Stéphane Servant

J'ai décidé de lire ce livre, qui part avec une très bonne intrigue. Une mystèrieuse disparition, une bonne ambiance, des personnages bien installés. Mais très vite j'ai décroché.

Je trouve ça super, de parler des écrivains, de leurs esprits, leurs méandres, mais l'apparition du monstre, pour moi à tout gâché. Et on s'enfonce encore plus au fur et à mesure du livre.



Malgré ça, on s'y accroche quand même! Mais on est quand même soulagé de l'avoir terminé.

Stéphane Servant a concocté une histoire impertinente et drôle faite de rimes et de culottes amusantes.

J’ai beaucoup aimé lire cet album à mon grand qui s’est amusé de voir les trois cochons embêtés et malmenés le loup coquet et travailleur (les rôles du traditionnel conte des 3 petits cochons sont ici complètement inversés). La chute nous apprend qu’avec ou sans culotte il faut toujours se méfier du loup et éviter de le narguer sous peine de représailles.



Les images de L. Le Saux ont un côté desué et vintage qui m’a enchanté. Le tout est réalisé avec un mélange de peinture et de collage, donnant un style bien particulier qui colle parfaitement à l’histoire.
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Court, violent, écrit dans une langue et un style d'une beauté rare, Cheval Océan tient pleinement la promesse de la collection d'une seule voix : « Des textes d'un seul souffle. Des textes à dire, à partager avec soi et le monde. » Un roman magnifique
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L'enfant enfile un masque... et tente de nouvelles expériences. C'est plus facile derrière un masque....mais d'une part, elles ne se terminent pas bien, et par ailleurs, il faut ensuite savoir tomber le masque.



Finalement cet album, demande à ses lecteurs s'il ne faut pas mieux rester soit même et ne pas se cacher derrière un masque.

Il leur dit aussi qu'on ose plus de manière anonyme... Il dit encore que caché derrière le masque, passé les premiers contacts et l'intérêt de la nouveauté, on est vite rejeté ou encore...que caché derrière le masque, même nos parents peuvent ne pas nous accepter... beaucoup de messages dans un texte court, donc plusieurs lectures à différents niveaux.

Coup de cœur pour ce roman dit « Jeunesse » mais que je conseille à tous les lecteurs. Frédéric est un jeune homme livré à lui-même, sans repère, il rejoindra « La Meute » qui sera sa famille et son refuge. Trahi par son clan, il doit fuir. Mais le destin le conduit à chercher, à trouver et à accompagner Pépita, sa grand-mère, pour son dernier voyage. Tandis que la grand-mère, malade d’Alzeimer, se perd dans le présent pour mieux revivre le passé, le petit-fils, malade d’amour, découvre ses origines et comment un obstacle peut se transformer en tremplin. Servi par une écriture simple, fluide et incisive, ce livre surprend par son réalisme et sa pertinence. L’auteur joue sur toute la gamme des sentiments sans facilité mais avec aisance et crédibilité. Pour celles et ceux qui aiment la « vraie vie ».

Une rencontre, forte et forcément brève, entre une jeune fille de la ville et un loup de la forêt. Un joli livre, notamment grâce aux illustrations et à la qualité de l'écriture, même si l'histoire n'est pas très originale.


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Il s'agit de l'histoire d'un adolescent, David, passionné d'écriture. Il rêve d'être écrivain. Cependant, né dans un coin perdu, il semble condamné à être mécanicien. Il va tout faire pour échapper à son destin.

Ce livre est très intéressant, dans la mesure où il traite de la confrontation entre les rêves adolescents, et la réalité, de l'opposition entre les jeunes et les adultes.

Mais bien plus, c'est une réelle analyse de la période complexe qu'est l'adolescence, où le jeune doit chercher à comprendre qui il est. C'est également une analyse du passage progressif à l'âge adulte.

C'est vraiment à lire, car c'est traité de manière originale, loin des clichés habituels.

Voici une belle journée qui s’annonce. La famille ours compte profiter du beau temps pour passer la journée en pleine nature. Panier repas et canne à pêche sous le bras c’est parti !

Papa Ours est bien content de passer la journée avec son fils, entre course, nage et autres défis il compte montrer ce qu’est un vrai ours. Petit Ours lui préfèrerait chasser les papillons tout en admirant ce papa qui n’a peur de rien, ne se fatigue jamais et est plus courageux que dix ours réunis. Le soucis est qu’à vouloir en faire trop on se retrouve dans la panade.

En lisant cet album on comprend très vite qu’à travers toutes ces activités Papa Ours veut montrer à son fils ce qu’un Vrai Ours peut faire, en somme ce qu’un homme est capable de faire. En avant les préjugés… pourtant une chose a perturbé mon petit lecteur lors de cette lecture les vêtements de petit ours qui font penser à ceux d’une petite ourse.

Un album qui enclenche de nombreuses interrogations et échanges, préjugés et clichés sont au cœur de cet album que ce soit à travers le texte ou les illustrations. Une caricature du masculin porté en dérision avec une chute qui mérite le détour.
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Un de mes coups de coeur en littérature ado - et pourtant, ça partait pas super bien... Je suis TRES regardante sur les récits soi-disant "féministes", alors quand il est écrit par un homme, blanc, pas tout jeune, comment dire, je hausse les sourcils... Ne me jetez pas la pierre tout de suite, c'est juste que j'ai un passé de lectrice touche à tout et j'ai souvent été très déçue. Sans liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur, et je me sens donc libre de déclarer que l'auteur, Stephane Servant, bien qu'il soit un homme blanc pas tout jeune, s'en est vraiment plus que bien sorti. Impossible de lâcher ce livre, et on peut compter en années avant de trouver la dernière fois que j'ai tenu mes yeux ouverts pour continuer l'histoire coûte que coûte. Chapeau bas !

L'histoire est exactement ce qui est suggéré en 4ème de couverture et dans les critiques ici, positives comme négatives : des jeunes filles voient leurs corps se couvrir de pelage, les réactions de la société ne se fait pas attendre, sur fond de sexisme, de classisme, de racisme, etc. A l'intérieur même du "camp" des Félines, les réactions sont diverses également. J'ai énormément apprécié que les personnages de tous bords soient nuancés, qu'ils évoluent dans le temps, que l'auteur les autorise à changer d'avis, sans complaisance, sans rédemption, sans gloire non plus.

Bien sûr, on pourra aisément s'identifier, ou penser à des personnes autour de nous. Excellent exercice d'empathie, excellent exemple de la force de la sororité, et belle démonstration de ce que c'est qu'être un allié d'une cause alors qu'on fait partie des personnes qui bénéficient même sans le vouloir des privilèges, par leur sexe, âge, couleur de peau, statut social.



Il rejoint mes découvertes récentes sur la même thématique, *Rose rage* et *L'année de grâce* .



Est-ce que vous avez d'autres titres à me suggérer sur cette thématique ?

Histoire mignonne, mais je m'attendais un peu plus sur la fin en terme de déconstruction des stéréotypes de masculinité toxique.... mais bon, un album autour duquel on pourra discuter avec les enfants ! Merci à Netgalley et à Didier Jeunesse pour la lecture de cet album en échange d'une chronique !

Un gros coup de coeur pour ce roman rapide à lire et illustré.

Un cirque débarque dans le village d'Otto. Son village ressemble à un village américain du temps des chercheurs d'or. Dans ce village il n'y a pas grand chose à faire, à part subir les brimades des autres enfants. Alors Otto va au cirque, comme tout le monde. La grande attraction du cirque ? Le monstre.

Et là, grand rebondissement : le monstre n'est pas comme on l'imaginait, nous les lecteurs.

La littérature est histoire de point de vue. Et quand elle nous fait changer de focale, j'adore.

Dans cet album plein d'humour, Stéphane Servant dépeint une famille ours dont le père aime à briller auprès de son fils, et tente de l'entraîner dans mille aventures, toutes plus folles les unes que les autres. Mais il pourrait bien se tendre à lui-même un piège, à trop vouloir en faire... C'est drôle, on a envie de lire à voix haute pour mieux savourer ce texte malicieux. Mais le gros plus, c'est aussi que ça casse les préjugés du papa le plus fort sur qui on peut toujours compter ! Un album drôle et tendre sur la relation père-fils, à conseiller, largement ! Les illustrations de Laetitia Le Saux lui confèrent une belle douceur.

L'avis de Nathan

L'histoire se passe dans un village perdu où tout le monde a une particularité. Mais un cirque arrive dans le village pour présenter un monstre, cette personne n'a aucune particularité: elle ressemble aux humains. Elle va être rejetée et subir des moqueries par tous les enfants et adultes du village sauf un, Otto, un enfant qui subit aussi des moqueries. Alors ils deviennent meilleurs amis et se serrent les coudes pour s'en sortir.

J'ai aimé ce livre car même si on retrouve l'histoire dans beaucoup d'autres livres je la trouve toujours aussi passionnante. Et dans ce livre la plus grande particularité c'est que du début à la fin on ne s'ennuie jamais, et les dessins sont très beaux. Bref, je vous conseille de le lire, il y a beaucoup de chances que vous ne soyez pas déçus.

Nathan



L'avis d'Abdoul



Dans un village reculé où les habitants ne sortent pas et ne reçoivent jamais de visite, un cirque arrive. Le cirque d’ « Ereves » annonce un évènement incroyable, un monstre sera dévoilé ce soir. Un petit garçon Otto qui est exclu par les autres enfants, attend avec impatience de voir le monstre qui est en réalité un petit garçon. A l’inverse tous les villageois sont difformes et affreux avec des cornes. Otto va se rapprocher de ce « faux » monstre avec qui il a beaucoup de choses en commun. Il va se questionner sur sa propre identité. C’est un livre avec des images en noir et blanc avec de très beaux contrastes. C’est une histoire intéressante qui peut parler à tous, les enfants et même les adultes.

Abdoul

C'est plus tout jeune, mais je viens de terminer Sirius et j'ai passé un très bon moment avec cette aventure post-apocalyptique.



Résumé : Alors que le monde se meurt, Avril, une jeune fille, tente tant bien que mal d'élever Kid. Entre leurs expéditions pour trouver de la nourriture et les leçons données au petit garçon, le temps s'écoule doucement... jusqu'au jour où le mystérieux passé d'Avril les jette brutalement sur la route. Il leur faut maintenant survivre sur une terre stérile pleine de dangers.



Sirius plaira aux amateurs de road trip post-apo en tout genre. Un monde dur, brutal et misérable s'offre à nous. Des personnages attachants, touchants et qui évoluent au fil du récit (Bien que le personnage de Kid soit plutôt agaçant au début).

Une lecture plutôt simple et accessible et on se laisse entraîner dans la misère et la froideur de ce monde pour vivre cette belle aventure.
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Mais quelle surprise !

A la base, j'étais très peu attirée par ce roman, par manque d'intérêt pour le synopsis. Mais en voyant ce titre dans plusieurs listes de romans ados à lire, j'ai franchi le pas. Je ne vais pas résumer l'histoire d'autres s'en sont chargés bien mieux.

Aucun regret après cette lecture, qui est tristement réaliste dans le traitement que pourrait avoir une telle transformation dans notre monde. Le côté soutien entre personnes différentes, le rejet et la haine de ce qu'on ne connaît et qu'on contrôle pas, le sexisme ambiant... Impossible de lâcher le roman tant qu'on ne connaît pas le dénouement !

Bref, il est tout à fait justifié que Félines soit autant mis en avant et je vous le conseille également.

Un conte gothique tout en poésie qui aborde habilement la perception des différences et qui encourage la tolérance à travers l'histoire touchante d'Otto et du monstre du cirque d'Erêves.

Le coup de crayon est original et donne des dessins qui se marient parfaitement à l'histoire, entre douceur et noirceur.

Un petit morceau de plaisir, c'est ce à quoi on s'attend avec un titre de ce genre. Sauf que l'humour décalé peut prendre plusieurs formes, et qu'il ne fait pas toujours rire son auteur, ni son public. Camouflé par un humour douteux, un jeune adolescent nous livre tous simplement ce que personne ne dit, ce dont les professeurs n'ont pas envie d'entendre ou de comprendre. Derrière ce simple titre, il interroge sur la société et les préjuges, les non-dits et les normes sociales, en se livrant face à ses ennemis. Un livre de sensibilisation et d'alerte, sur les travers cachés et conditionnés de notre société. De plus en plus glaçant au fil de la lecture.

Le thème reste quand même du vu et revu dans les livres de la sélection Babelio Ado+

4/5 je dirais. (Alexandre)

Je n ai pas aimé ce livre parce qu'il y avait pas beaucoup de texte et beaucoup trop d'images. L'histoire était assez courte mais sinon j'adore l'ambiance du livre et l'histoire et plutôt pas mal les dessins sont très réalistes. les personnages sont asse et effrayants . C'est pour ça que je mets 3 étoiles.

Otto se réveille au bruit de pierres roulant sur le chemin.

Un défilé de roulotte apparait, c'est le cirque d'Erêves qui vient s'installer au village.

Mais le village d'Otto n'est pas comme les autres.

Il est perdu dans la montagne, isolé et peu de visiteurs viennent jusque là.



Il faut dire que les habitants du village sont un peu particuliers, mais leur communauté est forte et ils sont très soudés.

Lorsque le cirque s'installe, chacun veut voir la bête terrifiante annoncée sur les affiches.

Pendant le spectacle, tous sont tenus en haleine et attendent impatiemment.

Puis le rideau se lève et la surprise est totale.









On ne sait pas très bien où on est dans ce livre.

A la frontière du livre illustré et du roman, à la frontière du monde des hommes aussi.

Je ne veux pas trop vous en dire pour que vous gardiez le plaisir de la surprise, mais le texte pose la question du point de vue de chacun sur les autres.

Le monstre n'est pas forcément où on croit, et chacun doit faire ses propres choix.

Parfois, on doit s'éloigner du chemin tracé par ses parents.

Otto le comprend très vite, mais il va aussi devoir prendre des décisions par rapport au village, à ceux qui l'habitent, à sa famille.

Les relations à sa propre communauté, ce n'est pas toujours simple.

Découvrir l'étranger, c'est aussi difficile.



Ce livre parait simple, mais il n'en est rien.

Chacun pourra y lire beaucoup et avec mes enfants, nous avons discuté de plusieurs choses à la suite de cette lecture.



Nous vous la conseillons donc sans réserve, que ce soit Halloween ou non !




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Dans un village reculé, le petit Otto est solitaire,  souvent moqué par les autres enfants pour son cœur tendre, sa sensibilité à la beauté, là où les autres ne voient que de la faiblesse.

Lorsque le cirque itinérant d'Érêves fait halte dans la bourgade,  et annonce le spectacle d'un Monstre rare et sanguinaire, les villageois sont stupéfaits lorsqu'ils découvrent ce dont il s'agit.

Le récit est très bien mené, mais c'est surtout le travail d'illustration qui m'a enchantée, et celles-ci mènent brillamment à la surprise de la découverte de la nature du Monstre..

J'ai sollicité ce titre au vu de la couverture,  j'ai ensuite admiré le dessin, tant au niveau du graphisme que de la mise en page. Certaines images parlent d'elles-même, on comprend le récit sans que cela soit alourdi par du texte.

Entre le roman graphique et l'album de conte, un livre qui balaie les différences, qui parle de la peur de l'autre, dans une ambiance sombre et poétique à la fois.