Sophie Hannah

Atmosphère générale fidèlement restituée mais énigme passablement embrouillée.
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Ce livre fut une véritable torture, et je me suis vraiment forcée à le finir pour en faire une critique complète.

Deux raisons principales à cela.

La première, c’est le postulat de départ. (...)
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Monstres de Sally?



"C'est le Livre de Poche qui m'a proposé de découvrir cet auteur et comme je suis toujours friande de thrillers, j'ai accepté avec plaisir."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...





"Sally Thorning vient de vivre une journée épouvantable: elle s'est disputée avec la nounou de ses enfants et on a essayé de la pousser sous un bus! Elle essaie encore de décider lequel des deux est le plus grave lorsqu'elle découvre au journal télévisé le visage d'un homme brisé, Mark Bretherick, qui vient de perdre sa femme et sa fille. Sauf que cet homme n'est pas Mark! Mais elle ne peut rien dire, parce que si elle connaît Mark, c'est qu'il a été son amant!"



Mais que s'est-il exactement passé entre vous?





"Je ne dirais pas que c'est un thriller qui m'a tenu en haleine ou fait frémir et que je n'ai pu lâcher avant de l'avoir fini. Mais c'est un thriller honnête, avec plusieurs rebondissements et des twists surprenants. Il se lit facilement et éveille tout de même notre intérêt mais il manque un je ne sais quoi pour nous emporter complètement malheureusement.



Et comment cela s'est-il fini?





"Ses points forts, on les découvre sur la fin. Un peu tard pour le coup de coeur mais important tout de même! Tout réside dans le (la/les) tueur, sa personnalité et les raisons du crime, pourquoi et comment tout ceci a commencé. Et là, ça donne la chair de poule!"


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J'attends déséspérement que l'action décolle...

Alice et David vivent dans la belle demeure de Vivienne, mère de ce dernier en qui Alice pense avoir trouvé une mère de substitution depuis qu’elle a perdu ses parents. Vivienne élève aussi Félix, le fils de David, qui l’a eu avec Laura, sa précédente épouse qui a été tuée.

Lorsque Alice affirme que le bébé qui est dans le berceau n’est pas Fanny alors le cauchemar commence pour elle car David se comporte avec elle en véritable sadique en l’absence de Vivienne et cette dernière la prend pour folle et lui confisque ses effets personnels et refuse qu’elle sorte. Ainsi, l’ambiance devient de plus en plus oppressante.

Voilà un roman policier qui m’a bien surprise car en lisant le résumé je m’attendais à du déjà vu et en fait pas du tout. Au début, on doute sur l’état psychologique d’Alice et bien qu’elle soit un peu naïve, on ressent au fil des pages une certaine compassion pour elle.

En parallèle des chapitres qui donnent la voix à Alice, nous suivons l’enquête menée par Charlie et Simon car, quelques jours après le signalement que le bébé n’est pas Fanny, Alice et le nourrisson ont disparu.

Pour Simon, qui a vu Alice quelques jours avant, quelque chose cloche dans cette histoire, il ne sait pas encore quoi mais il décide que l’on réouvre l’enquête sur Laura.

Bien que je n’ai pas eu d’affinité pour les enquêteurs, j’ai bien aimé l’instinct de Simon et pour ce qui est de l’intrigue, je l’ai trouvé bien ficelée, je ne m’attendais pas à une telle tournure. Il y a aussi une ambiance malsaine qui règne en la demeure quand David change car, on se demande où s’arrêtent ses limites pour humilier Alice et on se demande quand est-ce qu’elle va réagir.

Pour conclure « Pas de berceuse pour Fanny » est une belle découverte avec des rebondissements et surtout avec un bon côté angoissant.
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A l’approche de ce Noël 1931, Hercule Poirot et son acolyte, l’inspecteur Edward Catchpool, sont sollicités par la mère de ce dernier pour se rendre dans le Norfolk où un homme a été assassiné dans un hôpital. Elle leur impose de loger à Frellingsloe House, demeure située à proximité de l’hôpital mais menacée de sombrer dans la mer à cause de l’effritement de la falaise au bord de laquelle la maison est construite. Elle envisage très sérieusement de les retenir là jusqu’à Noël pour que Poirot puisse enquêter à loisir. Cela d’autant plus que le propriétaire de la bâtisse en question doit bientôt se faire admettre dans cet hôpital et que son épouse est persuadée que le meurtrier va de nouveau frapper et a pris son mari pour prochaine cible.



Voici le cinquième tome des “nouvelles” aventures d’Hercule Poirot, revenu sous la plume de Sophie Hannah, auteure agréée par les ayants droits d’Agatha Christie et par là-même autorisée à inventer des enquêtes menées par le célèbre détective belge.



Une fois encore l’auteure parvient à donner au récit un côté divertissant tout en respectant les attentes du lecteur (peut-être pas des puristes, mais disons d’un lecteur lambda), avec une maison retirée, un groupe de personnes à couteaux tirés et qui semblent tous plus ou moins cacher des secrets, un Hercule Poirot frétillant à l’idée de faire fonctionner ses petites cellules grises et un faire-valoir, en l’occurrence Catchpool, légèrement dépassé et qui en plus ici doit composer avec la présence de sa mère avec laquelle il n’entretient pas vraiment des rapports très amicaux.



A côté de ça, la mécanique semble s’essouffler un peu et Sophie Hannah donne l’impression d’avoir envie d’expédier cette histoire aussi vite que Poirot et Catchpool qui n’ont aucunement envie de s’attarder jusqu’au 25 décembre dans ces lieux déprimants et qui sont bien déterminés à passer Noël à Londres comme initialement prévu.



Tant et si bien que certains indices autour duquel semblait tourner l’intrigue se trouvent n’avoir aucun intérêt lors de la résolution (quid de ce trait de caractère commun entre le mort et l’hôte de Frellingsloe House et qui a visiblement inspiré le titre de l’ouvrage ?). A moins que cela ne soit fait que pour égarer le lecteur et en ce cas on peut dire que cela fonctionne.



Point positif malgré tout, l’identité de l’assassin est réellement une surprise et ce n’est pas celui auquel on s’attendrait. On ne saurait malgré tout trop conseiller de se (re)plonger dans l’œuvre d’Agatha Christie.

Encore un Poirot de Sophie Hannah. Encore une histoire qui aurait pu être bien. Un potentiel gâché, comme d'habitude.

L'inspecteur Catchpool est toujours aussi inutile et antipathique. Poirot est toujours aussi vantard et démonstratif. C'est exaspérant.

L'intrigue part dans trop de directions en même temps. C'est brouillon, un vrai bordel.

Les nombreux personnages ne sont définis que par un seul trait de caractère. C'est assez caricatural.

Et la fin m'a fait dire "tout ça pour ça", un tel bazar pour une fin si attendue, quel dommage !

M'enfin, c'est pas comme si je ne m'y étais pas attendu... Pourtant j'essaie toujours de lui laisser sa chance objectivement.

J'ai donc fini l'année précédente et commencé cette nouvelle année en compagnie de ce livre.

Ce fut une lecture plutôt chouette où enquête, énigmes et mystère se mêlent !

Je dois dire que j'ai beaucoup aimé le début et la fin où toute l'enquête prend enfin sens à mes yeux. Mais j'avoue avoir un peu décroché au milieu de l'intrigue. Je ne sais pas, j'ai l'impression que les événements se déroulaient à grandes allures et j'ai un peu perdu le fil, mais les 50 derniers pages ont permis de rattraper ce milieu un peu loupé pour ma part et qui m'a laissée un peu dubitatif.



Mais, je vois que beaucoup d'entre vous étaient intrigués par ce livre lorsque j'en ai parlé alors je vous conseille de le lire, vous devriez l'apprécier et peut-être que vous comprendrez mieux ce milieu d'intrigue que moi.

Poirot prend des vacances et prend pension dans une maison en face de son appartement, chaque jeudi soir, il va diner au Pleasant's Coffee House.





Un jeudi soir, une jeune femme en panique entre dans le café. Poirot souhaite l'aider après qu'elle se soit confiée à lui mais la dame s'enfuit.




En rentrant à la pension, il découvre Catchpool, un jeune inspecteur de Scotland Yard, celui-ci revient de l'hôtel Bloxham où trois meurtres ont été commis. 





Hercule Poirot revient sous la plume de Sophie Hannah. 



Je n'ai malheureusement pas adhéré à ce roman, je l'ai trouvé un peu long et fort embrouillé.



Hercule Poirot est décrit comme un homme vantard et est méprisant envers les autres. 




La façon d'être de Poirot n'est pas éloignée mais dans l'oeuvre d'Agatha Christie c'est de façon tellement subtile que ça se voit à peine.





La résolution de l'enquête est, selon moi, trop peu crédible et alambiquée.





Bref Pari raté pour ma part.
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Hercule Poirot souhaite prendre des vacances et mettre ses célèbres petites cellules grises au repos. Il s’installe dans une pension londonienne où il fait la connaissance de l’inspecteur Catchpool de Scotland Yard.

Malheureusement un triple homicide est bientôt commis dans un grand hôtel de la capitale anglaise. Catchpool est chargé de l’enquête et Poirot s’y trouve mêlé malgré lui…



💝 Alors… je suis très mitigée sur ce livre.

C’est un bon cosy mystery avec une enquête vraiment intéressante … MAIS je n’ai pas retrouvé Poirot. Celui ci n’a pas la prestance de l’original. J’ai tiqué à plusieurs reprises sur certaines réactions ou paroles qui ne me semblaient pas correspondre réellement au détective belge. Et puis Catchpool est d’un fade! Je sais bien que même l’inspecteur Japp n’est là que pour mieux mettre Poirot en lumière mais tout de même! Celui ci est vraiment insipide…



En résumé je dirais que c’est un bon roman cosy mystery mais ce n’est pas un Hercule Poirot . J’ai les 2 suivants dans ma PAL car j’avais trouvé les 3 en lot sur vinted, aussi je les lirais tout de même pour voir si les personnages évoluent et trouvent leurs marques. Pas si facile de remplacer Agatha Christie...

Au tout début du livre, j’étais plutôt enthousiaste, je trouvais que l’autrice dépeignait bien Hercule Poirot tel qu’on le connaît. Mais, au fil des pages, je me suis dis « ah non ce n’est pas le Hercule Poirot d’Agatha Christie » et pour cause, je l’ai trouvé assez arrogant voir même agaçant alors oui, l’inspecteur Catchpool a bien dû mal à résoudre certaines énigmes mais aux dires de Poirot, il n’a pas de jugeotte et à une fâcheuse tendance à le prendre de haut …. enfin c’est ce que moi j’ai ressenti. Après, Catchpool est dépeint comme un inspecteur qui conclu l’enquête par ce qu’il voit et entend des témoins sans trop réfléchir. J’aurai également souhaité qu’un côté plus British ressorte de ce dernier vu qu’il est anglais.

Maintenant au niveau de l’intrigue, bien que celle-ci m’a plu au début, j’ai vite déchanté vers le milieu du livre puisque j’ai eu dû mal à des moments à me concentrer sur l’enquête et cela s’explique par le fait que ça traîne en longueur, les déductions de Poirot sont interminables avec beaucoup de répétitions. Bref, j’ai été jusqu’au dénouement par simple curiosité.

Pour conclure, ce livre aura eu juste l’avantage de me donner l’envie de me replonger dans les enquêtes d’Hercule Poirot d’Agatha Christie.
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Fan d'Agatha Christie et d'Hercule Poirot, j'étais impatiente de lire ce roman !

Je dois dire tout d'abord que je n'ai pas compris pourquoi le nouveau complice de Poirot était un jeune inspecteur de Scotland Yard alors qu'Hastings et Japp auraient pu être présents !

Ensuite, l'histoire par elle-même promettait d'être passionnante mais je n'ai malheureusement pas trouvé de plaisir à sa lecture.

Chez Agatha Christie, même si Poirot ne dévoile pas tout de suite le cheminement de ses petites cellules grises, on se prend au jeu de l'enquête. Quoi qu'on en dise, même s'il est maniaque, imbus de sa personne, quelque fois coléreux, il n'en reste pas moins attachant et touchant quand il s'agit d'aider des jeunes filles en détresse, de réunir des couples.

Et bien sûr, il combat le crime sans relâche !

Ici, j'ai trouvé un enquêteur qui aime bien semer la confusion dans l'esprit de son acolyte sans le ménager. Je lui ai même trouver parfois une noirceur, un caractère emporté ! Je n'ai pas eu plaisir à accompagner Hercule Poirot !

Déçue mais tenace, je vais de ce pas en lire un autre ! Sait-on jamais ?

Les monstres de Sally est le troisième polar de présenté comme une nouvelle venue dans le monde du thrillers psychologiques américain.

Alors de quoi par ce troisième roman : Sally Thorning n'aurait jamais pensé entendre à nouveau le nom de Mark Bretherick dont la femme et la fille viennent de connaître une fin tragique. Un an auparavant, lors d'un voyage d'affaires annulé à la dernière minute, elle s'était offert une escapade secrète loin de toute attache. Elle avait besoin de se retrouver sans mari ni enfants. Mais les choses n'ont pas tourné comme prévu : elle a eu une aventure avec Mark...Mais le Mark qu’elle connait n’est pas celui qu’elle vient de voir à la TV. Elle est coincée, car si elle le dénonce à la police, elle risque de perdre sa famille en dévoilant son infidélité. Alors que faire, surtout que Sally se sent menacée et qu’elle a maintenant peur pour sa propre famille.

Les deux premiers romans de Sophie Hannah avaient pour thèmes majeur la famille. Et avec Les monstres de Sally elle ne déroge pas à la règle. On effet aujourd’hui on dirait que ce roman policier est ce que l’on appelle communément un domestic thriller. Le Domestic Thriller utille une approche de la narration plus centrée sur les femmes. Ce genre de fiction policière écrite avec une prédominance psychologique se concentre sur les relations interpersonnelles et leurs résultats. Brouillant les frontières entre la fiction et la vie réelle, les éléments crédibles de ces histoires vous font penser que cela pourrait vous arriver. Mais justement là, ça manque de crédibilité et on a du mal à se projeter dans l’histoire. Je ne suis pas arrivée à me mettre à la place de Sally, je n’ai pas adhéré à son personnage. Et du coup, d’un coup toute cette intrigue a perdue de sa saveur. C’est devenu fade. La dynamique et l’attrait de l’affaire sont retombés et je n’ai pas eu ma dose d’émotion promise. Tant pis je suis totalement passée à coté de ce polar psychologique. Une autre fois peut-être car je ne doute pas que Les monstres de Sally puissent trouver leur public






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Encore une enquête passionnante de ce cher Hercule Poirot, signée Sophie Hannah ! L’intrigue est suffisamment embrouillée pour que sa résolution soit palpitante ! Chapeau bas à Daisy, la scénariste de cet épisode, personnage centrale d’une roman. En tout cas, je continuerai à lire ces nouvelles enquêtes !

Alambiqué, compliqué, trop de longueurs, je n'ai vraiment pas passé un bon moment avec ce roman. Que cette femme ait réussi ou pas à construire un "remplaçant" de Poirot n'est pas la question. Même détachée de mon amour pour Agatha Christie, je n'ai vraiment pas aimé ce roman. J'ai apprécié que Poirot se double d'un comparse comme il le faisait beaucoup à l'époque avec Hastings. Mais l'histoire ne m'a pas plu. Je me suis forcée à le lire jusqu'au bout pour être sûre, puis direction ma pile de livres à donner !

Moins pire que son prédécesseur, Meurtres en majuscules. Catchpool est aussi moins insupportable, mais toujours aussi inutile. Poirot est très discret, trop comparé aux autres personnages au caractère fort dans ce roman.



L'enquête part un peu dans toute les directions, a tel point qu'il est difficile de se faire sa propre idée sur le coupable ou déroulement des évènements. Dans un vrai Agatha Christie, tout est clair et se faire son idée est facile, meme si nous faisons fausse route. Compliqué dans ce roman.



Scénario classique de la famille riche dans le manoir et d'un coup POUF un meurtre. Classique et surfait. Sauf qu'ici, vu le contexte familial, le meurtre est évident et attendu. Chez Agatha Christie, tout va bien dans le meilleur des mondes et un meurtre survient.



Bref c'était fade et sans grand intérêt. Je vous conseille plutôt "Une poignée de seigle" d'Agatha Christie qui est dans la même thématique et 1000 fois mieux.

En lisant Meurtres à Kingfisher Hill, on retrouve d’abord avec délice l’atmosphère des enquêtes d’Agatha Christie. Une enquête au cœur de l’Angleterre du XIX° siècle, menée par les truculents Hercule Poirot et Catchpool, dans une ambiance feutrée dont le domaine de Kingfisher Hill offre un cadre tout trouvé. Nos détectives sont appelés à résoudre le meurtre de Franck Devonport, l’aîné de la famille. Pourtant, étonnamment, Helen sa fiancée, s’est automatiquement désignée comme la coupable du meurtre de celui qu’elle aimait passionnément. Malgré sa condamnation à mort, il semble peu probable qu’Helen soit la véritable coupable…



La première partie du roman est assez plaisante et fait entrer le lecteur dans une enquête intéressante, autour d’une énigmatique femme dans l’autocar qu’empruntent Poirot et Catchpool pour se rendre à Kingfisher Hill. Mais une fois passée cette première partie, les choses se gâtent à mon goût assez vite. Dans cette enquête au cœur de la famille Devonport, les investigateurs se retrouvent confrontés à des personnages plutôt odieux, une famille compliquée, bien trop bavarde et assez caricaturale, à laquelle on a du mal à croire.



La multiplication des dialogues empêche de s’attacher à ces personnages qui manquent de profondeur, même si cet aspect peut leur apporter un côté intriguant. J’ai eu de la peine à finir le roman, alors que le début me laissait présager une bonne lecture. Cependant, Poirot est fidèle à lui-même, on le retrouve assez fidèlement, flanqué de son acolyte Catchpool un peu pataud, qui participent tous deux de l’humour de ce cosy-mystery.



Pour conclure, je dirais que Meurtres à Kingfisher Hill a pu me surprendre là où je ne l’attendais pas, dans le bon comme dans le mauvais sens. Un peu trop bavard à mon goût, donnant lieu à des longueurs qui ne facilitent pas la lecture, le roman nous installe tout de même dans une atmosphère sympathique, mais il ne faut pas s’attendre à un page-turner. L’humour de l’autrice envers ses personnages a tout de même le mérite de maintenir l’intérêt du lecteur quand les pages se font longues.

Les services du Détective sont requis cette fois pour innocenter la fiancée d’un riche jeune homme qui aurait tué le frère de ce dernier.



Je n’avais pas lu d’Hercule Poirot depuis des années, tellement longtemps que je n’avais que peu de souvenirs du personnage. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il m’a agacé... Je sais que ça fait parti du personnage mais son attitude condescendante et arrogante était lassante au fil de la lecture. La dualité entre les deux personnages principaux est complètement déséquilibrée. Le narrateur est perçu comme un minable incompétent. C’est un peu dommage, j’aurais aimé qu’il ait plus de caractère et qu'il s'affirme un peu.



Par contre, j’ai bien apprécié l’enquête, qui est un huit-clos au sein d’une famille. On se pose beaucoup de questions et j’avoue ne pas avoir deviné la fin, donc ça fait plaisir ! Elle est menée avec brio, et j’ai apprécié l’inventivité de l’autrice. La lecture a donc été fluide, agréable (sauf pour Hercule quoi).



Toutefois, j’ai quand même envie de me replonger dans les vraies Agatha Christie, elle a un don pour le polar qui m’a toujours plu !
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J'ai dévoré Meurtres à Kingfisher Hill de Sophie Hannah, mon premier Cosy Mystery ...

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Une ambiance à l'anglaise pleine de charme, une description des lieux qui fait rêver, deux enquêteurs loufoques et drôles à souhait.

L'intrigue se met en place et nous prend au piège de ses mystères et multiples énigmes...

Un conseil : un thé bien chaud, un plaid et une enquête Hercule Poirot vous êtes sûr de passer un bon moment !