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Critiques de Silène Edgar (1086)
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Au nom de nos rêves

Je remercie chaleureusement les éditions Scrinéo et Babelio pour l'envoi, dans le cadre d'une masse critique privilégiée du roman : Au nom de nos rêves.

Nola vit dans une chambre de bonne. Marwan travaille la nuit pour payer ses études. Célian ne sort plus de chez lui depuis le confinement.

Entre angoisse et précarité, leur seul refuge est l’association « Liens publics », un espace de solidarité et d’espoir pour les étudiants. Benjamin et Espérance, les bénévoles, y apportent réconfort, repas et soutien.

Jusqu’au jour où Roger, le propriétaire du local, vend le local. Alors que l’association risque de disparaître, ils décident de se battre ensemble pour la défendre.

Parviendront-ils à sauver ce lieu qui les unit ?

Au nom de nos rêves est un ouvrage collectif écrit par 11 écrivains qui ont décidé de reverser leurs droits d'auteur à Linkee : la première association française de distribution alimentaire aux étudiants.

Je trouve l'initiative excellente surtout vu l'augmentation du coût de la vie. Il est évident que cela devient compliqué pour tous, à commencer par les étudiants qui ont été fort touchés suite à la COVID et continuent à l'être.

Nous découvrons des jeunes gens touchants, qui font face à des difficultés, notamment pour se nourrir.

Heureusement, une association est là pour eux. Son nom : « Liens publics ». Elle encourage l'entraide et surtout apporte solidarité et espoir à des jeunes qui n'en n'ont pas toujours.

Quand l'association risque de ne plus exister car le local va être vendu, les jeunes décident de s'unir pour défendre « Liens publics ».

Nola monte au créneau, elle n'est évidemment pas la seule. La différence avec ses camarades est qu'elle se rend compte qu'elle connaît très bien le propriétaire du local.. Assez pour le faire changer d'avis ?? Pas sur, malheureusement..

Au nom de nos rêves est un roman qui parle de la précarité des étudiants, de l'entraide, de la solidarité, de l'amitié aussi.

Un joli livre écrit à 11 voix et 22 mains, ce qui ma foi ne se sent pas trop. J'ai été surprise car l'ensemble est assez homogène, ils ont réussi à avoir certes chacun leur style mais c'est fluide. On ne se dit pas tiens là c'est pas le même auteur que là !

Je n'ai pas eu de coup de cœur tout en appréciant ma lecture. J'ai passé un bon moment en compagnie de tout ce petit monde.

Une bonne surprise qui mérite quatre étoiles :)
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14 - 14

C'est un petit livre jeunesse. Donc les personnages sont très manichéens, les dialogues simplistes, et l'écriture adaptée au public visé.

L'échange épistolaire et la pointe de fantastique amènent une touche de fraicheur et l'histoire est vraiment bien menée. J'avoue que j'ai tremblé à la fin du livre même si je me doutais bien du dénouement.

Bref, un super livre sur la grande guerre qui devrait intéresser bon nombre d'ados et aussi des adultes. Une lecture vraiment agréable.
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Féelure

Petite lecture de 2h (d’après ma liseuse) pour changer d’atmosphère entre deux séries. J’ai acheté ce court roman lors des OP de Bragelonne, ça fait donc un petit moment que je le possède. Ce sera ma première lecture de cette auteur.



Le style de celle-ci est très originale et elle revisite dans ce court roman la légende des fées de la forêt de Brocéliande. On suit Gwen, une jeune bibliothécaire, de jour comme de nuit. En journée, c’est une humaine avec un mari et des enfants, et la nuit, elle vit des aventures en étant une fée détective. C’est très original, on alterne entre les deux personnalités et ça se lit très vite. Pour ma part, j’avais toujours envie d’en savoir plus sur l’enquête que mène Gwen et son acolyte Arthur (un fé). J’aime bien la fin même si je l’aurais préféré dans l’autre sens. Sympathique lecture entre féerie, questionnement et mini enquête policière. Une auteur que je découvre avec cette lecture, que j’ai voulu commencer plusieurs fois sans m’y tenter. Je ne regrette pas ma découverte et je pense en avoir d’autres d’elle dans ma liseuse.



Comme vous l’aurez compris, ce court roman a été une excellente découverte, je serais bien restée plus longtemps dans cet univers mi-féerique mi-policier. Comme le dit Stelphique : c’est une petite douceur adorable où l’auteur nous entraîne dans son monde, avec de nombreux jeux de mots détournés. Si vous êtes amateurs de féerie française, je vous conseille très fortement de découvrir ce court roman et son auteur. Pour ma part, j’espère pouvoir en lire d’autres d’elle prochainement.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Espoir

Au 23e siècle, une I.A. est envoyée sur Monos, une planète lointaine, pour y recréer la vie. Des imprévus liés à la planète l'empêchent de suivre le programme établi à l'avance par les scientifiques terriens.



Il était prévu qu'elle crée 4 enfants (2 filles et 2 garçons) mais, dans un premier temps, elle ne peut en faire que 2 : Martha et Deacon.



Ce n'est malheureusement pas le seul grain de sable dans l'engrenage…



Il y a une scène



L'écriture de Silène Edgar m'a plu mais l'histoire beaucoup moins. J'imagine que j'étais plus intéressée par la découverte de la planète plutôt que par









Challenge ABC 2022-2023

Challenge mauvais genres 2022

Challenge multi-auteures SFFF 2022
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Adèle et les noces de la Reine Margot

Un excellent roman jeunesse alliant le monde des ados, la vie de famille et ses travers ainsi que l'histoire avec un grand H sans compter le côté paranormal par les rêves.

C'est tout à fait magique de pouvoir voyager à travers son livre, quel lecteur ne l'a pas rêvé et bien Adèle l'a fait ! C'est troublant de confronter deux époques (2015-1572) l'eau a coulé sous les ponts ! Le plus fulgurant sera dans ce cas , le progrès de la médecine, et à contrario et malheureusement les années ont beau passé, on se déchire, se tue, pour une histoire de religion, à croire que les massacres ici de la St Barthélémy, et ceux qui ont suivi n'ont pas servi de leçon.

J'ai beaucoup aimé Adèle qui n'a qu'une envie : s'endormir pour retrouver Samuel. Mais au final, cela cache un mal être bien plus profond, la perte de sa grand-mère, des conflits avec ses amis, et ses parents trop souvent absents.

J'ai beaucoup apprécié ce roman, et je pense lire 14-14 dont j'avais zappé lors de sa sortie.

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Au nom de nos rêves

❤️Chronique❤️



« On veut une fête, on a besoin de joie, et, si elle n’est pas encore tout à fait là, à nous de l’inventer. »



Et s’il fallait aussi, inventer une nouvelle solidarité, nous le ferions! Parce que l’association Liens Publics est sur le point de disparaître, c’est toute une espérance qui va sans doute s’éteindre si personne ne fait rien…

Donc, Au nom de nos rêves, c’est un roman, une sensibilisation, une solidarité, un lien, un échange, un défi, onze auteur.rices, une relation qui naît d’un besoin. Le Covid 19, a creusé les inégalités, fait ressortir encore plus les failles de notre système, a désemparé la jeune génération. Les jeunes ne peuvent plus manger, dormir, payer leurs études, avoir confiance en l’avenir, c’est une réalité dure à encaisser, mais c’est un fait indéniable. Cette petite association de quartier maintient une relation humaine, quelque chose de vital, un tout nécessaire, pour certains…Mais cette société de consommation pousse le propriétaire à vendre le local…Et ce n’est plus seulement, les onze personnages qui se raccrochent, coûte que coûte, à ce refuge, mais bel et bien, des tas de vies menacées d’angoisses diverses, de précarités encore plus handicapantes, de suicides socials…

Ce livre c’est un mouvement, un tremblement, une vibration. Au nom de nos rêves, c’est le début d’un engagement, la prise de conscience d’une injustice sociale et politique, et la bienveillance chaleureuse d’une humanité solidaire…Ces quelques pages, c’est un espace où on montre cette jeunesse qui a envie de croire en leurs futurs, qui apprend à s’unir, à combattre pour leurs idées et leurs ventres vides, qui se rejoint pour un monde meilleur…

Et c’est important de voir ce projet littéraire solidaire et engagé, au rayon jeunesse! Une bonne action, peut sauver des vies, au sens littéral, puisque une partie des bénéfices est reversée à cette association qui aide ces étudiants, et j’ai été heureuse de retrouver des auteur.rices que j’adore, et d’en découvrir aussi d’autres qui ont, en plus d’un cœur en or, une jolie plume…



Je tiens à remercier très chaleureusement Babelio ainsi que les éditions Scrineo de leur confiance et l’envoi de ce livre.
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14 - 14

Un bon roman pour ado mais pour le coup vraiment plus pour eux que pour les adultes ! L'histoire est sympathique, bien racontée et à conseiller pour ceux qui s'intéressent à la première guerre mondiale. .Ce roman doit clairement donner envie à un ado d'en savoir plus sur cette guerre. Par contre les ficelles sont un peu grosses et la famille d'Hadrien accepte facilement sa version . Oui c'est du fantastique mais bon je m'attendais à ce qu'on le prenne un peu moins au sérieux tout de suite. Mais c'est original et facile à lire donc c'est réussit pour le public visé, clairement .

Challenge Mauvais genres 2021



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14 - 14





J’ai déjà lu et apprécié Lune rousse des mêmes auteurs l’an dernier et là c’est un gros coup de coeur pour ce roman magique qui plaira autant à son public cible d’adolescents de treize-quatorze ans qu’aux adultes.



Adrien a treize et vit à Laon en Picardie, il est amoureux de Marion depuis des années, mais n’ose pas le lui dire. Ils sont amis depuis leur plus jeune âge et ils aiment particulièrement jouer dans le vieux cimetière très mal entretenu. Ils ont leur tombe préférée, bordée par un vieux cyprès, auprès de laquelle ils se donnent souvent rendez-vous, comme aujourd’hui, en ce premier janvier 2014. Adrien est plein d’espoir, mais Marion s’excuse d’un sms douteux et lui pose un lapin. Adrien rentre furieux à la maison et il reçoit un autre sms de Marion lui annonçant qu’elle sort avec Franck, un grand de quinze ans et qu’elle aimerait le lui présenter. Le garçon est désespéré, pour éviter de raconter ce qui lui arrive à sa mère, il prétend devoir vite envoyer ses cartes de voeux et se décide finalement à écrire à un cousin, nommé Hadrien qu’il n’a pas revu depuis des années et qu’il n’apprécie pas, il se vante de tous ses succès, et ça tombe bien, la poste vient d’installer une nouvelle boite à lettres bleue devant sa maison.



De son côté Hadrien vit dans un village proche de Laon, à une vingtaine de kilomètres, il se souvient à peine de son cousin Adrien qui vient de lui envoyer une lettre pleine de vantardises et un beau dessin d’une montgolfière. Il s’agit d’un gosse de riche de la ville et il ne va pas s’en laisser conter. Hadrien a le même âge, il est fils de paysan pauvre et rêve de devenir ingénieur. Il travaille dur pour réussir son certificat et espère décrocher une bourse pour aller au petit lycée de Laon, ce à quoi son père s’oppose fermement. Hadrien répond à son cousin sur le même ton et dépose sa lettre dans la nouvelle boite jaune que la poste vient d’installer.



Les deux ados s’écrivent régulièrement et on suit leur vie quotidienne, une vraie amitié se développe. Un jour, Adrien, désespéré et en plein décrochage scolaire suite à ses déboires amoureux décide de sécher les cours et de rendre visite à son cousin, qui est un peu bizarre. Il prend son vélo, et une veille femme du village lui apprend que la famille en question a quitté les lieux des décennies auparavant. Finalement les deux garçons comprennent qu’ils vivent à un siècle d’intervalle. Hadrien vit sur le chemin des Dames en 1914 et Adrien sait qu’il est en grand danger, il essaie de sauver sa famille.



C’est un livre magique qui m’a fait fortement penser au Grand Meaulnes, je trouve qu’Hadrien est très proche de François. Le roman ne se passe pas dans la même région et les paysages picards semblent bien moins oniriques que ceux de la la Sologne, mais c’est aussi l’histoire d’une amitié très intense entre deux adolescents, qui essaient de s’entraider. Hadrien vit dans la campagne à l’aube de la grande guerre et son quotidien est le même que celui des héros d’Alain-Fournier. Il y a aussi de la magie dans ce roman, grâce à une « sorcière » et sa boite aux lettres enchantée. Ce n’est pas un roman sur la guerre, mais sur la vie quotidienne d’avant. Les deux personnages sont attachants, mais Hadrien l’est plus.



Malgré le siècle qui les sépare, les deux garçons affrontent les mêmes problématiques, même si la culture de leur époque conduit à des réponses différentes : la relation avec les parents, l’école, l’avenir et le premier amour. Les enjeux ne sont pas les mêmes pour Adrien qui vit en sécurité, même si sa région est fortement marquée par la crise et Hadrien qui vit sans le savoir dans un village qui va disparaître dans quelques semaines, dévasté par une guerre que le petit peuple appréhende mal. Sachant son ami en grand danger, Hadrien va se dépasser pour essayer de le convaincre de partir à Paris. La question de la responsabilité se pose : Hadrien croit son ami, mais il se rend vite compte qu’il ne peut pas sauver tout le monde, on ne le croit pas, seuls sa famille et sa fiancée l’écouteront. Difficile pour lui de savoir que tout sera détruit sous peu, mais il choisit la vie. Ce n’est pas un cours sur la guerre, les auteurs insistent sur les ravages sociaux qu’elle causera, ce sera vraiment la fin d’un monde. Toutefois le village sera reconstruit, même si un siècle après il semble bien mort.



Un roman magnifique et magique à ne pas manquer.


Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Pour un sourire de Milad

Ce roman se lit comme une romance touchante regardée un dimanche pour décompresser. Mais ce roman gagne en épaisseur par la rencontre de ces deux adolescents confrontés à des vies différentes et à leur confrontation qui est à la fois dure, belle mais qui ne tombe jamais dans le larmoyant.

L’histoire d’amour explore petit à petit leur rapprochement et leur façon de s'apprivoiser. Comme tous jeunes adolescents emplis de convictions, ils vont se battre pour ce qui compte pour eux.. Les réponses qui nous sont apportées petit à petit le sont d'une très jolie manière et c'est avec le cœur gonflé d'amitié et d'espoir qu'on les quitte. Au delà d’une romance, ce titre très social doit amener à s’interroger au plus vrai sur les questions des différences et sur le statut des réfugiés.

#pourunsouriredemilad #netgalley
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42 jours

Je remercie Babelio pour l'opération Masse Critique ainsi que les éditions Castlemore pour m'avoir permis de découvrir cette agréable lecture :-)



Voici le nouveau roman de Silène Edgar, une auteure que J’avais découvert avec l’excellent 14-14 qu’elle avait co-écrit avec Paul Beorn. Ici, elle est en solo, et c’est l’occasion de voir ce qu’elle vaut vraiment. Les romans écrits à quatre mains c’est très bien, mais il y a toujours des parties que l’on aime moins, et on ne sait pas quel auteur écrit quelle partie.



Comme le laisse présager le résumé en quatrième de couverture, nous avons une nouvelle fois un livre jeunesse qui nous plonge le quotidien de deux frères. Un peu comme Adrien et Hadrien dans 14-14, qui bien qu’ils n’étaient pas frères, étaient le duo du livre. Sauf qu’ici, Sacha et Jacob vont être tout le temps ensemble, et c’est Sacha qui va faire le plus de chose et porter l’histoire. Son petit frère n’aura que des rôles mineurs mais restera tout de même omniprésent.



L’ambiance de ce roman est assez particulière car l’on ressent les choses du point de vue de Sacha, et on ne comprends jamais trop ce qui se passe. Pourquoi subitement, ses parents décident de l’envoyer en vacances chez son étrange oncle qui dirige un pensionnat pour personnes ayant quelques soucis mentaux ? En effet, ce dernier veille sur des locataires qui se prennent pour Louis XIV, Nefertiti ou encore Napoléon, ce qui n’est pas très rassurant, surtout lorsque l’on est deux petits enfants sans aucun repères.



Mais surtout, la question est de savoir pourquoi les parents de Sacha et Jacob, décident de les envoyer en en vacances avant même la fin de l’année scolaire ? Pourquoi ne viennent-ils pas avec eux ? Quel est ce travail si important qui nécessite d’être loin d’eux pendant plusieurs semaines ?



Tous ces mystères et bien d’autres vont peu à peu être résolus par Sacha qui va n’avoir de cesse d’enquêter, visitant nuit après nuit, les différents couloirs du manoir, allant jusqu’à s’aventurer dans les chambres des étranges pensionnaires, ou pire, dans le grenier dont l’accès est défendu… Sans compter qu’ils n’ont pas le droit de quitter le manoir car des loups rôdent sans cesse…



À première vue, on a ici un roman jeunesse tout ce qu’il y a de plus basique, dans le digne héritage d’un premier tome d’Harry Potter par exemple. Et d’ailleurs, même si la lecture est sympathique, les 150 premières pages sont sympas, mais cela reste du déjà-vu.



MAIS ! Soudain, tout bascule. Au chapitre 20, page 157, le roman prends une tout autre tournure, que personnellement je n’avais pas vu venir. Sacha découvre enfin toute la vérité sur cet étrange manoir, et là, le livre prends un tout autre aspect. On reste dans du jeunesse, mais l’intrigue devient tout de suite plus réaliste, plus profonde et plus dure. On comprends tous les petits détails qui semblaient bizarres depuis le début, et surtout, on ne peut plus lâcher le livre.



Je ne peux pas vous en dire plus, car je vous gâcherais le plaisir, mais ce livre est très intelligent car il n’est pas juste un petit roman jeunesse comme il en existe tant. Il a un truc en plus, un truc qui fait qu’il peut être lu par les adultes et les enfants, et surtout, il est vraiment bien écrit. Il y a dans ce roman une certaine forme de pédagogie, pour apprendre aux enfants de choses très dures, mais enveloppé sous une belle couche de naïveté.



Cette naïveté, Sacha va la perdre au fil du livre et c’est la toute la force de Silène Edgar. Elle fait murir son personnage principal sans pour autant le renier. Il reste un enfant de douze ans, mais ces quelques semaines passées dans ce manoir, vont changer sa vie à tout jamais.



Vous l’aurez sans doute compris, j’ai adoré ce roman, qui, même s’il ne paye pas de mine au premier regard, se révèle particulièrement intelligent une fois que l’on arrive à la moitié du livre. Silène Edgar est une auteure vraiment talentueuse et je compte bien me procurer ses autres romans.



Attention, ne feuilletez surtout pas le livre après les 150 premières pages, car vous pourriez tomber sur des illustrations qui vous dévoileraient les tenants et aboutissants du récit.


Lien : https://chezxander.wordpress..
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14 - 14

Un très joli roman pour jeunes adolescents sur une amitié entre 2 collégiens qu'un siècle sépare.

En effet, grâce à une boîte aux lettres magique les deux garçons correspondent et se livrent sur leurs tourments. Bien sûr, des tourments de collégiens : Les filles, les copains, l'école, les parents, l'avenir ...

Adrien avec un A vit en 2014 et Hadrien avec un H vit un 1914, l'histoire se déroule de janvier à août.

Une belle lecture à découvrir, un style tres agreable, un livre à offrir à ses enfants pré adolescents et qui mérite ses prix jeunesse.
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14 - 14

Une pépite, un vrai coup de coeur pour ce roman. Bravo aux auteurs pour ce roman très original. Silène Edgar et Paul Beorn nous propose de nous plonger dans une aventure insolite, une correspondance entre deux jeunes hommes séparés par cent ans.



Adrien vit en 2014 et on le découvre dans un lieu, un cimetière et surtout une date, le 1er janvier 2014, l'instant de bonnes résolutions et l'envoi de cartes...

Et dans le chapitre suivant on découvre Hadrien en 1914 et rapidement une correspondance fantastique va s'instaurer entre ces deux enfants.



Quelle histoire je ne veux pas trop en dévoiler, mais je peux vous assurer que c'est une lecture incroyable qui m'a beaucoup touché et qui donne envie au lecteur de croire à cette histoire et de se dire si seulement c'est possible...



Ce n'est pas une histoire sur la guerre c'est un texte sur la vie quotidienne de deux enfants, très bien documenté avec des images authentiques qui permettent au lecteur de se plonger à cette époque.



Encore un petit mot sur ces deux auteurs qui ont un immense talent et qui c'est peut-être qu'on aura la chance de retrouver Adrien et Hadrien. En tout cas je l'espère car, c'est très difficile de les quitter !
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Au nom de nos rêves

"Dansons la capucine,

Y a pas de pain chez nous ........"



* L'Association LINKEE

20 lieux de distribution à Paris et Ile de France

Où 7000 bénévoles distribuent plusieurs fois par semaine jusqu'à 200 000 repas par mois aux étudiants en situation

de précarité, pour leur permettre de poursuivre leurs études, parfois, seul moyen pour eux de manger quand ils ne trouvent pas de petits boulots pour boucler les fins de mois.



11 Auteurs et Autrices se sont donnés la main pour nous raconter le combat pour la survie d'un de ces lieux de distribution alimentaire.



Jolie ronde de Solidarité !



A la Rue des Roses où Espérance, Benjamin et les autres se chargent de remplir les paniers mais aussi apaisent les coeurs d'un regard, d'un geste avec chaleur, compréhension, sans jugement d'aucune sorte.



Une belle continuité dans les écritures où chaque chapitre porte le nom d'un étudiant ou d'un bénévole et de son histoire.



Les phrases et les mots relient chacun, chacune dans une belle chaîne humaine où envies, efforts, enthousiasmes, empathies, et volontés s'associent pour le bien être , bien vivre et bien manger.

Pierres d'achoppement de ces lieux chaleureux où les regards sont bienveillants.



" Je me tenais chez moi, effleurant le monde sans en faire partie". (p;45)



De Belles Ecritures au service d'une cause pleine d'humanité.



Lisez le !



* Merci à Masse critique spéciale de babelio de m'avoir

permis de lire ce livre - jolie couverture universelle .
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Loups-Garous de Thiercelieux : Lune Rousse

Les Loups-Garous de Thiercelieux : Lune Rousse de Paul Beorn et Silène Edgar est un roman jeunesse découvert via net galley grâce aux éditions Bragelonne.

Ce roman est inspiré par le jeu de société d'ambiance Les Loups-Garous de Thiercelieux dans lequel chaque joueur incarne un villageois ou un loup-garou. Je ne connaissais ce jeu que de nom mais j'ai tout de suite été attirée par le résumé du roman, et on peut très bien lire (et comprendre) ce roman sans connaître le jeu de société.

L'une vit le jour, l'autre vit la nuit...

1846. Un soir d'automne, le ciel est rouge au-dessus du village de Thiercelieux.

Lapsa et Lune ont grandi ensemble mais cette nuit-là, l'appel de la lune rousse va les séparer.

Lapsa découvre qu'on lui a menti sur la mort de ses parents et se jure de découvrir la vérité.

Lune se lance à la poursuite d'un loup noir, jusqu'à un coffre caché sous un rocher. À l'intérieur : des masques de loups, un poème oublié qui parle de vengeance... Un masque sur son visage, la jeune fille se sent soudain investie d'une force animale. Elle fait le serment de lutter contre les injustices qui frappent le village.

Mais la malédiction des loups, surgie du passé, ne risque-t-elle pas de bouleverser Thiercelieux et de les dépasser toutes les deux ?

Les Loups-Garous de Thiercelieux : Lune Rousse est un roman sympathique qui mélange de l'aventure, de l'amitié, du fantastique... Les personnages sont intéressants, l'histoire est bien ficelée et je trouve que nous avons là un bon roman jeunesse.

Comme je l'ai dit plus haut, il n'est pas nécessaire de connaitre le jeu pour comprendre et apprécier ce livre. Ce fût pour moi une très bonne surprise :)

Ma note : 4 étoiles.
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Loups-Garous de Thiercelieux : Lune Rousse

Faire un roman à partir d’un jeu de rôle où chaque partie est unique, fun et terrifiante, c’est possible ? Je reconnais avoir eu quelques appréhensions en découvrant qu’on allait publier un roman s’inspirant des célèbres Loups-Garous de Thiercelieux, un jeu auquel toute la famille participait autrefois, lors de tardives veillées… Néanmoins, le fait que ce soit écrit par Paul Beorn et Silène Edgar a apaisé mes craintes : le duo a publié plusieurs bons romans et ne souhaitait apparemment pas procéder à une simple saisie de l’univers d’autrui. Il y avait donc très peu de chances pour que cet ouvrage déplaise. D’ailleurs, j’ai été conquise par cette lecture que l’on peut très bien lire sans connaître le jeu. Ce fut original et prenant !



Le récit se passe au XIXème siècle et tourne autour d’un groupe d’adolescents habitant à Thiercelieux, une bourgade isolée où une terrible malédiction sévit depuis plusieurs générations… Mythe ou réalité ? Lune et Lapsa, deux amies que tout oppose, ainsi que leurs camarades vont le découvrir par eux-mêmes… Même si on aurait souhaité un peu plus de scènes mettant en valeur leur amitié, le tandem est assez convainquant. On a d’un côté Lapsa, une adolescente assez naïve et gentille, qui va devenir de plus en plus rebelle et curieuse au fil de l’aventure. En effet, par hasard, la jeune orpheline va découvrir que son père serait peut-être en vie et qu’il ne serait pas très loin de sa ville natale… Elle décide donc d’enquêter sur ses origines quitte à braver les interdits et plus particulièrement sa grand-mère, une guérisseuse que la foule définit comme une sorcière… Cette dernière est une femme très intéressante que j’ai adoré découvrir, notamment lorsque plusieurs de ses secrets ont été révélés. Silène Edgar avait déjà su me charmer avec la relation magique entre Moana et sa grand-mère. Même si Lapsa n’a pas cette fusion unique avec son aïeule, j’ai beaucoup aimé les émotions qui les lient… Lune est une demoiselle plus secrète, belle, active et déterminée que son amie. Elle dégage un certain charme qui fait fondre les garçons, notamment Arnoux et Raoul qui la suivront dans toutes ses décisions. Louve est un personnage central qui va réellement apprendre et grandir au fil des rebondissements. À mes yeux, elle est celle qui évoluera le plus.



Comme dans le jeu de société, les auteurs insistent sur le fait que les personnages jouent tous un rôle. Si certains semblent gentils ou sages en apparence, leur cœur peut être bien différent… Certaines actions seront déterminantes dans l’intrigue et il faudra attendre que tous les masques tombent pour comprendre qui est sincère ou qui manipule… Dans ce monde, les faux-semblants, les secrets et les manigances règnent en maître. Même les deux héroïnes, qui s’apprécient depuis leur plus tendre enfance, vont apprendre à se redécouvrir… Les auteurs ont utilisé l’idée du loup comme le passage vers l’âge adulte. C’est plutôt bien vu et bien développé. Pour les joueurs, sachez que l’on retrouve bien évidemment l’idée de loups-garous, mais également d’autres personnages emblématiques comme la voyante, la sorcière, le chasseur et bien d’autres. On a également l’idée de meurtres la nuit ainsi que le jugement servant à déterminer qui est un Loup et qui ne l’est pas… Vous savez, ces phases où l’on doit choisir et désigner qui doit être pendu et où chacun essaye d’être le plus convainquant possible pour ne pas être éliminé… (Souvent celui qui parle trop ou qui reste dans son coin !) Dans le livre, les villageois vont avoir un certain rôle à jouer, puisqu’ils vont devenir de plus en plus déments. Chaque nuit augmente leur rage, leur peur et leur violence. Ils s’accusent à tort et sans réfléchir les uns les autres, changeant même plusieurs fois d’avis en quelques dialogues. Le dernier tiers est particulièrement intense et stressant, puisque les suspicions et leur brutalité est à leur paroxysme ! Il existe également d’autres clins d’œil au jeu que je vous laisse découvrir… En parlant de clins d’œil, il est à noter que les auteurs ont judicieusement placé quelques petites interludes et des extraits d’œuvres classiques entre quelques chapitres. Ces références m’ont ravie et collaient bien au texte.



Le rythme est l’une des forces de cet ouvrage dont la tension va monter crescendo. Si le début paraît léger, simple et assez calme, les ennuis vont rapidement arriver… Mariage forcé, injustice, persécution, rancœur, humiliation, les adultes vont forcer les jeunes à s’adapter, à réagir et à refuser l’avenir révoltant qu’on leur propose… Les masques que l’on peut apercevoir sur la couverture vont également précipiter les choses et changer à jamais ces jeunes… Les découvertes en forêt m’ont captivée, mais ce sont surtout les moments où le groupe va sévir que j’ai le plus apprécié ! Ces chapitres étaient vraiment haletants, sombres et inquiétants… Car, très vite, on se rend compte que les Loups ne sont pas les seuls à agir pendant la nuit… Quelqu’un œuvre dans l’ombre, blesse et tue sans laisser de traces, accusant ainsi les Loups de crimes qu’ils n’ont pas commis. Bien que l’on finisse par repérer le coupable avant la révélation finale, j’ai aimé cette atmosphère mystérieuse. On est sur un mélange d’enquête, de thriller, d’horreur et de fantastique qui fonctionne plutôt bien ! J’ai réellement dévoré ce roman tant j’étais prise par l’histoire. De plus, la mise en page décorée, les marges épaisses, les chapitres courts et la narration alternée ont rendu la lecture dynamique ! La plume est agréable, prenante et fluide. Par contre, certaines réflexions sont très naïves, mais cela s’explique par l’âge et le manque d’expérience des héroïnes ainsi que le public cible du roman. Cependant, je peux aisément comprendre que cette candeur (dont fait surtout preuve Lapsa) peut être parfois agaçante…



Les personnages secondaires sont nombreux cependant, on arrive assez bien à retenir leur nom ou leur fonction. Les auteurs ont su trouver un juste-milieu : l’entourage des protagonistes est à la fois développé sans trop l’être… De plus, j’ai aimé le fait qu’ils soient tous très simples : on peut aisément s’attacher ou s’identifier à eux… En revanche, j’ai trouvé qu’il y avait quelques facilités, notamment dans le sauvetage final. Malgré ce petit défaut qui m’a fait passer à côté d’un coup de cœur, ce fut une très bonne lecture ! Enfin, il est à noter qu’il existe une version collector de l’œuvre : elle contient plusieurs illustrations et d’autres éléments apparemment très beaux. Merci aux éditions Castelmore d’avoir accepté de m’envoyer cet ouvrage à quatre mains que j’étais vraiment curieuse de découvrir.
Lien : https://lespagesquitournent...
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Les moelleuses au chocolat

Ce recueil contient six petites nouvelles, peut-être un peu trop courtes à mon goût mais ce n'est qu'un impression car j'adore le format dans lequel il a été publié: petit (la taille du carte postale) que l'on peut glisser dans une poche ou pour une amatrice de petit sac comme moi.

Sur le thème du chocolat, l'auteur Silène y ajoute un parfum d'exotisme, de sensualité et d'érotisme, mais tout en subtilité.



Alors laissez-vous tenter par curiosité avec ce titre "les moelleuses au chocolat", appétissant et intrigant, non? Mais également par gourmandise, pour les amateurs de chocolat que nous sommes.

Bref, à découvrir!
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Pour un sourire de Milad

A la bibliothèque, j'ai emprunté : Pour un sourire de Milad de Silène Edgar.

C'est l'histoire de Thisbé qui tente de trouver sa place au lycée, loin de sa jumelle, Juliette.

C'est l'histoire de Milad qui cherche la sienne en France, après un long périple douloureux depuis la Syrie.

C'est l'histoire de Thisbé qui veut aider Milad à retrouver le sourire.

C'est l'histoire d'un premier amour, qui va tout changer.

J'aime beaucoup les écrits de Silène Edgar, et le résumé me tentait énormément.

Ce roman ne m'a pas déçue.. mais ça, je m'en doutait ;)

Pour un sourire de Milad est un joli roman pour adolescents avec une romance qui leur plaira.

Thisbé peine à trouver sa place au lycée, maintenant que sa jumelle Juliette a choisi de nouvelles études et donc un nouveau lycée. Cela n'est pas évident pour Thisbé car elle se rend compte que ses amies étaient surtout celles de sa sœur !

Milad est nouveau, il est réfugié et cette situation est complexe pour lui. Il fait preuve d'une sacré force de caractère mais malgré tout il y a des jours avec et des jours sans. Il aimerait revoir sa famille, surtout sa sœur.

Thisbé est tout de suite attiré par Milad, qui au départ l'évite un peu. Mais ses deux là vont se trouver et avoir beaucoup à apporter l'un à l'autre.

C'est une histoire très simple mais qui parle des réfugiés, de la difficulté pour les adolescents (réfugiés ou non) de trouver leur place dans la société et notamment au lycée.

Pour le sourire de Milad est bien écrit, il est facile à lire et j'ai passé un bon moment de lecture.

Je le recommande pour les adolescents et ceux qui aiment ce genre de lecture.

Ma note : quatre étoiles.
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42 jours

Sacha et son petit frère Jacob doivent soudainement quitter Paris pour se rendre à la campagne rejoindre leur oncle.



Ils apprécient la vie au manoir qui sert actuellement à abriter des fous sympathiques ainsi que de partager leur quotidien avec Eléonore et son frère Léandre qui sont les enfants du couple qui s'occupe des pensionnaires.



Cependant, leurs déplacements sont limités. Des "loups", à l'extérieur, représenteraient un vrai danger. Sacha décide alors d'enquêter sur les mystères qui entourent ce lieu...



Un roman avec un héros attachant, bon et naïf. Souvent très gentil avec les autres, il met du temps à se rendre compte du péril qui le guette.



C'est le personnage de l'oncle qui va décider de lui faire confiance et de lever le voile sur le monde dans lequel il vit et qui n'est pas exactement celui qu'il s'imagine car nous sommes en 1942 et le père de Sacha est juif.



Un récit d'aventure et d'Histoire qui lie le destin des handicapés mentaux, des gens du voyage et des juifs dans une même course pour la vie. Une histoire qui soude et pousse à l'entraide.



A la fin du livre, le lecteur découvre la chronologie des interdictions faites aux juifs et aux tsiganes de France.



A lire !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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14 - 14

En cette année du centenaire, superbe coup de maître que celui réalisé par ces deux auteurs.



Si vous vous attendiez à y trouver "La guerre racontée aux enfants", passez votre chemin ou mieux faites-vous en une raison et ouvrez-le tout de même car il serait dommage de passer à côté.



"14-14", c'est l'histoire d'une correspondance entre deux enfants que cent ans séparent grâce à de drôles de boites aux lettres apparues "comme par magie", comme si elles voulaient nous donner le pouvoir de changer les choses.



Que de défis dans ce roman:



- 4 mains



- se mettre dans la peau d'enfants pour la narration



- faire correspondre deux enfants que tout sépare mais qui doivent pourtant s'y retrouver



-se retrouver face à un "choc des cultures"



- aborder la grande guerre en ne perdant pas de vue que les lecteurs de ce bouquin sont jeunes



- ...

Tous réussi avec brio, mais ce qui transpire de ce roman (et ce qui y ajoute un cachet supplémentaire), c'est le plaisir qu'on du prendre les deux auteurs. Cela se sent à chaque page, l'investissement se révèle de ligne en ligne pour au final nous donner un roman passionné et passionnant s'adressant aux enfants comme autant de voies ouvertes à la discussion et à l'approfondissement; les thèmes d'exploitation étant nombreux (comparaison des époques, le style de langage, la classe d'antan, .... sans bien sûr oublier le principal à savoir la Première Guerre Mondiale).



Je n'ai que des éloges pour ce bouquin, mais il faut dire que je ne partais pas en terrain inconnu, rappelez-vous comme j'avais adoré "Fortune Cookies" (S. Edgar). Deux très bonnes plumes qui s'entremêlent de façon efficace, un ton mêlant subtilement légèreté et gravité, juste ce qu'il faut d'émotions. Au delà du roman, je vous invite également à y voir un excellent outil pédagogique à exploiter avec de jeunes lecteurs pré-ado.



Personnellement, après avoir rédigé ce billet, je m'en vais subtilement le glisser dans la PAL de mes deux grands . Habitant dans une zone qui sera sous les feux de la rampe cet été, même si nous ferons notre "devoir de parents", je laisserai Hadrien et Adrien leur raconter une partie de l'histoire.



Je remercie les éditions Castelmore pour la découverte de ce petit coup de coeur qui ose aborder un sujet grave dans un roman destiné aux 8-12 ans. Bravo, simplement bravo.
Lien : http://desmotssurdespages.ov..
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14 - 14

Acheté via la grosseop de Bragelonne, 14-14 de Paul Beorn et Silène Edgar est une histoire d'espace-temps parallèle, une correspondance entre deux adolescents vivant à un siècle d'écart.

Hadrien et Adrien, treize ans, habitent à quelques kilomètres l'un de l'autre, près de Laon en Picardie. Alors qu’ils croient chacun écrire à un cousin éloigné, ils arrivent à communiquer grâce à une boîte aux lettres magique puisqu’ils vivent chacun, à des époques différentes. L’un en 1914 et l’autre en 2014.

Lorsqu'ils s’en rendent compte, Adrien réalise qu'il doit prévenir Hadrien que la Grande Guerre est sur le point d'éclater et qu'il doit à tout prix l’obliger à se mettre à l'abri car Laon est une ville qui va souffrir terriblement pendant cette guerre.

Un roman remarquable et délicat sur deux mondes dont les préoccupations peuvent être similaires et pourtant éloignées. Une belle leçon de générosité et d’entraide entre les deux ados.

Le récit est rythmé par les lettres que nos deux personnages s’envoient. A chaque chapitre, on change de narrateur, le livre se lit rapidement et sans lassitude !

Une très belle découverte destinée à la catégorie 8-12 ans,

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