Un tout petit livre, mais un moment intense de lecture et de réflexion durant lequel la solitude ne s’est pas invitée.
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Voir ma critique de Méharées.
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Que se cache-t-il dans les profondeurs aquatiques ? Théodore Monod, l’homme des déserts, change de terrain pour s’intéresser au bathyscaphe, cet engin qui permet de descendre dans les bas-fonds marins et d’observer les différents espèces qui la peuplent.
Ça n’a pas été une lecture facile mais très intéressante et pleine d’humour. La description du bathyscaphe est très complète et complexe, on se peut un peu dans les détails mais rien n’est laissé au hasard. Et pourtant, les essais qui nous racontent par la suite ne sont pas aussi simples que prévus. Il conclut de façon très amusante sur l’avenir d’un telle machine. Ses réflexions ont un poil vieilli à la lumière de notre siècle mais elles égaient l’esprit.
Les descriptions techniques ont un peu alourdi ma lecture mais je n’hésiterai à relire Théodore Monod sur son terrain de prédilection, le désert.
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Superbe ouvrage pour qui s'interesse à l'histoire de l'Afrique de l'Ouest. Se lit pratiquement comme un roman !
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on y est vraiment avec Monod dans le désert : quel homme ! sans fioritures, rien que du vrai et une envie de le rejoindre dans les dunes de sable, se retrouver en le retrouvant ...
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Voila un livre dans lequel je n'ai pas réussi à rentrer, alors je suis resté dehors et je n'ai pas dépassé le tier.. tant pis je reviendrai peut être plus tard.
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Je trouve ce livre très intéressant par son langage non donneur de leçon, il nous amène à réfléchir autrement sur notre mode de vie et à regarder plus loin sans courir, il nous donne une liberté nouvelle qui pourrait exister si le monde voulait changer seulement (Je parle de la première partie du livre).
En ce qui concerne la deuxième partie du livre consacrée aux textes édités pendant la guerre, je ne l'ai pas lue, préférant garder l'espoir de la première lecture.
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Je trouve ce livre très intéressant par son langage non donneur de leçon, il nous amène à réfléchir autrement sur notre mode de vie et à regarder plus loin sans courir, il nous donne une liberté nouvelle qui pourrait exister si le monde voulait changer seulement
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Voilà un livre qui donne à réfléchir ! Le livre traite du rapport entre l’homme très destructeur et la nature très vulnérable. Tous les problèmes qu’il cite restent aujourd’hui intégralement d’actualité et encore à traiter. Les solutions quand elles existent sont rarement envisagées si ce n’est pour plus tard, dans le futur. Nous allons donc droit dans le mur si nous ne changeons pas notre manière d’exploiter tant de ressources naturelles pour notre consommation et notre gâchis, nous le savons mais n’améliorons pour le moment pas grand chose.
Monod va plus loin que l’idée d’économiser pour durer plus : il explique magnifiquement bien que nous restons ancrés dans cet anthropocentrisme dû en bonne partie à notre héritage religieux. Les 3 grandes religions monothéistes, judaïsme, islam et christianisme ont toujours présenté l’homme comme le but, le summum de la création divine. Dans cette façon d’appréhender l’univers, la nature et notamment la vie animale ou végétale ne sont vues que comme des ressources au service de l’homme qui est là pour tout exploiter à son profit selon son bon plaisir. Il serait temps de remettre l’homme à sa place : un être vivant faisant partie de l’univers en ce moment, un temps extrêmement court par rapport à l’âge de l’univers.
Monod prend en compte la morale dans son analyse de la situation et ce qui est remarquable, c’est qu’il le fait dans une attitude humble et ouverte à toutes les croyances. Protestant lui-même, fils de pasteur, il n’argumente qu’avec des idées qui peuvent convenir à tous, croyants, agnostiques, athées. Les seuls propos que j’ai trouvés cinglants étaient pour les paroles de la Marseillaise qu’il trouve sanguinaires et racistes… Cela m’a un peu choqué mais en réfléchissant à la phrase “qu’un sang impur abreuve nos sillons…”, je suis finalement d’accord avec lui.
Toujours dans le sens de la morale, Monod milite pour la prise en compte de la souffrance animale - comme pour celle des humains - et pour le respect de la vie de tout être, sans exception semble-t-il. C’est beau mais pas évident à mettre en pratique et je me suis demandé jusqu’où cela pourrait aller : ne plus manger du tout de chair animale, certains le font déjà pour la viande, voire le poisson, mais quid des coquillages par exemple (quelle souffrance ont-ils vraiment ?) et surtout les insectes dont je m’imaginais que ce serait un bon aliment de substitution à la viande ? Faut-il Interdire aussi au jardinier d’écraser l’escargot qui bouffe ses salades ? Monod étant modéré en tout n’a pas dit s’il écraserait quand même le moustique qui le réveillerait la nuit. Je ne me moque pas, car il milite dans le bon sens mais je me demande où sont le juste équilibre et le bon sens. D’accord en tout cas pour y réfléchir et progresser dès aujourd’hui.
Globalement, sans être du tout défaitiste, Monod tire la sonnette d’alarme et pose la question “le monde ne risque-t-il pas de continuer sans l’homme ?”. Il a raison de le faire et son livre ne prend toujours pas une ride et ce, bien qu’il date de 2000 (ou 2002 selon les éditions), bien que ce soit en plus un assemblage de plusieurs textes beaucoup plus anciens, car écrits tout au long de sa longue vie de scientifique et de penseur.
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Le choix d'un scientifique parti à la découverte d'un monde africain, où tout est révélation pour celui qui observe et scrute minutieusement les faunes et les flores de la planète, chaque élément constituant les légendes racontées des merveilles de ce monde extraordinaire ayant forgé à la lecture envoûtante et pacifiste de l'auteur, creusant mon imaginaire dans des visions bienfaisantes et culturelles assise en groupe autour d'un feu de camp, ou en demeure confortable devant l'âtre chaud d'une cheminée cet hiver, en écoutant les récits des anciens retransmis aux générations suivantes. Les chroniques de Théodore Monod ont certainement choquées le monde figé des philosophes de salon, au point de le censurer à une époque cadenassée par la guerre en Europe, la France occupée par l'Allemagne où les discours racistes et colonisateurs recouvrent toutes formes d'humanité, et condamnent les convictions bienveillantes de ce grand voyageur humaniste.
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Théodore Monod nous emmène, avec ce livre, dans un monde parallèle: le Désert. Il décrit sa féerie et sa relavie richesse tout en nous montrant bien que les voyages au long cours à pied et à dos de chameau dans le désert, ce n'est pas une sinécure.
Le livre est riche en informations tant au niveau botanique, zoologique que écologique.
Il y néanmoins sans doute trop de termes techniques ou scientifiques sans explication. A certains moments, J'ai eu l'impression qu'il s'agissait juste d'une transcription de ses carnets de voyages.
Ses pensées phylosophiques sur les différentes religions sont très intéressantes.
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Théodore Monod est multicarte :voyageur,naturaliste ,croyant,écrivain et j'en oublie. Il est aussi comme il le dit "violemment pacifiste" ce dont le lecteur se rendra compte à la lecture de ce texte qui se fait parfois pamphlet lorsqu'il dénonce les turpitudes de notre suicidaire espèce. Je ne partage pas sa foi religieuse mais ne peut qu'admirer la vigueur et le profond humanisme de son discours.
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Meharées de Théodore MONOD imprimée par ACTES SUD est l'une des plus belle édition de ce livre de voyage poétique. Connu comme le grand spécialiste des déserts, ses récits de voyages sont passionnants et humanistes. il devrait avoir sa place dans toutes les bibliothèques.
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Le début du livre est magnifique de poésie et d'écriture à l'envolée, mais on se lasse vite et même que, avec toutes ces suites de noms arabes qui ne m'intéresse pas du tout, j'ai dû abandonner la lecture à mi course. Je fût grandement soulagé d'avoir pris cette décision car j'abandonne rarement un livre en cours de lecture. Mais, vu les centaines en réserve, sans compter les futures parutions, il faut se donner des priorités.
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MONOD! son style!son écriture est d'une telle richesse que je regrette de ne pas l'avoir lu avant cette rencontre tardive.Riche d'émotions,de réflexion,de vocabulaire,je me suis plongée dans ce livre avec délectation
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Il semblait jadis n'avoir que deux attitudes géométriquement possibles pour l'homme :
Aimer le ciel ou aimer la terre. Voici que dans l'espace nouveau, une troisième voie se découvre :
Aller au ciel à travers la Terre.
Théodore Monod renonça à vingt ans à se faire pasteur pour devenir scientifique. Naturaliste, botaniste, océanographe ichtyologue (branche des sciences naturelles qui étudie les poissons des points de vue phylogénique, morphologique, physiologique, écologique). Son œuvre comporte nombre d'ouvrages qu'Actes Sud a réuni en un seul volume de sa collection "Thesaurus"
18 Le désert favorise la méditation car il vous donne beaucoup de temps.
Sybarite nom et adjectif littéraire Se dit d'une personne qui recherche les plaisirs de la vie dans une atmosphère de luxe et de raffinement.
synonymes : jouisseur, voluptueux
Les amis de Théodore Monod : Louis Massignon, René Dumont, Bernard Clavel, Lanza del vasto, Jean Rostand.
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Moi qui n'éprouve aucun plaisir à faire la fête, à "m'afficher" aux grands rassemblements de personnes en quelque occasion que ce soit, ce livre est une caresse, un baume au coeur quant à une tendance intestine à la solitude souvent mal comprise. J'aime le son du silence...
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Un Noël et un jour de l'An dans le désert pour Théodore Monod qui pense constamment à sa famille et à ses convictions, tout en partageant avec ses compagnons goumiers un voyage au milieu des dunes, du froid, du vent, endurant de nombreuses souffrances pour atteindre un but, plein de sens pour lui et nous le comprenons bien. En quelques pages et de très belles photos de l'auteur, plusieurs anecdotes dont celle consistant à boire le liquide amniotique d'une antilope n'est pas la moins insolite.
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