec ce choix délibéré de l'auteur pour la mise en valeur des détails psychologiques des uns comme des autres, morts et vivants, détails menus, voire infimes, qui finiront par rétablir le tableau final dans toute sa vérité. Si sanglante - si choquante qu'elle soit ...



Si l'on peut trouver, au vu de ses ouvrages futurs, que Rendell tâtonne ici encore un peu, ou alors se montre, malgré l'ambiguïté de la situation que je vous laisse le plaisir de découvrir , un peu trop "sage", "Et tout ça en famille ..." contient l'essentiel de ce qui fait la marque de cette grande "reine du crime", aujourd'hui disparue : l'ironie cruelle, parfois digne d'un implacable rouleau-compresseur, le désir d'aller toujours voir ce qu'il peut se cacher "derrière" tel ou tel caractère et comment, justement, cela peut jouer sur un meurtre alors que, en bonne logique, rien n'aurait dû se passer comme ça, un art serein et quasi machiavélique de décrire des victimes qui n'ont peut-être récolté que ce qu'elles méritaient ... Toute la subtilité de l'Age d'Or des Ruth Rendell - laquelle avait tout de même pas mal baissé en ces dernières années - prend ici forme, avec son rictus aigu et pervers, son amour de la provocation et ce mépris larvé pour la morale - oui, la fin doit être morale mais dans le fond ...



... Est-ce si nécessaire ? ...



Et puis, c'est si banal ... :o)
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Etrange créature

Rhoda Comfrey a été retrouvée morte, assassinée. Le jeune qui a découvert le corps et les autres voisins la reconnaissent bien. Mais elle a quitté la ville depuis au moins vingt ans, elle vit à Londres, sans doute. Personne ne peut en dire plus. Elle est peut être là pour voir son père, qui vient d'avoir une attaque. C'est ce que dit la tante. Mais elle ignore son adresse. Le père mourant, ne peut pas aider beaucoup plus et il n'y a aucun carnet d'adresse chez lui.

L'appel à témoin ne donne aucun résultat. C'est donc Rhoda Comfrey, mais on ne connait pas son adresse, on ne peut se faire aider d'aucun voisin, d'aucun ami, d'aucun employeur ou employé...Que faire ?

Rhoda avait dans son sac un portefeuille de bonne qualité acheté chez un maroquinier londonien réputé. Interrogé, un vendeur le reconnait : il venait d'être vendu à Grenville West un auteur de romans historiques très connu.

Voila enfin un point de départ. Mais Grenville West est très discret sur sa vie privée. Personne dans son entourage n'a jamais entendu parler de Rhoda Comfrey et de toutes façons, il est en vacances en France.

Du reste, tout le monde est en vacances...L'inspecteur Wexford se dit que sans doute, demain, après demain, quelqu'un va revenir et dire "Mais où est donc Rhoda ?"

Mais, non, il ne se passe rien...

Et pendant ce temps, Wexford doit réconforter -ou pas- sa fille qui vient de décider que sa vie de femme au foyer est horrible, qu'il lui faut absolument un travail donc une formation. Comme son mari n'accepte pas assez vite, elle l'a quitté avec ses deux garçons et vit chez papa maman...C'est l'effet MLF...

Etrange créature, étrange affaire, étrange enquête...

L'Angleterre des années 70 comme le dit la quatrième d couverture...?
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Fantasmes

C'est loin de son meilleur roman, un peu trop fleur bleu pour moi, mais cela se lit rapidement. La fin est un bâclée, manque de suspens. Pourtant c'est un auteur que j'apprécie pour sa finesse. Dommage...
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Fantasmes

Une femme n’a plus de nouvelle d’une amie depuis plusieurs mois et s’en inquiète un peu tardivement car elle vient elle-même de se marier et à la tête à ses nouvelles obligations conjugales. Elle n’a pour tout indice qu’une adresse mais celle-ci semble être désormais obsolète. A partir de ce seul élément, notre jeune héroïne va se lancer dans des recherches afin de savoir ce qu’il est advenu de son amie.

Je n’ai pas été emballée du tout par cette histoire qui tire un peu en longueur. L’amie disparue ne paraît pas particulièrement sympathique et je reconnais que les déboires de l’héroïne, une riche héritière ayant épousé un homme plus jeune qu’elle m’a laissé assez indifférente. La psychologie des personnages est trop légèrement traitée et au final l'ensemble manque d’action.

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Fantasmes

La recherche par une jeune héritière imaginative d’une amie dont elle est sans nouvelles. Chaque indice est l’occasion d’imaginer des théories allant jusqu’à l’assassinat de la jeune femme par le jeune mari de l’héritière.

Pas le meilleur Ruth Rendell.

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Fausse route

Guy et Leonora se sont juré un amour éternel au temps de leur adolescence. Pour éblouir sa belle, Guy est devenu un homme riche tandis que Leonora, sans renier son premier amant, a tracé sa route, découvert la vie ainsi que d'autres hommes, parmi lesquels William, qu'elle va épouser. Mais en dépit des 9 années écoulées.... Guy fait une fixette sur son ex, psychiatriquement étiquetée psychose, délire passionnel, érotomanie avec au programme toutes les nuances de cette maladie grave dite de l'amoureux imaginaire, allant des harcèlements variés à la jalousie revendicatrice en passant par des intrusions en tous genres.







Le roman se déroule à huis-clos dans le crâne de Guy, ce qui en fait tout l'intérêt. Experte dans l'analyse des comportements déviants, Ruth Rendell  propose un voyage dans les méandres du cerveau de son héros. Toutes ses réflexions, tous ses gestes sont scrutés du point de vue de sa propre logique délirante, ce qui teinte le récit d'un féroce humour noir et d'une effrayante authenticité. Page après page, la conviction de Guy d'être aimé ne faiblit pas. Si Leonora le repousse, c'est que ses parents la montent contre lui, si elle ne répond pas au téléphone, c'est qu'elle redoute de lui avouer son amour. Guy s'affiche comme un homme incompris, persécuté, alors qu'il peut offrir à l'objet de sa monomanie tout ce qu'elle pourrait désirer. Chaque réaction de rejet de Leonora est interprétée par Guy comme une preuve supplémentaire de son amour pour lui.







Dans Fausse route, il n'y a pas d'enquête, ni de flics, ni de cervelle sur les murs, juste une montée en puissance de l'anxiété de Guy à l'approche du mariage de Leonora sur laquelle plane une menace. Laquelle ? Fausse route égale en précision, en qualité et en intensité Délire d'amour de Ian McEwan, autre grand roman sur la thématique littéraire peu fréquente de l'érotomanie en général et du délire de Clérambault en particulier.
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Heures fatales

Contient un roman court de Helen Simpson "Chair et herbe" : Une petite fille est assassinée dans un petit village ; elle est végétarienne, son père est boucher et la plupart de son entourage travaille ou à l'abattoir, ou dans un restaurant de viande… Bof…
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Histoires de...

Je ne suis pas fan, en général, de nouvelles car trop courtes, elles ne restent pas dans les mémoires ( en tout cas pas dans la mienne). Je les trouve pratiques cependant pour lire dans les salles d' attente à la place des vieux magazines périmés...

Dans ce recueil, j' ai trouvé 2 perles :

- "A une seconde près" de Marc Levy, tendance polar

- "La louve" de Claude Vincent, tendance roman du terroir.
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Histoires de...

Je ne suis pas fan de nouvelles en général, mais ce livre-ci m'a été offert et je ne regrette pas de l'avoir lu. Bien sûr les textes sont trop courts à mon goût, mais j'ai bien aimé passer d'un auteur à l'autre, d'une atmosphère à l'autre...
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Histoires de...

neuf nouvelles d'auteurs connues. C'est un style que j'aime beaucoup, et cette fois, il s'agit de neuf écritures très différentes. Je ne les ai pas toutes lues, mais j'ai beaucoup apprécié "La louve" de Claude Vincent, "à une seconde près" de Marc Levy et "un petit reconstituant" de Frances Fyfield.
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Histoires de...

J’ai acheté ce livre dans une vente d’occasion, en pensant l’enregistrer pour la bibliothèque sonore où je suis bénévole. En effet les textes courts tels que les nouvelles sont bien appréciés des audio-lecteurs, ainsi que les histoires policières.

Il y a au programme de ce recueil 9 écrivains dont certains sont bien connus comme auteurs « à suspense ».

J’ai été personnellement assez déçu par ces nouvelles. Ce ne sont sans doute pas les meilleures productions des auteurs sélectionnés : peut-être des essais, ou des nouvelles parues dans la presse au début de leurs carrières…

Certains textes paraissaient pourtant prometteurs, comme par exemple « Un petit reconstituant » d’Elizabeth George, dans lequel apparaît l’inspecteur Linley, sans doute au début de sa carrière, qui se fait « souffler » la solution de l’énigme par une simple citoyenne… La nouvelle souffre malheureusement d’un trop grand nombre de personnages introduits en peu de pages, et donc on a du mal à s’y retrouver.

D’autres nouvelles ont un dénouement trop prévisible, et nous laissent avec un petit goût de déception : c’est le cas en particulier de « Service dangereux » de Daniel Boulanger, « Le point de non-retour » d’Agatha Christie, « L’âge d’or" de Ruth Rendell.

Je retiens au-dessus du lot deux textes un peu plus originaux, « Le pain blanc du chasseur » de Jean-Pierre Chabrol, et « La Louve » de Claude Vincent, ce dernier surtout pour son style d’écriture assez poétique.

Donc finalement, je ne pense pas enregistrer ces nouvelles, je vais retourner vers les « grands classiques reconnus » d’Agatha Christie.

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Histoires de...

Je n'ai vraiment apprécié aucune des neuf nouvelles policières de ce recueil. J'ai malheureusement trouvé mes lectures ennuyantes, peu originales et surtout peu enlevantes. J'aime bien les recueils de nouvelles, peut-être en ai-je trop lu sur ce thème? Ces nouvelles-là m'ont laissée complètement de glace.
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Histoires de...

Je suis tombée par hasard sur ce recueil de nouvelles datant d'une quinzaine d'années et j'ai trouvé plaisir à lire certains textes, d'auteurs connus que je n'ai jamais lus auparavant. Un agréable moment
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Histoires de...

Recueil de 9 nouvelles, écrites par 9 auteurs différents, et qui toutes racontent, de manière plus ou moins longue, plus ou moins poétique, avec plus ou moins de suspense, 9 événements ayant marqué la vie des personnages.

Découverte de qui est vraiment celle à qui on est marié depuis 25 ans, de notre réaction face au mépris des autres, du désir de savoir, de comprendre ce qui se passe autour de nous.



Ma préférence va clairement à la dernière nouvelle du livre: "La Louve" de Claude VINCENT.

Vision poétique d'un enfant sur sa vie, sur la nature et sur sa mère, cette "elle" si seule, solitaire, qualifiée de "louve" par les gens du village qui la méprisent pour une raison que l'enfant ne comprend pas... Histoire de cet enfant qui veut savoir, comprendre et qui petit à petit, finira par découvrir toute la vérité.

De toutes, c'est la seule où le style était vraiment agréable, magique et où les informations arrivant au compte goutte, on se sentait vraiment comme ce petit garçon qui ne comprend pas tout et qui découvre petit à petit des éléments de réponse.
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