Sarah Marquis

Dans la foulée de mon retour de Trek je découvre le nouveau livre de Sarah Marquis. Ce livre est une sorte de "best of" de ses récits d'aventures (pas vraiment inédites) avec à chacune des anecdotes, un message pour raviver/attiser notre feu intérieur. C'est dynamique et tellement inspirant ! Merci merci !

Je le recommande :)



[Livre acheté en librairie indépendante]

Je me suis intéressée à ce livre car j'avais le souvenir d'avoir lu un récit d'une randonnée à travers les Etats-Unis par une autre auteure qui m'avait passionnée ; j'espérais retrouver dans cet ouvrage les même sensations.

Premier point : clairement, Sarah Marquis n'est pas une écrivaine dans l'âme. Les dialogues sont poussifs et sonnent faux pour la plupart ; l'enchaînement des événements me paraît parfois fouillis, et les descriptions ne sont pas toujours très réussies.



Second point gênant : les envolées philosophiques de l'auteure m'ont complètement sortie du récit ; les phrases écrites en gras pour bien insister sur des idées ou des notions ont un côté un peu ridicule, avec des grandes déclarations complètement absurdes. Certaines phrases sonnent également très égocentriques ; comme j'étais déjà un peu blasée des passages pseudo-profonds, ça n'a pas été aidé. La moitié du livre n'apporte ainsi rien d'intéressant à mes yeux.



J'aurai voulu plus de passages qui parlaient plus en détail de la marche, de la survie, de la manière de cuisiner... Je suis restée sur ma faim, et finalement je n'ai pas l'impression d'en avoir appris tant que ça sur l'Australie. J'ai cependant apprécié les photos au milieu du livre !

Sarah Marquis a vécu une expérience incroyable et unique. Seule pendant 3 mois dans l'ouest sauvage australien, elle doit se débrouiller toute seule pour trouver nourriture (plantes, fruits, gibier à chasser...) et eau contrairement à ses autres expéditions où des points de ravitaillement (déposés et cachés par son frère Joël) lui facilitaient la tâche. Malgré des petites frayeurs (crocodiles, forêt d'herbes coupantes, solitude, serpents...) et la faim parfois difficile à supporter, elle parvient à achever son périple car elle croit en elle. Cette femme hors-du-commun est une battante et nous montre avec humilité et respect que l'homme peut accomplir de grandes choses avec le minimum vital. Encore une fois un cahier photos est présent en milieu d'ouvrage. Une trentaine de photos qui permet au lecteur d'avoir une idée du quotidien de l'auteure pendant ses trois mois éprouvants. Bref, un récit passionnant que je conseille à tous ceux qui aiment ce genre de livre. Site officiel de l'auteure : https://fr.sarahmarquis.com/

J'ai beaucoup d'admiration pour Sarah Marquis, une aventurière de l’extrême suisse qui va au bout de ses rêves. Sa bonne humeur et son enthousiasme font plaisir à voir et en font une personnalité attachante. « Déserts d’altitude » n'est pas le récit de voyage que je préfère mais j'ai tout de même pris du plaisir à le lire. Coup de cœur pour Inti (dieu soleil dans la mythologie Inca), le lama qui accompagne Sarah durant une partie de son périple dans le nord du Chili. Un lama attachant bien qu'il ne soit pas très obéissant.

Site officiel de l'auteure : https://fr.sarahmarquis.com/

Sarah Marquis Sauvage par nature

Une expédition de trois ans pour traverser l’Asie en solitaire. Elle traverse la Mongolie, la Chine, la Sibérie, la Thaïlande, l’Australie…Des paysages. Un désert, le désert de Gobi. Des rencontres particulières parfois agréables, parfois hostiles, parfois très hostiles. Parfois on la pourchasse du pays, on la vole. Le danger provient soit des hommes soit de la nature. Et puis une arrivée triste (elle a appris le décès de son ami fidèle son chien) auprès de son arbre en Australie. L’Australie qu’elle découvre encore changer en 10 ans. Une expédition féminine mais une expédition organisée. Elle dort certes en pleine nature mais bénéficie de précieux soutiens. Pourquoi marche-t-elle, poussant sa charrette, portant son sac à dos ? Elle n’en sait rien. Des fourmis dans les jambes peut être. Une envie de découverte, de natures d’expéditions depuis son plus jeune âge. Une éducation libre a fortifié son caractère. Comme elle le dit :

« Aucun pas n’est vain, tout a un sens. J’ai marché 20 ans et parcouru l’équivalent du tour de la Terre à pied. C’est le temps qu’il m’aura fallu pour répondre à cette question que vous m’avez quasiment toutes et tous posée : pourquoi marches-tu ? Je répondrais alors : « je ne sais pas vraiment ». Au fond, je sentais le vrai, sans réussir à y mettre des mots. Avec du recul, je vois maintenant que je ne pouvais pas savoir, mes pas avaient encore bien des choses à m’apprendre. »

Un caractère d’aventurière. Un récit de 1000 jours et 1000 nuits où aucun jour ne se ressemble, où tout peut arriver le bon comme le moins bon. Un récit qui se déguste du début à la fin. Très bien écrit, très bien détaillé, raconté avec tact et sincérité. Plein d’anecdotes. Une aventurière comme on aimerait en rencontrer à chaque coin du monde, respectueuse de l’environnement et des populations. A emprunter à la médiathèque d’Auxi.

Sarah Marquis a l'aventure dans le sang. Impossible pour elle de rester dans un bureau toute la journée. Elle a besoin d'évasion. Découvrir, explorer le monde, faire des rencontres en marchant seule c'est sa passion.

Pour ce périple en Australie, elle marche environ 30 km en moyenne/jour. Et marche de nuit quand il fait trop chaud. Avec des phrases simples, elle livre ses émotions au lecteur qui ne peut qu’admirer son courage et sa détermination. Pour elle il faut avoir confiance en soi, ne rien lâcher et surtout vivre l'aventure au jour le jour. Explorer et respecter Dame Nature est son leitmotiv.

Elle fera une grande partie de son voyage avec D'Joe un chien sauvage attachant qu'elle a rencontré sur son chemin et sauvé. Elle ramènera ce fidèle compagnon de route en Suisse avec elle.

Le cahier photos apporte vraiment un plus à ce genre de livre. Les photos avec le chien D'joe sont très touchantes.

Pour visionner des extraits d'interviews et des films des aventures de Sarah Marquis, taper 'sarah marquis' ou 'sarah marquis film' dans Google.

Un livre facile d'accès que je conseille à tous ceux qui aiment les récits de voyage et qui veulent découvrir les déserts australiens.



Le livre est disponible en version poche chez Pocket.

Site officiel de l'auteure : https://fr.sarahmarquis.com/

Je l'ai lu comme un conte pour enfants, ce n'est pas ma tasse de thé mais je me suis laissée emmener à dos d'oiseau visiter ces beaux paysages, écouter la description de tous ces animaux magnifiques.

Quelques frissons quand même en compagnie des mygales bleues....

Quelle aventure .

Sarah Marquis est une passionnée d'aventure. Elle parcourt le monde depuis 25 ans en quête de terres inexplorées et de défis personnels (marche à pied en solitaire...). En 2014, le magazine National Geographic a nommé Sarah Marquis « Aventurière de l'année ».



En 2019, elle explore la partie ouest de la Tasmanie, une forêt impénétrable et dangereuse « l'enfer vert » durant 3 mois. Une aventure mouvementée qu’elle raconte à travers un livre intitulé « J'ai réveillé le tigre ».

Le style d’écriture est simple. Ce n’est pas de la grande littérature mais le récit est agréable à lire. L'auteure nous fait part de ses émotions et de ses connaissances de survie accompagné de touches d'humour. Pour Sarah Marquis, le secret du bonheur réside dans une connexion forte entre l'homme et la nature.

Sarah Marquis est une sacrée femme qui se relève toujours malgré ses blessures. On sent à travers son récit qu'elle est née pour explorer le monde. C'est en quelque sorte Mike Horn au féminin.

Le cahier photos présent en milieu d'ouvrage est un plus appréciable.



Pour en savoir davantage sur Sarah Marquis et sa bibliographie, je vous invite à consulter sa page Wikipédia et son site officiel :



https://fr.sarahmarquis.com/ (en français)



https://fr.wikipedia.org/wiki/Sarah_Marquis

Comment dire proprement que l'on n'a pas aimé un livre ? Chaque fois c'est un casse-tête... Alors je vais essayer d'étayer, sans méchanceté ( mais il y en aura sûrement parce que ce que j'ai à en dire est tout sauf sympa).



En effet, il est rare que ça m'arrive, très rare même, mais je n'ai rien à défendre ici. J'ai trouvé l'histoire décousue, les enchaînements inexistants ou chaotiques, le style absent, l'héroïne agaçante au possible... J'ai abandonné 3 fois ma lecture, réessayé 4. Je n'aurais pas dû. Chaque fois, j'ai eu le sentiment désagréable de perdre mon temps.



Si je devais développer un peu, je dirais que ce qui m'a le plus gênée, c'est peut-être cette Pumilla Isquarm (qui semble être l'autrice elle-même et si c'est le cas, je suis désolée pour ce qui suit...) que j'ai trouvé prétentieuse, hautaine, suffisante, aimant diriger et se faire servir par ses "amis", ne venant en aide qu'à elle-même, laissant les autres sur le trottoir (j'ai eu envie d'arracher les pages 50 à 55), parlant pour ne rien dire (ces dialogues...).

Bref, un personnage principal antipathique et imbuvable. Ça n'aide pas.



Quant au style, il n'y en a pas. Je ne me permets jamais ce genre de critique, j'ai beaucoup trop de respect pour les auteurs, mais là, soyons honnêtes, ce n'est pas de la littérature. Au mieux, c'est un récit de voyages, une occasion pour l'autrice de dire ce qu'elle a vu du monde. L'histoire s'enchaîne mal et on perd le fil, si fil il y a.

Émaillé d'anglicismes sans intérêt, le texte ne porte ni ses personnages ni ses lecteurs. On peine, s'agace, désespère de trouver enfin une chose, un détail auquel s'accrocher mais rien ne vient.



Voilà, je déteste écrire tout ça mais je n'ai malheureusement pas réussi à le tourner autrement et j'en suis la première navrée.

Une drôle de lecture que j'ai abandonné car la plume de l'auteure ne me convenait pas. Dommage car le résumé m'avait beaucoup plu : une femme aventurière allant dans des contrées sauvages et un os de dinosaure mystérieux !





Et pourtant.. Je n'ai déjà pas compris l'emploi du présent, que je n'ai pas apprécié. La plume de l'artiste n'est pas mon style er malheureusement j'ai abandonné les lecture.



De plus, beaucoup (trop) de passage où les dialogues qui font avancer l'intrigue auraient dû tenir plusieurs pages mais sont ici résumés en à peine trois lignes. La plupart des dialogues qui restent sont moins importants à mon sens.



Je suis donc assez perplexe, malgré tout, les autres livres de l'auteure me semblent plus prometteurs. À tenter donc, en espérant pas une autre déception...

C’est la 4e de couverture particulièrement alléchante qui m’a poussée à acheter ce premier roman de l’aventurière Sarah Marquis. Ce mélange annoncé de plusieurs genres que j’aime beaucoup associés à une importance de la nature et à de la paléontologie avaient en effet fait résonner plusieurs fibres en moi. Malheureusement, le contenu de l’ouvrage ne m’a pas paru à la hauteur de ce résumé.



En effet, mes dents ont grincé face à tous ces anglicismes non nécessaires, aux incohérences dans l’ordre de certaines phrases ou encore à la syntaxe et aux accords parfois maladroits. J’ai également eu du mal à accrocher aux personnages, mais peut-être cela fonctionne-t-il mieux quand on connaît déjà l’auteure et ses autres ouvrages, puisqu’ici le roman est clairement basé sur ses expériences et la narration fait souvent référence à celles-ci et aux protagonistes dans une forme de connivence avec les lecteurs. L’histoire s’enchaîne au début très vite, si vite qu’on a pas le temps de s’imprégner des divers lieux et individus rencontrés. Intriguée par les endroits explorés, je me suis tout de même accrochée et j’ai mieux apprécié la seconde partie qui contient beaucoup plus de descriptions qui nous transmettent ces ambiances si particulières et nous font ressentir le vécu.



Si vous oubliez ces soucis et que vous gardez un esprit ouvert, vous serez emmené(e)s dans une belle quête initiatique. N’y cherchez pas de faits à décortiquer ou de déductions à en tirer et passez votre chemin si vous cherchez une enquête policière. L’intrigue se développe plutôt au fil d’éléments extérieurs qui surviennent dans la narration ainsi que du ressenti de l’exploratrice qui a des moments de révélation.



Bien qu’on y trouve aussi des clichés, ce roman porte de beaux messages et nous rappelle notamment de faire confiance à notre instinct plutôt que de toujours tout intellectualiser, ce qu’il faut sans doute faire en le lisant. Dans l’ensemble, il y a un très beau potentiel, mais cela reste pour moi un livre qui manque de travail.



C’est sans doute un roman que beaucoup vont soit adorer, soit détester.

J’ai lu ce livre rapidement et fus transporté par son récit. Immersion dans le bush , proximité avec l’auteur, immersion dans l’expérience qui amene à se comparer physiquement et mentalement à Sarah, et surtout vous interroge sur le besoin de se mesurer à la nature. C’est ce plein de questions qui vous transporte ailleurs et qui contribue à l’évasion recherchée par la lecture. Je recommande.

Nouveau mois, nouvelle lecture ! Lu dans le cadre de mon challenge de lecture du mois de mars, j’ai préféré attendre pour poster mon avis parce que je tenais à relire certains passages (pour être sûre de tout comprendre). Ce n’est pas le genre de roman que je lis régulièrement et j’avais peur de passer à côté de certaines idées ou certains sous-textes importants. C’est un roman sur un voyage initiatique et je dois dire qu’il est arrivé à point-nommé dans ma vie. Toujours est-il qu’après deux lectures, je pense que je suis prête à vous donner mon avis sur ce joli roman qu’est « A dos d’oiseaux », de Sarah Marquis ! Je vous dit tout ?



Le roman est beau. En termes d’intrigue, je le trouve beau. Les idées mises en avant sont très poétique, l’intrigue est plutôt sympathique et j’ai trouvé les personnages assez bien construit, même si j’ai eu du mal à m’attacher à eux. Je dois dire que cela faisait un long moment que je n’avais pas lu de roman écrit à la troisième personne et me retrouver d’un coup exclue de la tête des personnages, ça m’a fait bizarre. Ensuite, j’ai trouvé certains passages assez…étrangement écrit. L’utilisation des majuscules pour souligner que les personnages crient, ça va, mais mettre encore plus d’emphase dessus en mettant quatre point d’exclamations ou d’interrogations juste derrière… Aoutch. Après, comme je l’ai dit, ce n’est pas un genre que je lis énormément alors peut-être que c’est les codes normaux, je n’en sais rien. Toujours est-il que je me suis vite concentrée sur l’intrigue et les nombreux voyages fait au cours du récit. J’ai été un peu déçue au début, parce que notre personnage principal, Pumilla ou Pum, passe des Alpes à l’Espagne, puis en Mongolie… On a bien quelques lignes ou parfois une page de description (au tout début du roman) sur l’endroit, ainsi que des dialogues courts pour découvrir les gens, mais le roman ne m’a pas laissé une seule seconde de répit pour me faire ressentir l’endroit, me donner envie d’y voyager, me laisser me l’imaginer. C’est trop rapide. Je sais que le but est de savoir comment notre jeune héroïne s’est retrouvée avec ce fameux « paquet mystérieux » au début du roman, mais pour un roman sur le voyage… C’est dommage.



Parlons intrigue, donc. Au début du roman, Pum’ découvre qu’elle a reçu un paquet mystérieux dans lequel se trouve une vertèbre de dinosaure (le genre de truc que tu évites d’envoyer par Colissimo, en général). Cela va donc pousser notre chère héroïne dans une nouvelle aventure, traversant donc les Alpes, l’Espagne, la Mongolie, le désert de Gobi… Sur sa route, elle va croiser des têtes familières ainsi que de nouvelles têtes et va essayer de découvrir comment elle s’est retrouvée en possession de ce paquet et va découvrir des rites ancestraux ainsi que des trafics étranges dans un lieu mystérieux (pour ne pas trop en dire et vous laisser découvrir ce récit). Ah, un autre bémol = plusieurs fois au court du roman, certaines phrases sont gardées en anglais. Le roman est une traduction. Je n’ai pas vu l’intérêt de garder ces phrases en anglais, ni même celles en franglais, tel que « son prochain « move » sera imprévisible ». Et pourtant, je passe ma vie à parler franglais, mais pour une raison incroyable, ça me hérisse le poil de le voir écrit. Je dois être honnête, malgré toute la poésie et les beaux messages sur le voyage initiatique, se retrouver soi-même et découvrir son potentiel, je ne peux pas dire que j’ai apprécié ma lecture. Ce n’est pas une lecture que j’ai détesté non plus. Une sorte de semi-déception ? Je voulais sortir de ma zone de confort et tenter quelque chose de nouveau, malheureusement je n’ai pas réussi à accrocher. Après, j’ai bien aimé tout ce qui tourne autour de « l’endroit mystérieux » Shambhala, je dois avouer que ça m’a captivée. En fait, les deux derniers chapitres sont très intéressants !

Pour terminer, je dirais que c’est un roman intéressant avec beaucoup de bonnes choses, je vous le recommande absolument parce qu’il soulève de nombreuses questions et permet une bonne remise en question, mais pour autant si vous cherchez, comme quoi, des romans qui vous transportent et vous entraîne en vous tenant par la main, vous risquez d’être déçu.

À Dos d’Oiseaux, c’est un roman totalement inclassable, mais qui n’a pas besoin de l’être, une quête initiatique passionnante, une aventure saisissante de réalisme, qui nous plonge dans un environnement délicieusement mystique et qui nous partagera des messages d’une force incroyable !
Lien : https://elodit.fr/2021/03/08..

Lire un livre de Sarah Marquis, c'est se plonger dans un univers différent peuplé de solitude, de marche et de nature. C'est appréhendé toute la magie de ce que notre corps peut arriver à surmonter. C'est apprécié les paysages incroyables les plus isolés. Alors certes, c'est parfois un peu moralisateur, bien souvent très extrême mais après chaque lecture, je me sens bien et j ai envie tout simplement de passer plus de temps en extérieur et de savourer chaque instant. Simplement un grand bol d'air frais !

Le récit d’une prouesse physique intéressante, survie dans le désert australien avec trente kilos sur le dos, pour cette femme pas prétentieuse et assez simple. Mais elle n’a aucun talent littéraire. Sans doute trop habituée aux récits et romans de Nature Writing, j’ai trouvé l’écriture sèche, sans aucun style, c’est juste du récit minimum, pas d’ambiance, pas de pathos ( cool) et donc tout s’évapore sitôt le livre fermé.

Ce livre est tout simplement fascinant, j'en ai savouré chaque page tellement j'étais captivée par ce récit. Franchement, je suis sous le charme :)

Aventurière impressionnante qu’est Sarah Marquis , très belles photos en revanche je n’ai pas trop accroché sur sa façon d’écrire !

J’ai d’autre livres à lire de cette auteur donc je verrai si je change d’avis .

Sarah Marquis, aventurière suisse, part une nouvelle fois explorer l'Australie à pied, sans vivres ou presque. Avec un sac de 32kg (et parfois 10 litres d'eau en plus!), l'exploratrice nous fait part de sa survie. Elle affronte la faim, la soif, les crocodiles, les araignées, les serpents, la solitude et la peur de mourir parfois. Elle garde un mental extraordinaire et elle pose un regard magnifique sur notre force de vie et la beauté de la nature. Un beau témoignage, écrit d'une belle plume et enrichie de plusieurs photographies magnifiques, qui nous sort de notre zone de confort.

Ce qui m'a plu



Ce livre nous instruit sur l'Australie: sa faune, sa flore, sa géographie, ses habitants, les aborigènes, etc. L'aventure qui y est racontée est unique. J'ai aussi beaucoup appris sur les techniques de survie dans le désert. À sa manière, je trouve que c'est un récit féministe!

L'auteure est très transparente et explicite les détails de son mode de vie qu'on souhaite inévitablement connaître comme lecteur : conditions d'hygiène, organisation du voyage, alimentation, etc.



Ce qui m'a déplu



On dirait que le récit est incomplet: la majorité des pages sont dédiées au premiers tiers du périple de l'auteure, puis le reste de son aventure est beaucoup moins détaillé. Ça m'a laissée sur ma faim et m'a amenée à me questionner: pourquoi? Pourquoi avoir mis fin rapidement à cette histoire? Y avait-il un deadline non respecté? L'auteure a-t-elle oublié de prendre des notes durant une grande partie de son voyage? Ça m'énerve moi-même de penser ça, mais voici: durant tout le roman, l'auteure dit que les locaux sont sceptiques et pensent qu'elle ment sur son périple, qu'elle ne parcourt pas réellement toute l'Australie à pied pour un total de 14 000 km. Au début, j'étais de son côté à elle: pourquoi inventer une telle histoire? Ça me semblait irréaliste. Mais malheureusement, puisqu'elle passe très vite sur la majeure partie de son aventure et qu'elle parle de problèmes financiers, j'en suis venue à me poser la question! C'est dommage.



L'autre critique négative que j'ai est que les quelques photos sont imprimées et concentrées dans quelques pages au centre du livre. Je sais que c'est une façon de fonctionner courante, mais je préfère quand les photos sont insérées dans le texte pour illustrer les propos des auteurs.