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Critiques de Scott Sigler (167)
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Alive

Une jeune adolescente se réveille totalement perdue et amnésique dans une sorte de petit cercueil dont elle réussira difficilement à sortir. Elle sait seulement que c'est le jour de son anniversaire et qu'elle s'appelle, selon la dalle du cercueil, "M. Savage" (elle se fera appeler Em tout le long du roman). Tout autour d'elle, d'autres cercueils sont présents dont certains semblent contenir des personnes encore vivantes d'après les appels à l'aide qui en sortent. Alive est un roman dystopique à destination des adolescents à l'ambiance plutôt particulière, mais qui fût très décevant pour ma part.



Pfff... Mouais. Voilà les premières choses qui me viennent à l'esprit à l'écriture de cette critique. Pour tout vous avouer, je n'ai même pas pu terminer le roman (à seulement 50 pages de la fin). Et pourtant, cela commençait super bien : l'ambiance glauque du récit, l'amnésie de l'héroïne qui nous immerge totalement et qui nous intrigue. J'avais vraiment envie de comprendre l'univers et de savoir comment nos personnages en étaient arrivés à se retrouver enfermés dans ces cercueils. Mais au bout de quelques chapitres, l'intrigue n'avance pas, on tourne en rond. Les personnages marchent, se plaignent, se battent pour savoir qui sera le chef, marchent, marchent, se plaignent... Et voilà... A un moment, il se passe quand même quelque chose (ouf), et étonnamment (pas de le bon sens) les passages sont d'une extrême violence . Je n'ai absolument pas compris. J'ai trouvé ces moments plutôt longs et d'une violence beaucoup trop crue pour un roman adolescent sans pour autant que cela apporte réellement quelque chose au récit.



Malheureusement, je ne trouve rien pour rattraper le roman. Les personnages n'ont aucune personnalité et sont interchangeables. L'héroïne n'a aucune nuance et je n'ai pas toujours compris ses décisions. L'écriture plutôt travaillée au début du roman, devient plutôt banale par la suite. De plus, tout le long du récit, aucun indice, aucun élément de résolution n'est donné aux lecteurs. L'intrigue fait du sur-place et on n'a rien à se mettre sous la dent. On en vient même à oublier toutes nos questions du début tant l'ennui est là et on attend plus qu'une chose : la fin du roman.



Beaucoup d'autres membres de Babelio ont aimé ce roman, je vous conseille donc de vous faire votre avis par vous-même. Je conçois que j'ai été particulièrement virulente avec ce roman et je suis surement passé à côté de nombreuses choses. Alive était surement la lecture de dystopie adolescente de trop. La comparaison avec d'autres séries dystopiques ne lui est pas favorable. Dommage, l'idée de départ était plutôt originale.
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Alive

« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd’hui, je viens vous parler d’un roman pour ado, Alive, de Scott Sigler.



Or donc Em se réveille dans une sorte de sarcophage, s’en extirpe avec difficulté, délivre d’autres jeunes enfermés eux aussi. Ils sont tous convaincus d’avoir douze ans, mais se rendent compte très vite que leurs corps sont ceux de jeunes adultes dans des vêtements trop petits… puis, tous se mettent en marche pour sortir de ce lieu mystérieux.



-Mais ç’a l’air passionnant ! Du Mystère, de Terribles Secrets…



-Moui. A l’air seulement. Ce roman contient de bonnes idées, mais il m’a amèrement déçue.



J’ai mis plusieurs pages à mettre le doigt sur ce qui m’irritait de façon si déplaisante, quand soudain la vérité me sauta au visage comme un Facehugger*.



-Quelle vérité ?



-J’ai détesté le traitement des physiques des personnages. Quel intérêt de rappeler de temps en temps que les jupes sont trop courtes, que les seins vivent leur vie à l’étroit dans des chemises trop petites ? Bizarrement, je ne me souviens pas d’une seule description de pantalon ridiculement court sur les garçons. Le tout ne sonne pas vrai, pas sincère.



-Oh, mais, Déidamie, les hommes, c’est pas pareil…



-Si, c’est pareil, mais en homme, c’est tout. Je n’ai pas aimé non plus la façon dont l’héroïne-narratrice s’attarde sur la beauté de ses compagnons de route tout en se trouvant piètre en comparaison. Je pensais naïvement que, lorsqu’on est menacé de mourir de faim et de soif, l’heure était à la survie avant tout et non à ces considérations futiles.



En parlant de l’héroïne, son caractère me paraît plâtré, artificiel. J’ai l’impression qu’elle passe d’une émotion à une autre sans cohérence, sans naturel. Les autres personnages sont assez peu subtils, peu approfondis, dommage : j’aurais voulu les connaître mieux.



-Il y a quand même de bonnes idées dans ce roman !



-Oui. J’ai bien aimé toutes les allusions à Sa majesté des mouches. Le mystère est entretenu avec talent, l’ambiance oppresse comme il convient, j’ai même apprécié les scènes d’horreur… toutefois, je déplore trop de maladresses, trop de lourdeurs.



Je n’ai pas éprouvé de réelle empathie pour Em, son ton, sa voix ne m’ont pas convaincue. J’ai gardé la désagréable sensation de lire une fille fantasmée et non réelle. Pas « fantasmée » dans le sens « j’écris une fille parfaite », mais au sens de « j’écris un perso féminin selon l’idée que je me fais d’un perso féminin ».



La conclusion ne me satisfait pas non plus, pour des raisons que je ne divulgâcherai pas.



Je garde une triste impression de gâchis. L’idée de ces jeunes enfermés, luttant pour s’échapper et survivre possédait un grand potentiel, hélas abîmé par des portraits trop brouillons et superficiels ainsi que des situations manquant complètement de crédibilité. Je ne lirai pas la suite, Em poursuivra ses aventures sans moi. »



*Monstre agrippant le visage de sa victime dans la saga Alien. Je tenais vraiment à trouver une comparaison moche et désagréable.

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Alight

Des enfants atterrissent à bord d’une navette sur la planète qu’ils devaient coloniser.



Ils arrivent avec leurs scissions, marqués par les symboles différents sur leurs fronts mais aussi leur prise en compte souvent opposée des réalités et des priorités.



Ils souhaitent tout à la fois découvrir tous les secrets et connaissances de leur vaisseau et partir explorer ce nouveau monde.



La faim se fait rapidement sentir et ils doivent absolument trouver de la nourriture sur cette terre étrange qui se révèle très vite dès plus dangereuse…



Un roman d’aventure mais aussi de science-fiction. Em, le personnage principal, doit réussir à fédérer et tenir uni ses troupes afin de donner une chance à leur échappée de réussir. Les personnages sont nombreux et l’intrigue dense



Mais les surprises seront nombreuses avec au premier plan la découverte des autres habitants.



La question de la différence, de toutes les différences est centrale. Elle est mise en parallèle avec celle de la nature de chacun.



Sommes nous prisonniers de notre clan et de notre passé ou bien au contraire pouvons nous agir en dépit de ce qui nous a constitué, de notre héritage ?



Un final explosif permet une conclusion en réalité toute en finesse qui relativise toutes nos certitudes.

A la manière d’Avatar, on assiste à un affrontement entre plusieurs civilisations au sein desquelles existent toute sortes d’arrivisme mais aussi d’altruisme.



Un bon roman efficace qui fait suite à “Alive” qui raconte l’épopée initiale et qui devrait avoir selon toute vraisemblance une suite même s’il clôt véritablement cette première aventure et peut se lire indépendamment.



A découvrir !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Alive

Ce roman, lu en lecture commune avec ma chère Speedy (Fiftyshadesofbooks), m’a fait passer par plusieurs émotions ! J’ai été à la fois conquise, captivée, énervée et déçue. Même en me laissant un peu de temps pour réfléchir, je n’arrive toujours pas à dire si j’ai aimé ou non « Alive »… Le début a vraiment été hyper prometteur : on se retrouve dans une ambiance glauque et oppressante avec un groupe de six jeunes amnésiques qui se retrouvent tous enfermés dans un cercueil. Savage, alias « Em », va devenir leur leader en se réveillant avant tout le monde et en démontrant un calme olympien. Ensemble, ils vont essayer de s’échapper de ce qui s’apparente à un labyrinthe sinistre rempli d’os et de dépouilles de tous les âges. Les personnages évoluent dans l’obscurité, affamés et assoiffés. Comme le lecteur, ils sont stressés, à vif et se posent une myriade de questions : Qui sont-ils ? Où se trouvent-ils ? Pourquoi sont-ils tous nés le même jour ? Comment se fait-il qu’ils pensent avoir douze ans alors qu’ils ont un physique d’adulte ? Quels sont ces symboles sur leur front et que signifient-ils ? Comment sortir de ces catacombes où les corps laissés à l’abandon donnent l’impression d’avoir été assassinés ?… Ce huis clos intense m’a plongée dans une atmosphère addictive et malsaine qui a fait que j’ai dévoré les pages avec avidité. J’ai trouvé que la tension montait véritablement en puissance. Les rivalités augmentent progressivement jusqu’à complètement déteindre sur le lecteur qui en devient lui-même paranoïaque. Captivée, je découvrais les révélations avec plaisir et suivais chaque rencontre non sans appréhension pour ce pauvre groupe déjà bien tendu…



Hélas, le soufflet a commencé à retomber lorsque j’ai compris que le schéma narratif était assez répétitif : les protagonistes avancent, se chamaillent, se posent des questions, se battent pour savoir qui est chef, font une découverte, puis repartent. C’est lassant ! Heureusement, certaines rencontres comme celle de Bishop ou une autre près du jardin ont su raviver mon enthousiasme. Toutefois, celui-ci a vite déchanté aux révélations apportées par Brexer et Matilda… Je n’ai pas vraiment aimé cette transition de genre vers le tiers du roman. Je préférais l’ambiance horreur/thriller du début… Je ne veux pas vous en dire plus, car cela gâcherait la surprise, le scénario principal ainsi que tout le contexte. De ce fait, ne lisez pas les quatrièmes de couverture des autres tomes de la trilogie ! Ce serait vraiment dommage… Quoi qu’il en soit, j’ai préféré la première moitié de cet ouvrage, car c’est sombre et prenant. Je tiens cependant à signaler que certains éléments sont durs (on parle souvent de morts) voire violents (en particulier les scènes des cochons sauvages). Gare aux âmes sensibles ! Pour ma part, je trouve que ce sont des choses complémentaires à l’ambiance du roman. Cela dégoûte, effraie et tétanise le lecteur qui ne peut s’empêcher de vouloir des réponses. Honnêtement, chapeau !



Les personnages ont pour avantage d’être en demi-teinte : ils ont tous leur part de bonté, leur face cachée et leur mystère. Em, l’héroïne et narratrice, est une jeune femme réfléchie, amicale et compréhensive… Mais elle est aussi impulsive, lunatique, colérique, violente et possède un sacré ego… Elle m’a énervée à plusieurs reprises… Autour d’elle vont graviter plusieurs personnages comme Aramovski (un garçon manipulateur qui va placer la foi avant le reste, mais qui sait se montrer coopératif et tranquille), O’Malley (un jeune homme qui fait chavirer Em pour sa gentillesse, son écoute, son côté protecteur et sa loyauté, mais qui peut laisser libre cours à sa colère si on le pique au vif), Bishop (un leader fort, puissant, protecteur mais terriblement violent). De façon générale, les autres filles comme Spingate, Bello ou Latu sont plus amicales et semblent ne pas avoir trop d’importance. Toutefois, je suis certaine que ces dames n’ont pas abattu toutes leurs cartes et auront des rôles clefs par la suite. Dans ce premier tome, ce sont surtout les hommes entourant Em et remettant sans cesse en cause son autorité qui vont renverser les situations et apporter un réel dynamisme…



Ce livre m’a réellement partagée : certaines choses m’ont plu (l’atmosphère immersive et oppressante, le début) et d’autres m’ont déçue voire rebutée (les révélations finales et le rythme répétitif). Et vous, comment auriez-vous réagi si vous vous étiez réveillé(e) dans un cercueil, au milieu d’une pièce remplie de lits mortuaires et de cadavres ?… Je lirai peut-être la suite plus tard, car je suis curieuse de voir comment les choses vont évoluer… Néanmoins, je n’en fais pas une priorité. Je remercie Fiftyshadesofbooks pour cette lecture commune et vous invite à aller regarder son avis. Celui-ci est plus enthousiaste que le mien. En attendant, il me tarde de poursuivre « Nil » avec elle…


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Infection

Je m’attendais à mieux… Ce livre était dans ma wish list depuis plus de deux ans à cause du genre et de bonnes critiques que j’avais lu autrefois. L’ayant récemment trouvé d’occasion, j’ai craqué sans hésiter… Mais cette lecture ne m’a pas totalement convaincue. En effet, j’ai trouvé le début très long à mettre en place et je ne savais pas où l’auteur voulait en venir. On va suivre plusieurs personnages Margaret, une épidémiologiste et son garde du corps Clarence, Dew, un membre des forces de l’ordre ayant perdu son équipe et surtout Perry, le héros de ce livre… Ou plutôt, l’anti-héros car, même si on s’inquiète de son sort, il n’attise pas la moindre sympathie. Perry est quelqu’un d’assez sérieux dans son travail, violent, grossier et hanté par son passé. Il pourrait former un bon tandem assez sympathique avec son collègue et ami Bill, toutefois le destin va tout faire basculer… Cela commence avec des boutons sur le corps de Perry qui se mettent à gratter et lui faire mal. La démangeaison est permanente et, peu à peu, des symptômes physiques comme le changement de la couleur de la peau ou d’autres changements vont rentrer en compte. Dès lors, Perry va essayer de percer le mystère sur ces étranges boutons. Percer, c’est peu dire ! Perry va non seulement arracher son épiderme, mais il va également se taillader, fouiller dans la chair à coup de fourchette et ne va pas hésiter à brûler son propre corps pour mettre fin à ses tourments. Ces scènes sont vraiment très gores, détaillées et sanglantes. Je n’étais vraiment pas à l’aise avec ces scarifications qui interviennent ponctuellement au fil du récit ! Pour le coup, on est vraiment dans l’horreur !



Ce que va trouver Perry dans son corps s’appelle les Triangles. Ce sont des parasites qui m’ont rappelé le trématode ou le nématomorphe spinochordodes tellinii (tapez-moi ça sur internet et tâchez de ne pas vomir)… Berk ! Ces affreuses bestioles poussent à agir, à se faire du mal ou à se suicider… Elles rendent folles leurs victimes ! Le pauvre Perry va totalement perdre la tête en essayant de les déloger. L’avantage de ce livre est que l’on assiste réellement à la transformation progressive de ces Triangles. On voit chaque étape, chaque métamorphose physique et les effets que cela a sur leur hôte. Le plus souvent, on va vivre ces instants aux côtés de Perry, toutefois il arrivera que l’on se place directement du côté des parasites afin de savoir ce qu’ils désirent vraiment, leur plan pour assouvir leur victime et leurs desseins. C’est vraiment effroyable. Mon intérêt s’est surtout vu accroître lorsque les Triangles se sont mis à entrer en communication et à donner des ordres… Mais quel dommage que l’on doive attendre deux cent pages avant que cela n’arrive ! L’histoire met vraiment du temps à se mettre en place… D’ailleurs, si vous espériez des scènes d’action, vous pouvez passer votre chemin, car ce n’est pas le but de ce livre dont l’action vient seulement à la fin et défile un peu trop rapidement. À mes yeux, il y a un certain problème de rythme, ce qui joue sur mon appréciation générale. On reste principalement au même endroit : chez Perry…



Ce huis-clos sanglant n’a pas manqué de laisser des scènes en tête dans ma mémoire. Quelques jours après ma lecture, j’ai encore certains passages abominables qui me reviennent en tête. Le personnage principal n’a vraiment pas des parasites bien placés (messieurs, vous devriez compatir…) et va vraiment aller jusqu’au bout pour se débarrasser d’eux ! C’est aussi admirable qu’épouvantable… Parfois, certaines répliques ou scènes m’ont amusée et ce, malgré l’horreur de la situation. Bill est le personnage qui a le plus d’humour, néanmoins Perry ne manque pas de cynisme ou de sadisme pour rendre la vie des parasites un enfer… Je pense notamment à la façon dont il s’est débarrassé de la vermine sur son postérieur ou de la fixation des Triangles pour Colombo ! Il est également à noter qu’une police stylisée qui se veut inquiétante est dédiée aux Triangles et que l’auteur a agrémenté son récit de quelques dessins. C’est un plus pour le roman. Hélas, tous ces bons éléments n’ont pas effacé ce sentiment de lenteur omniprésent qui m’a assaillie. J’ai également l’impression que les personnages secondaires n’ont vraiment pas été très utiles… C’est vraiment dommage, car « Infection » a beaucoup d’éléments morbides qui pourraient convaincre les adeptes du genre.


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Alive

Avec un résumé aussi fascinant il m'était impossible de passer à côté d'Alive, un roman évènement pour tous les lecteurs passionnés du genre YA et du thriller/fantastique !



Dans la lignée de la saga Le Labyrinthe, ce premier tome installe une intrigue terriblement efficace qui vous fera tourner les pages à la vitesse de la lumière ! En effet le gros point fort de ce livre est le fait d'être vraiment addictif : on veut comprendre ce qui se passe, on veut savoir ce qui va se passer. Entre quête de réponses et rebondissements inattendus : Alive est tout simplement génial !



Si vous pensez que cette nouvelle série littéraire ne présente aucun renouvellement du genre, vous vous trompez ! Ce livre est très original : imaginez sortir d'un cercueil en ayant 12 ans dans votre tête mais 17 sur votre corps, que vous avez d'autres personnes autour de vous qui ressentent la même chose, que vous êtes dans un endroit inconnu et effrayant et que vous avez une marque étrange sur le front ? C'est sur cette base que se forme l'histoire et vous n'êtes pas au bout de vos surprises !



J'ai vraiment beaucoup aimé cette lecture pour tous ces points mais aussi du fait des protagonistes. Em est une jeune fille mystérieuse, courageuse et on suit à chaque seconde ses émotions, ses peurs et ses pensées. Même si elle est très intéressante, je garde ma préférence pour Bishop et O'Malley : des opposés qui sont vraiment fascinants. Les chapitres courts et percutants aident d'autant plus à entrer dans cette idée de rapidité; je salue ainsi la qualité de la traduction qui permet d'apprécier encore plus le style de l'auteur.



En définitive, un premier tome efficace que vous ne pourrez pas lâcher jusqu'à la fin !
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Alive

Comme d'habitude avec ce genre de bouquin, je manque cruellement d'objectivité car J'ADORE !!

L'histoire est prenante dès le début, l'intrigue progresse tambour battant, sans temps mort.

Pour autant, dans le même registre, il est d'autres sagas que j'ai préférées, ou plutôt disons des premiers tomes puisque je vais attendre d'avoir lu les volumes suivants avant de me faire une idée définitive de la série ...
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Alive

Je ressort de la lecture de ce livre avec un avis en demi-teinte, car si l'idée principale du roman est tout à fait originale et la plume de l'auteur très appréciable, je n'ai pas toujours été convaincue par l'héroïne principale.



En effet, j'ai eu du mal à complètement apprécier le personnage de Em, qui par moment est un bon leader, fort et déterminé et qui l'instant d'après a des pensées et des réflexions un peu dérangeantes.

Je me suis sentie plus proche de Spingate, qui est un personnage très intéressant qui semble n'avoir pas encore révélé toutes ses capacités, mais j'ai regretté de la voir si rapidement mise de côté au profit de certains autres personnages.

J'espère qu'on aura l'occasion de la voir plus sur le devant de la scène dans les prochains tomes.



En ce qui concerne l'histoire à proprement parler, je tire mon chapeau à Scott Sigler car malgré quelques longueurs par-ci par-là l'auteur maîtrise vraiment bien son sujet et nous emmène dans un univers complexe et bien construit. Tellement bien construit que par moment on aimerait un peu plus d'explications sur certaines choses. Espérons que ça vienne avec les tomes suivants.



Une chose qu'on doit lui reconnaître également, c'est sa maîtrise de l'ambiance du livre qui est oppressante et légèrement glauque.

On se demande constamment ce qui nous attend à la page suivante et si nos découvertes seront aussi horribles que les précédentes.



Notre auteur sait jouer sur le mystère et le suspense ! Sans trop en révéler, car je ne voudrai pas vous spoiler (et aussi parce que l'auteur fait lui-même cette recommandation à la fin de son livre) je peux vous dire qu'en tant que lecteur on ne s'attend vraiment pas aux révélations qui nous sont faites tout au long du roman.



Au final, je n'arrive pas à savoir si ce livre m'a plu ou non, car si j'ai adhéré à certaines parties, j'ai été déçue par d'autres.

J'ai cependant continué ma lecture car je voulais connaitre le dénouement.



Et malgré mon avis mitigé, je vous invite à découvrir ce livre afin que vous puissiez juger par vous-même de sa qualité.


Lien : http://cranberriesaddict.blo..
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Alight

Ce deuxième volume m'a encore plus emballée que le premier, notamment car les petites choses qui m'avaient déplu sont nettement moins marquées ici (en particulier les descriptions des magnifiques héros et héroïnes aux vêtements trop courts et déchirés ...).

Aucun temps mort, c'est un peu comme de regarder un bon film d'action.

Et j'ai beaucoup aimé la découverte de cette planète étrangère avec son lot de surprises.

Voyons maintenant ce que le troisième tome nous réserve !
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Alive

Très très grosse déception pour moi. Je me suis forcée à finir le livre et le seul moment où il a éveillé un soupçon de curiosité en moi, c'est à la toute fin. Je ne compte pas lire le tome 2. Je n'ai pas supporté les personnages, trop enfantins et gamins - remarque c'est le but mais bon... - et je n'ai pas aimé l'ambiance générale du roman qui est assez glauque et plate. Désolée mais cette histoire de cochons cannibales, c'est que ça m'a mise mal à l'aise! Bref, si je devais résumé ce livre : couloir, couloir, couloir, cochon, couloir, couloir, couloir, fin.
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Alive

Comme nous le stipule les éditions Lumen, Scott Sigler est un auteur très proche de ses lecteurs et qui sait les tenir en haleine en leur lisant lui-même quelques passages de ses romans.

Les éditions Lumen ont donc suivi sa politique en nous offrant un extrait lu et vécu dont je vous mets le lien ci-dessous : https://m.youtube.com/watch?feature=youtu.be&v=POjE52_vALY

Que vous le lisiez ou écoutiez d'abord l'extrait, la plume de Scott Sigler, l'ambiance qui ressort de ses mots vous entraînent immédiatement.

Il sait poser son atmosphère, nous amener à ressentir ses mots au travers des ressentis du personnage, j'ai vraiment été embarquée rapidement dans ce récit.

J'ai attendu pour le lire de connaitre la date de sortie du tome 2, les échos reçus des autres blogueurs laissant trop la place à la frustration et à un suspens final haletant.

Em est l'héroïne, celle que nous allons suivre principalement puisqu'elle est aussi celle qui s'est "réveillée" la première dans cette salle au fin fond de nulle part. C'est grâce à elle que les autres vont pouvoir s'échapper chacun de leur prison sombre et froide.

Elle se découvre un peu dans les premiers mots qu'elle prononce. Et même si elle semble atteinte d'amnésie, elle semble préférer la réflexion et l'action à l'apitoiement ou la peur.

Lorsque leur petit groupe va se retrouver au complet. Ils seront 6. Six adolescents qui n'ont pourtant pas l'âge de leurs artères. Car quelque chose s'est passé entre ce dont ils se souviennent et le moment de leur réveil. Leur corps a évolué, s'est modifié, ils ont grandi. Pourtant dans leur tête ils ne sont toujours que des enfants de 12 ans.

Cela va apporter des situations complexes et des réactions parfois surprenantes. Car nous les suivons comme si nous pouvions les voir et notre impression d’accompagner de jeunes adultes est troublée par cette façon de réagir enfantine parfois devant l'adversité. L'auteur a su les rendre attachants et en même temps troublants de par ce fait, cette dualité en chacun d'entre eux.

Les suivre va alors s'avérer haletant et vraiment prenant.

Car j'ai particulièrement apprécié le côté instinctif de leurs réactions. Plusieurs hypothèses m'ont alors traversé l'esprit. Expérience?!? Sorte de jeu de survie?!? Ou simplement survivants malheureux d'un conflit oublié?!?

Beaucoup d'éléments tendent dans cette optique mais rien ne semble nous pousser plus dans un sens que l'autre. Et au milieu de cette tension montante, de ces aventures hélas parfois dramatiques, on sent comme une manière pour l'auteur de juger notre civilisation.

Évoluerions-nous de la même façon sans nos préjugés de race, de supériorité ou de religions? C'est une question que l'on peut être amené à se poser aussi hors de leur contexte particulièrement dur et tendu. Car au final, qu'est ce qui, face à l'adversité pousse les uns ou les autres à diriger, soigner, juger ou simplement suivre le reste du troupeau? On pourrait par expérience dire l'éducation ou le contexte social. Mais dans le cas de nos jeunes héros, amnésiques, soit, vierges de toute emprise sociologique, ethnologique ou religieuse, qu'est ce qui va les pousser chacun à suivre un destin plutôt qu'un autre?

C'est vraiment une interrogation qui m'a turlupiné du début à la fin et qui a renforcé mon besoin d'en savoir plus au fil des pages. Car Scott Sigler a semé des indices, des idées maléfiques pour amener le lecteur à imaginer des réponses. Et ce n'est qu'à la fin de ce tome que nous en aurons un véritable aperçu plus réaliste.

Il a mené son scénario avec brio de la même manière qu'Em nous a entraîné dans son sillage. En semant parfois le doute dans l'esprit de cette jeune femme, il a su nous perdre aussi et nous amener à d'autres questionnements encore.

C'est une lecture presque participative que j'ai vécu là. Car à chaque événement je pense que le lecteur peut s'interroger sur sa propre façon de voir les choses, de les gérer et de les assumer. Cela m'a apporté beaucoup sur moi-même en plus d'une lecture passionnante et emplie de tension.

J'aime ces romans qui vous dépaysent et vous poussent dans vos derniers retranchements. Scott Sigler a su nous faire vivre au côté d'O'Malley, Spingate, Bishop ou les autres divers sentiments plus ou moins confus ou acceptables : le doute, la honte, la peur aussi, parfois le soulagement ou la paix mais majoritairement des cogitations intenses.

Alors quand c'est un fantôme qui vient nous donner des réponses, que celles-ci semblent trop irréelles pour ne pas être crues, le choc est rude.

J'ai eu beau avoir imaginé bon nombre de scénarii, je ne m'attendais pas à celui-là et j'avoue que j'ai adoré.

Les derniers chapitres nous en apprennent beaucoup sur le passé mais aussi la possibilité d'avenir de nos jeunes héros et les toutes dernières pages apportent à la fois émotion et frustration.

Me voici donc impatiente de découvrir ce tome 2 de The Générations maintenant que je cerne plus avant le pourquoi de ce titre.

Encore une belle découverte des éditions Lumen que je recommande.

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Alive

J’ai été attirée par ce roman pour son côté mystérieux et le moins que je puisse dire, c’est que j’ai été servie dès le départ. Scott Sigler nous embarque sans perdre de temps en nous racontant directement le réveil d’Em dans son « sarcophage », sans plus d’indications sur son identité et l’environnement dans lequel elle sera amenée à évoluer. Le mystère restera d’ailleurs complet pendant la majeure partie de l’intrigue et c’est cette longue première partie qui m’a beaucoup plu car elle se déroule en huis-clos dans une atmosphère très angoissante, surtout pour la claustrophobique que je suis. L’auteur manie très bien le suspense en ne révélant absolument rien sur l’univers des personnages tout en parvenant à accrocher le lecteur grâce à de petits rebondissements justement dosés.



J’ai aussi aimé le début du livre car il avait un petit air de roman d’aventure et de survie (genre que j’apprécie tout particulièrement), les adolescents devant aussi répondre à leurs besoins les plus primaires : boire et manger. Rien ne leur tombe dessus comme par miracle, Scott Sigler n’a pas opté pour la facilité et met en avant la débrouillardise de ce petit groupe en les menant à travers les couloirs obscurs d’un environnement hostile.



Vous devez bien vous douter que je ne vais pas m’arrêter à ces compliments en voyant que je n’ai accordé « que » 3 étoiles à ce roman. Il faut bien admettre que j’ai déchanté durant la dernière partie de l’intrigue, et je ne peux malheureusement pas expliquer pourquoi en détails sans risquer de vous spoiler la fin du livre (et ce serait bien dommage). Je vais donc me contenter de dire que je ne m’attendais pas du tout à ça et que ça m’a un peu fait sortir de l’histoire. Trop d’éléments différents sont arrivés subitement, sans réelle explication, et bien que les idées soient intéressantes je n’ai pas été convaincue par ce final. Je lirai peut-être la suite pour avoir des réponses, je sens que l’auteur tient malgré tout les bases d’un univers qui pourrait être riche mais je ne suis pas sûre qu’il corresponde à mes goûts, mon jugement risque donc d’être très subjectif.



Le développement des personnages m’a également un peu gênée, je n’ai pas accroché avec la personnalité d’Em que j’ai trouvé fatigante. Je l’ai trouvée trop centrée sur son rôle de leader et sur la guéguerre pour l’obtenir, ce qui ne la rendait pas sympathique à mes yeux. Je suis pourtant habituellement convaincue par les personnages imparfaits mais j’ai trouvé son caractère trop changeant : une fois sûre d’elle, la seconde d’après incertaine, parfois trop cruelle, parfois trop douce. C’était impossible de m’identifier à cette jeune fille qui n’était pourtant pas présentée comme un anti-héros. Certains personnages secondaires présentaient davantage d’intérêt mais ils manquaient de développement (forcément, vu leur statut) et je n’ai pas pu m’y attacher.



C’est donc un bilan très mitigé, j’attends la suite pour savoir si j’avais tort en jugeant que les dernières scènes du roman n’apportaient pas assez de réponse. Je recommande tout de même Alive pour cette première partie qui offre une atmosphère à la fois prenante et étouffante.
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Alive

Grand grand merci à Emily et aux Éditions Lumen pour cette lecture. Depuis que sa splendide couverture a été dévoilée, ce livre me faisait vraiment envie. J’ai guetté ma boîte aux lettres tous les jours, dans l’espoir de pouvoir le tenir dans mes petites mimines et le dévorer sans tarder. Lorsque je l’ai commencé, je dois avouer que je ne m’attendais pas du tout à entrer à ce point en conflit avec moi-même. Ce roman est un concentré de sentiments contradictoires.



L’histoire commence par un éveil. Celui d’une jeune fille, Em, entravée dans une boîte et dans le noir le plus complet. Lorsqu’elle parvient à s’en extirper, elle constate qu’elle a été enfermée dans une sorte de sarcophage, et que le sien indique qu’elle s’appelle M.Savage. L’ennui, c’est qu’elle ne se souvient pas de son identité ni de ce qu’elle fait ici, dans cette pièce, entourée de cercueils eux aussi scellés. Elle sait juste qu’elle a douze ans – même si son corps laisse à penser qu’elle est presque adulte –, et qu’aujourd’hui, c’est son anniversaire. C’est le début d’une course haletante. Em va prendre la tête d’une troupe d’enfants comme elle et chercher la sortie de cet endroit angoissant qui semble receler de secrets en tout genre à chaque intersection.



Je pressens déjà qu’écrire cette chronique va être compliqué. Mon ressenti durant ma lecture a été fluctuant, jusqu’à devenir proprement dérangeant. Lorsque l’on regarde cette belle couverture, on pense immédiatement à un roman Young-Adult comme on en fait de plus en plus aujourd’hui. Et c’est ce à quoi je m’attendais en commençant Alive. Seulement ça ne s’est pas tout à fait passé comme je l’imaginais ; pour la simple et bonne raison que Scott Sigler ne fait rien comme tout le monde et n’hésite pas à plonger son lecteur dans la confusion la majeure partie du temps.



Dans un cadre des plus oppressants, les questionnements se bousculent et il n’y a aucun moment d’accalmie pour nous laisser souffler. J’ai été prise à la gorge dès les premières pages, et avec cette ambiance à faire froid dans le dos, je ne suis pas parvenue à me détacher de l’histoire pour vaquer à d’autres occupations. Alive est un page-turner, une fois que vous l’avez commencé, la curiosité l’emporte sur le reste.



Les personnages ont constitué l’une des plus grandes énigmes de l’histoire. Outre ce monde dont on saisit mal les limites, les protagonistes, eux, se montrent indéchiffrables et surtout imprévisibles. Ils se déchirent, se font mal et sont prêts à tenter toutes les extrémités pour parvenir à leurs fins. On assiste à des combats de loups. L'auteur s'approprie le système de meute, et même si cen'est pas explicitement dit, j'ai grandement apprécié le clin d'œil.



Le plus incongru, c'est qu'à certains moments, j'avais l'impression d'avoir affaire à des gamins dans une cour de récréation. C'était à celui qui commandera ses petits camarades. Le principe est enfantin, mais utilisé par de jeunes adultes de 17-18 ans, croyez-moi, ça fait froid dans le dos. On fait face à un décalage qui nous laisse sur le qui-vive. Parce que nous savons tous pertinemment que les enfants peuvent être cruels entre eux...



Venons-en à Em, maintenant. L’héroïne. Celle qui est dévorée par son ambition d’être la chef, à tout prix ; celle qui se retrouve en pleine quête identitaire. De toute ma vie de lectrice, je crois bien que c’est la première fois que je croise une personnalité comme la sienne dans un bouquin. Après avoir refermé Alive, je suis bien en peine de vous dire si je l’ai appréciée ou non. Elle est ambiguë et ses réflexions intimes ont plus d’une fois provoqué un malaise chez moi. C’était assez troublant. Moi qui aime bien décrypter les tempéraments et les aspirations des personnages, force est d'avouer qu'Em est particulièrement versatile et même antipathique par moment. Mais pas le genre d'antipathie exaspérante, plutôt celle qui donne envie de pousser plus loin ses investigations. J'avais cette certitude que si j'arrivais à la comprendre, l’histoire concoctée par Scott Sigler prendrait tout son sens. Pour être plus explicite, je dirais qu’Em est aussi insolite que la trame en elle-même. Et vous pouvez me croire, ce n'est pas peu dire ! L'héroïne même est ahurie par ses propres réactions. Elle se découvre à mesure que les pages défilent. Je n'avais jamais rencontré pareil cas de figure dans mes lectures antérieures.



Scott Sigler est le maître incontesté du cliffhanger. Chaque fin de chapitre se termine par un suspens inassouvi qui pousse à aller plus loin, jusqu'à la fin. Il ravive notre intérêt sans arrêt, sans répit. Sa plume est inhabituelle, c’est le seul mot qui convient. Il a un franc-parler qui fait du bien, il ne passe pas par des pirouettes et des phrases à rallonge : il va droit au but, toujours (sauf quand il s'agit de laisser le lecteur mariner dans son jus, évidemment). Ma seule petite déception, ce sont les longueurs concernant les descriptions. J’ai conscience qu’elles sont très importantes pour bien visualiser les lieux et comprendre les enjeux, mais par moment elles m’ont plus embrouillé qu’autre chose.



Si vous savez à quel point je me suis torturé l'esprit en tentant de découvrir ce qui se cachait derrière ce thriller... J'ai pensé à tout, je me suis inventé les possibilités les plus rocambolesques. Seulement j'étais loin - très loin - du compte ! Les surprises sont entières, inattendues, choquantes.



Et puis le temps des révélations arrivé, je suis restée bouche bée, cramponnée à mon livre. C'était tellement colossal, tellement révoltant, que je n'ai pas saisi tout de suite ce que ces vérités impliquaient. Il faut un temps pour tout emmagasiner, tout accepter, et lorsque c'est fait, on est assailli par un sentiment de libération (même si l’auteur n’a pas encore abattu toutes ses cartes). Je vous défie de découvrir ce qui se trame avant Scott Sigler l'ait décidé. Il est doué lorsqu'il s'agit de nous embrouiller et nous faire tourner en rond. Le concept est original et défie toute logique. Vous ne verrez ça nulle part ailleurs !



En résumé, les Éditions Lumen ont déniché une nouvelle perle, une fois encore ! Croyez-moi lorsque je vous dis que vous n'avez jamais lu un livre aussi atypique, explosif et dérangeant. À la poursuite de la plus grande convoitise de l'Homme, plongez dans ce thriller sur fond de science-fiction.


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Alone

Je viens d'achever la trilogie des Alive, Alight et Alone de Scott Sigler et peux donc maintenant l'apprécier dans toute sa mesure ... et je dois dire que j'ai vraiment adoré.

Loin de me lasser au fur et à mesure des tomes, je me suis immergée de plus en plus dans l'histoire.

Et c'est moi qui me sens "alone" sans tous ces personnages pour lesquels je me suis prise d'affection ...
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Alive

Difficile de ne pas entendre parler de cette nouveauté parue ce mois-ci chez Lumen, une de mes maisons d’édition chouchoute. Plus qu’intriguée par cette parution, je n’ai pas hésité à me lancer dans cette découverte, surtout après en avoir observé la foule d’avis dithyrambiques prospérer sur cette histoire.



Par contre, ne vous attendez pas à de grandes révélations sur l’histoire dans cette chronique puisque c’est vraiment tout ce mystère autour de cette intrigue qui fait incontestablement la force de ce roman. D’ailleurs, Scott Sigler n’a pas hésité à le rappeler à la fin de son livre en demandant aux blogueurs et chroniqueurs de ne rien divulguer à ce propos, ce que je trouve parfaitement justifié. Car, dans le cas contraire, vous en perdriez toute la magie de la découverte et des effets de surprise.



Dans un premier temps, je ne cache pas que j’étais complètement paumée dans ma lecture. A vrai dire, on découvre cet univers et ses indices en même temps qu’Em, mais il m’était quasiment impossible d’en déduire quoi que ce soit – j’étais même, la plupart du temps, complètement à côté de la plaque.



Sans oublier que l’ambiance est vraiment lourde, oppressante et étouffante. J’ai eu besoin à quelques reprises de m’interrompre dans ma lecture pour respirer un bon coup, comme si j’étais moi-même étouffée par l’air vicié et poussiéreux que subissent Em et les autres. A vrai dire, j’avais vraiment ce sentiment de me retrouver moi-même enfermée dans ce livre et dans toute sa noirceur, c’était vraiment très étrange.



L’atmosphère est ainsi très éprouvant, mais c’est ce qui fait toute la singularité de cette intrigue. Car on est véritablement absorbé par le livre en lui-même. Les premiers chapitres sont courts, ce qui instaure immédiatement une certaine additivité. Je les dévorais, curieuse d’en apprendre toujours plus, effarée de découvrir cet endroit, stupéfaite par les rebondissements et autres découvertes. Scott Sigler ne nous ménage pas, l’horreur guette à chaque page, et je ne cache pas avoir eu du mal à m’endormir tandis que, fatiguée, je reposais le roman vers son milieu.



Par contre, cette écriture addictive contrebalance avec des longueurs disséminées ça et là tout au long du texte. De même que certaines explications et descriptions m’ont paru brouillonnes ; j’avais du mal à me représenter les choses que décrivaient Scott Sigler et il me fallait y revenir à plusieurs reprises. Mais l’auteur joue avec nos perceptions, comme si nous évoluions nous-même dans cet endroit sombre et oppressant. Difficile alors d’être sûr de quoi que ce soit…



A vrai dire, j’ai du passer près de 374 pages (sur 463 tout de même….) à me sentir complètement perdue moi aussi. Je ne comprenais pas grand chose, je n’arrivais plus à en déduire la moindre petite certitude. J’attendais des réponses, tout comme Em, et cela m’a quelque peu empêchée de rentrer pleinement dans l’histoire. Heureusement, la fin en apporte certaines et permet de comprendre bien des choses. Des révélations que je n’avais absolument pas imaginées et qui m’ont énormément surprises, tandis qu’elles apportaient une véritable cohérence à tous les évènements précédemment rencontrés.



Pour conclure : cette lecture m’a laissée un sentiment assez étrange. Je suis toujours aussi perplexe. Alors, non, ce ne sera pas un coup de cœur pour moi, mais je n’ai pas détesté non plus. A vrai dire, je qualifierai plutôt Alive comme une expérience déroutante à l’intrigue vraiment unique en son genre qui a complètement su jouer de mes perceptions et de mon ressenti. Je ne sais même pas quel est le personnage que j’ai le plus apprécié. Alive est un véritable OVNI livresque ; je suis incapable de prédire comment tout cela pourra se finir, mais une chose est sûre : je poursuivrai cette expérience avec plaisir maintenant que j’en sais bien plus sur la chose…!
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Alive

Un premier tome très prometteur qui donne envie de lire la suite.



Le début du roman est intrigant, inquiétant.

Em se réveillée en sursaut dans un sarcophage capitonné. sans aucun souvenir hormis le fait que c'est le jour de son 12ème anniversaire.

Elle arrive à sortir et découvre qu'il y a d'autres adolescents enfermés dans les mêmes caissons qu'elle.

Ils sont tous amnésiques et pensent tous avoir 12 ans alors qu'ils ont des corps d'adultes.

La salle où ils se retrouvent donne sur une série de couloirs interminables qu'ils doivent explorer pour en savoir plus.



La quatrième de couverture fait allusion à la série de Dashner pour le côté "adolescents dans un labyrinthe". Cependant, celui où se trouvent Em et ses compagnons est bien moins dangereux mais bien plus mystérieux que celui de Dashner. La quatrième fait aussi référence au roman de Golding pour l'aspect "adolescents livrés à eux-mêmes" et "dynamique d'un groupe d'adolescents" (et peut-être aussi pour l'histoire du cochon!).

J'ai apprécié tous ces éléments qui donnent du relief au récit.



Les protagonistes se familiarisent avec leur environnement et nous aussi. Certains passages du livre dévoilent des événements horribles et on a hâte d'en lire plus.

Cela crée une tension narrative qui retient l'intérêt et fait vite tourner les pages.

D'autant plus que les pensées inconnues qui surgissent dans l'esprit d'Em, la narratrice, semblent receler une menace encore ignorée.



La deuxième partie du roman est d'autant plus captivante que les jeunes héros apprennent la vérité.

Ce qui remet le roman dans une toute nouvelle perspective.

La fin du tome laisse espérer une toute autre intrigue pour le tome suivant.



Question personnages, celui d'Em est très intéressant. Elle est charismatique et volontaire. La façon dont elle s'impose à la tête du groupe est crédible et ses interactions avec les différents membres laissent présager des développements futurs bien tentants.

La violence et les divergences sous-jacentes ajoutent à la tension du récit.

En résumé, un très bon début de série qui mêle avec brio suspense, aventure et science-fiction.

Le seul bémol que j'apporterais à tous ces éléments positifs est lié à la difficulté de donner une cohérence à des personnages amnésiques : par exemple, ils ne savent pas reconnaître les fruits, ni les objets mais le tweed comme matière textile (quand Em décrit leur habillement), font référence à des oubliettes (qui impliquent la notion de prison et de château-fort), ou à des cercueils. C'est d'ailleurs peut-être la traduction qui en est la cause.

Bref, ce n'est pas toujours plausible selon moi.



Je mets quand même trois étoiles et demie.



A partir de 15 ans
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Alive

J’aime beaucoup les Editions Lumen et les choix de publications de cette maison d’Edition. Quand j’ai entendu parler de la saga de Scott Sigler, j’ai très vite eu envie de la découvrir, d’autant plus que les échos étaient plutôt positifs.Malheureusement, cette fois-ci je suis ressortie déçue et très mitigée de ma lecture.



Em, se réveille enfermée dans un espace clôt, une espèce de cercueil. Elle panique très vite, car en plus elle est immobilisée. Après des efforts acharnés, elle finit par s’extraire de ce sarcophage. Elle est alors dans une pièce sombre et poussiéreuse, amnésique, ou presque, habillée de vêtements trop petits pour elle. Dans cette pièce, deux rangées de six cercueils se font face. Em, entend très vite des cris dans un autre « nid », des appels au secours, elle délivre alors une autre jeune fille. Cette dernière n’en sait pas plus qu’Em, et chose étrange, pour elle aussi, c’est son anniversaire aujourd’hui, elle a douze ans, mais physiquement, elles en paraissent toutes les deux au minimum vingt. Em prend alors la tête d’un groupe de survivants après avoir ouvert tous les sarcophages. Ils s’élancent alors dans un périple pour sortir de ce labyrinthe, mais surtout trouver des vivres et de l’eau.



Le départ de ce livre est très prometteur, ce qui est d’autant plus rageant pour moi d’en ressortir déçue. Dans cette première partie, on est dans une sorte de huis-clos où six personnages tentent de survivre. On insiste alors à une exploration d’un lieu sombre, un véritable de dédale de couloirs et d’arcades. Il leur faut trouver rapidement de l’eau et des vivres, pour ne pas perdre leurs forces. L’ambiance y est pesante et étouffante, très oppressante et par moment, il y a même quelques scènes assez glauques.



Mais voilà, au bout de quelques chapitres, on tourne vite en rond, et la lutte incessante pour savoir qui était le chef m’a profondément agacée. Le personnage d’Em, qui est le personnage principal, et accessoirement la narratrice du roman ne m’a pas plu du tout. Et pour moi, quand je lis un livre, détester le personnage principal d’un roman, c’est très mauvais signe. Je pense que c’est ce qui a poser le plus de problème sur ma lecture. Je n’ai pas aimer ses pensées, et je ne l’ai jamais trouvé à sa place dans le rôle de leader.



De plus, j’ai trouvé que la dernière partie partait un petit peu dans tous les sens, et je ne m’attendais pas à une telle tournure dans l’histoire. Je ne peux pas trop en dire sous peine de spoiler les personnes qui n’ont pas lu le livre.



Je comprends sans peine que cette saga puisse plaire à énormément de monde, l’écriture est convaincante, mais malheureusement pour ma part, je reste sur une déception et je sais que je ne lirai pas la suite.



Cette saga est à découvrir aux éditions Lumen depuis Février 2016.
Lien : https://leslecturesdecledeso..
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Alive

Une très bonne surprise.



C'est une énième dystopie, des jeunes se réveillent dans des cercueils sans aucun souvenir de leur vie, ils se retrouvent coincés dans un étrange espace dont ils rêvent de s’échapper. Ils pensent tous avoir 12 ans mais ils en paraissent au moins 5 de plus (ils ont entre 17-20 ans).



On pourrait croire que cette nouvelle dystopie vas ressembler à toutes les autres, mais pas du tout !



Ici un véritable jeu de pouvoir se met en place. Em, en tant que chef, doit assurer la sécurité de son peuple tout en gardant le contrôle des ses opposants. Chaque choix, chaque propos, chaque mouvement est analysé par notre jeune petit chef. Elle sait comment diriger son équipe mais va-t-elle garder le pouvoir face à ceux qui aimeraient prendre sa place ? Cette question va poursuivre le lecteur rajoutant un immense suspense.



Dans ce livre, on a aussi peur que nos jeunes héros meurent, que se soit de faim, de soif, d’assassinat, de fatigue… Mais on veut surtout comprendre ce qui ce passe dans ce mystérieux endroit. Pour comprendre cela l'auteur glisse un petit indice dans chaque chapitre, mais attention certains indices mènent à des fausses pistes ! L'univers de l'auteur est très bien construit et ne se dévoile pas trop vite.



Outre les aspects politiques et l'intrigue l'auteur nous pose ces questions : Quelle est la place de la jeunesse dans la vie ? Comment les anciens doivent-ils se positionner face à cette jeunesse ? Doivent-ils la brider ou lui laisser une liberté d'action ? Il est intéressant d'aborder ce genre de questions dans une œuvre destinée à des adolescents, car cela permet de se demander si nos décisions nous appartiennent vraiment.



Une dernière piste de réflexion qu'offre ce livre c'est :Ce que nous créons nous appartient-il entièrement ? De nos jours où l'on n'arrête plus le progrès (comme disent nos grand-parents!), il est nécessaire de s'interroger sur la propriété intellectuelle, surtout quand on sait à quel point il est facile de copier.

Je vous conseille donc ce livre qui nous offre une belle intrigue, du suspense et de belles pistes de réflexion.

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Infection

Perry Dawsey est atteint par cette infection peu commune qu'il ne comprend pas. Il n'ose en parler autour de lui, au départ parce qu'il pense que ca n'est pas grave et par la suite parce que ça lui fait peur... Mais il est bien décidé de se débarrasser de ce soucis de santé et plus cela s'aggravera et plus il sera résolu et déploiera les grands moyens.



On se familiarise donc avec Perry qui a son petit caractère et son passé turbulent. Pour lui c'est un match à mort et si il ne le gagne pas, il se sera au moins battu à fond et aura marqué des points ! Et croyez moi il va vous faire frémir et peut être même tourner de l'œil...

On aura aussi l'occasion de découvrir son meilleur ami et la relation qu'ils entretiennent qui pourrait bien se dégrader à cause de l'état dans lequel Perry va sombrer.



On va aussi assister la CIA qui est, comme on a l'habitude de nous la montrer, réactive, prudente, puissante, très secrète et bornée... Elle essaie de tout passer sous silence et conspire en secret pour régler le problème en toute transparence pour la civilisation.



Une équipe d'experts scientifiques va être mis sur le coup et nous la suivrons en détail. Elle émettra des thèses le plus plausibles et cohérentes possibles, donnant de la crédibilité et une impression que cela pourrait pratiquement être possible. L'auteur semble fort documenté en terme de science médicale et ça ne manquera pas d'être étonnant. Cependant, ça peut parfois rendre le récit un peu plus compliqué et rebuter certains lecteurs.



Les chapitres jonglent entre l'un et l'autre groupe de protagonistes à tour de rôle.

On est baladé entre le suspens, la découverte, le stress et la violence bien incisive. L'auteur mélange tout cela sans encombre et avec une aisance qui rend les transitions agréables et efficaces. Le sujet est traité de façon très gore et visuelle en plus de l'être intelligemment.



Il faut admettre qu'à certains moments (rares toute fois) il y a une certaine répétition dans les chapitres concernant Perry mais je ne vois pas ce qu'il pourrait y avoir eu d'autre que ce que Scott S. a écrit.



Le roman est excellent dans son ensemble et le tout est cohérent et homogène. Il y a quelques rebondissements et surtout beaucoup d'événements difficiles à gérer, même pour la CIA.



La fin amène brièvement à une conclusion de ce qui s'est déroulé mais c'est pour mieux rebondir sur une ouverture qui introduit un second tome. Un peu à l'image d'un film d'horreur : tout est fini, ouf et puis d'un coup, un bref événement surgit et tend vers une suite. Le fin se voit être spectaculaire, très Hollywoodienne et on est loin de soupçonner la façon dont ça fini.



On en sort avec une agréable impression et avec un désir fulgurant de connaitre la suite des événements !



PS : La suite, Contagion, devait être parue depuis l'année dernière chez Milady mais ne l'a visiblement pas été. On l'attend avec impatience et aimerions savoir pourquoi tant de retard... Bien vite !



Vous pouvez retrouver cette critique sur mon blog :
Lien : http://lazonelibre.eklablog...
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Infection

Une petite merveille. Il faut un temps pour s'adapter à cette écriture au style très marquée et de comprendre où veux en venir l'auteur. Une fois digéré les premiers chapitres, on rentre dans une histoire excellentes, la folie qui atteint le personnage principal est bien retranscrites et la dernière partie du roman est insoutenable, impossible à lâcher.



Vraiment dommage que Milady tarde à sortir la suite de cet excellent roman.
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