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Critiques de Scott Snyder (536)
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Wytches, tome 1

Wytches est une création du scénariste des comics Batman, Scott Snyder et de Jock, dessinateur, auteur et illustrateur écossais-britannique de talent. Cette bande dessinée obscure et savoureuse nous fait redécouvrir le mythe des sorcières. Bien loin des histoires de gentilles et jolies magiciennes, cette oeuvre sombre mais colorée, nous livre une vision noire des êtres qui peuplent nos forêts mais également des hommes qui les servent.



La famille Rooks vient d'emménager dans une nouvelle demeure aux abords d'une forêt dans un paisible village de campagne. Alors que toute la petite famille tente de se reconstruire suite à de tragiques événements passés, la fille de Lucy et Charlie, Sailor est poursuivie par ses vieux démons crochus. Jeune femme angoissée et profondément marquée par la mort d'Annie, son ancienne camarade de classe, elle découvre rapidement que quelque chose ne tourne pas rond dans sa nouvelle ville d'adoption. Alors que son père tente tant bien que mal de la rassurer, il sera entraîné à son tour dans une funeste histoire ou se mêle horreur, croyances et conspiration.



Les planches sont absolument irrésistibles ! Les dessins sont précis et bien exécutés et les couleurs sont particulièrement bien employées. Chaque page est un tableau à lui seul, un patchwork de couleurs sombres et vives, une palette savamment étudiée. Petit bémol peut-être pour certaines planches qui en deviennent difficile à décrypter. Vous l'aurez compris, on apprécierait par moment davantage de sobriété même si le sujet est très bien maîtrisé par le dessinateur et Matt Hollingsworth, le coloriste.



On affectionne également la psychologie de cette bande dessinée. Hormis un univers merveilleux qui me plait particulièrement, on découvre les liens ambigus et compliqués qui unissent le père et sa fille, personnages principaux de cette fresque horrifique. Les flashbacks utilisés par les auteurs renforcent la compréhension du lecteur, qui en apprend toujours plus sur le caractère et l'anamnèse des différents personnages.



Sans être totalement originale, cette Bande dessinée mérite l'attention qui lui est portée car la tension et le suspense de cette oeuvre nous font passer un bon moment. le second opus devrait être à la hauteur du premier et continuer à transporter le lecteur dans un monde ou la délation et la cupidité sont finalement plus dangereuses que les vilaines sorcières. C'est là que repose d'ailleurs la force du récit. Plus qu'une oeuvre glauque, Wytches est avant tout une peinture de l'individualisme et de la cruauté humaine.
Lien : http://www.chroniquesdurenar..
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Batman : Sombre reflet, tome 1

Une ambiance plus noire et réaliste certes mais 2 histoires pas vraiment passionantes desservies par des graphismes franchement pas terrible ( surtout la 2eme ) et pourtant j'aime beaucoup ce que fait Snyder d'habitude. Ce 1er tome m a fortement déçu et pourtant les critiques étaient bonnes, étrange... Je verrais si le tome 2 remonte le niveau
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The Wake

Après le très bon Punk Rock Jesus, l'excellent Joe l'aventure, il nous revient, avec Snyder au scénar, avec The Wake, un album à mi-chemin entre la SF et l'épouvante à la Carpenter (The Thing...). Waouh. Quelle baffe monumentale ! Non seulement les amateurs de comics vont adorer, mais les lecteurs amateurs de SF/thriller vont eux aussi devoir se laisser happer, parce qu'on tient sans doute déjà un des albums phare de l'année dans le genre ! On suit plusieurs trames temporelles (parfois très courtes, d'une page ou deux), mais deux en particulier : notre présent et 200 ans dans le futur. Tout commence par la découverte d'un son étrange, proche de celui émis par les baleines. La sécurité intérieure des Sates rappelle une cétologue casse-bonbon bannie des organisations nationales pour percer ce mystère. Aurait-on découvert un peuple marin... proche des sirènes ?

En tout cas, préparez-vous, l'apocalypse n'est peut-être pas très loin !

Voilà un album ÉBLOUISSANT, plein de suspense, de personnages forts. Une mise en scène parfaite, dynamique, ajoute à la qualité du récit. Un bijou qu'on vous dit !
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Batman, tome 2 : La nuit des Hiboux

Ce tome fait suite à La cour des hiboux (épisodes 1 à 7). Il contient les épisodes 8 à 12, et le numéro annuel 1, parus en 2012, majoritairement écrits par Scott Snyder, avec l'aide de James Tynion IV pour la deuxième partie de l'épisode 8, le numéro annuel 1, la deuxième partie de l'épisode 11 et l'épisode 12. La majeure partie des illustrations sont réalisées par Greg Capullo (dessins) et John Glapion (encrage), sauf pour la deuxième partie de l'épisode 8 (Rafael Albuquerque), la deuxième partie de l'épisode 11 (Albuquerque), et le numéro annuel (dessiné et encré par Jason Fabok). La première partie de l'épisode 12 est dessinée par Becky Cloonan, la deuxième par Andy Clarke. Parallèlement au présent tome, il est possible de lire l'intégralité du crossover dans Night of the Owls (en anglais). Il contient "All star western" 9, "Batman" 8 & 9 et le numéro annuel 1 (contenus dans le présent tome), "Batman the dark knight" 9, "Batgirl" 9, "Batwing" 9, "Birds of prey" 9, "Detective comics" 9, "Nightwing" 8 & 9, "Batman & Robin" 9, "Catwoman" 9 et "Red Hood and the Outlaws" 9.



Alors que Bruce Wayne se repose un peu dans sa bibliothèque, la Cour des Hiboux a décidé de passer à l'offensive en lâchant ses agents (Talons, en français les Ergots) dans Gotham pour en assassiner les principaux édiles. Une bonne dizaine d'entre eux sont arrivés au manoir des Wayne pour assassiner Bruce Wayne. Le numéro annuel développe l'origine de Mister Freeze (Victor Fries) : son lien avec Bruce Wayne, la mystérieuse Nora, etc. Par la suite, Batman obtient enfin un indice qui lui permet de remonter jusqu'à l'instigateur principal de cet assaut contre les principaux citoyens de Gotham, ou peut-être pas, avec une incroyable révélation à la clef (ou peut-être pas).



Ce tome s'ouvre avec un zoom arrière partant d'un tampon de regard d'égout pour finir au dessus des toits de Gotham, alors que Wayne se fait la réflexion qu'il ne connaît finalement pas sa ville. Après son passage entre les mains de la Cour des Hiboux, il a pris conscience qu'une société secrète a manipulé dans l'ombre la croissance de Gotham à son insu. Le travelling traduit visuellement l'idée que Wayne prend du recul (sous-entendu il ne l'a jamais fait auparavant). L'image d'après se situe dans la bibliothèque du manoir des Wayne plongée dans le noir, où Bruce contemple une maquette de Gotham. À nouveau il y a une métaphore visuelle sur l'image erronée que Bruce s'est forgé dans sa tête et cette réplique factice, tout aussi approximative. Tout d'un coup Wayne détecte la présence des Ergots et il s'en suit une dizaine de pages d'action, très vivantes dans lesquelles les phylactères se font discrets pour privilégier le mouvement. La deuxième partie de l'épisode prise en charge par Albuquerque développe l'aspect de coordination avec les autres titres gravitant dans la sphère d'influence de Batman (ceux cités pour le crossover "Night of the Owls"). Ce tome comprend plusieurs moments aussi impressionnant que la première partie de cet épisode où le lecteur est aux cotés de Batman, observant son intelligence au travail, épaté par ses prouesses physiques, et sa capacité d'anticipation. Tout au long du tome, le lecteur va ainsi se trouver face à des séquences d'une grande intelligence narrative, à la fois sur le plan de l'intrigue et sur le plan visuel. Dans la séquence d'ouverture de l'épisode 10, Batman a enfin trouvé une piste à remonter et il interroge une femme dont la main se crispe ressemblant alors à une serre. La page d'après, Batman écrase un masque de hibou contre des barreaux, et il éclate comme un oeuf. Quelques pages plus loin, Jonathan Glapion effectue un travail d'encrage exceptionnel pour rendre compte de la décrépitude des pièces désaffectées traversées par Batman.



Mais à coté de ces passages époustouflants, le lecteur est confondu par d'autres éléments d'une rare maladresse, à la fois dans l'intrigue, mais aussi dans les choix visuels. Ça commence avec Snyder qui ne peut pas s'empêcher de parsemer son récit de référence à The Dark Knight returns, que ce soit Batman endossant une armure, ou la commande "Activate Fido" qui évoque Carrie Kelley prenant les commandes de la batmobile tank, même l'utilisation des trophées de la batcave est dérivative et manque d'imagination, comme si Snyder était obligé de faire référence à l'histoire ultime de Batman (ultime en termes de ventes). Toutefois ces séquences pourront réjouir les lecteurs récents de la série. Mais, même eux devraient être déconcertés par cette référence gratuite à Henri Ducard, compréhensible uniquement par les connaisseurs experts en Batman. Le summum est atteint par l'énorme révélation de la fin de l'épisode 10, aussitôt désamorcée dès l'épisode suivant, comme si Snyder s'excusait de l'énormité qu'il avait proférée. Snyder s'enfonce encore avec la séquence consacrée à Jarvis Pennyworth qui permet de mettre en scène un autre Pennyworth, mais dépourvue de tout autre intérêt. Greg Capulo n'est pas en reste de séquences en toc avec Batman en train de voler : étrange choix de le dessiner comme possédant un superpouvoir alors que l'un des principaux attraits du personnage est qu'il pourrait à la rigueur être un humain normal. La scène dans laquelle Batman s'agrippe au réacteur d'un avion en plein vol met en surcharge le niveau d'exigence de suspension consentie d'incrédulité du lecteur.



Enfin le lecteur pourra éventuellement souffrir lors du passage d'un dessinateur à un autre. Albuquerque est très convaincant et intéressant, mais son style ne se marie pas bien avec celui de Capullo. Il en va de même de celui de Fabok pour l'épisode annuel inséré au milieu du tome, plus réaliste ce qui fait ressortir par contraste les scènes traitées de manière plus exagérée par Capullo. Placé en fin de tome, l'épisode consacré à l'influence de Batman sur 2 individus ordinaires jure moins, malgré le style très différent de Becky Cloonan. Par contre le lecteur a du mal à comprendre pourquoi elle n'a pas dessiné toutes les pages de l'épisode, et pourquoi le final est dessiné à nouveau dans un style réaliste par Andy Clarke.



À l'issue de la lecture de ce tome, le lecteur a l'impression d'avoir lu un patchwork de pièces disparates du fait de l'hétérogénéité des styles graphiques, et du retour en arrière sur le passé de Mister Freeze en beau milieu de tome. Le travail des 2 créateurs principaux (Scott Snyder et Greg Capullo) oscille entre des séquences époustouflantes, et des séquences enfantines.
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Severed : Destins mutilés

Severed est un comics destinée à un publique averti. Racontant l’histoire d’un garçon qui s’enfui de chez lui pour retrouver son père biologique. Ce déroulant dans une époque rétro au Etats-Unis, Severed nous plonge dans les villes et campagne d’autre fois quand l’homme était au début de son bon technologique. Ainsi on découvre l’architecture ancienne des villes industriel, la mode des années 1900 et les premiers voitures qui remplace les charrettes et autre carrosses.

Severed est scénarisé par Scott Snyder (Batman sombre reflet, American Vampire…), Scott Tuft qui fait ses débuts dans la bande dessiner et dessiner par Attila Futaki qui brille tout le long de cette album.



Severed est le premier véritable comics d’horreur que j’ai le plaisir d’avoir lu. On ne s’ennui pas d’un bout à l’autre. Les deux scénaristes sont de vrai maître en la matière pour le coup. Avec un méchant, vraiment méchant et des victimes pas dénuer de cerveau comme on en voit tant dans les film d’horreur d’aujourd’hui. Inutile de dire que ce comics m’a totalement plu, me donnant le goût dans lire d’avantage dans ce genre qui me laisse d’habitude indifférant et blaser.



Mais au-delà du scénario c’est vraiment au niveau du dessin que j’ai pris mon pied (excuser l’expression) c’est une pure beauté, enfin une beauté horrible plutôt. On en prend plein la vu d’une page à l’autre, le dessinateur c’est surpasser je trouve en nous livrant des pages oppressantes avec une ambiance qui ne se tarit pas, nous donnant envie de vite connaître la suite. En plus des magnifiques dessins, les couleurs en parti faite par le dessinateur lui même pour le début de l’album son de toute beautés, le tout correspondant bien avec le style de l’époque je trouve.



En conclusion Severed est un véritable coup de cœur pour moi, tout est bien. Pour un comics d’horreur qui ne se base pas que sur le côté gore de la chose mais livre aussi un véritable intérêt historique je dis bravo. Je rappel aussi que c’est Urban comics (qui semble avoir le monopole de toute les œuvres de Scott Snyder) qui édite Severed, en nous livrant une magnifique Album format Deluxe, 208 pages, plein de bonus ; couvertures, réalisation d’une planche, interview des auteurs…

Non vraiment, j’adore cette album ! (qui est mon premier ouvrage de la collection Urban Indies au passage).
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Batman, tome 1 : La cour des hiboux

Une histoire captivante desservie par une ambiance sombre et oppressante mise en avant par des dessins de toute beauté, voilà le pari osé du Nouveau Batman que nous présentent Scott Snyder ( scénario ) et Greg Capullo ( dessinateur entre autre de Spawn ). Et le moindre que l'on puisse dire est que la réussite est au rendez-vous !

Une sorte de serial killer sévi à Gotham en laissant sa marque, celle des hiboux. Batman va devoir enquêter et par ses qualités remarquables d'investigateur et va découvrir que c'est une organisation qui est à l'origine de ces crimes existant depuis la nuit des temps : La Cour des Hiboux. Le plus inquiétant est que celle-ci est plus ou moins liée à la famille Wayne...

Scénario : 5/5 Dessin : 4/5

Cette nouvelle série de Batman change des stéréotypes habituels liés aux comics de super-héros pour nous donner une chauve-souris plus humaine et douée d'une intelligence remarquable. Sans perdre de vue ses acolytes et ses gadgets toujours aussi ingénieux.

Un grand moment de lecture pour un Batman revisité et franchement, je suistrès impatient de découvrir le Tome 2 ! Batman a encore de beaux jours devant lui.

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Batman, tome 1 : La cour des hiboux

Achetez sur un coup de tête plus que sur un coup de cœur après avoir lu Catwoman, et vu le dernier batman au cinéma. Ce fut néanmoins une très bonne surprise. Mêlant avec succès la chronologie Batman, et des nouveautés particulièrement appréciables. On rentre dans une histoire plaisante, pleine de mystère et particulièrement psychologique qui nous lie l'histoire actuelle de Gotham City, et le passé de la ville ainsi que l'historique de la famille Wayne.



Néanmoins, je dois mettre un petit bémol sur le dessin qui n'est pas tellement joli bien que foisonnant de détail. Mais ce n'est qu'une question d'appréciation! Mais malgré cela, il reste très bien construit et vous donne l'envie indéniable de vouloir lire la suite... Au plus vite!
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Flashpoint, tome 3

La conclusion tant attendue de la maxi-série Flashpoint qui doit "relancer" l'univers de DC Comics !



Le dernier volet de la revue éponyme conclut donc cette épopée, mais, première déception, peu de caractère épique dans cette fin d'aventure. Les raisons du changement fondamental de continuité temporelle sont explicitées, non seulement trop rapidement, mais en plus au prix d'un raisonnement d'une facilité sans nom, d'où plutôt la déception qui prédomine chez moi : sans spoiler davantage, la chute est lourde après un suspense aussi prégnant.

Le travail éditorial, quant à lui, est de moindre importance ici de la part d'Urban Comics, avec moins de notes de contexte et d'historique, mais en même temps, en ayant suivi les deux premiers numéros, cela n'était plus vraiment nécessaire, donc aucun problème de ce côté-là.

La fin de Flashpoint est également précédée, comme dans le numéro précédent, d'un "tie-in" concomitant avec la chronologie Flashpoint : ici, nous sont expliquées les origines du gringalet Kal-El qui vient d'être secouru par Flash, Cyborg et Batman. Notons alors le travail de Scott Snyder (American Vampire) au scénario et Gene Ha (Top Ten) au dessin : tout en reprenant les fondements de Superman, ils nous livrent à eux deux un conte futuriste de grande qualité sur l'attachement, le combat et les faiblesses d'un super-héros en devenir.



Un dernier numéro moins motivant que les précédents donc, mais qui est largement assez nourrissant pour venir prendre la place qui lui revient dans la bibliothèque d'un fan de comics.
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Batman - La cour des hiboux, tome 1

Une histoire effrayante qui nous fait découvrir ce que Gotham est réellement et ce qu'elle cache



Les Waynes sont alors mis sur un piédestal retraçant l'histoire de leur malédiction, ce qui nous fait aussi découvrir une branche de la famille qui nous était alors insoupçonné



Une enquête que Bruce commencé il y a plusieurs décennies prendra fin avec une demie-révelation qui posera un doute énorme tant sur sa vie que sur celle d'Alfred



Le passage dans le labyrinthe des hiboux est fantastique, très psychologique, Batman devient fou et nous avec, j'adore le fait que pour nous désorienter, on est obligé de tourner le livre pour changer le sens de lecture, c'est super immersif



Les Hiboux mettront le chevalier noir à mal, le poussant dans ses derniers retranchements jusqu'à qu'il devienne une bête humaine



Ils réclameront alors leur dû après des décennies d'attente, car Gotham appartient aux hiboux



Note : 🦉 / 20
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Batman : Sombre reflet, tome 1

📜Mon ressenti📜



🥰Je sors de ma zone de confort avec cette BD empruntée qui me faisait de l'œil 🥰



👉Tout d'abord la BD en elle-même est magnifique, les planches sont très colorées et l'écriture très lisible. Très important pour moi qui ait une vue pas au top👈



🕵Avec une page consacrée à la présentation des personnages, me voilà parée pour commencer la lecture.



🕵Si l'histoire dans son ensemble est assez passionnante, je me suis un peu perdue au début. J'ai parfois eu l'impression d'avoir à lire deux récits différents.

🦇Bruce Wayne n'est plus Batman et c'est Dick Grayson qui a enfilé le costume de notre chauve-souris préférée. Il mène deux enquêtes !!! Ben oui il est fort non ?

Et on plonge dans les tréfonds de Gotham et on apprends que James Gordon aurait un fils caché, pas très très gentil, mais qui refait surface en clamant haut et fort qu'il a changé.....🦇



⚡Je ne connais pas trop tout l'univers de Batman et c'est peut-être pour ça que j'avais l'impression de voler en chute libre mais j'ai quand même passé un bon moment, la BD est hyper puissante ⚡



Et j'ai le tome 2 !!
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Batman, tome 9 : Année zéro

Batman Année zéro est un comics de Scott Snyder (scénario) et Greg Capullo (dessin). Les débuts du héros emblématique de DC comics et sa lutte contre le gang de Red Hood puis contre le Sphinx. Rien de révolutionnaire mais la lecture est plaisante. L'intrigue est parfois confuse.
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Marvel Noir, tome 8 : Iron Man - La quête du ..

Le Label Marvel Noir avait pour particularité de réinventer certains des personnages de l'écurie Marvel en les imaginant s'ils avaient vécu dans les années 30.



Pour Ironman, l'histoire se déroule en 1939, nous suivons un Tony Stark aventurier dans le style Indiana Jones qui parcours le monde et ses mystères et dont les aventures sont retranscrites en roman.



Nous allons biensur retrouver les personnages importants de l'univers d'Ironman, à savoir James Rodes, Petter Potts ou encore Madame Masque, ainsi que d'autres personnages et clins d'oeil à l'univers Marvel.



Pour le scénario, c'est Scott Snyder qui s'en charge et on peut apercevoir son amour pour le chevalier noir de la distinguée concurrence par quelques éléments de sa mythologie qui seront apportées ici à l'histoire de Tony.



Mon premier pas dans l'univers Noir de Marvel, et une bonne découverte qui me donne envie d'en voir plus.
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Severed : Destins mutilés

C'est le style d'histoire un peu d'épouvante que l'on pouvait lire dans les années 80-90. C'est vrai que cela fait un peu vieux jeu. L'assassin fait peur car il ressemble à un monstre qui arrive toujours à retrouver nos traces.



Comme l'histoire met en scène des adolescents, cela donne une autre dimension à ce récit. On va avoir peur pour les deux protagonistes. Bref, le suspense est assuré jusqu'au dénouement.



Quant au dessin, ma foi, il est plus que correct. J'ai bien aimé l'ambiance retranscrite de cette Amérique à l'aube des années 20 où l'on partait sur les routes ou avec le chemin de fer.



En conclusion, c'est un road-trip bien sanglant et horrifique.
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The Wake

The Wake est surtout une série extrêmement ambitieuse qui nous emmène aux confins de l'origine de l'humanité. Pour cela, il faut passer par une phase un peu amphybique avec les Sirois. Ce que l'on dénomme ainsi sont des sirènes au masculin. Le lecteur sera intrigué d'emblée par ces mystérieuses créatures.



J'ai bien aimé le fait de passer d'une époque à l'autre malgré les artifices pour faire le lien. Cependant, le récit va nous offrir un final un peu décevant. Le début était pourtant assez prometteur. Il y avait une ambiance qui ressemblait au film Abyss sur fond d'expédition scientifique sous-marine.



Au final, The Wake peine à convaincre sur le devenir de l'humanité. Pour autant, ce n'est pas franchement mauvais. C'est juste un coup d'épée dans l'eau.
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Batman, tome 1 : La cour des hiboux

Batman est persuadé de connaître parfaitement Gotham, "sa" ville. Jusqu'au jour où la chauve-souris (Bat) est chassé par son prédateur naturel : un hibou (Owl).

Entre légende urbaine et secrets familiaux, Scott Snyder et Greg Capullo nous emporte dans une ville sombre et angoissante avec un Batman plus humain, en proie aux doutes et à la peur.
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Dark Nights : Metal

Ce contient les 6 épisodes de la minisérie du même nom. Ils sont initialement parus en 2017/2018, écrits par Scott Snyder, dessinés par Greg Capullo, encrés par Jonathan Glapion, et mis en couleurs par FCO Plascencia. Il comprend également une coda de 12 pages, coécrite par Scott Snyder & James Tynion IV, dessinée et encrée par Mikel Janin, Alvaro Martinez, Raul Fernandez, avec une mise en couleurs réalisée par June Chung et Brad Anderson. Il se termine avec les couvertures variantes réalisées par Jim Lee & Scott Williams (*6), Andy Kubert (*6), John Romita junior (*3), Tony S Daniel (*3), ainsi que 14 pages d'études graphiques réalisées par Greg Capullo. Il commence par une page d'introduction rédigée par Snyder qui explique la genèse du projet et comment lui est venu cette idée.



Cette histoire trouve ces racines il y a 50.000 ans, avec les 3 grandes tribus, celle du Loup, celle de l'Ours, et celle de l'Oiseau. Au temps présent, les membres de la Justice League se trouvent dans une arène, sur un monde dirigé par Mongul. La Ligue se compose de Flash, Cyborg, Batman, Superman, Wonder Woman, Green Lantern et Aquaman, tous portant une pièce d'armure qui en fait neutralise leurs pouvoirs. Ils doivent se battre contre des robots géants, avec des formes évoquant vaguement des insectes. Batman est le premier à être neutralisé : il a été ligoté par un de ses robots qui se prépare à l'avaler. Il se rend compte que c'est la bonne stratégie pour gagner et recommande aux 6 autres de faire pareil. Quelques temps plus tard, ils sont de retour dans le système solaire et approchent de la Terre. Ils reçoivent un appel d'Alfred Pennyworth qui les prévient qu'une catastrophe de grande ampleur s'est produite à Gotham.



Les membres de la Ligue de Justice choisissent donc de se poser à Gotham où ils découvrent une ville en proie aux flammes, avec en son centre une nouvelle montagne, celle des Challengers. Ils décident de pénétrer dans la montagne et y découvrent une chambre de cryogénisation avec plusieurs individus à l'intérieur qu'ils ne peuvent pas identifier. Dans la même pièce se trouve un androïde désactivé, une version de Red Tornado. Alors qu'ils découvrent un message inscrit en rouge indiquant que les personnes cryogénisées sont poursuivies, et leur intimant de se mettre à fuir en courant, un groupe de 3 Blackhawk fait irruption dans la pièce. La cheffe enlève son casque intégral et se présente comme étant Kendra Saunders. Elle leur indique que cette montagne est le premier signe avant-coureur d'une invasion globale. Afin de les débriefer, elle les emmène sur Blackhawk Island et leur présente un morceau de métal Nth. Elle leur indique que Carter Hall était parti à la recherche de la source de ce métal, et leur montre une carte du multivers en pointant du doigt où se trouve le multivers obscur dominé par une entité dénommée Barbatos. Alors que Red Tornado regagne conscience et détruit un mur de sa prison pour se libérer, Batman en profite pour filer à l'anglaise en emportant le morceau de métal Nth.



En 2011, Scott Snyder prend la responsabilité de scénariste de la série Batman, à commencer par Batman Vol. 1: The Court of Owls dans le cadre du redémarrage à zéro des personnages, opération baptisée New 52 par l'éditeur DC. Il connaît un énorme succès, avec le dessinateur Greg Capullo. Dans l'introduction, il indique qu'il avait une idée assez vague de crossover à l'échelle de toute la gamme DC, et qu'il l'a développé à l'invitation de Dan Didio, l'un des directeurs de DC. Le présent tome est complétée par 3 autres : Dark Nights: Metal: Dark Knights Rising (l'histoire de 7 versions alternatives de Batman), Dark Days: The Road to Metal et

Dark Nights: Metal: The Resistance. Le lecteur connaît les règles implicites de ces récits : beaucoup de scènes spectaculaires, une menace à l'échelle de la Terre, mais si c'est à l'échelle de l'univers c'est encore mieux, beaucoup de personnages, et pas beaucoup de temps pour les développer, des scènes se déroulant hors champ dans les séries dérivées. Capullo & Snyder respectent le cahier des charges à la lettre.



Greg Capullo s'en donne à cœur joie avec les scènes imaginées par le scénariste. Ça commence par des symboles totémiques tracés dans le sable, puis les membres de la Ligue partiellement en armure avec des armes de poing. Tout du long de ces 6 épisodes, le lecteur en a pour son argent en ce qui concerne le spectaculaire : une sorte de robot géant composite, Batman s'enfuyant accroché au cou d'un dinosaure, les apparitions spectrales de Rêve (Daniel Hall), les Robin grimaçants avec du sang autour de la bouche, Damian Wayne et Jon Kent jouant de la guitare électrique, la salle du trône de Thanagar Prime, la bibliothèque de Lucien, la planète en fusion de la Forge des Mondes, la démesure de Barbatos, etc. Il se déchaîne dans les affrontements physiques. Le lecteur remarque que les lieux où se déroulent les affrontements permettent au dessinateur de ne pas avoir à la dessiner, car il s'agit souvent d'environnements désolés, sans construction. Capullo se concentre donc sur les personnages, ne représentant les décors qu'en ouverture de scène si nécessaire, et se contentant de vagues formations rocheuses de temps à autres lorsqu'il faut rappeler que la scène se déroule dans un espace confiné.



Greg Capullo est fortement sollicité pour représenter de nombreux personnages, essentiellement des superhéros et il sait reproduire leur apparence, leur costume de telle sorte à ce qu'ils soient facilement identifiables. Ces superhéros sont sous une tension permanente du fait des enjeux à l'échelle du multivers, ce qui conduit l'artiste à leur donner souvent les 2 ou 3 mêmes expressions de visage. En face d'eux les ennemis sont systématiquement grimaçants, avec des bouches souvent pleines de dents acérées. Il finit par se produire un phénomène d'uniformisation, malgré l'application que le dessinateur peut apporter. De manière assez discrète, il insère des références visuelles à d'autres comics, comme les symboles dans le sable rappelant Batman: The Return of Bruce Wayne, ou Superman volant dans l'espace dans une posture rappelant Superman: Exile and Other Stories Omnibus. Cela reste des citations discrètes, des clins d'œil pour les lecteurs de longue date. De temps à autre, le lecteur se retrouve emporté par une séquence d'action particulièrement bien construite, telle la course-poursuite dans les marais de la forêt amazonienne. À d'autres moments, il regarde les personnages se taper dessus, sans réussir à s'impliquer.



Depuis le temps que DC et Marvel commercialisent des événements à l'échelle de la planète, avec destruction massive, il n'est pas facile pour les scénaristes de trouver des nouvelles idées. Le lecteur peut comprendre que Scott Snyder ait choisi un concept assez massif, basé sur le Mal, et décliné de manière très rapide, avec des versions maléfiques des superhéros, en provenance d'autres dimensions, dans le multivers des ténèbres, c’est-à-dire une version inversée du multivers positif. Du jour au lendemain, les superhéros (version New 52) découvrent l'existence de ce multivers miroir dont l'entité la plus puissante souhaite bien sûr s'en prendre à la Terre, avant tout autre chose et toute affaire cessante. Dans le même ordre d'idée, on peut se demander pour quelle raison elle s'est focalisée sur Batman et ses déclinaisons maléfiques, même si là aussi Snyder a fait l'effort de lier ça au Retour de Bruce Wayne. Il met en œuvre la mythologie développée par Grant Morrison avec respect et intelligence. Il réserve une scène Joker, très perspicace pour l'utilisation de sa personnalité qui permet à Batman de reprendre le dessus.



Snyder utilise également de manière assez adroite l'existence de métaux extraterrestres aux propriétés extraordinaires, présents dans l'univers partagé DC depuis des décennies. Il donne une place très inattendue à Carter Hall (Hawkman) en faisant de lui un archéologue détective. Il sait aussi mettre en scène la force des liens qui unissent les 3 principaux superhéros DC : Batman, Superman et Wonder Woman. Dans le même temps, le lecteur constate rapidement qu'aucun civil n'apparaît de tout le récit. De plus Snyder a fait le choix d'un récit avec une majorité écrasante de superhéros (parfois déclinés en version maléfique) avec très peu de supercriminels, même s'il y a une courte apparition de Joker. Cela renforce la dimension surnaturelle du récit, mais cela a aussi pour effet de le déconnecter totalement du réel. Dès le premier épisode, les superhéros énoncent explicitement qu'ils préfèrent enquêter sur les sources de l'apparition de la montagne des Challengers, plutôt que de sauver des civils en train de mourir dans les rues de Gotham. Du coup la destruction massive devient théorique, sans effet perceptible sur le monde réel.



Le lecteur a bien conscience de la nature du récit avant de s'y plonger : un événement à l'échelle de toute la gamme de publication DC, avec la promesse de destructions de grande ampleur et d'un enjeu à l'échelle de la planète. Scott Snyder & Greg Capullo tiennent les promesses de ce genre de récit, avec des séquences spectaculaires et un concept directeur répondant à l'objectif. Toutefois, l'artiste éprouve des difficultés à se renouveler de séquence d'affrontement, en séquence d'exposition. Le scénariste a construit une trame reposant sur des événements passés de l'univers partagé DC bien intégrés et des caractéristiques intrinsèques, mais en ne se reposant que la familiarité du lecteur avec les personnages pour générer de l'empathie, sans réussir à les faire exister, sans non plus réussir à insuffler une autre thématique que de faire du bruit.
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Batman Rebirth, tome 1 : Le retour de Batma..

Ce tome fait suite aux épisodes écrits par Scott Snyder, dans le cadre de la relance à zéro de l'univers partagé DC, appelée The New 52 et datant de 2011. Il comprend les épisodes Batman rebirth et 1 à 6, initialement parus en 2016, tous écrits par Tom King, Scott Snyder ayant coécrit l'épisode Batman rebirth. Cet épisode rebirth a été dessiné et encré par Mikel Janin et mis en couleurs par June Chung. David Finch a dessiné les épisodes 1 à 5, avec un encrage de Matt Banning (épisodes 1, 2, 4), Danny Miki (épisodes 2 & 3), Sandra Hope (épisodes 4 & 5), Scott Hanna (épisode 5), avec une mise en couleurs de Jordie Bellaire. L'épisode 6 a été dessiné par Ivan Reis, avec un encrage d'Oclair Albert, Scott Hanna, Joe Prado, et une mise en couleurs de Marcelo Maiolo.



Les choses commencent à aller mieux pour Batman. Alfred Pennyworth est présent au manoir des Wayne, en bonne santé. Duke Thomas a décidé d'accepter la position de soutien logistique au manoir des Wayne. Lucius Fox indique à Bruce Wayne qu'il a retrouvé la mainmise sur sa fortune. Batman est de retour à Gotham en pleine forme. Il doit commencer par s'occuper de Calendar Man qui continue de commettre des crimes en référence aux saisons, et qui a acquis des capacités de régénération peu commune, également liées au rythme des saisons.



Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Alors qu'il est en train de faire le point avec le préfet de police James Gordon, Batman voit un avion en perdition, moteurs en flamme, allant, selon toutes probabilités, s'écraser, dans les minutes qui suivent, dans les plus hautes tours de Gotham. Il dispose de peu de temps pour intervenir. Fort heureusement, il peut compter sur l'aide en temps réel d'Alfred Pennyworth, pour le guider et le conseiller. Malheureusement, même avec des ressources impressionnantes, il ne peut qu'éviter le pire (le crash contre un building), mais pas un atterrissage en catastrophe sur la rivière de Gotham, alors qu'il se trouve sur la carlingue. Il sait qu'il ne survivra pas à l'impact. C'est sans compter l'intervention de 2 nouveaux superhéros : Gotham (Hank Clover) & Gotham Girl (Claire Clover).



En 2016, les responsables éditoriaux DC décident de redonner un coup de fouet à l'ensemble de leur gamme de comics, en redémarrant toutes les séries avec un nouveau numéro 1, et pour les plus importantes un numéro Rebirth, ou pour d'autres encore, un retour à l'ancienne numérotation (épisode 957 pour Action Comics, épisode 934 pour Detecive Comics). Les annonces éditoriales manquent un peu de lisibilité, car elles parlent à la fois de retour à des concepts datant d'avant New 52, mais aussi de conserver certaines versions de personnages New 52. Pas très sûr de ce qu'il va trouver, le lecteur comprend que Scott Snyder (scénariste à succès de la précédente série Batman, celle New 52, mais aussi bête noire de certains lecteurs de longue date) participe donc au numéro Rebirth, ce qui semble signifier qu'il donne la direction à suivre au scénariste en titre. Effectivement, le lecteur voit un Batman qui participe à la fois de l'über-Batman développé par David Finch (dans Batman La nouvelle aube, au tout début des New 52), et du Batman de Snyder avec la présence de Duke Thomas. Le mieux pour lui est de partir sans a priori et de prendre cette histoire pour ce qu'elle est plutôt que pour ce qu'il en attend.



Le premier constat est que ces épisodes se lisent tout seul, plus vite que des comics habituels, en un tiers de temps de moins. L'action prédomine dans chaque numéro, sans temps mort, sans atermoiement. Le spectacle n'arrête pas du début jusqu'à la fin, il s'agit d'une histoire à gros budget. Batman est de retour avec une forte musculature, et des gadgets incroyables. Il arbore une mine sérieuse, et un visage fermé. Son costume est d'un gris très sombre, et les oreilles de son masque sont très courtes. Tom King aligne les moments spectaculaires avec une régularité métronomique, et David Finch ne faiblit pas.



L'artiste représente un Batman massif et conquérant, brutal et efficace, viril et acrobate. Le lecteur voit évoluer un homme sûr de sa force et de ses capacités, intervenant avec le maximum de rapidité pour mettre un terme définitif aux criminels, avec le coup le plus dévastateur dès le premier porté. La Batmobile et la Batbike sont aussi des modèles massifs et robustes. L'encrage comprend de nombreux petits traits fins rendant compte des textures et des aspérités, avec des aplats de noir plus importants dès que Batman entre en scène, afin d'attester qu'il reste une créature de la nuit. Les personnages ont souvent des expressions du visage dures, et les dents serrées. Il s'agit d'un monde sérieux, où chacun est concentré sur l'objectif, complètement impliqué dans sa mission. La ville est sombre, les murs sont massifs et en béton. Les ouvrages d'art apparaissent énormes, pour mieux faire ressortir la violence des chocs quand ils se fissurent ou volent en éclats pendant un combat. Seule Gotham Girl apporte un rayon de soleil et un peu de douceur dans ce monde de brute. David Finch n'y a pas été avec le dos de la cuillère en concevant son apparence. Elle porte une courte jupette, elle a des longs cheveux blonds, et des bottes avec talons. Avant d'en savoir plus sur elle, le lecteur tique un peu devant une apparence aussi pure et datée. Les quelques séquences mettant en scène des civils montrent des individus tout aussi sérieux, tout aussi concentrés sur l'instant présent.



Par la force des choses, le lecteur établit une comparaison avec le premier épisode dessiné par Mikel Janin. Ce dernier joue également la carte de l'esbroufe, d'une manière plus minutieuse, avec un découpage de cases plus sophistiqué, et des personnages plus poseurs. Sa narration est tout aussi testostéronée avec des finitions un peu plus précieuses. Quant à Ivan Reis, il hérite d'un épisode dans lequel les émotions jouent un rôle plus important. Les cases sont moins systématiquement rectangulaires, et il y a plus de gros plans sur les visages pour rendre compte de l'état d'esprit de Gotham Girl, avec plus de nuances. Marcelo Maiolo joue avec des couleurs un peu plus acidulées qui introduisent une sorte de décalage entre la tragédie personnelle d'un personnage et la forme de dédramatisation induite par ces couleurs gaies. Jordie Bellaire utilise des couleurs un peu plus plates avec moins d'effets de dégradés, pour une ambiance souvent orangée dans Gotham, comme si la ville pouvait s'embraser d'un instant à l'autre.



Sous réserve de ne pas être réfractaire à un Batman donnant dans le grand spectacle (tenant beaucoup de sa version New 52), le lecteur se plonge dans une histoire rapide et sèche, donnant l'impression que le scénariste s'est fixé pour objectif d'aller à l'essentiel, sans faire de fioritures. Le lecteur ne doit donc pas escompter que les personnages soient beaucoup développés. Batman est monolithique du début jusqu'à la fin, un professionnel niveau expert, prêt à prendre tous les risques, jusqu'à mettre sa vie en jeu. Bruce Wayne a droit à deux scènes dans lesquelles il est tout aussi efficace et professionnel, sans émotions. Tom King arrive à caser quelques réparties bien sarcastiques comme il se doit dans la bouche d'Alfred. James Gordon sert de figurant et de faire-valoir. Il en va autrement de Gotham (Hank Clover) & Gotham Girl (Claire Clover).



Pour sa première histoire sur le titre, Tom King commence par établir que Batman joue dans la cour des grands, en lui faisant forcer un atterrissage d'urgence pour un avion. Le lecteur se frotte les yeux en découvrant Batman chevauchant la carlingue d'un gros porteur, avec quelques petits soucis de proportions dans les dessins. David Finch veut absolument établir un parallèle visuel avec un cowboy essayant de maîtriser un étalon fougueux, il aurait mieux fait d'en faire moins… Ayant montré que Batman n'est pas un petit joueur, le scénariste passe au plat de résistance avec l'arrivée de 2 nouveaux superhéros, avec des vrais superpouvoirs, superforce et vol autonome, pas comme un gugusse qui se déguise en chauve-souris. De manière très inattendue, Tom King raconte cette histoire au premier degré, avec 2 superhéros qui sont là pour améliorer la situation et qui écoutent les conseils de Batman. Il arrive alors à rendre compte de leur volonté de bien faire sans qu'ils ne passent pour des naïfs ou de gentils utopistes. Plus fort encore, il parvient à mettre en lumière les spécificités du lien qui unit Batman et Gotham, ce qu'il a d'unique, sans que cette approche ne repose exclusivement sur la dureté de Batman ou sa perfection de combattant, son implication totale. Le lecteur voit alors émerger un pan de la personnalité de Batman assez intéressant, qui valide même à postériori le dialogue un peu gênant dans lequel Batman cherche l'approbation d'Alfred Pennyworth, alors qu'il croit sa dernière heure arrivée.



Dès les premières pages, le lecteur est mis dans le bain : il est face au Batman version über-Batman, plus grand que nature, arrêtant les avions à main nue ou peu s'en faut. Sous réserve de ne pas être allergique à cette interprétation du personnage, très éloignée du détective urbain face à des criminels de rue fous et déformés, il peut alors goûter à l'approche très virile des dessins de David Finch, et à une histoire plus noire qu'elle ne le laisse le supposer. Tom King prend à rebours les clichés habituels sur les superhéros arrivant pour s'établir à Gotham (souvent des traîtres venus pour saper le travail de Batman en sous-main). Ce faisant, il donne une personnalité et des motivations plausibles à des superhéros aux noms aussi dépourvus d'imagination que Gotham & Gotham Girl. Il insuffle du sens quant au choix de ces noms basiques. Il fait briller une facette de Batman déjà existante avant, mais rarement éclairée de cette manière, et avec cette intelligence. 4 étoiles pour un début un peu trop énorme, mais assez personnel.
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Batman, tome 3 : Le deuil de la famille

Un joker odieux, sans émotion, sans limite. Un grand malade qui ne semble plus rien avoir d'humain tant par son apparence que par son mode de réflexion. Il m'a effrayé dès les premières pages et la terreur n'a pas cessé.

J'ai souffert un peu de mon manque de connaissances sur la bat-family et des antécédents entre Batman et le Joker, mais au final, cela n'a pas gâché le plaisir (j'y vois surtout l'occasion d'en découvrir encore plus sur le Chevalier Noir)

J'avais beaucoup aimé la Cour des Hiboux, mais, avec ce 3ème tome, j'ai été littéralement transportée par le scenario de Snyder et le dessin et découpage de Capullo .

Je regrette peut être que la terreur ressentie dès le départ (avec l'attaque du commissariat notamment) n'ait pas été exponentielle, mais j'ai adoré le plan mis en oeuvre par le Joker pour revenir sur le devant de la scène, pour retrouver son ennemi, et l'affronter en duel, sans "oiseaux" piaillant à ses côtés.
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Wytches, tome 1

La famille Rooks vient d’emménager dans une jolie maison au milieu de la forêt. Ce déménagement est dû aux récents évènements tragiques qui ont touché deux membres de cette famille. Ils espèrent ainsi prendre un nouveau départ mais Sailor, l’adolescente de la maison, semble touchée par des visions. Le soir où elle se fait mordre par une des créatures de ses visions, tout va basculer…



Au niveau de l’histoire, j’ai été positivement surprise : les sorcières qu’on rencontre sont bien différentes des personnages auxquels le folklore nous a habitués. Ce sont des créatures difformes, tout droit remontées des enfers et assoiffées de sang humain (surtout celui des enfants :D ). La famille Rooks se retrouve au cœur de rituels et croyances millénaires et va devoir essayer de s’en sortir. Attention, certaines scènes relèvent du domaine de l’horreur et pourraient choquer un public sensible.



L’ambiance du livre est assez sombre, voire malsaine par moment. La chronologie des scènes est diffuse et met parfois la compréhension du lecteur à mal : tout se met en place petit à petit pour former un tout cohérent au final. On est promené entre la réalité de l’histoire, les souvenirs du papa et les visions de Sailor, parfois joliment étranges et parfois horriblement ténébreuses. L’utilisation d’une technique de dessin mêlant traits fixes et aquarelle donne aux visions un caractère mystique particulier. Les légères traces d’aquarelle dans certaines planches nous font douter : est-ce la réalité ou une autre incursion dans l’imaginaire ?



Je recommande cet ouvrage que je trouve très chouette au niveau du scénario, de l’univers et des choix artistiques. Ce comics n’est cependant pas à mettre entre toutes les mains car certaines scènes sont violentes et sanglantes.
Lien : https://livraisonslitteraire..
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American Vampire, tome 3 : Le Fléau du Pacifi..

Cette saga est décidément de plus en plus intéressante. Nous faisons un nouveau bond dans le temps et cette fois nous retrouvons les "héros" en pleine seconde guerre mondiale. J'aime beaucoup cette façon d'intégrer l'histoire des personnages à l'Histoire.



On en apprend un peu plus sur le passé de Skinner Sweet et on retrouve également Pearl. La différence entre les deux vampires se creuse encore un peu et le point culminant de ce tome reste sans aucun doute le tant attendu face à face entre les deux vampires. Une fin en apothéose !
Lien : http://emlespages.blogspot.f..
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