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Critiques de Théodore Monod (114)
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Et si l'aventure humaine devait échouer

Livre reçu d'une amie, alors que je venais d'accoucher d'un de mes fils. Drôle d'idée, m'étais-je dit en lisant le titre. Je ne connaissais Théodore Monod que de nom. J'ai été immédiatement emballée. Quel humanisme ! Quelle universalisme, ou universalité ! Qu'il manque aujourd'hui des penseurs de cette qualité, qui réfléchissent vraiment "out of the box". Je lis relativement peu d'essais, même si j'essaie de temps en temps. Mais à coup sûr, c'était un bon choix !
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Majâbat al-Koubrâ

Je constate aujourd’hui qu’il n’y a pas de critique de ce récit, pourtant magnifique. Je l’ai lu il y a quelques années déjà, mais j’en garde un excellent souvenir. J’avais été frappé par le fait que Monod arrive à « tenir » son récit sur de minuscules sujets, d’infimes détails (car il n’y a RIEN dans ce désert) et qu’il parvienne avec si peu de matière, à emmené le lecteur dans cet espace si aride, si sec. Ce prodige n’est possible qu’avec un très grand écrivain.
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Méharées

Dans Méharées, Théodore Monod nous amène à sillonner le Sahara et le Sahel. Au gré de ce journal de bord, il nous fait découvrir ces territoires hostiles à l’Homme mais ô combien envoûtants.



Océanographe de métier, Monod nous décrit une contrée dont les similitudes avec la mer sont identiques. On y progresse de la même manière. On peut se trouver pris au dépourvu dans une tempête. Et surtout, comme le marin, il faut se montrer humble face à cette immensité qui peut vous submerger, vous englober.



Même si cet essai date des années 30, il offre des informations qui restent pertinentes sur cette région du globe. Cela m’a amené à réfléchir sur les événements récents.



Cette zone désertique est devenue de nos jours extrêmement stratégique. Ce n’est pas un hasard si nos forces armées ont dû y intervenir et y sont toujours, faute de remplaçants militaires capables de les relever. La bande sahélo-saharienne a, comme la mer, toujours été un lieu de routes de commerce. Pour le sel ou d’autres produits qui manquaient aux uns ou aux autres, mais aussi pour les trafics illicites comme l’esclavage et de nos jours drogues et armes. Comme l’océan, c’est une zone où l’immensité permet de se cacher et de préparer des mauvais coups.



Lors de l’existence de l’Afrique occidentale française, la France entretenait des forts militaires et faisait patrouiller ses forces dans le désert. Sans affirmer que l’Histoire se répète, la communauté internationale n’a pas su en tirer les enseignements et prévoir les conséquences des bouleversements survenus au Maghreb.



Au fur et à mesure de ma lecture, j'ai choisi de suivre Méharées avec deux intentions : apprendre sur le désert saharien et placer ces informations dans le contexte contemporain. C'est une approche toute personnelle.
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Méharées

Pacifiste, sans alcool et végétarien (des opinions qui ne devaient pas être fréquemment réunies dans les années 1930), Théodore Monod a écrit un bon livre très sympathique, plein d'humour ( ah, la blague du "serpent", ou celle de la "cacahuète"!). Du recul et du pragmatisme pour décrire les réalités arides de la vie au désert, et de la passion pour l'avancée du savoir et la beauté d'une vie dépouillée de superflu. Pas d'histoire linéaire ni de conclusion, mais des anecdotes, des pensées, des récits de voyages, le tout en paragraphes court et faciles à lire; enfin, avec un bémol: parfois des mots et des expressions très peu courants! qu'est-ce que le livret Chaix, qu'est-ce qu'un calotropis, une primulacée, qui était Psichari? J'aurais apprécié quelques notes de bas de page dans mon édition Babel, à laquelle je n'ai rien à reprocher par ailleurs (l'impression est bonne, le papier est toujours blanc et les pages tiennent toujours ^^)...
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Révérence à la vie

L'utopie est simplement ce qui n'a pas encore été essayé.
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La grâce de solitude

Une réflexion sur ce qu'est la solitude sous formes d'entretiens avec différentes personnalités. La solitude vue par un écrivain, un religieux, un philosophe, un scientifique, à travers leurs propres experiences, personnelles et professionnelles.

Réflexions très intéressantes, mais qui manquent peut-être de profondeur. Difficile de traiter ce sujet en aussi peu de pages. Çà reste malgré tout une bonne introduction.
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Maxence au désert

« Maxence au désert » est considérée comme une œuvre de jeunesse de Théodore Monod. Jeunesse car il y raconte les pérégrinations sahariennes d’une jeune botaniste Maxence pour sa première méharée, expédition tant attendue et espérée.



Je crois qu’il est inutile de présenter l’auteur : dans la conscience collective, il est certainement considéré comme l’un des plus grands « voyageurs » du désert. Une soif de connaissance lui a permis de satisfaire sa curiosité de botaniste et de géologue pour partir vers ces immensités de sables. Et une envie de faire partager tout son bonheur d’être aux confins de ce Sahara, avec tous ses témoignages littéraires, car il est aussi un grand écrivain.



Il s’y raconte, un peu, nous fait partager sa philosophie et ses connaissances botaniques, nous fait découvrir les cailloux et ces nomades du désert. Car lire un Monod (et c’est mon premier Théodore) est une formidable aventure en soi car cette lecture permet de vivre au milieu de ce désert, de partager un peu de l’émerveillement du jeune Maxence, et par conséquent du jeune Théodore.



Un beau voyage par pages interposées que m’a proposé le jeune « Maxence au désert ». Si l’énumération des noms botaniques rencontrés entre deux oasis me laissent pantois (par moment, cela peut devenir pour le lecteur néophyte comme moi, un peu lourd et lassant), je reste cependant admiratif des couleurs de ce désert. C’est comme si en plein feux d’artifices, un arc-en-ciel apparaissait dans le ciel, les teintes changent constamment, les couleurs explosent avant de pâlir, les tons donnent le frisson ; c’est toute la palette du peintre qui apparait dans le ciel, et chaque regard vers les étoiles ou le soleil devient un enchantement à lui tout seul. Car, Théodore Monod a beau être botaniste et géologue, il n’en oublie pas moins la beauté des cieux.



"Prends ton bâton et marche vers ta douleur, ô voyageur !" disait Psichari dans Le voyage du centurion. Cela donne envie de souffrir un peu, pour découvrir cet émerveillement. Les os rompus aux secousses des chameaux, la soif irritant la gorge (malgré l’ébullition du thé maure), la chaleur suffocante et ces vents venus vous bombarder le visage de ces milliers de grains de sable, tout cela s’oublie si facilement quand on prend le temps de regarder autour de soi. Souffrir, oui, cela vaut le coup !


Lien : http://leranchsansnom.free.fr/
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Et si l'aventure humaine devait échouer

« C'est la voix de celui qui crie dans le désert » Cette citation des Ecritures convient à plus d’un titre pour illustrer cet ouvrage de Théodore Monod grand arpenteur du Sahara ,savant et croyant . Dans ce recueil d’articles datant d’une trentaine d’années il appelle à une réconciliation entre l’homme et la nature , à l’abandon de la prédation et de la barbarie . Et c’est peu dire que ces thèmes sont encore actuels ! Hormis la foi religieuse , je me reconnais tout à fait dans les propos de cet homme de bien , érudit et tolérant. Le seul changement que l’on doit envisager en 2022 dans cet ouvrage c’est son titre. Je crois ,hélas, qu’il faut en effacer l’aspect conditionnel car dans les circonstances actuelles il parait d’un optimisme excessif.

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L'émeraude des Garamantes

Un grand voyage dans le désert, un grand voyage intellectuel et spirituel avec Théodore Monod. Partir après une journée de travail harassante avec Théodore sur ces chemins arides, dans le silence, l’immensité des espaces, à la recherche de la moindre occasion d𠆞nrichir ses connaissances de la nature, quelle plénitude !
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Méharées

C’est LE livre à lire avant de partir en vacances en Mauritanie ; tout le monde vous le dira.

Même s’il est question des premières méharées de l’auteur, effectuées dans les années 1930, le livre ne sent pas du tout le moisi. En outre, l’humour pince-sans-rire du bonhomme est irrésistible. Bref, je valide.
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Terre et ciel

Livre relu tout récemment avec un intérêt et un plaisir intacts.

Théodore Monod qui aura vécu pendant pratiquement toute la durée du XX siècle fut un saharien botaniste géologue exceptionnel. Il explora des territoires inconnus dans le Sahara avec des moyens réduits à l'extrême. Ce fut un marcheur exceptionnel, à plus de 90 ans il continuait d'entreprendre ses "méharées" à pied et à dos de chameau. Pérégrinations dans l'absolu et la solitude du désert. La légende a retenu que ce petit homme sage a cherché toute sa vie une météorite et à retrouver.....une fleur dans le désert, unique exemplaire vue par hasard une fois.

Mais dans ce livre d'entretien ce n'est pas tant le chercheur de vie dans les conditions extrêmes que le chercheur se dieu dont il est question.

Issu de générations de pasteurs, Théodore Monod exprime sa foi, sa croyance en dieu avec sincérité. Il confie ses doutes et malgré sa fidélité de principe à ses racines protestantes il se déclare plus volontiers, à l'image de son blason, apôtre d'une foi œcuménique.

Le scientifique et l'homme de foi ont parfois du mal à cohabiter,. La sauvagerie de la nature semble difficilement compatible avec un dieu tout puissant et bienveillant. Pourtant Théodore Monod semble entrevoir l'existence d'un grand horloger malgré tout. Ce n'est pas le lieu ici d'ouvrir le débat et si on ne suit pas le grand homme dans chacun de ses pas on ne peut que recommander la lecture de cet ouvrage à notre époque où l'accumulation d e richesses effrénée et l’obsession de l’audimat aimantent beaucoup trop les boussoles .
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Méharées

Récit des premières méharées de Théodore Monod où comment un océanographe est gagné petit à petit par la passion du désert, de sa géologie, de sa faune et de sa flore, de ses habitants et de leurs mœurs. Une passion qu'il sait faire partager par une écriture élégante sans fioritures, simple sans pauvreté et surtout par un demi ton parfois ironique, toujours instructif et vivant.
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Méharées

Sacré personnage que ce marin des dunes ! A travers un journal de bord plein de malice et de modestie il retrace ses multiples pérégrinations dans le Sahara . La langue est belle,charnelle pleine de passion et de poésie. Le point de vue est celui du scientifique ,mais également du croyant, du sage ,du philosophe . Un régal par la beauté des descriptions et la hauteur de la pensée.
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Révérence à la vie

Toujours magnifique
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La grâce de solitude

Marie de Solemne (philosophe et écrivain) convoque quatre personnalités et les interroge sur le concept de solitude. De paroles denses en réflexions agissantes, ils évoquent leur rapport à la solitude. Pour tous, c'est une réalité inséparable de l'être humain analogue à l'amour ; l'amour de soi , l'amour des autres.

Dans notre société communicante, la solitude n'est pas conforme au standard ambiant. Elle est une marginalité subversive. Elle culpabilise.

Vivre profondément sa solitude , c'est affirme son autonomie, son indépendance, sa liberté.

La solitude a toujours existé. Dans l'Antiquité, elle était synonyme de sagesse. Le Christianisme est né dans la solitude du désert.

Par certains côtés, la solitude est une géographie, une donnée génétique.

Elle peut être aussi douloureuse, non consentie.

Ces quatre personnalités sont : Christian Bobin, Jean-Michel Besnier, Jean-Yves Leloup et Théodore Monod.
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Et si l'aventure humaine devait échouer

Théodore Monod nous partage dans l'un de ses derniers ouvrages une longue plaidoirie sur l'homme et son rapport à la nature, sur sa place supposée particulière et sur la place des religions.

Ses réflexions nourries de si longues heures de marches dans le désert, adepte du minimalisme, préférant l’écriture à la paroles, les livres aux images, chacun des mots qu'il exprime trouve une place mesurée et choisie. Aucun de trop ni aucun manque, c'est un recueil de pensées que l'on perçoit comme l'aboutissement d'un processus réfléchi et posé.

On peut en extraire des parties, chacune apporte un sens et le tout donne un très beau concentré de toute une vie de quête.
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Terre et ciel

Juin 2016 et pourtant il était dans ma bibliothèque depuis longtemps, je grappillais des bouts par moments, comme un gâteau dont on sait déjà qu'il sera bon, mais que l'on diffère pour le plaisir de l'attente. J'aime Monsieur Monod, dommage qu'il soit parti, il n'avait pas peur de la mort, il le dit ici, mais nous nous avons perdu quelqu'un de précieux, un humaniste, un spirituel, un amoureux du vivant dans son ensemble, un curieux et bien sûr un grand scientifique éclectique.



Ces entretiens avec Sylvain Estibal, journaliste à France Presse, datent de 1997, mais ils me semblent terriblement actuels sur l'état du monde sur un plan géopolitique, économique et écologique. Hélas, rien n'a changé, je dirais presque que la situation a empiré. Théodore Monod doit être un peu triste, s'il perçoit cela de quelque façon que ce soit. Le propos de cet essai consiste à regarder la vie de Monod et le monde sous deux angles principaux, la terre et le ciel : la spiritualité face à la science ou alliée de la science. Monod n'exclut pas une complémentarité entre l'une et l'autre. Il nous éclaire sur ses voyages, son désir insatiable de savoir, son amour incommensurable pour tous les êtres vivants et sa colère envers ceux qui ne respectent pas la vie sous quelque forme que ce soit...



Bien sûr, il ne s'agit pas d'un livre de Monod, il s'agit plutôt d'un débat mais on en apprend beaucoup sur cet homme passionnant, on l'aime ou on le déteste davantage, j'ai du mal à croire qu'il puisse laisser indifférent. Et puis, pour ma part, j'aime penser que le monde n'est pas que le monde et que connaître scientifiquement ne signifie pas renier une part de mystère. Ce serait si triste de tout savoir ! En digne scientifique, Monod abordait l'idée de la mort avec curiosité, sans certitudes malgré son passé de quasi pasteur, mais sans inquiétudes. J'espère qu'il aura pu là bas étancher sa soif de connaissance.
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Un thé au clair de lune

Ce conte n'a pas été écrit pour être édité et c'est ce qui fait toute sa beauté, sa fragilité en quelque sorte. Il s'agit d'une longue lettre (24 pages) illustrée qu'a rédigé le naturaliste Théodore Monod pour sa fille Béatrice de 4 ans. Nous sommes en 1935 et il est en mission depuis de long mois au Sahara - Il va parcourir ce désert toute sa vie, la dernière fois qu'il y parti, il avait 98 ans. Pour témoigner à sa fille son amour et sa présence, il décide muni d'une boite de crayons de couleurs de lui raconter l'histoire d'un jeune chameau parisien qui décide d'aller voir son cousin au Sahara. Avec son regard d'humaniste, Théodore Monod dépeint la découverte de la liberté, le partage, la joie d'être ensemble. Il livre aussi une foule d'information sur la faune et la flore du Sahara. Une pépite à conserver comme un collector.



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Et si l'aventure humaine devait échouer

Théodore Monod a été avant tout un humaniste inspiré et engagé, luttant contre les injustices et les inégalités sociales durant soixante dix ans. Ce spécialiste du Sahara a parcouru à pieds, ou à dos de chameaux chaque recoins des méandres désertiques pour nous donner quelques repères sur l'arborescence biologique des plantes, la faune animalière et humaine tout en respectant leurs moyens de survie. Toute son œuvre est inspirante. Ses nombreux livres publiés sont d'une sincérité exemplaire.
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Majâbat al-Koubrâ

L’HOMME DES SABLES.

Théodore Monod (1902–2000), biologiste et explorateur, est l’un des plus grands spécialistes du Sahara du XXe siècle. Il est monté sur un dromadaire pour la première fois en 1923 pour traverser la Mauritanie, et fit sa dernière méharée en 1993 à l’âge de 91 ans. Entre-temps il a sillonné le désert, cartographié, décrit la faune, la flore et ses caractéristiques géologiques. C’est toute une époque qui est partie avec lui car à partir de cette date, les méharées exploratrices seront vite remplacées par des rallyes et randonnées en 4x4 pétaradants.

Le Sahara occidental comporte un désert parmi les plus gigantesque du monde par sa surface et aride par son climat : le Majâbat. Il mesure 1000 km sur 500, dépourvu totalement d’eau et sablonneux d’un bout à l’autre :

C’est devenu « le jardin secret » de l’auteur, sillonné par lui toute sa vie.

La première partie du livre est la préparation de la traversée, l’étude des cartes (approximatives) déjà publiées et des récits de voyage. Puis la logistique qui va prévoir une traversée de 500 km sans point d’eau. En cas de besoin, ils pourront toujours tuer un addax ou sacrifier un chameau pour extraire le jus de la bouillie herbeuse de son contenu gastrique. Puis le journal de la traversée elle-même, guidée par boussole, le point sur les étoiles et les repères naturels (quand il y en a). Une carte, dessinée par l’auteur, annexée au texte permet de suivre la progression de l’expédition.

Heureusement, le récit est moins monotone que le paysage, car il est agrémenté par la description de la flore, rare mais indispensable pour hydrater les dromadaires, de la faune (antilopes addax, fennec) et les découvertes géologiques : les fulgurites (sable vitrifié par la foudre), les affleurements etc… Il retrace l’émouvante histoire de la découverte du « naufrage » d’une caravane du XIIème siècle dont il retrouve les restes, laiton et cauris transportés probablement du Maroc vers le Soudan et ses forgerons.

Un récit de voyage comme on les aime !
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