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Citations de Ryû Murakami (397)


Hashi commençait toujours par ce blues tendre chantant l'amour et la pluie, qui donnait au public l'impression de regarder, pieds et poings liés, une jolie secrétaire taper à la machine dans une pièce ensoleillée, une sueur brûlante coulant au bas de ses reins sur des courbes provocantes.
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Plus on a peur et plus on fuit, plus on a de chances de tomber dans le piège de l'ennemi.
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Je me demande si je serai toujours en route pour quelque part désormais. Être toujours en route, ça donne un sentiment d’instabilité, parce qu’on ne pose jamais ses bagages mais je veux croire que ça me mènera quelque part. Parce que la danse que m’a enseignée José, elle est là dans mon corps, elle vit en moi.
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Ces salopards ne demandaient qu' une chose, LA STABILITE ! L' école, le boulot, le mariage...et ils appelaient ça la vie, l' accès au bonheur ! Et cela marchait auprès de nous, lycéens sans défense, qui étions à la fois inquiets pour notre avenir et en quête de notre identité.(p136)
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Essayer, par exemple, de parler de La Peste de Camus en patois transformait immédiatement le débat en une farce grotesque. Cela donnait : “La peste, ben, c’est point seulement qu’une maladie des gens. Si que ça se trouve, que ça serait peut-être un symbole métaphorique du fascisme.”
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"Ca n'a pas l'air d'aller, Kenji?
Frank buvait sa bière plus rapidement que la veille.
-Je suis un peufatigué, et j'ai un début de grippe, comme je te l'ai dit au téléphone.
Ni'mporte qui me connaissant aurait remarqué que je n'étais pas dans mon assiette, ce soir. Moi même, je me trouvais bizarre. C'est sûrement comme ça qu'on devient fou. Un coeur soupçonneux voit des démons partout, comme dit le proverbe."
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Nakakura était une illustration parfaite du type ordinaire capable de devenir un assassin sur un simple changement d'humeur Hayashi donnait la même impression. Et Yamane également. Ils faisaient penser à une photo, prise en vol, d'un verre en train de tomber. Le verre, se détachant nettement sur un fond mouvant, donnait une impression de chute vertigineuse. Il allait se briser l'instant suivant, sans qu'on comprenne pourquoi. Tel était le visage de Nakakura : le temps d'un battement de cils et il pouvait être en train de vous transpercer la gorge d'une lame, il suffisait de le regarder pour s'en rendre compte.
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Je suis toujours au fond de cette consigne, enfermé dans une boîte, la peau rongée d'eczéma.
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D'habitude, les riches sont fiers d'exhiber leurs biens, mais les ultrariches, eux, préfèrent les cacher.
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Je ne me supporte plus moi-même. C’était la réplique qu’un jeune de dix-sept ans n’a pas le droit d’exprimer à voix haute, à moins que ce ne soit une méthode d’approche pour séduire une fille. C’était un sentiment que nous éprouvions tous, surtout perdus dans une ville de province, sans argent, sans sexe, sans amour, sans rien.
Mais il y a des choses qu’il ne faut pas dire, car elles jettent une ombre sur toute votre vie.
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Ces salopards ne demandaient qu’une chose, LA STABILITÉ ! L’école, le boulot, le mariage… et ils appelaient ça la vie, l’accès au bonheur ! Et cela marchait auprès de nous, lycéens sans défense, qui étions à la fois inquiets pour notre avenir et en quête de notre identité.
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Tout le temps, je me demande: il n'y aura donc jamais personne pour faire un film qui ressemble à ce qui se passe dans ma tête? Oui, constamment, je me dis ça.
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Il faut être fou pour trembler à l'idée de mourir pendant qu'on est vivant
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C'est l'instinct de destruction qui poussent les gens à construire, et ceux qui détruisent sont les élus de ce monde
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Il avait enfin compris une des règles de cette cité scintillante : attendre. Sans courir et se démener, ni hurler ou se montrer violent, sans changer d'expression, simplement attendre.
Attendre jusqu'à se sentir vidée de toute énergie.
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Le livre que lui avait offert Noriko était posé sur le siège à côté d'elle . Elle avait essayé de lire un peu pour tromper l'ennui en attendant que le Yuyomaru se décide à quitter le port, mais c'était écrit trop petit, ça lui avait donné mal à la tête, elle avait abandonné au bout de quelques pages. Maintenant, le vent soulevait les pages du livre. Pendant qu'elle attendait à un feu rouge, Anémone lut la première ligne de la page ouverte sous ses yeux. La phrase lui plut, elle la répéta à voix haute : "Une fille sérieuse n'a aucun charme, voilà pourquoi je n'ai aucune envie de devenir sérieuse".
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Je n’ai plus besoin d’en boire, je suis en plein dedans, en plein dans le potage japonais ! Des trucs bizarres flottaient dans cette soupe au miso que j’avais commandée dans le Colorado, des bouts de légumes, des trucs comme ça, à ce moment-là, je trouvais que ça ressemblait à des débris de saletés, mais maintenant, j’ai l’impression que moi-même je suis transformé en un de ces petits bouts de légumes, je flotte dans un énorme bol de soupe, et je me sens parfaitement satisfait.
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- Trois bouteilles ! Quelque chose clochait. Car tu vois, Miyashita, c'étaient des bouteilles de Dom Pérignon 1967 ! Tu imagines ? Cent cinquante mille fois le prix d'une bière ! C'était hors de prix pour une petite fête et beaucoup trop s'il s'agissait de les boire seul.
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Il essaya de se relever en titubant mais sa main gauche restait collée à la pelouse à cause du sang séché. On aurait dit que la terre avait aspiré son sang. Son corps s'était transformé en branches d'arbres. Il arracha sa main du sol, dans un bruit de peau qui se déchire. Il avait des brins d'herbe collés à sa plaie.
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Lorsque tu es nue comme tu l'es en ce moment, il y a quelqu'un qui est triste à en mourir.
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