Citations de Tess Gerritsen (498)
Je jouais les conseillers conjugaux, ricana-t-il tristement.
Comme si j'étais à la bonne place pour expliquer à ces gens comment sauver leur couple... ils debordaient de colère et de souffrance, Maura. Le simple fait d'être assis dans la même pièce qu'eux était une épreuve. J'avais envie de leur dire que ça ne marcherait pas, qu'ils ne seraient jamais heureux ensemble, Qu'ils n'avaient pas épousé qui il fallait.
L'apprenti.
Une fois les morts enterrés, la vie continue, pensa-t-elle. Si grande que soit la tragédie, la vie doit toujours continuer.
-On n'hérite pas des fautes de ses parents. Ni de leurs vertus
-Certains héritages sont trop puissants pour qu'on les ignore
La douleur se répandît dans sa tête, croissant en un martèlement régulier qui semblait planter des clous dans son crane.
je ne prends pas le temps de nouer des relations avec les gens lorsqu'ils sont en vie.
Il y a en ce bas monde des choses bien plus terrifiantes que des cadavres.
Le mal ne meurt pas. Il ne meurt jamais. il prend seulement un nouveau visage , un nouveau nom.
La réalité n'a pas besoin d'effets spéciaux pour inspirer l'horreur.
Elle promena son regard sur le fouillis de la végétation, le porta sur la véranda affaissée, les planches à clin décolorées. "La Folie de Julia", c'était le nom qu'elle devait donner à cette demeure. Elle l'avait achetée alors qu'elle était incapable de réfléchir, que sa vie s'effondrait. Pourquoi ne pas ajouter une épave au naufrage ?
L'intellectualisme comme moyen de se distancier de ses émotions brutes.
D’après d’autres femmes, dès que vous racontez à un homme ce qui vous est arrivé, dès que vous prononcez le mot « viol », il bat en retraite. Comme si vous étiez une denrée avariée. Les hommes n’ont pas envie d’entendre parler de ça. Ils préfèrent le silence aux confessions. Mais le silence s’éternise. Il devient envahissant, jusqu’au moment où vous devenez incapable de parler de quoi que ce soit. L’ensemble de votre vie devient un sujet tabou.
Annie lui tendit un verre de whisky.
- Tiens, prends ça et portons un toast.
- À quoi ?
- Bois-le donc. Nous verrons après.
Jane passa en revue les badges épinglés sur les blouses. Mac. Domenica. Glenna. Docteur Tam. Elle baissa les yeux sur son bracelet. Rizzoli Jane.
Tout le monde est déjà dûment étiqueté pour la morgue. Vous n'aurez pas de problème d'identification sur ce coup-ci, les gars.
L'apprenti :
J'inspecte leurs visages, je cherche mon frère de sang parmi eux. Mon pareil. Je ne le trouve pas, pas ici, même dans cette maison de monstres.
Mais il existe. Je sais que je ne suis pas le seul de mon espèce sur cette terre.
Quelque part, il y en a un autre. Et il m'attend.
Les miaulements se firent frénétiques quand elle ouvrit la boite , libérant l'odeur du poison. Elle la vida dans un bol et ouvrir le carton. Le chat bondit au-dehors et s'attaqua à son repas si voracement qu'il faisait glisser le récipient sur le carrelage.
-C'est meilleur que la chair humaine , hein ?
P42
La poésie était bien une occupation inutile, réservée à de riches chanceux pouvant se permettre de gaspiller de précieuses heures à pondre des vers.
Elle parvint à garder son sang-froid. A demander, avec un calme extrême :
– Vous savez combien de personnes Hoyt a tuées ce matin ? Trois, agent Dean. Un homme et deux femmes. Il leur a tranché la gorge et il est parti, comme ça.
Elle leva les mains, lui montra ses cicatrices.
– Voilà les souvenirs qu’il m’a laissés l’année dernière, avant de passer à ma gorge.
Elle laissa ses bras retomber et eut un rire.
– Alors, oui, vous avez raison, Hoyt me préoccupe.
"....
-Mark, il y a autre chose. J'ai appelé l'hôpital du donneur. il n'y a pas de Léonard Mapes qui exerce chez eux. Qui plus est, il n'existe pas de chirurgien de ce nom à Burlington." Elle se tut un instant, puis reprit doucement : "Savons-nous vraiment d'où vient ce cœur ?"
Mark ne répondit pas. il semblait trop abasourdi, trop fatigué pour penser clairement.
p.137
Laissez-moi vous dire une chose, Bernard : les vrais héros ne sont pas ceux qui prennent des risques stupides, mais ceux qui restent à leur place. Ils mènent peur-être une vie casanière et ennuyeuse. Leur femme et leur marmaille leur tapent parfois sur les nerfs. Mais ils tiennent bon.
Quand nous voyons du sang, nous ne detournons pas les yeux. Nous apprécions sa beauté, son lustre, nous sentons sont magnétisme primitif. Ceux qui passent en voiture près d'un accident et ne peuvent s'empêcher de regarder le sang comprennent cela. Sous le besoin de se détourner, sous le dégoût, palpite une force plus grande l'attraction.
Nous avons tous envie de regarder. Mais nous ne l'admettont pas tous.