J'ai mis du temps à apprécier la série et je trouve cela vraiment dommage qu'elle n'aboutisse pas avec ce volume qui semblerait être le "point final". Une série en pause, c'est toujours frustrant.. Une série avec une ambiance du XXe siècle et de l'ouverture d'esprit (les multiples conquêtes féminines de Colette), des sentiments torturés (la situation pro d'Eric) et de l'humour avec les tentatives de séduction de Gisèle. Bien dommage que cela s'arrête comme cela.
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Sacré tome sur le cirque ! Gisèle va devoir collaborer avec son collègue à tout faire nommé Guy et ce sont de beaux chapitres qui vont en découler grâce à la rencontre avec cette petite fille passionnée par l'équilibrisme et le cirque. En parallèle, Eric se retrouve dans une situation inextricable face au célèbre auteur pour lequel il travaille et redoute ses retrouvailles avec sa bien aimée. C'est très doux comme style de lecture, plein de bons sentiments. Surtout en cette période, pourquoi s'en plaindre ?
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J'ai mis du temps pour me rappeler ce que j'avais lu de cette jeune fille dans le tome précédent mais cela ne m'a pas empêché de bien profiter de ce tome-ci. Entre le déménagement d'un personnage phare (disons-le, mou du genou), le travail chez le marchand de crêpes et la réparation du ferry, on en apprend plus sur le passé de Gisèle qui semble plus torturé qu'on ne le pensait. Faut aussi se rendre à l'évidence : ce manga est tiré par les cheveux, Gisèle a 13 ans et agit de façon très mature, elle travaille alors qu'elle vient d'une famille richissime, pour l'époque, c'est choquant et pour nous, le tout est perturbant. On passe tout de même un bon moment dans ce tranche-de-vie avec tant de bons sentiments.
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💭 Dans ce tome 2, nous allons apprendre davantage sur le passé de l'optimiste Gisèle.
Le premier chapitre est d'ailleurs consacré à l'arrivée inopinée de Christophe Monet, son ancien majordome.
💭 Gisèle, femme à tout faire, va devoir accomplir de nouvelles missions. J'ai trouvé une des missions très émouvante lorsque Gisèle met un peu de vie chez Pamela, une vieille dame, qui a perdu son mari. Ce fut un chapitre chaleureux rempli de douceur de vivre...
💭 On en apprend davantage sur son passé grâce au chapitre 3 qui retrace une tranche de vie lorsqu'elle vivait dans sa famille. On y découvre sa gentille grande sœur, Josette et son père autoritaire. C'est un chapitre tout en douceur, qui se laisse lire dans un état d'esprit détendu et serein.
💭 On fait également connaissance avec Guy, un homme à tout faire se faisant appeler G. Il lui confie une mission, celle de délivrer un perroquet. Grâce à Guy, Gisèle va se rendre compte qu'elle peut être amenée de rencontrer des personnes peu scrupuleuses.
💭 Entre chaque chapitre, nous pouvons découvrir des histoires annexes qui représentent des brides de vie de Gisèle et de son entourage. Cela nous permet d'étoffer un peu son univers et d'en apprendre par la même occasion un peu plus sur son passé.
💭 Le graphisme est assez joli, les traits sont fins et élégants. Par contre, tout comme le tome 1, je trouve que la proportion des yeux n'est pas bien respectée par rapport aux visages.
Mély,
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🌸 Gisèle Alain est pour moi un manga qui se lit pendant la lecture d'un roman, où l'on a envie de faire une petite pause.
C'est un style "tranche de vie" dont la lecture est fluide et sans prise de tête. Le graphisme, empli de détails, est très beau et représente la France au vingtième siècle. A la lecture de ce manga, j'ai ressenti un côté apaisant.
🌸 Le titre n'est pas spécialement des plus accrocheurs mais la couverture est jolie et représente bien le ton de l'histoire. De plus, la texture est agréable au toucher. Elle est granuleuse et sors ainsi des couvertures habituelles lisses et brillantes. Cela peut paraître futile et en aucun cas changer notre appréciation de l'histoire mais pour quelqu'un comme moi qui considère un livre comme une œuvre d'art, je trouve que ça donne un certain cachet et l'envie d'ouvrir le livre et d'y découvrir le contenu.
🌸 Nous suivons donc les différentes péripéties de notre personnage principal nommé Gisèle Alain. Celle-ci est issue de la haute société et a quitté les siens pour vivre comme elle l'entend. Elle devient logeuse dans une pension et ensuite s'auto-proclame "femme à tout faire". Elle va donc remplir de petites missions auprès des citoyens sous l'œil bienveillant d'Éric.
L'intrigue est dans ce premier tome le passé de Gisèle. J'espère en connaître davantage dans le prochain tome...
🌸 Les différentes petites histoires sont très mignonnes, très positives. Gisèle est une demoiselle ayant du caractère et qui respire la bienveillance. De part son ignorance des choses de la vie, elle va parfois être confrontée à des situations rocambolesques et donc amusantes pour nous, lecteurs.
🌸 J'ai néanmoins été perdue sur le pays où nous nous trouvons car au début du récit nous découvrons des bâtiments français et aussi le nom de l'héroïne "Gisèle Alain" qui est également un prénom français. Ensuite nous découvrons des inscriptions dans la ville en anglais donc serait-on plutôt dans une Angleterre victorienne?
🌸 Durant ma lecture, j'ai vraiment eu l'impression que l'auteur s'est inspiré d'un roman pour jeunesse paru en 1858 par la contesse de Ségur appelé "les malheurs de sophie".
En effet nous découvrons Gisèle qui est issue de la noblesse et dont la rupture avec ses parents reste encore un mystère dans ce tome 1, on découvre également qu'elle a reçu une éducation en rapport à son rang tandis que dans "les malheurs de sophie", Sophie et ses parents habitent dans un château à la campagne et ses parents veillent à sa bonne éducation également. Dans les deux œuvres le thème familial et tout ce qui s'en rapporte est donc important pour l'histoire.
Il y a également beaucoup de similitudes entre le caractère de Gisèle et celui de Sophie. Toutes deux sont aventureuses, espiègles, dynamiques, possèdent une certaine assurance tout en étant fragiles et dotées d'un bon cœur. Toutes deux sont également chapeautées par une tierce personne qui essaie de les remettre sur le droit chemin. Il s'agit d'Éric pour Gisèle et du cousin Paul pour Sophie.
Sans oublier le prénom "Gisèle" qu'on retrouve comme titre d'un roman de la Contesse de Ségur "les caprices de Gizelle" qui raconte les péripéties d'une jeune fille insupportable.
🌸 Chouette petite lecture en tout cas,
Mely 🌈
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C'est un peu plus chouette que le tome d'introduction bien que notre demoiselle reste encore très naïve. J'ai aimé qu'elle s'affirme avec sa bonté et son souhait de rendre ses clients heureux. L'interaction avec le confrère lui permet de comprendre cet aspect essentiel à son métier et à son caractère. Bonne petite évolution de la série qui me donne envie de poursuivre cette tranche-de-vie.
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J'avoue que j'avais vu cette série depuis longtemps dans ma biblio mais je n'avais jamais cédé à son emprunt. Cette fois-ci, je me lance avec l'appui de ma moitié qui veut la lire..alors autant en profiter ! Gisèle est une jeune fille fortunée qui a coupé les ponts avec sa famille, elle devient femme à tout faire malgré son jeune âge. Chaque chapitre va donc être un cas à résoudre. Un manga seinen tranche-de-vie plutôt doux et simple à lire mais qui manque de profondeur, je sors de ma lecture un peu mitigée car on a traversé toutes les histoires sur un même schéma du "tout est bien qui finit bien" en essayant de s'attacher à la petite.. j'espère que le prochain tome amorce sur ce pan de l'histoire, sa fuite et la raison de celle-ci !
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Cela peut faire du bien de lire Gisèle Alain en pensant que les gens peuvent être menés par des bons sentiments afin de nous améliorer la vie. Dans un monde de Bisounours, je l'aurais cru assez volontiers. Cependant, pas dans notre réalité!
Gisèle Alain ressemblerait à une Mary Poppins qui apporte du bonheur en venant égayer notre vie. Dans l'ombre de Mary nous a apporté la vérité mais ce n'est pas ce qui compte réellement.
J'aimerais bien conseiller cette oeuvre sympathique à l'achat car elle est très bien réalisée surtout graphiquement avec de beaux décors et de beaux costumes. On passe un bon moment de divertissement afin de s'échapper du quotidien. Je ne le peux pas car je n'appliquerais pas à moi-même à la recherche sans doute d'oeuvre plus mâture. La naïveté est une chose qui peut desservir à la longue.
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J’ai bien aimé ce manga. Nettement moins les personnages et en particulier Gisèle, le personnage principal.
Si on comprend fort bien pourquoi elle a décidé de quitter sa riche famille, les quelques scènes montrant sa vie familiale nous éclairent suffisamment sur ce point, elle reste exaspérante par son attitude.
Certes, cela part toujours d’un bon sentiment, mais elle a la naïveté d’une gamine de 13 ans tout en se prenant pour une femme accomplie. Heureusement que sa gentillesse et sa bonne humeur lui attire la bienveillance générale parce que certaines de ses actions auraient pu avoir des conséquences graves (comme provoquer la perte de son emploi chez un de ses clients auquel elle va faire un scandale sur son lieu de travail parce qu’il n’a pas pu tenir sa promesse d’emmener sa fille au parc).
Il y a quand même un gros manque de crédibilité sur l’ensemble de ces mangas. Déjà, une gosse de 13 ans, de bonne famille, qui devient logeuse comme ça, sans que personne ne trouve rien à y redire, c’est invraisemblable.
Si plusieurs adultes tentent de mettre Gisèle face à son attitude et de lui faire comprendre qu’un travail n’est pas un jeu dont elle peut changer les termes contractuels à sa guise, le seul qui semble avoir une influence sur elle est aussi l’un des seuls à la traiter réellement comme l’enfant qu’elle est : son ancien majordome.
J’ai bien aimé Eric mais je l’aurais aimé plus franc et plus décidé. Il se laisse marcher sur les pieds par Gisèle, qui l’exploite et qui l’empêche donc de chercher du travail, mais aussi par la maison d’édition qui finit par l’embaucher mais pas du tout pour les raisons qui lui sont présentées dans la lettre d’embauche.
Les autres personnages sont moins présents et si Colette m’a exaspérée par son manque de morale (d’ailleurs j’ai trouvé que c’était moyen de la part de l’auteur de la laisser continuer son manège comme si c’était quelque chose de normal), j’ai bien aimé la petite fille et la vieille dame au chat.
J’ai l’impression que le tome 5 sera le dernier traduit, je ne sais même pas s’il y a d’autres tomes dans la version originale. J’ai eu un sentiment d’inachevé car pas mal de questions restent en suspens. Peut-être que le manga n’a pas su trouver son public et personnellement, je ne suis pas vraiment frustrée de ne pas savoir comment les liens familiaux, amicaux et amoureux de Gisèle vont se développer et même s’il y avait eu plus de tomes, je ne suis pas sûre que je les aurais lus.
Ce n’était pas une mauvaise lecture en soi, mais il ne me laissera pas beaucoup de souvenirs, surtout en comparaison de « le mari de mon frère » et de Bride Stories » qui reste ma saga chouchou.
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J’ai bien aimé ce manga. Nettement moins les personnages et en particulier Gisèle, le personnage principal.
Si on comprend fort bien pourquoi elle a décidé de quitter sa riche famille, les quelques scènes montrant sa vie familiale nous éclairent suffisamment sur ce point, elle reste exaspérante par son attitude.
Certes, cela part toujours d’un bon sentiment, mais elle a la naïveté d’une gamine de 13 ans tout en se prenant pour une femme accomplie. Heureusement que sa gentillesse et sa bonne humeur lui attire la bienveillance générale parce que certaines de ses actions auraient pu avoir des conséquences graves (comme provoquer la perte de son emploi chez un de ses clients auquel elle va faire un scandale sur son lieu de travail parce qu’il n’a pas pu tenir sa promesse d’emmener sa fille au parc).
Il y a quand même un gros manque de crédibilité sur l’ensemble de ces mangas. Déjà, une gosse de 13 ans, de bonne famille, qui devient logeuse comme ça, sans que personne ne trouve rien à y redire, c’est invraisemblable.
Si plusieurs adultes tentent de mettre Gisèle face à son attitude et de lui faire comprendre qu’un travail n’est pas un jeu dont elle peut changer les termes contractuels à sa guise, le seul qui semble avoir une influence sur elle est aussi l’un des seuls à la traiter réellement comme l’enfant qu’elle est : son ancien majordome.
J’ai bien aimé Eric mais je l’aurais aimé plus franc et plus décidé. Il se laisse marcher sur les pieds par Gisèle, qui l’exploite et qui l’empêche donc de chercher du travail, mais aussi par la maison d’édition qui finit par l’embaucher mais pas du tout pour les raisons qui lui sont présentées dans la lettre d’embauche.
Les autres personnages sont moins présents et si Colette m’a exaspérée par son manque de morale (d’ailleurs j’ai trouvé que c’était moyen de la part de l’auteur de la laisser continuer son manège comme si c’était quelque chose de normal), j’ai bien aimé la petite fille et la vieille dame au chat.
J’ai l’impression que le tome 5 sera le dernier traduit, je ne sais même pas s’il y a d’autres tomes dans la version originale. J’ai eu un sentiment d’inachevé car pas mal de questions restent en suspens. Peut-être que le manga n’a pas su trouver son public et personnellement, je ne suis pas vraiment frustrée de ne pas savoir comment les liens familiaux, amicaux et amoureux de Gisèle vont se développer et même s’il y avait eu plus de tomes, je ne suis pas sûre que je les aurais lus.
Ce n’était pas une mauvaise lecture en soi, mais il ne me laissera pas beaucoup de souvenirs, surtout en comparaison de « le mari de mon frère » et de Bride Stories » qui reste ma saga chouchou.
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J’ai bien aimé ce manga. Nettement moins les personnages et en particulier Gisèle, le personnage principal.
Si on comprend fort bien pourquoi elle a décidé de quitter sa riche famille, les quelques scènes montrant sa vie familiale nous éclairent suffisamment sur ce point, elle reste exaspérante par son attitude.
Certes, cela part toujours d’un bon sentiment, mais elle a la naïveté d’une gamine de 13 ans tout en se prenant pour une femme accomplie. Heureusement que sa gentillesse et sa bonne humeur lui attire la bienveillance générale parce que certaines de ses actions auraient pu avoir des conséquences graves (comme provoquer la perte de son emploi chez un de ses clients auquel elle va faire un scandale sur son lieu de travail parce qu’il n’a pas pu tenir sa promesse d’emmener sa fille au parc).
Il y a quand même un gros manque de crédibilité sur l’ensemble de ces mangas. Déjà, une gosse de 13 ans, de bonne famille, qui devient logeuse comme ça, sans que personne ne trouve rien à y redire, c’est invraisemblable.
Si plusieurs adultes tentent de mettre Gisèle face à son attitude et de lui faire comprendre qu’un travail n’est pas un jeu dont elle peut changer les termes contractuels à sa guise, le seul qui semble avoir une influence sur elle est aussi l’un des seuls à la traiter réellement comme l’enfant qu’elle est : son ancien majordome.
J’ai bien aimé Eric mais je l’aurais aimé plus franc et plus décidé. Il se laisse marcher sur les pieds par Gisèle, qui l’exploite et qui l’empêche donc de chercher du travail, mais aussi par la maison d’édition qui finit par l’embaucher mais pas du tout pour les raisons qui lui sont présentées dans la lettre d’embauche.
Les autres personnages sont moins présents et si Colette m’a exaspérée par son manque de morale (d’ailleurs j’ai trouvé que c’était moyen de la part de l’auteur de la laisser continuer son manège comme si c’était quelque chose de normal), j’ai bien aimé la petite fille et la vieille dame au chat.
J’ai l’impression que le tome 5 sera le dernier traduit, je ne sais même pas s’il y a d’autres tomes dans la version originale. J’ai eu un sentiment d’inachevé car pas mal de questions restent en suspens. Peut-être que le manga n’a pas su trouver son public et personnellement, je ne suis pas vraiment frustrée de ne pas savoir comment les liens familiaux, amicaux et amoureux de Gisèle vont se développer et même s’il y avait eu plus de tomes, je ne suis pas sûre que je les aurais lus.
Ce n’était pas une mauvaise lecture en soi, mais il ne me laissera pas beaucoup de souvenirs, surtout en comparaison de « le mari de mon frère » et de Bride Stories » qui reste ma saga chouchou.
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J’ai bien aimé ce manga. Nettement moins les personnages et en particulier Gisèle, le personnage principal.
Si on comprend fort bien pourquoi elle a décidé de quitter sa riche famille, les quelques scènes montrant sa vie familiale nous éclairent suffisamment sur ce point, elle reste exaspérante par son attitude.
Certes, cela part toujours d’un bon sentiment, mais elle a la naïveté d’une gamine de 13 ans tout en se prenant pour une femme accomplie. Heureusement que sa gentillesse et sa bonne humeur lui attire la bienveillance générale parce que certaines de ses actions auraient pu avoir des conséquences graves (comme provoquer la perte de son emploi chez un de ses clients auquel elle va faire un scandale sur son lieu de travail parce qu’il n’a pas pu tenir sa promesse d’emmener sa fille au parc).
Il y a quand même un gros manque de crédibilité sur l’ensemble de ces mangas. Déjà, une gosse de 13 ans, de bonne famille, qui devient logeuse comme ça, sans que personne ne trouve rien à y redire, c’est invraisemblable.
Si plusieurs adultes tentent de mettre Gisèle face à son attitude et de lui faire comprendre qu’un travail n’est pas un jeu dont elle peut changer les termes contractuels à sa guise, le seul qui semble avoir une influence sur elle est aussi l’un des seuls à la traiter réellement comme l’enfant qu’elle est : son ancien majordome.
J’ai bien aimé Eric mais je l’aurais aimé plus franc et plus décidé. Il se laisse marcher sur les pieds par Gisèle, qui l’exploite et qui l’empêche donc de chercher du travail, mais aussi par la maison d’édition qui finit par l’embaucher mais pas du tout pour les raisons qui lui sont présentées dans la lettre d’embauche.
Les autres personnages sont moins présents et si Colette m’a exaspérée par son manque de morale (d’ailleurs j’ai trouvé que c’était moyen de la part de l’auteur de la laisser continuer son manège comme si c’était quelque chose de normal), j’ai bien aimé la petite fille et la vieille dame au chat.
J’ai l’impression que le tome 5 sera le dernier traduit, je ne sais même pas s’il y a d’autres tomes dans la version originale. J’ai eu un sentiment d’inachevé car pas mal de questions restent en suspens. Peut-être que le manga n’a pas su trouver son public et personnellement, je ne suis pas vraiment frustrée de ne pas savoir comment les liens familiaux, amicaux et amoureux de Gisèle vont se développer et même s’il y avait eu plus de tomes, je ne suis pas sûre que je les aurais lus.
Ce n’était pas une mauvaise lecture en soi, mais il ne me laissera pas beaucoup de souvenirs, surtout en comparaison de « le mari de mon frère » et de Bride Stories » qui reste ma saga chouchou.
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J’ai bien aimé ce manga. Nettement moins les personnages et en particulier Gisèle, le personnage principal.
Si on comprend fort bien pourquoi elle a décidé de quitter sa riche famille, les quelques scènes montrant sa vie familiale nous éclairent suffisamment sur ce point, elle reste exaspérante par son attitude.
Certes, cela part toujours d’un bon sentiment, mais elle a la naïveté d’une gamine de 13 ans tout en se prenant pour une femme accomplie. Heureusement que sa gentillesse et sa bonne humeur lui attire la bienveillance générale parce que certaines de ses actions auraient pu avoir des conséquences graves (comme provoquer la perte de son emploi chez un de ses clients auquel elle va faire un scandale sur son lieu de travail parce qu’il n’a pas pu tenir sa promesse d’emmener sa fille au parc).
Il y a quand même un gros manque de crédibilité sur l’ensemble de ces mangas. Déjà, une gosse de 13 ans, de bonne famille, qui devient logeuse comme ça, sans que personne ne trouve rien à y redire, c’est invraisemblable.
Si plusieurs adultes tentent de mettre Gisèle face à son attitude et de lui faire comprendre qu’un travail n’est pas un jeu dont elle peut changer les termes contractuels à sa guise, le seul qui semble avoir une influence sur elle est aussi l’un des seuls à la traiter réellement comme l’enfant qu’elle est : son ancien majordome.
J’ai bien aimé Eric mais je l’aurais aimé plus franc et plus décidé. Il se laisse marcher sur les pieds par Gisèle, qui l’exploite et qui l’empêche donc de chercher du travail, mais aussi par la maison d’édition qui finit par l’embaucher mais pas du tout pour les raisons qui lui sont présentées dans la lettre d’embauche.
Les autres personnages sont moins présents et si Colette m’a exaspérée par son manque de morale (d’ailleurs j’ai trouvé que c’était moyen de la part de l’auteur de la laisser continuer son manège comme si c’était quelque chose de normal), j’ai bien aimé la petite fille et la vieille dame au chat.
J’ai l’impression que le tome 5 sera le dernier traduit, je ne sais même pas s’il y a d’autres tomes dans la version originale. J’ai eu un sentiment d’inachevé car pas mal de questions restent en suspens. Peut-être que le manga n’a pas su trouver son public et personnellement, je ne suis pas vraiment frustrée de ne pas savoir comment les liens familiaux, amicaux et amoureux de Gisèle vont se développer et même s’il y avait eu plus de tomes, je ne suis pas sûre que je les aurais lus.
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Un tome à l’ambiance un peu plus travaillée. Les émotions sont plus nuancées pour chacun des personnages. Gisèle se sent un peu seule depuis le départ d’Eric. Eric se sent mal par rapport à son travail et Gisèle lui manque. Les enfants de la patronne du cirque voudraient échanger avec leur mère sur leur avenir mais n’arrivent pas à se faire entendre. Enfant des gens qui ressemblent plus à ceux de la réalité. Une vraisemblance qui apporte un plus non négligeable que l’on ne retrouvait pas vraiment dans les tomes précédents. Toutefois une relation amoureuse entre une fillette de 13 ans et un adulte ma semble toujours assez dérangeant. Même si à l’époque cela devait être normal car prête à faire des enfants. Presque tout le tome est consacré au cirque avec en filigrane la relation entre Gisèle et Eric. Aucun doute que ce fil rouge va se poursuivre dans la suite. Même si on sait que cela va se conclure par un happy end cela donne envie de savoir comment cela en arriver là. La demoiselle confirmer qu’elle mènera toujours ces missions en suivant son cœur même si ce n’est pas ce qu’exige le client. Voilà un nouvel engagement féministe de Sui Kasai qui veut démontrer qu’une femme peut presque tout faire aussi bien qu’un homme. Pourquoi ne pas laisser croire que cela était possible surtout pour une si jeune fille, innocente. N’oublions pas que cela reste une fiction pour adolescente.
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Il y avait beaucoup d’attente dans ce deuxième tome qui se montre moins audacieux que prévu. Le fait que l’on ne sache pas pourquoi Gisèle s’occupait d’une pension permettait d’imaginer des choses bien sombres, tristes, difficiles. Et au final, c’est un différend familial qui a créé une rupture. Le côté dramatique est complètement absent. On pourrait dire que la réaction du père est exagérée et très violente. N’oublions pas qu’au 20ème siècle (même encore maintenant dans certaines familles) les filles doivent être douces et obéissantes pour être vendu à des hommes riches. Il ne faudrait pas qu’elle vienne à se rebeller quand elle se fera violer légitiment par son mari. Après est-ce qu’une mineure femme pourrait gérer une pension mixte ? J’en doute assez. Mais n’oublions pas que c’est une fiction. L’auteure peut prendre toutes les libertés qu’elle souhaite.
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Une jeune fille aventureuse de la haute, le début du 20ème siècle, des petites enquêtes du quotidien.
J'ai suivi Gisele dans son installation en tant que "femme à tout faire", de la traque d'un chat perdu à la protection d'une forêt, les différents chapitres se suivent et Gisele fait des rencontres terriblement attachantes.
C'est particulièrement fluide à lire, les dessins sont très délicats et les encrés lumineux.
J'ai particulièrement aimé le personnage d'Eric et la façon dont l'ensemble des personnages secondaires font partie intégrante des intrigues suivantes.
C'est une série que je suivrai avec intérêt et que je conseille aux amateurs de petits feuilletons et d'héroïne irrévérencieuse et espiègle.
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