Sofia Lundberg

Vous cherchez l'évasion, un tourbillon d'émotions, un livre qu'on peine à lâcher ? Voici une histoire qui devrait vous plaire : un roman foisonnant qui retrace la vie incroyable d'une pauvre enfant suédoise, qui parcourra pourtant le monde et vivra intensément. Voyages, destins contrariés, péripéties effroyables, tout est là pour tenir le lecteur en haleine !



C'est l'histoire de Doris : on la découvre habitant Stockholm, vaillante malgré sa fragilité, mais rattrapée par son âge pour sa plus grande frustration. Prenant conscience du peu de temps qu'il lui reste à vivre, elle décide de confier les secrets qui la tourmentent, et de mettre par écrit ses mémoires pour sa petite nièce Jenny de San Francisco, dernière personne chère à son cœur encore vivante. Reprenant l'idée du carnet d'adresses, on voit défiler les personnes qui ont tant compté pour elle, et à travers leurs histoires, on découvre celle de Doris.



Entre le passé, fait de doux comme de douloureux moments qui la travaillent encore, et le présent, difficile acceptation de sa condition de femme dépendante, et douleur de savoir tous ses amis déjà partis avant elle, on suit la rétrospective de sa vie.



On est touchés par la faiblesse de cette vieille femme : sa solitude, la difficulté à faire entendre sa voix maintenant qu'elle n'est plus autonome, la sensation de faire partie des meubles ; et aussi la lancinante question de la mort, qu'elle attend comme un soulagement. Puis comme des pièces d'un puzzle, on en apprend sur elle, chapitre après chapitre, de ses 10 ans à sa vie de femme. Un destin mouvementé rythmé par les années folles, la guerre, la découverte de Paris et de New-York... une vie parfois exaltante mais surtout dure et exigeante. Une vie de sacrifices compensée par la présence et la bienveillance de Jenny, qui ne l'oublie pas et reste présente malgré la distance.



Alors oui ne nous mentons pas, il y a du mélo. Profitez haha, d'habitude ce n'est pas ma tasse de thé ! Mais baste ! Une fois n'est pas coutume ! On a donc droit à quelques coups de théâtre, et l'auteur joue avec le dramatique mais comme la plume virevolte avec aisance et qualité, on lui pardonne 😇 et on se laisse surprendre à vivre pleinement ces grands sentiments.



Une belle écriture, des chapitres qui s'enchainent avec brio, une histoire qui nous emporte, de l'amour et de l'émotion... un roman idéal pour combler les soirées d'hiver, au coin du feu !






Lien : https://auxpetitespepites.fr

Ce texte m’a été chaudement recommandé. Ce n’est pourtant pas le type de lecture vers lequel je me serais tournée.

Doris est une très vieille dame solitaire. Elle sait que ses jours sont comptés. Elle tient grâce à 2 béquilles : le contact par ordinateur avec sa petite nièce Jenny qui vit aux Etats-Unis et ses souvenirs. Car la vie de Jenny fut intense et glacée à la fois. Elle aura vécu en Suède, dans la France d’avant-guerre et aux Etats-Unis. Mannequin elle connut une belle réussite et rencontra de lumineuses personnes. La guerre, le destin, la malchance interrompirent tout cela. En fin de vie Doris est confrontée avec sa désolante solitude mais reste forte grâce à sa lucidité.

L’ouvrage regroupe les notes d’un carnet de souvenirs. Cette partie est très réussie, aussi fluide que la vie de Doris fut chaotique, aussi mouvementée que sa vieillesse est atone. A ces chapitres nostalgiques s’intercalent les interactions avec Jenny. C’est alerte et bien mené mais là, les recettes du roman feel good sont trop grosses. Le lecteur est réveillé par cette partie actuelle, la découverte de cadavres dans le placard, la réparation d’actes manqués et la course contre la mort. Le récit s’anime et Jenny peu à peu occupe la première place mais on en ressort avec un arrière-goût d’artifice.

Alors s’il faut lire ce carnet c’est pour les confidences, l’honnêteté de Doris.. Ētait-il nécessaire d’interrompre ces délicates mémoires par des scènes plus factuelles parfois sensibles et émouvantes mais parfois si désespérément plates ?

Voici un récit touchant. Un récit qui nous questionne sur toutes les personnes qui croisent notre vie, ce qu'on en garde, sur la vieillesse, sur ce qu'on transmet, sur la solitude... C'est aussi une belle leçon de vie. Et un bel hommage de l'auteure à sa grande tante.

On mélange présent, avec Doris, ses 96 ans, ses difficultés, et le passé avec ses souvenirs et les personnes qu'elle a côtoyé, qui ont fait sa vie. On navigue à travers les noms dans un répertoire, jusqu'à ce qu'il soit rayé. Décédé.

A travers tous les périples de Doris, on peut y voir beaucoup d'autres personnes âgées. On a du mal à croire parfois qu'ils n'ont pas toujours été vieux. On se questionne aussi sur ce qu'on veux, ce qu'on attend de la vie, sur ce qu'on est prêt à faire pour voir nos rêves se réaliser, se battre pour le quotidien, ce qu'on mérite, ce qu'on souhaite jusqu'à la fin.

Et bien sur malgré la tristesse des événements et de la fin pourtant logique, une touche de happy end.

Une très belle surprise. Livre pris par hasard à la bibliothèque et qui m'a tenu en haleine.

J'ai été vraiment bouleversée par l'histoire touchante de la vie de Doris.

Le livre est globalement très pudique mais les personnages nous touchent tout de suite. La fin est splendide.

Une très belle découverte, à lire sans hésiter.

Je m'attendais à un livre feel good comme ils sont très à la mode en ce moment en achetant cet ouvrage. Et bien pas du tout.

Ce roman très bien écrit nous plonge dans l'histoire d'une femme âgée de 96 ans, suédoise, qui vécut en France et aux Etats Unis à la recherche de son amour impossible. C'est aussi l'interaction entre la tante âgée sur son lit de mort et sa nièce venue au chevet de cette dernière. Les épreuves de la vie ont copieusement éprouvée la vieille femme qui garde pourtant une force intérieure et un amour pour ceux qui l'entourent ou ne l'entourent plus. C'est un très bel ouvrage porteur d'émotions intenses sur le lien familial, la vieillesse, l'amour. C'est un roman qui fait les yeux rouges...

Doris, 96 ans, vit seule en Suède. Jenny, sa petite nièce et seule famille, habite aux États Unis. Elles communiquent via Internet.

Doris conserve précieusement un carnet d’adresses rouge, contenant le nom de toutes les personnes qu’elle a rencontrées, la plupart aujourd’hui décédées. Pour que leur souvenir persiste, elle décide de retranscrire pour Jenny les liens qui les ont unis.

Comment imaginer que cette vieille dame à la vie si tranquille ait pu traverser un siècle de manière si intense. Même Jenny l’ignorait.

Placée comme domestique à 13 ans dans une famille suédoise, mannequin à Paris dans les années folles, émigrée aux États Unis au début de la seconde guerre mondiale, elle a dû toujours recommencer sa vie dans un nouveau pays, sans en connaître la langue. Elle a toujours su rebondir, s’adapter et avancer, sans jamais se renier ni oublier ceux qui ont croisé son chemin, en bien comme en mal, avec au fond du cœur de l’amour. Beaucoup d’amour.

Commencé comme un bonbon acidulé, c’est submergée d’émotions que j’ai refermé ce roman. Avec un style fluide et concis, avec des mots justes, Sofia Lundberg a su décrire l’essentiel sans avoir à insister. On accompagne Doris, vieille dame élégante et digne, dans sa fin de vie en décrivant la solitude, les douleurs et la déchéance physique inhérents sans être pathétique. Elle sait également nous emporter dans la vie tumultueuse de Doris et nous imprégner de l’atmosphère propre à chaque époque et chaque ville. Avec comme fil conducteur… l’amour et la transmission.

Ce roman fait parti de ceux que l’ont lit d’une traite sans pouvoir s’arrêter. De ceux que l’on souhaite oublié pour les recommencer comme la première fois. En clair, j’ai adoré ce livre de toute mon âme. Ce roman est rythmé, il s’y passe tellement de chose! Les personnages sont très attachants. On en ri, on en pleure, on en est frustré. On regrette quand il faut regretter, on savoure quand il faut savourer. Et quand c’est terminé, on rêve juste de recommencer. Ce roman est fabuleux, la fin est parfaite, c’est comme ça. Tous ses événements se succèdent parfaitement, c’est beau, c’est fluide, c’est facile à lire. Un de mes romans préféré!

"J'aurais pu rester là pour toujours. Ma place était au milieu des livres, c'était parmi eux que j'étais heureuse."

Doris, "petite vieille" attachante à toujours avec elle son petit carnet rouge que son père lui a offert il y a bien des années. Dans ce carnet, il y a les noms et prénoms de toutes les personnes qu'elle a côtoyé dans sa vie. Aujourd'hui certains sont décédés et d'autres sont encore en vie.

Ce livre est un mélange de présent et de passé où Doris nous fait part de la vie qu'elle a vécue avec les diverses personnes qu'elle a rencontré dans sa vie.

J'ai adoré ma lecture, elle m'a tellement émue ! J'ai dévoré ce livre et je le recommande vivement 🥰

Sofia Lundberg nous offre ici un doux moment de lecture plein d'émotion et de nostalgie. Elle nous raconte une histoire de famille et de transmission très touchante. Nous voyageons de Suède à Paris en passant par New-York et l'Angleterre, entre deux temporalités, le présent et le passé de Doris, vieille dame attachante, et deux styles narratifs, le journal intime et le récit au présent. Amitié, amour, famille, mais aussi vieillesse, fin de vie, soutien et partage, Sofia Lundberg, dans ce joli roman, aborde tous ces sujets avec finesse et naturel. Il s'agit d'amour au sens large, de volonté, du temps qui s'enfuit et de l'importance du passé. On tourne les pages sans s'arrêter, on virevolte du monde de la bourgeoisie à celui de la mode et des artistes. Il y a beaucoup de bienveillance dans ce roman. Les personnages sont attachants, et Doris, femme libre, émancipée avant l'heure, m'a émue. Elle est énergique et volontaire, jusque dans son dernier combat. L'écriture est fluide et la plume est sensible. Sofia Lundberg a su me toucher au cœur avec ce beau roman plein d'humanité.

#ETLECHÊNEESTTOUJOURSLÀ #NetGalleyFrance

Avant tout merci à NetGalley de m'avoir permis de lire ce livre et de m'avoir fait découvrir cette auteure.

Je referme à l'instant le livre et je suis encore avec Esther et Ruth.

Ce livre raconte la rencontre d'Esther et Ruth, totalement par hasard, sur un banc, près d'un chêne en Suède au bord d'un lac. Ruth va essayer de faire parler Esther, de la faire s'ouvrir sur son chagrin, puis Esther va elle aussi, timidement, tenter elle aussi de mieux connaitre Ruth, mais presque 50 ans les séparent. C'est lorsque Ruth disparait qu'Esther va se rendre compte de son nombrilisme, d'avoir si peu donné à cette vieille dame, pour tout ce que cette dernière lui a apporté. Elle part donc à la recherche de Ruth, de la Suède, elle va aller jusqu'au bord du lac de Côme, de la pluie et la grisaille, elle va trouver le soleil et des réponses. Elle n'a qu' un vœux retrouver Ruth. Le style est fluide et poétique.

Le rythme est lent au début, puis ira en crescendo. Les thèmes abordés sont l'acceptation d'une rupture, face à l'acceptation d'un décès, la difficulté de vivre la garde partagée d'un enfant, lorsqu'on se sent responsable. Lecture très émouvante.

400 pages d'émotions - les 6 émotions fondamentales et plus encore

Pfiouuuu quel récit!!



ღ Dans chaque tombe repose un amour.

Il y a tant d'amour.

Un simple regard qui bouleverse une vie entière.

Des doigts qui s'entremêlent sur un banc public.

Un parent qui voit pour la première fois son enfant nouveau-né.

Une amitié si forte que la chair ne compte pas.

Deux corps qui chaque fois qu'ils s'effleurent se fondent en un seul.

L'Amour.

Ce n'est qu'un mot. mais il contient tant de choses.

Finalement il n'y a que l'amour qui compte.

As-tu aimé assez? ღ

Quelle vie passionnante que celle de Doris, alias Dossi...

En voyant cette dame âgée de 96 ans, douce et fragile, qui pourrait imaginer toutes les épreuves qu'elle a dû affronter dans sa vie...

D'abord dans sa plus tendre enfance, la mort de son papa sous ses yeux puis son placement comme servante dans une belle maison en Suède, son voyage avec sa maîtresse à Paris où elle sera repérée pour devenir mannequin, mais mannequin n'est pas de tout repos quand on a 15 ans... meme quand on arrive à porter du Chanel. Suivront des nuits dans des greniers à l abri des regards, une traversée mouvementée en tant que matelot vers la France en pleine guerre pour retrouver son grand amour... Bref une vie bien remplie... Nous rencontrerons des personnages sympathique comme ce cher Gosta, artiste incompris et homosexuel de surcroît mais aussi Paul ce pêcheur taiseux qui lui sauvera la vie à plusieurs reprises...

Nous oscillerons entre passé et présent tout au long des chapitres.

Le présent, nous le vivrons au côté de la vieille dame à l'hôpital, amoindrie suite à une chute et le passé par tous ses souvenirs qu'elle évoquera en revenant sur chaque rencontre importante qu'elle a faite dans sa longue existence, les personnes qui ont partagé ses joies et ses peines... tous ces noms qu'elle a dû au fur et à mesure barrer de son petit carnet rouge... car oui elle a décidé de coucher sur papier son histoire et tous ses souvenirs pour Jenny, dont elle est la grande tante et de qui elle a toujours été très proche.

Magnifique petit bonbon qui se lit presque d'un trait tellement il met du baume au cœur...

Une écriture fluide, belle et apaisante, on aurait envie d'être près de Doris, de lui tenir la main en écoutant sa merveilleuse histoire d'amour avec Allan... et puis aussi de pleurer avec elle sur les moments difficiles de sa vie.

J'ai adoré ce petit carnet rouge et je vous conseille à tous de le lire, il fait du bien 😀

Doris, retraitée suédoise, vit seule et isolée en pleine campagne. Chaque semaine elle échange via Skype avec sa petite-nièce Jenny des histoires passées et sur son quotidien. Il ne lui reste qu'elle après que chacun ait quitté cette terre, plus de famille et encore moins d'amis Doris n'a que son petit carnet rouge pour se remémorer toutes les personnes qui ont peuplé sa vie.

Le récit alterne le passé et le présent, on se rend ainsi compte de la vie mouvementée de cette dame et de cette terrible solitude qui doit l'accabler aujourd'hui. Car comment une jeune fille sortie de nulle part venue à Paris pour être bonne à tout faire se voit propulser mannequin pour Chanel tout en rencontrant l'amour de sa vie, Allan. Un conte de fée qui s'écourte avec le début de la seconde guerre mondiale, Doris quitte Paris pour les Etats-Unis où d'autres personnes marqueront sa vie avec bonheur mais aussi avec tristesse.



Une histoire qui enchante, une vie tumultueuse qui a offert à Doris des joies et des peines mais surtout des opportunités incroyables. J'ai lu avec gourmandise et douceur une vie rêvée, une vie aimée telle qu'on ne les vit plus aujourd'hui.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..

C'est une belle histoire, c'est vrai, mais elle est surtout rude.

Rude comme les premières années d'Elin.

Rude comme les difficultés qu'elle a à s'ouvrir aux autres.

Rude comme ce besoin d'apparente perfection.

Mais comme tous les mensonges, son illusion finit par exploser au grand jour.

La réalité sur qui elle est remonte à la surface et elle doit y faire face.

Elle se met alors en quête du passé, de son enfance et grâce à sa fille retourne là où tout à commencé ; chez elle.

L'histoire d'Eline nous confirme que le passé nous rattrape toujours à un moment ou un autre.

L'écriture de Sofia Lundberg est très agréable et les allers-retours qu'elle fait dans le passé d'Elin sont bien amenés.

C'est un livre intéressant, dur, plein d’espoirs et surtout agréable à lire.

J'ai lu ce livre dans le cadre d'un challenge.

Comme j'avais beaucoup apprécié le roman précédant de cette auteur je n ai pas hésité.

Ce roman nous parle de la vie actuelle.

La passion pour son travail ne laisse pas beaucoup de place à la famille aux loisirs .

Il est difficile de faire la part des choses.

Je ne vous en direz pas plus.

Cette auteur ne fait pas la une mais à mon humble avis ses romans en valent bien d'autres.

j'ai été assez émue par l'histoire de cette femme. Elle a vécue pour ainsi dire tout le vingtième siècle et nous retranscrit dans ses mémoires l'histoire du monde qu'elle a traversé. De la Suède aux Etats-Unis en passant par la France, des années folles à l'époque moderne en passant par la seconde guerre mondiale, on suit l'existence de cette petite fille perdue, cette femme forte qui revoient les visages et les années défilées. L'expérience vécue par nos aînés est importante. On oublie trop souvent qu'ils n'ont pas toujours été ces vieilles personnages fragiles. J'aime ce texte qui nous le rappelle et nous offre cette tranche de vie et de voyage.

Il s’agit d’un roman qui séjournait depuis un moment dans ma PAL. Je l’avais reçu via les services des libraires de LA KUBE ! Honnêtement ? Je regrette de ne pas l’avoir lu plus tôt !



📖 L’HISTOIRE

À quatre-vingt-seize ans, Doris vit seule à Stockholm. Elle n'a plus aucune famille si ce n'est une petite-nièce aux États-Unis. Son bien le plus précieux est un carnet qu'elle possède depuis 1928, qui contient le souvenir des gens qu'elle a rencontrés au fil de son existence et dont elle a rayé les noms à mesure qu'ils ont quitté ce monde. De l'excentrique bourgeoise pour qui elle a travaillé enfant à l'amour de sa vie rencontré à Paris, de la veuve qui lui a appris l'anglais sur le bateau l'emmenant à New York aux plus grands couturiers français qui l'ont vue défiler, de l'artiste suédois devenu son confident à sa propre sœur, au destin douloureux, l'existence de Doris est une épopée romantique, tragique et émouvante.



✍ MON RESSENTI



Lecture coup de coeur ❤ une petite Pépite !

Pourquoi ? Parce que la plume de Sofia Lundberg est magique ! Elle est fluide et très agréable. Ce roman est vite devenu prenant, addictif. Les chapitres sonts courts, ce qui nous offre une lecture bien rythmée !

Et Doris !! Elle est tellement attachante. Sa vie, riche d’aventures est une véritable ode à l’Amour ! L’Amour de l’autre : un amoureux, une nièce, une soeur, un ami …

Et, je ne veux pas vous cacher que j’ai terminé ma lecture …. en larmes.



🗣 CITATION :



« Assez est le mot que je veux te donner pour t'accompagner dans ton voyage, a-t-elle murmuré. Assez de soleil pour illuminer tes jours, assez de pluie pour apprécier le soleil, assez de joie pour nourrir ton âme, assez de peines pour pouvoir profiter des petits plaisirs et assez de rencontres pour savoir dire adieu. »

Une fresque romanesque via Doris, une très vieille dame arrivée au crépuscule de sa vie, qui voit son monde s'éteindre lentement, ses amis, son entourage. Elle raye les noms au fur et à mesure dans ce fameux carnet rouge... Et ses souvenirs affluent. Pour sa nièce Jenny, elle tient un journal pour y laisser la trace de sa vie qui fut telle des montagnes russes avec ces moments terribles et ces moments fabuleux. Une belle histoire sur la transmission des générations.

Doris a 96 ans, elle vit seule à Stockholm et sent, jours après jours que sa vie lui échappe. Alors elle se met à écrire pour Jenny, la seule famille qui lui reste et qui vit à l'autre bout du monde. Elle ouvre son petit carnet rouge, qu'elle garde comme son bien le plus précieux depuis 1928 et où elle a rayé tout au long de sa vie les noms de ceux qui ont traversé la sienne. Elle raconte alors ce que chacune de ces personnes a été pour elle avant qu'elles ne disparaissent et qu'elle aille les rejoindre à son tour.



Dans ce roman on rencontre Doris alors qu'elle est à la fin de sa vie, et elle nous livre en même temps qu'elle couche son histoire sur le papier, toute sa vie, dans ce qu'elle a de plus doux mais aussi et surtout dans ce qu'elle a de plus cruel. Elle a traversé le monde et la guerre et a lutté toute sa vie pour obtenir le bonheur dont elle rêvait tant.



J'ai particulièrement aimé la manière dont la narration se déroule, on découvre au fil de la vie de Doris toutes les personnes qui ont joué un rôle auprès d'elle, les bonnes comme les mauvaises. On s'attendrit évidemment de cette femme que le temps n'a malheureusement pas épargnée et qui se retrouve seule dans son pays de naissance.



Un bien joli roman qui me donne envie découvrir les autres livres de cette auteure que je découvre et qui a su me toucher.

Premier roman que je lis de Sofia Lundberg. Donc aucun à priori le titre et le résumé m'avait plu.

Esther jeune femme fraîchement divorcée se retrouve seule une semaine sur deux, son fils Adrian étant en garde partagée avec son père. Ces samedis là sont si tristes qu'elle s'en va déprimer sous le chêne où sont gravés deux cœurs. C'est la qu'elle fait la connaissance de Ruth une vieille dame qui nourrit les canards et un jour vient lui dire qu'elle a assez pleuré, qu'elle doit se ressaisir, s'en suit une belle amitié entre ces deux femmes qui a première vue n'ont pas grand chose en commun.

Petit à petit à travers le journal d'Esther et le récit de la vie de Ruth de la Suède au lac de Côme on va comprendre ce qui les rapproche.

Un beau livre sur l'absence, la culpabilité, le deuil.

Esther a du mal à savoir qui elle est, elle fut la femme de ... puis la mère de ...peut-être même avant s'est elle défini comme la fille de ses parents. Et quand son mariage s'écroule soit disant par sa faute et que la moitié du temps son fils n'est plus là n'ayant pas de vie personnelle elle se demande quoi faire de cette vie, à quoi elle sert. Elle se demande même si tout ce désespoir n'est pas sa faute puisque c'est elle qui est partie.

Ruth elle est une vieille dame qui a sa vie derrière elle. Elle ne veut se souvenir que des belles choses, ne veut pas laisser au passé et à la douleur l'occasion de prendre le pas. Elle est comme ces personnes infiniment précieuses qui pensent toujours aux autres, qu'il y a toujours plus malheureux qu'elles. Et qui quoi qu'elles vivent distribuent des rayons de soleil autour d'elles.

J'ai trouvé ces deux femmes très attachantes, le livre est comme un roman à suspens, on mène presque une enquête pour savoir ce qui les a conduit sous ce chêne, pourquoi Esther a-t-elle divorcé alors qu'elle adorait ce mari bien sous tout rapport. Pourquoi Ruth est toujours dans ce jardin seule alors qu'elle a eu une vie bien rempli avec mari et enfant en Italie ?

Un vraiment joli livre qui vous garde avec lui même une fois la dernière ligne lue.