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Critiques de Sophie Loubière (1109)
Cinq cartes brûlées

Wouahou, alors là je suis épatée !!



Non pas que je ne croyais pas en cette histoire. Mais en lisant ce thriller psychologique, je n’imaginai pas que l’auteure réussirait aussi à jouer avec mon mental et m’emmènerait à mille lieues du dénouement.



Je découvre une Sophie Loubière incroyablement habile dans les mots afin de nous perdre dans l’histoire, pour enfin nous la jeter en pleine face dans les dernières pages. Ce roman me laisse sans voix. Au début de ma lecture, je ne comprenais pas où j’allais, je ne comprenais pas ce que l’auteure voulait nous faire voir. Malgré tout, on est pris par l’histoire, par les personnages, surtout celui de Laurence le personnage principal. On ne peut s’empêcher de compatir à ses malheurs. Et quand la phrase fatidique est tombée, je ne l’avais pas vu venir celle-là 😊, j’ai été quelques secondes abasourdie avant de pouvoir reprendre ma lecture.



Celle-ci a été pour moi époustouflante et incroyable en surprises. Sophie Loubière a un talent fou pour l’écriture et je compte bien découvrir d’autres de ses romans.
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Cinq cartes brûlées

Sophie Loubière n’est pas une écrivaine de roman noir tout à fait comme les autres .

La construction de son nouveau livre en est la meilleure preuve . Ici le lecteur doit patienter pendant que le récit mature , prend du corps , s’épaissit comme son héroïne : Laurence Graissac .

il faut dire que dès sa prime jeunesse Laurence n’a pas tiré les meilleures cartes : dans cette maison à l’écart de la ville de Saint Flour elle vit une relation compliquée avec son frère ainé , Thierry , qui la traite comme une esclave voire comme une véritable souffre-douleur , ses parents divorcent et son père bien aimé s’éloigne de sa vie . Puis plus tard la boulimie qui s’en suit , la prise de poids qui transforme son corps et son esprit comme pour mieux ( peut être ) y enfouir ses souffrances alors que sa mère perd peu à peu la mémoire . Elle devient alors malgré elle le seul soutient financier de la famille grâce à son travail de croupière au casino de Chaudes Aigues , Cantal . Mais , alors qu’un fragile équilibre semble s’être instauré , cette trentenaire décide de donner à son destin une impulsion nouvelle et définitive qui va transformer son existence à tout à jamais , comme un manque à combler ou comme une carte qui manque à son jeu pour gagner la partie . Quitte à se brûler les ailes . Quitte à briser son âme .



Qui mieux qu’une femme peut nous conter les malheurs d’une femme ? Sophie Loubière nous immerge dans la vie et dans les pensées de Laurence , cette héroïne qui nous fait par moment pitié et que l’on admire à d’autres . Laurence est une forte femme mais elle recèle en elle tant de douleurs contenues , de fêlures , de manques inassouvies qui vont finir par apparaitre au grand jour sous une forme inattendue . Un personnage complexe où transparait par moment d’infimes bribes de sentiments contradictoires comme lorsqu’elle prend plaisir à faire perdre ses clients . Une revanche sur cette vie gâchée ? L’auteure lui adosse un autre protagoniste qui fait mentir le proverbe « Malheureux au jeu , heureux en amour » , le Docteur Bashert , qui cherche à oublier son manque d’affection en perdant des sommes folles au black-jack . Deux égarés qui se cherchent dans le chemin de leur vie , deux êtres qui brûlent peut être leur dernier atout .



Un roman noir , glaçant et subtilement construit ; un drame psychologique efficace et émouvant , à découvrir sans aucun doute .
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Cinq cartes brûlées

Laurence, personnage que l'on va suivre tout au long de ce thriller psychologique ! Laurence qui vit des hauts des bas, plus de bas que de hauts à vrai dire ! Laurence qui mène une vie semé d'embûches ! Relation conflictuelle avec son frère, parents pour le moins douteux..., quelques moments de sa vie seront tout de même heureux... mais pour combien de temps ?

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Mais quel travail d'écriture, quel intensité sur ses personnages ! Sophie Loubière a vraiment un don pour faire de ses personnages, des personnages à part entière !! Sophie Loubière va au bout des choses, de ses descriptions sans que cela soit trop lourd pour la lecture ! Elle décrit avec une telle intensité qu'il est difficile de ne rien ressentir !

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Sophie Loubière m'a ici totalement conquise ! Un thriller psychologique anxiogène, énigmatique, troublant, intense.... ! On s'attache aux personnes, on les aime, les déteste.

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Dans ce livre pas mal de sujet que l'on peut vivre au quotidien sont abordés : traumatisme après un accident, un drame... comment se relèver après une période difficile ! Bref des choses dont on peut se sentir complètement concerné ! C'est vraiment cela que j'ai beaucoup apprécié cette grande part de réel dans cette fiction !!

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Un livre qui m'a emballé, touché, impossible à lâcher ! Un roman noir, un thriller psychologique vraiment réussi !!
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Cinq cartes brûlées

Avec son nouveau roman et sa plume toujours aussi efficace, Sophie Loubière nous emmène une fois de plus dans les méandres les plus sombres de l’esprit humain.



On vient tous au monde avec avec un jeu de cartes imposé.

Si ce que l’on en fait ne dépend, en principe, que de nous, avoir de bonnes ou de mauvaises cartes dès le départ a forcément une incidence sur la partie que l’on jouera durant notre existence.



Le jour où Laurence vient au monde, on ne peut pas dire que les cartes qui lui sont distribuées sont particulièrement favorables, avec un frère qui la déteste et s’est juré de faire de sa vie un enfer et des parents plus tournés vers leurs propres problèmes que vers ceux de leurs enfants.



Grandir au sein de cette famille complètement dysfonctionnelle est une vraie gageure, et malgré son esprit vif et son imagination débordante, l’enfance de Laurence est une bataille dont elle ne sort pas souvent gagnante.



Alors, pour compenser, Laurence mange.



Elle se nourrit de tout, pour essayer de combler le manque de l’essentiel.

Elle prend du poids, comme pour essayer de peser dans la balance des décisions qu’elle subit plus souvent qu’à son tour.

Fournissant de nouvelles armes à celui qui la hait déjà tant.



Alors pour digérer les insultes et les coups bas, Laurence mange.

Et parce que Laurence mange, les méchancetés pleuvent.



Mais Laurence tient bon, et elle obtient même certaines victoires là où elle s’y attendait le moins.



Mais la partie ne fait que commencer, et la vie et son jeu de dupes lui réservent encore bien des embûches.



Avec un style toujours aussi direct, Sophie Loubière nous plonge dans l’existence de cette âme tourmentée et malmenée.

Sans fioritures et avec une justesse parfaite, elle nous dresse le tableau, glacial, d’une société où le paraître continue à s’imposer en maître absolu.



Une galerie de personnages taillés au scalpel, à la psychologie travaillée au bistouri.



Un constat sociétal sur l’apparence, toutes les apparences, surtout les plus trompeuses, qui laisse le lecteur sonné.



Ce roman noir, dur, et à la résonance terriblement actuelle, se lit d’une traite, presque en apnée.

Et laisse des marques. Beaucoup, et pour longtemps.



À lire absolument.
Lien : https://annesophiebooks.word..
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Écouter le noir

Yvan Fauth, bloggeur littéraire passionné, avait, depuis St-Maure où il les interviewe régulièrement, de nombreux auteurs de polars dans la poche, évidement. Il a eu cette idée audacieuse d’en rassembler 13 (13 !) autour d’une thématique commune (mais pas banale !), l’audition. Cela donne un recueil de nouvelles d’une grande originalité, au contexte, au rythme, à la temporalité, même, très variés. Comme dans une sorte de « Speed-reading » proposé aux lecteurs, les auteurs doivent se plier à la double contrainte thème/format et n’ont que peu de temps pour convaincre, ce qui semble décupler leur imagination, au risque, parfois, de perdre en crédibilité. Si j’y ai retrouvé avec un bonheur jamais démenti la petite musique de mes deux chouchous, R.J.Ellory et Sophie Loubière qui signent chacun un texte à l’horlogerie exacte, élégante, précise, comme à leur habitude, c’est avec beaucoup de plaisir, même s’il fut l’une ou l’autre fois mitigé, je l’avoue, que je suis allée à la rencontre de toutes ces autres plumes qui m’étaient inconnues, découvrant leur tonalité et leur tempo avec le désir titillé de les retrouver dans leur univers Tous, en tout cas, ont relevé ce défi particulier à imagination débridée et enthousiaste, seul ou à deux, s’emparant du thème avec gourmandise, créant une œuvre collective où la belle harmonie d’ensemble n’empêche pas de reconnaître la couleur particulière de la voix de chacun.
Lien : https://magali.bertrand@neuf..
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Écouter le noir

Ce recueil de nouvelles rassemble 13 auteurs qui ont répondu présents à la proposition d’ Yvan Fauth d’écrire autour d’un même thème : l’audition.

Un très bon livre regroupant différents auteurs que j apprécies et certains que je ne connaissais pas. Et ce recueil commence fort avec Karine Giebel et Barbara Abel qui se réunissent pour nous écrire une fantastique nouvelle !! Ensuite vous retrouverez, Jérôme Camut Nathalie Hug (les camhug) , Sonja delzongle, François-Xavier Dillard, R J Ellory, Nicolas Lebel, Sophie Loubière, Maud Mayeras, Romain Puértolas, Laurent Scalese et Cédric Sire !!!

J’ai pu retrouver des auteurs que j’appelle « valeurs sûre » (pour moi bien sur) et en découvrir d’autres que je ne connaissais que de nom.

Vraiment de belles découvertes dans ce recueil !! Avec des styles très différents, des textes plus ou moins longs, plus ou moins noirs, plus ou moins effrayants et parfois même poétiques.

Il n’y a qu’une ou deux nouvelles que j’ai moins appréciés mais là, ce n’est qu’une affaire de goûts personnels car nous avons dans ce recueil clairement 13 auteurs de talents !!

J’ai eu la chance de pouvoir obtenir plusieurs dédicaces sur ce livre dont Yvan Fauth, le chef d’orchestre de tout cela !
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Écouter le noir

Je ne raffole pas des nouvelles. Je trouve que cela va trop vite et je me sens frustrée. De ce fait, j’en lis très peu, je les fuis presque même.



Cependant, j’ai été intriguée par cette réunion d’auteurs, dont certains m’étaient complètement inconnus, et par le thème imposé “l’audition” dans un style littéraire que j’apprécie : le roman noir.



Certaines nouvelles m’ont parlé plus que d’autres mais d’un point de vue global, c’est un excellent recueil et pour celles qui m’ont le moins plu c’est plutôt par rapport à une histoire ou un style littéraire (je pense particulièrement à celle de Jérôme Camut et Nathalie Hug avec son côté science-fiction qui n’est pas un style dont je sois friande) qui m’aura moins touchée. En aucun cas je n’ai été déçue.



Au cours de votre lecture, vous serez confronté à des styles différents, que ce soit au niveau de l’écriture que de l’histoire dépeinte. C’est ce qui fait toute la richesse d’un tel recueil. Beaucoup ont des chutes inattendues (Sonja Delzongle, Maud Mayeras) mais vous y trouverez du noir sous toutes ses formes, parfois avec une pointe d’humour (Romain Puértolas dont j’ai adoré la nouvelle). Certaines parlent d’actes qui ont des conséquences dramatiques (Barbara Abel & Karine Giebel), d’autres abordent un côté fantastique (François-Xavier Dillard, Laurent Scalose). Certaines ont un aspect un peu plus classique (R. J. Ellory, Sophie Loubière, Cédric Sire). Il y en a vraiment pour tous les goûts.



Et puis l’avantage de ce genre d’ouvrage, c’est que vous pouvez le lire petit à petit (entre deux “gros” romans, dans une salle d’attente, etc.) et dans l’ordre que vous voulez. Vous pouvez lire une nouvelle, puis laisser le livre de côté pendant un certain temps avant de le reprendre sans avoir à vous rappeler où vous en étiez dans l’histoire. J’ai opté pour une lecture linéaire mais j’aurais tout aussi bien pu choisir selon la longueur de la nouvelle et du temps dont je disposais.



Pour conclure, je peux dire que cela a été une excellente expérience et je ne peux que vous conseiller de la tenter également (même si les nouvelles ne sont pas votre tasse de thé).
Lien : http://www.unevietoutesimple..
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Écouter le noir

11 nouvelles sur le thème de l'audition, un thème qui touche tout particulièrement Yvan Fauth.

Vous retrouverez la patte de chaque auteur de romans noirs qui ont participé à ce livre sous sa direction.

Une mention spéciale pour la nouvelle de François-Xavier Dillard et celle de Sophie Loubière que j'ai trouvées excellentes.
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Écouter le noir

Ecouter le noir est un recueil de nouvelles qui regroupe treize auteurs qui ont écrit autour d’un seul et unique thème : l’audition.



Il est intéressant de voir comment différents auteurs ont interprété ce thème, la palette du noir est large. De plus, on (re)découvre les auteurs, certains réinventant leur écriture, s’éloignant de leur genre de prédilection. Ecrire un roman et une nouvelle sont deux exercices différents. Avec la nouvelle, il faut rapidement capter l’attention du lecteur, il doit très vite s’immerger dans un univers inconnu, se l’approprier et être conduit à la chute qui se doit de le surprendre et le déstabiliser.



Les treize auteurs présents dans ce recueil ont réussi avec brio ce pari. Chacun à leur manière, ils ont mis en scène l’audition, que ce soit avec un bruit, ou le silence.



Les auteures Barbara Abel et Karine Giebel ouvre le bal du noir avec Deaf, la plus longue nouvelle mais qui envoie du lourd et renferme plein de promesses quant à la qualité des écrits proposés dans Ecouter le noir.



S’ensuit Archéomnésis, Tous les chemins mènent au hum, Ils écouteront jusqu’à la fin, Bloodline, Un sacré chantier, Zones de fracture, Echos, La fête foraine, Quand vient le silence, Le diable m’a dit.



Certaines m’ont plus plu que d’autres mais je n’ai été déçue par aucune d’entre elles. Chacune d’elles m’ont fait vivre des émotions, m’ont questionnée, m’ont surprise. Parfois je pensais connaître le dénouement et en fait, l’auteur.e me surprend.



L’avantage des recueils de nouvelles, c’est qu’on peut les lire dans l’ordre que l’on souhaite (même si pour ma part je reste dans la lecture linéaire du livre). J’ai pu découvrir des nouveaux auteurs, dont je ne manquerai pas de découvrir leurs romans.



Ecouter le noir est un recueil de qualité. A lire !
Lien : https://desplumesetdeslivres..
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Écouter le noir

Quiconque erre un temps soit peu sur la blogosphère a déjà entendu parler d'Yvan, le rédacteur du BlogEmotions.



Mais ici c'est le directeur de projet qu'il se fait connaitre, il a eu le projet de monter un recueil de nouvelles sur le thème de l'audition et il a fait appel à 13 auteurs, grands maitres du thriller français.



Le résultat est une petite pépite où chaque auteur a donné le meilleur de lui(elle)-même et ajouté sa petite touche à ce projet. Je lis peu de nouvelles mais quand j'en lis je ne suis jamais déçue et "Ecouter le noir" m'a vraiment régalée.



Ce recueil est comme une boite remplie de vos chocolats favoris dont vous savourez chaque bouchée.



Merci Yvan et merci aux auteurs de ce bon moment.

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Écouter le noir

A mon sens, la nouvelle doit être un exercice difficile pour un auteur car il doit réussir à capter l'intérêt de son lecteur rapidement. Personnellement, c'est un genre que j'affectionne. Je dois être loin d'être la seule à l'apprécier car les recueil de nouvelles pullulent ces derniers temps. Ce qui me plaît le plus est de retrouver mes auteurs fétiche mais également d'en découvrir d'autres. Cela fût de nouveau le cas grâce à Ecouter le noir. Globalement, cette fois je n'ai pas été déçu par certaines histoires (bien que je reconnaisse en avoir apprécié certaines davantage ). D'ailleurs, j'ai trouvé que le livre commençait très fort grâce à la nouvelle écrite à quatre mains par Barbara Abel et Karine Giebel.

Petit bémol tout de même, je n'ai pas trouvé que toutes les histoires publiées puisse être qualifiées de noir comme le suggérait le titre du recueil. Ceci dit, cela ne m'a pas empêché de les apprécier.

Bien que le thème soit imposé aux auteurs (à savoir l'audition), aucune des nouvelles ne se ressemblent.

Même si Ecouter le noir fait office d'un énième recueil de nouvelles, j'ai apprécié ma lecture tant par le thème choisi que par les auteurs sélectionnés.
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Écouter le noir

Je n’ai pas aimé toutes les nouvelles, mais c’est très subjectif, car la qualité est largement au rendez-vous. D'excellentes plumes se retrouvent ici, chacune avec son style et sa spécificité. J'avoue n'avoir deviné aucune chute à l'avance, et c'est très plaisant.

Mes trois préférées du recueil sont celles de Barbara Abel et Karine Giebel, de Françàis-Xavier Dillard (que je ne connaissais pas) et celle de Romain Puertolas.



Toutes ces variations sur le thème de l’audition, très noires et - pour certaines - très grinçantes, devraient faire le bonheur des amateurs du genre.
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Black coffee

Ce livre fait partie de la rare catégorie à laquelle je dois m'atteler à plusieurs reprises pour finir la lecture.

Et oui, commencé une première fois, je l'ai rapidement abandonné pour le laisser dormir et me laisser mûrir.

Finalement, au deuxième essai je ne regrette pas d'avoir persévéré au delà des 100 pages. La longue itération de meurtres les uns après les autres, sans lien apparent et sans toile de fond a beaucoup perturbé ma lecture.

La vraie enquête prend forme ensuite. Les morceaux du puzzle s'enchaînent et les personnages se rencontrent.

Desmond, le brillant journaliste sociologue du crime qui se prend à l'enquête qui fait écho à sa propre histoire. Pansant ses blessures psychologiques, à la recherche de son père détesté et incompris, tentant de démêler l'écheveau de sa propre vie en même temps que celui des crimes.

Lola, la mère dont le mari a disparu en plein voyage aux Etats-Unis et qui continue à suivre toutes les pistes. Elle- même un peu déconcertante de se lancer avec ses deux enfants sur la piste d'un tueur en série.

Au final, une fois le puzzle reconstitué, les personnages principaux deviennent sympathiques et attachant.
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À la mesure de nos silences



Ce roman m'a emportée dans un voyage inattendu entre François et son petit-fils, tout va mal pour ce jeune homme, les études, les amours et ses parents avec qui il se dispute souvent du coup son grand-père décide de passer à l’action en le kidnappant.

J’ai été complétement happée par cette aventure où petit à petit l'histoire de François pendant la deuxième guerre mondiale, nous parvient et nous donne l’impression d’y être.

Un décalage entre deux époques qui vont donner à Antoine un autre aperçu de la vie, découvrir des lieux où son grand-père a vécu des moments tragiques et traumatisants.

Antoine ne sortira pas indemne de cette aventure, il va rentrer chez lui chargé d'un lourd fardeau, il va devoir se préparer à subir lui aussi les tragédies de la vie.

Un retour dans le passé, là où le sang a coulé à flot, la mémoire des hommes restera toujours blessée par les horreurs de la guerre.
Lien : https://sabineremy.blogspot...
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Black coffee

= Sérial Killer. =





Du début à la fin du thriller, l’autrice emmène son lecteur dans une intrigue pleine de rebondissements.

Des événements aux personnages, tout est si bien ficelé, que ce roman se savoure comme un bon repas !



Au fur et à mesure, le lecteur va se trouver confronter à un personnage digne des plus grands psychopathes du monde.

Pas de temps mort, pas de mot inutile, l’autrice va droit au but tout en semant le doute sur l’identité du serial killer.



‘‘-…Paraît que sur internet, se désola le vieux, on peut voir des vidéos de types qui désossent d’autres types. Et aussi qui bouffent après. Franchement, ceux-là, c’est des barjos. Moi, dès que ça pisse le sang, je me sauve en courant, à cause de l’odeur. Je ne supporte pas. Ça me rend fou.’’

Des descriptions de scènes horribles tout en finesse, dont les lecteurs ne pourront que s’en délecter.



Un thriller magnifique, qui a frôlé mon coup de cœur et que je conseille à tous les accros de thrillers !


Lien : https://livresdeblogue.blogs..
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À la mesure de nos silences

Je n'avais jamais entendu parler de ce livre, avant de le voir à la médiathèque. Le titre a tout de suite attiré mon regard et c'est le résumé qui m'a convaincue de le lire. Et je ne regrette pas ! C'était un très beau roman, plein de poésie avec un sujet assez lourd et triste.



Antoine n'y croit pas : son grand-père de 82 ans vient de le kidnapper à la sortie des cours. Alors qu'il pense rater son bac, lui qui n'est pas très scolaire, le voilà embarqué le temps d'un week-end par son grand-père, cet homme qui a autant besoin de parler que d'écouter ses proches. Ce petit voyage va-t-il être bénéfique pour les deux ?



J'ai accroché immédiatement à l'histoire. Il faut dire aussi que le résumé donne déjà très envie d'en savoir plus. Pourquoi ce grand-père décide d'enlever son petit fils ? Est-ce que ce voyage de deux jours ne cache pas plus qu'on ne le pense ? À travers les yeux d'un vieil homme et ceux d'un jeune homme, l'auteure nous confronte à la dure réalité de la vie. À la vieillesse, la jeunesse, les amours perdues, les amitiés envolées et un espoir. L'espoir que tout finisse par s'arranger.



Ce roman m'a profondément touchée. Je ne dirai pas que je me suis identifier à Antoine et François, parce que ce n'est pas possible. Juste que j'ai ressenti leur mal-être le malaise que chacun vit à sa manière. Antoine, parce qu'il se sent perdu dans cette vie de jeune, avec cette impression qu'il a raté quelque chose. François, pour la vie qu'il a vécu, les décisions qu'il a pris, les conséquences qu'elles ont eu.



En réalité, ce roman est plus une histoire de pardon, de confiance en soi. Un voyage initiatique sur ce qui est bon ou non. Sur les décisions que l'on prend, les choix que l'on fait. Peu à peu, le grand-père et le petit-fils se dévoilent. Ils apprennent à se connaître, d'abord, ils s'apprivoisent, pour ensuite s'attacher l'un à l'autre. Malgré les différences, ils trouvent des points communs, des sujets de conversation, qui traversent le temps, les mémoires.



C'est un roman qui se dévore et se déguste à la fois. Il est prenant, poignant, touchant, émouvant. Il a cette petite part d'espoir que toute personne a en elle a un moment où un autre. L'auteure fait passer de très beaux messages, à l'aide de métaphores très poétiques et magnifiques.​



​En résumé, voilà un roman qui a su me toucher profondément. Encore plus que je ne le pensais. Le résumé promettait déjà que je serai sans doute émue, mais pas à ce point. Si vous avez l'occasion de le découvrir à votre tour, n'hésitez pas un instant. Plein de poésie, de métaphores, d'espoir et de pardon, ce roman a su me transporter d'époque en époque, à travers les yeux d'un vieil homme et d'un jeune homme au seuil de l'âge adulte.
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Black coffee

Les avis mitigés sur ce roman m'ont intrigués autant que le sujet : La Route 66 qui va de Chicago à Los Angeles aux Etats-Unis.

Les vacances étaient l'opportunité parfaite pour lire ce long roman de plus de 600 pages. Un thriller plutôt bien ficelé et qui nous fait voyager tout au long de cette route mythique des USA ! Seul gros bémol : je l'ai trouvé long à lire, même entre deux cocktails :)
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White Coffee

Sur la mythique route 66…



White Coffee est le deuxième tome d’une série dont il vaut mieux lire le 1er tome (Black Coffee)comme le dit Sophie Loubière dans son mot d’auteur au début de ce roman.

Il s’agit donc de la suite des aventures de Pierre et Lola Lombard et de Desmond G Blur dont on a déjà suivi les aventures sur la mythique route américaine –la route 66- dans le tome précédent. Le prologue nous donne par ailleurs des nouvelles de Pierre Lombard entre le 1e tome et celui-ci car ce personnage était moins présent dans le premier livre.

Chaque chapitre commence par la date et le lieu où se déroule l’action qu’il va présenter : il y a une alternance entre les USA et la France pour suivre les péripéties et les pensées des personnages du roman précédent ainsi que celles de nouveaux venus pour alimenter l’histoire.

Au départ, j’ai eu l’impression que l’intrigue offrait moins de suspens que dans celle du premier livre mais je me suis laissée autant, voire plus, emporter par l’histoire et encore lors de surprises qui surviennent dans la dernière partie du roman.

Je recommande ce livre à tous les fans de polars et de l’Amérique avec ses grands mythes et ses grands espaces.

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Black coffee

L'intrigue s'ouvre sur une scène de meurtres : celle de membres de la famille Blur. Puis, se succède rapidement la disparition soudaine d'un père de famille en vacances avec femme et enfants aux Etats-Unis quarante-cinq ans plus tard. L'enquête commence alors : celle de Desmond Blur, qui garde en tête ce sordide meurtre familial, et celle de Lola, qui cherche son mari disparu. Cela sur la route 66 et sous sa chaleur accablante.



L'histoire emporte et les quelques 600 pages défilent au rythme des courts chapitres. C'est sombre, mais – hormis la scène d'ouverture – peu violent ni sanglant. L'oscillation entre les deux époques est plutôt habile. L'ensemble est haletant, et le mélange des genres – angoisse, enquête, sentiment, filiation, etc. - offre des respirations bienvenues.

J'ai été tout de même gênée par certaines facilités narratives... Des questions restent en suspens ; elles seront, j'imagine, explorées dans les deux autres tomes de la trilogie.

J'ai tout de même été emportée et été curieuse de connaître la suite : ce qui, en soi, n'est déjà pas si mal.
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Dans l'oeil noir du corbeau

Pas tout à fait un roman policier, sauf si on s'en tient aux règles du genre : certes, il y a bien un cadavre, un flic à la retraite qui ré-ouvre une enquête "cold case".



Mais...il n'y a pas que ça !

On trouve une animatrice de TV culinaire, un beau barman, une bluette d'adolescent, un suicide camouflé, un salon de massage chinois, un clochard qui sauve une mouette et un p... de Père Noël qui fiche un sacré bazar !



Plus qu'un polar donc puisque le roman explore surtout les personnalités des deux principaux protagonistes, révélant leurs failles et leurs blessures, leurs traumatismes ("maman a tué papa") et leurs secrets (on devine assez vite que l'animatrice d'émissions culinaires a un sacré problème avec la nourriture !).



La fin est assez imprévisible, presque "injuste" et c'est plutôt pas mal tourné !



Clin d'oeil, puisqu'on parle beaucoup de cuisine dans ce polar, les parties s'intitulent : Mise en bouche - l'entrée- le plat - le dessert - l'addition ! et le livre se termine par quelques recettes de fêtes qu'il faudrait essayer !



Une belle rencontre avec cet auteur qui a aussi commis Black coffee et sa suite, White coffee.
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