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Critiques de Sue Townsend (154)
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Le Journal secret d'Adrien 13 ans 3/4

Sous la forme d'un journal intime, roman jeunesse plein d'humour qui met en scène un ado, lequel se tient pour un grand intellectuel et tente de porter dans son journal intime un regard pénétrant sur le monde et en particulier sur sa famille. Ah, la candeur de la jeunesse...

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Adrian Mole a un peu plus de 13 ans et des prétentions intellectuelles. Il lit beaucoup, écrit des poèmes et espère devenir rapidement célèbre. Il n'en néglige pas pour autant la chair car Adrien est un grand esprit, scientifique et rigoureux, il mesure l'angle entre ses oreilles et son visage et n'oublie pas de mesurer, en général, tout ce qui peut se mesurer à cet âge chez un garçon. Il livre aussi une bataille acharnée contre ses boutons.



Ego-centré, la plupart du temps, Adrian n'oublie pas pour autant de porter un jugement sur le monde extérieur. Ses parents, notamment, en prennent pour leur grade! Son père est un looser, chômeur, trop nul pour retenir sa femme, laquelle s'enfuit en laissant mari et fils se débrouiller.

Abandon maternel qu'Adrian, blasé, accueille avec désinvolture: voilà ce que c'est de se prendre pour une femme moderne, d'aller à des réunions féministes, de lire des romans et de croire qu'une femme peut à la fois travailler et avoir des orgasmes (ndlr : pas forcément en même temps. ça nuit à la productivité).



Qu'une faible femme se farcisse la tête de telles niaiseries et voilà le résultat. En attendant, c'est à Adrian de gérer le quotidien. Surveiller le chien, un psychopathe fugueur, surveiller son père qui se laisse aller, surveiller un petit vieux dont il se charge bénévolement. Brûler méthodiquement les factures qui arrivent dans la boîte aux lettres et en parallèle, s'occuper de sa propre vie sentimentale...



"We exchanged our first really passionate kiss. I felt like doing a French kiss but I don't know how it's done so I had to settle for an ordinary English one."



Du travail en perpective!



Que c'était drôle, léger, piquant , ce petit bouquin. Anglais quoi.

Tous les personnages récurrents, une dizaine, sont délicieux et caricaturaux à souhait. Difficile de ne pas sourire au moins une fois par page.

Le gamin est extra, à la fois enfant et adulte, certaines de ses réflexions, candides ou radicales, sont de petits coups de griffes amicaux aux adultes que nous sommes. L'âge de raison se fait malmener et c'est tant mieux.



Ce volume est le premier d'une série, que je suivrai peut-être, si j'en ai l'occasion.


Lien : http://talememore.hautetfort..
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Dans la peau de Coventry

Sue Townsend est une romancière britannique auteure de romans jeunesse mais également pour adultes. On lui doit, notamment, le célèbre : La femme qui décida de passer une année au lit. Son dernier roman Dans la peau de Coventry est une véritable satire sociale pleine d’humour.



Le roman relate les mésaventures d’une ménagère Coventry, qui se retrouve impliquée dans un meurtre. Les premières lignes du récit sont à l’image de l’univers loufoque dans lequel le lecteur s’apprête à s’introduire. « Il y a deux choses à savoir sur moi : la première, c’est que je suis belle, la deuxième, c’est que j’ai tué un homme hier. Ces deux choses ont été accidentelles. ».



Un style d’écriture qui n’est pas sans rappeler, la littérature ou la philosophie de l’absurde (XXème siècle) qui décrivait et dénonçait le non-sens de notre monde. Sue Townsend, à travers une plume féministe souligne l’immense solitude d’une ménagère qui perd presque contact avec la réalité. Qui se retrouve face à un crime qu’elle a commis, en fuite, contrainte à remettre en question toute son existence et à faire enfin face au vide qui la hante depuis son mariage. Une femme qui s’est perdue et qui a perdu ses rêves pour rentrer dans un moule social, celui de la ménagère, en apparence heureuse avec mari et enfants. Coventry a toujours fait ce qu’elle pensait devoir faire, ce qui l’a amenée à s’effacer, petit à petit, au fil des années.



Nous retrouvons dans ce roman une galerie de personnages encore plus loufoques les uns que les autres. Un tableau peint avec un humour grinçant et un style bien particulier qui ne pourrait pas forcement plaire à tout le monde.



Pour ma part, j’ai beaucoup aimé cette lecture car j’ai pu ressentir la profonde détresse du personnage principal, Coventry, qui, de rencontre absurde en rencontre absurde, se réveille petit à petit de sa léthargie. Un personnage touchant qui pourrait être le portrait de nombreuses femmes. Le fait que l’on insiste autant sur sa beauté est une métaphore qui souligne que les femmes sont souvent reléguées à un physique ou à une fonction (ménagère, femme au foyer, mère, etc) avant d’être une personne, un être humain doté d’un cerveau. Sue Townsend, de ce fait, nous offre une écriture tout en finesse, engagée et qui sort de l’ordinaire.



Dans la peau de Coventry est un ovni littéraire. Avec un humour grinçant, des situations absurdes, des personnages loufoques à la logique surréaliste… que l’on adhère ou non, voici un roman qui peut ne pas vous laisser indifférent.
Lien : http://lesinstantsvolesalavi..
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Le Journal secret d'Adrien 13 ans 3/4

Sur 14 critiques au jour où j’écris celle-ci, il doit être vraiment rare que, sur BABELIO, un roman suscite des avis aussi différents ! Je vais augmenter d’une unité, le nombre de ceux qui émettent un avis plutôt négatif. Oui, c’est monotone, ça traîne en longueur. Certains mettent en avant l’humour typiquement anglais. Ah bon. Heureusement que leur humour ne se limite pas à ça, je n’ai pas eu beaucoup d’occasion d’avoir envie de rire pendant cette lecture ! Certes, la traduction française peut nous faire perdre beaucoup, par rapport à l’écriture originale. En veut-on un exemple ? A chaque fois qu’Adrien parlerait de son sexe ( et il est normal que, à 14 ans, un jeune en parle souvent ) il n’emploierait toujours que le même mot : son "truc", c'est aussi lassant que peu vraisemblable. Ces 2 mêmes qualificatifs s'appliqueraient aussi à ses propos concernant ses boutons sur le visage, sauf que, là, ce n'est pas la traduction qui est en cause ! Et la traduction n'est pas en cause non plus, dans la "platitude" du texte, quand Adrien découvre l'amour pour Pandora, ou quand son meilleur copain la lui "fauche" ! Peu crédible, tout ça !

Bref, une fiction écrite par une femme qui a cru que, étant mère de 4 enfants, elle connaissait suffisamment bien les ados pour écrire à la place de l'un d'eux. On ne peut vraiment pas dire que ce soit une réussite. Et pourtant, apparemment, ce livre a eu du succès, peut-être suscité par les ados eux-mêmes, qui n'ont pas une expérience suffisante de la vie pour en voir tous les aspects négatifs.

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La femme qui décida de passer une année au lit

L'humour britannique...!



L'histoire est intéressante bien que j'aurai aimé un peu plus de détails sur certain point. Que va devenir l'étudiant chinois et ses parents? Meurent-ils tous tragiquement ne pouvant aider l'être qu'ils aiment le plus au monde? Que devient Brian? Quand aux jumeaux malgré leurs bêtises leur avenir à l'air tout tracé.

Mais ils n'ont aucune reconnaissance et ça reste pour moi des personnages antipathiques.



J'ai été déçue par la fin, qui fait un peu conte de fée. "Et le prince charmant délivra sa belle de sa cage dorée"...



J'ai beaucoup aimé ce récit. On a effectivement tous chacun ses problèmes, parfois le fardeau est trop lourd et d'en parler à une tierce personne permet d'acquérir une nouvelle vision et un regain d'énergie pour affronter le plus effrayant.



Ce livre est un bon sujet de conversation!
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La reine et moi

Après les élections, gagnées grâce à des images subliminales, le premier ministre abolit la monarchie.

Un pavillon dans une banlieue à risque est attribué à chacun des membres de la famille royales, ainsi qu'une aide au logement pour tout viatique.



La reine fait le ménage, Philip perd la boule, Charles plante des tomates dans son jardin, William et Harry intègre l'école communale et font partie d'une bande... jusqu'au chien de sa majesté qui s'accoquine à une bande de chien errant et engrosse une chienne sans race...



Petit roman bien sympatique, grand plaisir de lecture. j'ai vraiment adoré.


Lien : http://mazel-annie.blogspot...
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Le Journal secret d'Adrien 13 ans 3/4

Très bon livre qui traite du passage à l'adolescence et de la puberté.

Le style est simple et l'on y retrouve une bonne dose d'humour britannique.

Bien que le livre est été écrit dans les années 80, le sujet reste toujours d'actualité.
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La femme qui décida de passer une année au lit

Voilà un titre qui m’a attiré ! Que pouvait-il donc se passer dans la tête d’une femme pour souhaiter passer une année au lit ?

Après un début de roman accrocheur avec la découverte des divers personnages de cette famille, j’ai été, petit à petit, perdue...

Des personnages qui semblent inutiles (Poppy par exemple), des anecdotes futiles (tous ces gens qui passent dans sa chambre), et une famille vraiment, vraiment atypique...

Au final, je suis mitigée et reste sur ma faim...

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Le Journal secret d'Adrien 13 ans 3/4

Adrian, un adolescent britannique, a 13 ans 3/4 et plein de problèmes : de l'acné, des parents qui s'engueulent, un chien impossible, et un amour non-réciproque pour la belle Pandora... Il consigne tous ses déboires dans son journal intime, infiniment drôle et plein de vitalité. A travers Adrian, Sue Townsend décrit une adolescence typique dans les années 80 en Angleterre.
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Dans la peau de Coventry

De cette autrice, je m’étais récemment régalée avec « La femme qui décida de rester une année au lit », où son humour typiquement british m’a conquise. Ainsi, je n’ai pu résister à l’appel de ce roman, où l’héroïne commence par nous informer de deux choses importantes sur elle : 1/Elle est belle ; 2/Elle a tué un homme. Les deux étant mis sur la même échelle, comme si aucun n’était de son propre fait.



Coventry, voyant à travers ses rideaux que sa voisine était en train de se faire étrangler par son mari, accoure et écrase une figurine d’action man sur la nuque de l’agresseur ; celui-ci s’effondre, du sang lui coulant par les oreilles. Paniquée, elle se lance dans une fuite vers Londres pour échapper à la police et à la prison ; elle survivra tant bien que mal grâce à la charité de personnages haut en couleurs.



Où l’on retrouve l’humour absurde de Sur Towsend, et son oeil critique des travers de la société. Ceci dit, je l’ai trouvé moins abouti que celui dont je parlais au début. Un livre sympathique, mais je suis restée sur ma faim en finissant de lire les aventures de Coventry, que j’aurais bien imaginé se prolonger encore davantage…
Lien : https://clairesalander.wordp..
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La reine et moi

Tandis que le Parti Républicain populaire vient de remporter les élections en Grande-Bretagne, la première décision prise par Jack Barker, le premier ministre, est de destituer la famille royale de ses droits. Il a été décidé qu'ils seraient tous relogés dans des logements sociaux d'une banlieue londonienne. La Reine et son mari le Prince Philippe, la Reine mère, Margaret, Le Prince Charles, Diana et leurs enfants William et Harry ainsi que la soeur de Charles, Ann, sont ainsi relégués au rang de simples citoyens. Pire encore, de citoyens pauvres. Leurs pavillons offrent le minimum de confort, ils doivent courir après les aides sociales pour joindre les deux bouts et s'adapter à leur nouvelle vie. Face à l'adversité, personne ne sera épargné, pas même Harris, le petit chien de la reine...



Dans cette fable loufoque qui connut un joli succès en Angleterre à sa sortie en 1992, les situations cocasses s'enchaînent sur un rythme trépidant. Les personnages sont tous plus drôles les uns que les autres. Charles est particulièrement attachant dans son rôle de prince rebelle, ravi de fuir une vie qu'il n'a pas choisi. Je ne suis pas certaine qu'un tel roman aurait pu être publié après la mort de Diana, qui marqua profondément nos voisins anglais. Elle apparait d'ailleurs ici sous un jour peu flatteur ; potiche et matérialiste à souhait, plus préoccupée de sa garde-robe perdue que de ses enfants ! Un autre personnage attire lui aussi assez peu la sympathie : le Prince Philippe, l'époux d'Elisabeth. Geignard, prétentieux, vulgaire et autoritaire, ce dernier ne cesse de s'apitoyer sur son sort et refuse de quitter son lit depuis qu'ils ont été chassés de Buckingham. Celle qui s'en tire le mieux est sans doute la Reine elle-même. Se démenant pour obtenir quelques aides sociales, elle n'offre pas l'image d'une reine déchue mais d'une femme combative et humaine, qui en a vu d'autres et refuse de se laisser abattre. Elle force le respect et recèle de forces insoupçonnées ; comme sa capacité à s'adapter à son nouvel environnement... Quant à son petit chien, il m'a fait rire tout au long du livre, se découvrant des accointances avec la bande de canidés étiquetés "gros durs" du quartier, rêvant de crasse et d'aventure ; un vrai "héros" à part entière !



Mais La Reine et moi, ce n'est pas qu'une étonnante galerie de personnages. C'est aussi une féroce satire sociale, qui montre une classe populaire anglaise misérable, illéttrée, privée d'accès aux soins, au travail, à l'éducation. Où tout se révèle compliqué. Et notamment le système d'attribution des allocations, totalement ubuesque. Je dois reconnaitre que j'ai été surprise de ces descriptions ; je ne pensais pas que la situation économique était si catastrophique en Angleterre, dans les années 90. Pourtant, après avoir mené quelques recherches, j'ai effectivement pu lire que "Dans les années 90, le Royaume-Uni connaissait la pauvreté des enfants la plus élevée de l’UE". Pour l'auteure, qui s'est mise à écrire pour subvenir aux besoins de sa famille, on sent que ce sujet est important. Pour la lectrice française que je suis, je dois avouer que j'ai été parfois incrédule...



Les atouts de ce roman sont indéniables et j'ai passé un très agréable moment en le lisant. Mais je dois aussi être franche en vous révélant que la fin m'a extrêmement déçue ! Je ne pensais vraiment pas que Sue Townsend "tomberait" dans cet écueil... trop attendue, elle contredit intégralement le parti pris de produire un roman décalé et impertinent. Cette chute consensuelle au possible m'a vraiment agacé et a, en partie, gâché le souvenir de cette lecture au sujet drôle et culotté. La messe est dite... God Save The Queen.



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Le Journal secret d'Adrien 13 ans 3/4

J'ai bien aimé, mais il y a des choses assez bizarre, car il y a certains mots que je ne comprends pas.Par contre, je sais ce que ça fait quand on est adolescent.

J'aime bien les livres du genre :

Journal Intime, Journal Secret, Journal d'aventure etc ...

Mais, j'aurais voulu qu'il y ait une suite.

Stacy, Lundi 22 Octobre 2012.

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j'ai bien aimé le livre car le narrateur aide les personnes âgées et j'aime les romans mais je n'ai pas compris certains mots, ce qui était un peu embêtant

Alexandra 12/11/12

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Je n'accroche pas à ce livre ,j'ai lu quelques pages et je n'arrive pas à continuer car ça ne me plait pas .Je ne comprend pas tous les mots du coup cela complique ma lecture.

Clara 22/11/12

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j'ai bien aimé ce livre car le journal est bien tenu, il y a beaucoup de détails et j'ai bien aimé l'histoire

liza 13/12/12

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j'ai pas aimé ce livre car il manque d'action et d'aventure de plus il parle de retraite et d'amour,bref:j'ai pas vraiment aimé vous déduisez donc que je ne le recommande pas

Maxime 13/12/12
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Adrian Mole, tome 4 : 23 ans 3/4 - Les années..

Quand on connaît le journal secret d'Adrien, 13 ans 3/4, on imagine aisément le ton de cet opus "adulte". Jeune adulte, Adrien reste le même : échecs, naïveté, malchance, le tout relaté dans un journal quotidien plein d'autodérision. A hurler de rire par moments, ce journal est aussi plein de clins d’œil aux tomes précédents, et ça fait plaisir de retrouver un personnage attachant justement parce que ridicule. Très bien écrit, l'ironie est brillante. Bref, un excellent moment !
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Adrian Mole, tome 2 : Les aventures d'Adria..

J'ai beaucoup aimé cette plongée dans le quotidien d'un jeune adolescent.

L'ayant lu ado, je n'ai eu aucun mal à me reconnaître en lui.
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Dans la peau de Coventry

Dans l’ensemble j’ai aimé Dans la peau de Coventry !

Dès le premier chapitre, tout est clair. Coventry est belle, Coventry a tué un homme. Elle aime son frère, elle méprise ses parents. Coventry aime ses enfants mais son mari l’indiffère. Coventry a tué Gerald Fox, elle est une fugitive. Dans la peau de Coventry dessine la société actuelle avec cynisme et humour, sans langue de bois !

Ce que j’ai le plus aimé dans ce roman, c’est ce ton caustique employé dès le premier chapitre. Plus qu’un roman, il s’agit d’une critique sociale usant d’actions énormes et de faits grossis pour dépeindre des coutumes et mœurs parfois ridicules. La preuve en est, Coventry, narratrice et protagoniste de son état dans le premier chapitre commence ainsi : « Il faut d’abord que je vous dise deux choses sur moi : la première, c’est que je suis belle, la deuxième, c’est que, hier, j’ai tué un homme du nom de Gerald Fox. » Placer la beauté et le crime sur le même plan pour commencer une histoire n’est-il pas admirablement audacieux ?

J’ai aimé l’humour du livre, principalement causé par l’entourage de Coventry, représenté par des personnages passifs et il faut le dire, parfois risibles. Qu’il s’agisse de Sydney le frère de Coventry, égocentrique à l’extrême -à la limite du sociopathe, Derek, son mari adulateur de tortues en dehors de la réalité, ou Sly, inspecteur de police quasiment dépourvu de bon sens, tous se voient grossir exagérément leurs traits pour les faire entrer dans des cases stéréotypes représentant la population anglaise actuelle.

Ce que j’ai regretté dans ce livre, c’est le manque d’empathie ressentie au cours de ma lecture. Je ne me suis pas du tout sentie attachée aux personnages, même Coventry qui est pourtant l’actrice principale de l’intrigue. Je ne sais pas si cela est dû à cette fameuse exagération ambiante qui empêche une certaine amitié avec les protagonistes ou si cela vient de la narration changeante à chaque chapitre mais ce non-attachement envers les personnages m’a un peu dérangée. En réalité, j’ai ressentie un petit serrement de cœur à la toute fin vis-à-vis de Coventry et ses enfants, mais ça n’est pas allé plus loin que cela sur le plan affectif ce qui est fort dommage à mon goût.

Cela dit, les multitudes de rebondissements et la manière dont Coventry se tire de chaque situation portent à rire et j’admets avoir passé un bon moment. Si le plan sentimental n’a pas opéré lors de ma lecture, le plan intellectuel a quant à lui été ravi !

Dans la peau de Coventry est à mon sens une bonne satire sociale, accessible à tous et dotée d’un humour frais qui ravira les esprits critiques !


Lien : http://www.casscrouton.fr/da..
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La femme qui décida de passer une année au lit

Je viens de finir ce livre, sur les conseils d'une amie, et il m'en reste un goût bizarre. Inclassable. Et pourtant, il m'a fallu le lire, jusqu'au bout, jusqu'à la dernière page, je ne réussissais pas à le lâcher.

Il faut dire que l'écriture est intrigante : remplie d'humour anglais, qui nous tire des sourires, qui nous questionne parfois.



Le sujet l'est lui aussi : une femme qui se recouche, et ne se relève plus pendant un an?



Et cette galerie de personnages, tous aussi étrange les uns que les autres. Oui, intrigant, c'est le mot. Alors on lit, pour savoir, de plus en plus, où l'auteur nous emmène. Au début, on adhère totalement au choix de cette dame, arrive en nous des "elle a bien raison, je ferais bien pareil!". Mais peu à peu, on ne sait plus : est ce quelque chose de bien, est ce un délire psychiatrique? J'ai été perdue. Et même en souriant de l'humour, j'ai parfois été mal à l'aise.



Et voilà, je viens de le finir, il me laisse un goût d'étrangeté. Et même si vraiment, je comprends l'engouement qu'il suscite, je n'arrive pas à me positionner : ai-je aimé, ou non?
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La femme qui décida de passer une année au lit

Avec un titre pareil, difficile de ne pas céder à la curiosité... Encore une romancière britannique qui n'a pas son humour dans sa poche et préfère l'offrir à ses lecteurs. Pour passer un bon petit moment, le sourire aux lèvres et se remonter le moral par temps gris, c'est l'idéal. Avec en prime, un regard assez juste sur les petits travers de la société et une posture suffisamment décalée pour que le côté un peu "too much" n'occulte pas le fond du propos.

Un beau jour donc, Eva Beaver (oui, comme le petit animal à grandes dents... D'ailleurs, ils ont tous ce genre de patronymes assez folkloriques.) décide de ne pas quitter son lit. Ou plutôt son corps le décide pour elle, menaçant de céder dès qu'elle tente de mettre le pied par terre. Eva est une femme tout ce qu'il y a de plus normal, environ cinquante ans, un mari brillant ingénieur en astrophysique, une jolie maison dans une calme banlieue résidentielle et une paire de jumeaux surdoués qui, à dix-sept ans viennent de quitter leur foyer pour s'installer près de leur université. Eva décide donc de rester au lit pour "réfléchir", tentant de rassurer son entourage, de convaincre les médecins qu'elle n'est ni malade ni folle et d'organiser les choses autour d'elle, comme la nécessité de faire sa toilette, ses besoins ou bien de se nourrir. Syndrome du nid vide pour les uns, fainéantise pour les autres...
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La reine et moi

Donc nos voisins d'Outre-Manche ont renversé la Monarchie.



Par conséquent, plus de famille royales, de mariage de princesse à faire rêver toutes les midinettes du royaume (du monde même). Et accessoirement plus de prince sur lesquels pourront fantasmer, ces jeunes filles de bonne famille bien éduquées, mais qui ont quand même la tête près du bonnet.



En un mot comme un cent, Oh my Gosh !! Le monde serait-il devenu dingue. Hé oui, mine de rien avec ce coup de folie l'on perd la plus grande institution et machine à rêve. Sur quel cancan, rumeur, fantasme le bas peuple va-t-il pouvoir lâcher son imagination débordante ?!



Voilà en gros mon premier ressentit à la lecture du résumé. Qu'un auteur touche à la famille royale est assez courant, mais qu'il renverse la Monarchie ! Voilà qui est plus surprenant.



C'est donc avec impatience, que j'ai ouvert la reine est moi.



Sue Townsend offre ici un récit écrit avec une certaine finesse qui plonge facilement le lecteur au cœur des évènements. Les situations prêtant à rire sont distillé avec savoir faire, rien est laissé au hasard, on s'imagine très bien l'embarras de l'ex-famille royale. Leurs débuts chaotique dans ce nouvel environnement nous fait sourire, même rire. Une découverte pour eux, qui est rafraîchissante pour nous. Pourtant, malgré tout ce livre à finir par perdre de son attraction. Passer l'installation l'histoire stagne, aucune grosse nouveauté. Certes l'humour est toujours présent mais l'on a fini avec les moments de rire. J'avoue être reste devant certaine page avec la simple interrogation "Oui, donc ??".



Je ne sais pas si quelque chose m'a échapper durant la lecture de ce livre, ou si c'est l'image que je m'en faisais. Toujours est-il que la Reine et moi est un livre qui m'a laissé sur ma faim.

Au final, ce fut quand même une lecture agréable.
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La reine et moi

Imaginez que la monarchie est supprimée et que la Reine et sa famille sont obligés de déménager dans une banlieue populaire. Imaginez que la Reine soit obligée de faire la queue aux services sociaux, que Charles ait une queue de cheval et soit en prison. Voici quelques uns des épisodes hauts en couleur de ce divertissant roman. La plume est alerte et Sue Townsend retranspose, pour notre plus grand divertissement, la famille royale en banlieue.

Le roman est sorti il y presque vingt ans, Harry et William étaient encore des enfants; Diana, Margaret et la Reine mère étaient encore de ce monde.

Le roman est facétieux mais pas insultant. De l'humour britannique comme je l'aime.
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La femme qui décida de passer une année au lit

Surprenant roman ! Eva en a assez de sa vie, de son mari qui a une liaison de longue date, de ses jumeaux curieux et bavards, de sa mère et de sa belle-mère...Aussi décide t-'elle de rester au lit, à l'étage et de ne plus bouger...Sa famille passe par des stades divers, allant de la consternation au fou rire en passant par un cruel dénigrement. Malgré elle, Eva devient une idole des médias tant elle est singulière, puis l'engouement retombe...Se sentant ignorée au début du texte, elle le devient plus encore.

J'ai été perplexe au début de ma lecture tant les blagues s'enchainent puis j'ai été happée. Eva a été blessée et personne sauf le peintre Alexander ne le comprend...Plein d'humour, de quiproquos, de scènes inattendues, ce roman surprenant fait le portrait d'une femme à bout qui gagne peu à peu en densité et dignité...

Peut être pas un grand texte mais un texte à part !



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La femme qui décida de passer une année au lit

Alors que ses jumeaux partent à l'université, Eva décide de se mettre au lit et de ne plus en sortir. Après dix-sept ans d'un quotidien mouvementé, elle s'arrête donc brutalement et va passer une année au lit. Pour son mari Brian, elle ne cherche qu'à attirer l'attention, pour d'autres elle fait une dépression, et pour ses admirateurs Eva aurait un don. Mais Eva semble surtout chercher le vrai sens de sa vie...



La femme qui décida de passer une année au lit de Sue Townsend est un roman que j'ai retrouvé au fond d'une de mes bibliothèques, alors autant vous dire qu'il devait y être depuis un sacré moment déjà.



L'histoire commence donc d'une manière assez originale avec cette décision d'Eva. Alors que ses jumeaux de dix-sept ans prennent donc le large elle rejoint son lit pour ne plus le quitter. Pourquoi ? Comment ? On s'en pose des questions et au fur et à mesure de notre lecture, on peut même comprendre cette drôle de décision. Être dans son lit, c'est l'occasion pour Eva de ne plus s'occuper de personne, notamment Brian son mari volage, et de ne penser qu'à elle et à sa vie. Nous en apprenons plus sur elle, sur sa famille assez particulière et on ne l'envie pas, loin de là.



En plus d'Eva, nous allons croiser bon nombre de personnages. Brian son mari qui entretient une relation extra-conjugale depuis de nombreuses années, Brian Junior et Brianne ses jumeaux surdoués, mais un peu asociales, ou encore Alexander son homme à tout faire qui va devenir un ami. Mais il n'y a pas qu'eux, loin de là, les personnages sont tellement nombreux que certains semblent malheureusement bien inutiles, et l'histoire, alors, semble partir dans tous les sens...



L'idée de départ était donc originale, mais le roman prend quelques aspects particuliers notamment avec Brian Junior et Brianne. Pourquoi ? Pourquoi leur accorder autant d'importance et ensuite nous laisser sans véritable réponse ? J'ai eu cette impression qu'ils venaient presque un peu gâcher tout le reste.



La femme qui décida de passer une année au lit est porté par l'écriture particulière de Sue Townsend. Une écriture douce-amère, un humour so british et un peu pince sans rire. Mais une accumulation de situations et/ou remarques trop cocasses donnent hélas parfois une impression de trop. Concrètement, soit on adhère, ou pas !



Pour moi, La femme qui décida de passer une année au lit a été une lecture en demi-teinte. Trop d'éléments invraisemblables ont pris le dessus sur l'histoire d'Eva qui a plus d'une fois été reléguée au second plan. Pourtant, l'idée de départ était originale et intéressante, mais l'auteure a semble t'il voulu en faire trop et s'est égarée en route. Dommage...



La femme qui décida de passer une année au lit de Sue Townsend est disponible chez France Loisirs.
Lien : https://ladoryquilit.blogspo..
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