Thierry Dedieu

Un vrai régal intelligent et très beau.
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Le maître des estampes est un livre découpé en deux parties: la première relate le récit et la seconde est le carnet d'études de l'artiste. C'est un petit livre court mais qui met en avant le travail de l'artiste (le choix du papier, de l'encre, les croquis...) pour atteindre la perfection. Il s'agit là d'une belle réflexion de la part de l'auteur. La seconde partie apporte un petit quelque chose supplémentaire.

Un véritable régal donc que cet « immense » album !
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Un format hors norme pour relater une histoire hors-norme en 20 vignettes, souvent en pleine page, parfois déformante (exemple du pou). Pour petits et grands, pour faire sortir par la description la violence des guerres....

Une série intelligente et marrante pour tout-petits !


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Dans la collection « bon pour les bébés », Thiérry Dedieu nous propose un album surprenant ! La tirade du nez, tirée de la pièce d'Edmond Rostand Cyrano de Bergerac accompagnée de majestueuses illustrations géométriques en noir et blanc. Bébé ne distingue pas les couleurs mais il est sensible aux contrastes et à la musicalité des mots. Ainsi, cet album, testé en crèches et maternelles est plébiscité par les tous petits, à la grande surprise des adultes qui ont pu observer leur plaisir !

Audacieux, différent, un album à mettre entre les mains de tous les enfants, petits ou grands.

14-18 - une minute de silence a nos arrières grands pères couragex - est un album regroupant différents dessins représentant des scènes de combats violentes ou des gueules cassées. Les dessins sombres montrent l'horreur des combats et nous plongent dans un univers de plus en plus

silencieux au fur et à mesure qu'on contemple ces différents dessins , qui nous font réaliser une certaine minute de silence envers tous les poilus qui ont enduré toutes les scènes représentées dans ce livre. On se rend compte à l'aide de simples dessins de l'horreur des combats, puis également ce qu'ils engendrent à travers l'horrifique visage des quelques "gueules-cassées" parmi tant d'autres. A la fin de l'album, on peut lire une lettre d'adieu d'un poilu adressée à sa femme. On la lit tout en gardant en tête les scènes qu'on a contemplées avec horreur juste avant. Lorsqu'on ferme l'album, on réfléchit bien à ce que nos arrières grands-pères ont enduré, nous nous rendons compte que les poilus ont vécu des choses qu'aucun homme n'aurait du vivre. Une minute de silence, en dessins tout aussi expressifs que violents qu'un témoignage.

Feng, fils du vent, est passionné par les cerfs-volants. Il décide de partir à la rencontre de celui que l'on dit être le maître du vent. Il entreprend une longue marche à travers les plaines chinoises et, au détour d'un monastère, fait la rencontre du maître de qui il attend beaucoup. Mais attention ! "Un lion qui imite un lion est un singe. C'est parce que l'homme cherche tout seul qu'il invente et progresse". Notre jeune Feng se retrouve alors seul dans sa quête, quelque peu aiguillé par son maître. Il étudiera la nature et ses éléments : feuille, libellule, milan et hirondelle. Mais que peut-il bien lui manquer pour créer le cerf-volant qui vole au-dessus des cieux ?



Magnifique adaptation d'un conte chinois par Thierry Dedieu. Une écriture simple et remplie de poésie et de philosophie. Un dessin à l'encre de Chine dans les tons ocres apportant douceur et profondeur aux moindres détails. Un conte à lire aux enfants, sous les couvertures, à la lueur de la bougie. Pour petits et grands!

Du sabot sous le rideau à l'album souvenir en passant par les pages de garde chamarrées, on se croirait revenus cent ans en arrière, lorsqu'on découvrait vraiment le kangourou pour la première fois. Bravo !
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Une écriture tremblante

Un champ de bataille, un lièvre aux oreilles dressées, premier double page.

Un cheval, le champ de bataille, les tranchées, deux soldats, un blanc, un noir, la bataille

Un char, le lièvre détalant

Le champ de bataille, un corbeau

Pas de verbe pour décrire l'horreur pressentie...

Gueules cassées... Des corbeaux

Puis la lettre d'une femme, cri d'amour

Sublime roman jeunesse

Une magnifique fable sur l'identité et l'intégration. Cet album peut avoir plusieurs niveaux de lecture, et ainsi être lu à tous les âges. Pour se faire accepter et se confondre parmi les moutons, il doit peu à peu abandonner son identité de loup pour pour et se mettre à bêler, changer son alimentation (jolie illustration lorsqu'il mange un coquelicot). Peu à peu il doit ainsi faire face à des humiliations et des compromis. L'intégration se serait donc renier sa culture et son caractère ?... Un sujet très actuel !

Les illustrations sont étonnantes, le regard du loup en fait un personnage très attachant.

Faire connaissance avec le professeur Magnus Philodolphe Pépin, c’est en soi quelque chose, car l’homme a toujours plein d’idées. C’est ainsi qu’en écoutant les oiseaux, il aura envie de chanter et même d’inventer un instrument capable de reproduire chacun des chants de ses amis à plumes. Mais l’instrument est encombrant et notre homme n’est pas tout à fait content des résultats.



Le mélomane n’a qu’une solution : se faire chef d’orchestre et inviter les oiseaux à passer une audition pour faire partie de son orchestre. Réussira-t-il? C’est ce que vous dira cet album des plus ludiques aux illustrations qui ne sont pas sans rappeler les dessins des cabinets de curiosités.



De concert avec la nature : un bel album sur la musique, humoristique et bien documenté, qui devrait plaire aux petites mains… et aux grandes.
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Magnifique album sur la peur de l'autre et surtout sur la solitude. Les illustrations avec la reprise d'images vintage renforcent la sensations de mal-être et de peur, car ces images figées sot inquiétantes.

Dans ce village africain, la tradition veut que, pour devenir un homme, un garçon aille affronter seul un lion dans la jungle. C'est au tour de Yacouba de subir cette épreuve. Il surmonte sa peur dans un environnement inconnu et se retrouve enfin face au lion. Mais au moment de frapper, il entend le lion lui faire une proposition qui va décider du cours futur de sa vie. Yacouba retournera au village grandi, mais sera le seul à le savoir... ainsi que le lion.







Le texte très rythmé fait surgir l'émotion au sein de la nature sauvage et le trait noir sur fond beige illustre en une bichromie puissamment évocatrice le propos de l'auteur : un rite qui vise originellement à intégrer un individu, Yacouba, au groupe parvient au contraire à le singulariser en le mettant face à un choix déterminant dans lequel le lion a le rôle de l'initiateur. Une amitié fondée sur le respect mutuel va s'installer entre le garçon et l'animal et bénéficier, à son insu, à toute la communauté. Ce renversement de situation ne peut se produire que parce que Yacouba rompt avec le point de vue général et ose assumer, en conscience et au prix de la solitude, sa conviction personnelle : la relation entre l'homme et l'animal sauvage ne saurait se réduire à l'affrontement et à la destruction, plus faciles en réalité que la recherche d'une cohabitation harmonieuse, mais bien moins gratifiants. Mais nous, lecteurs, apprécions le courage de Yacouba à sa juste valeur.







A suivre dans :



Kibwé (2007)



Yacoubwé (2012)


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L’idée est originale : parcourir le bitume parisien en portant toute son attention sur les petites bêtes qui, malgré l’hostilité apparente des lieux, ont décidé de s’installer au coeur de la ville lumière. Dans le ciel, sous l’eau ou sur terre, d’étonnantes rencontres attendent les petits lecteurs curieux. Écrevisses, grillons ou encore faucons crécerelles les guettent paisiblement depuis leurs cachettes. Cette promenade atypique est proposée par Thierry Dedieu qui emprunte à la fois les codes du dictionnaire et de l’imagier pour réaliser de très belles doubles pages où animaux et monuments dialoguent de concert. Après la lecture de cet album, les promenades parisiennes en famille auront des allures de safari.
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Superbe ! ...
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Adapté du conte d’Hans Christian Andersen (décidément j’aime ses adaptations de conte !), TD ne finit pas de m’étonner. Encore un type d’illustrations différentes ! Il ne dort pas sur ses lauriers, c’est le moins qu’on puisse dire ! Il se renouvelle sans cesse. Après quelques recherches sur son blog, il s’avère que les décors de ce livre sont sculptés, tels un décor de film dans lesquels il rajoute ensuite ses personnages. Cela donne une dimension particulière aux illustrations, une profondeur… Le format cartonné m’a un peu dérouté au départ mais avec le recul je me rend compte que l’adaptation correspond à un niveau plus jeune que le conte initial ; le format est donc en correspondance.



Il m’a été très agréable de parler de cet auteur dont j’attends chaque nouveau livre avec impatience tant je suis étonnée à chaque fois par son talent.
Lien : http://boumabib.fr/2010/06/0..

L'histoire n'est pas nouvelle dans l'univers des peintres asiatiques. Il s'agit d'un noble souhaitant acquérir une estampe d'un maitre. Ce dernier accepte mais demande un délai et une avance de la moitié de la somme, considérable en plus. L'intérêt scénaristique est dans ce délai, dans ces doutes de malhonnête, d'oisiveté et de vénalité du peintre. Et là, Thierry DEDIEU offre une superbe proposition... le suspens est là.



Les personnages animaux rappellent la faune satirique dessinée par Hokusai dans sa "Manga" ou ceux défilant dans les emaki et particulièrement les Choju-giga. Mais ici l'inspiration est plus chinoise. Les dessins reprennent un peu ces lignes asiatiques avec des traits de détails plus occidentaux... Les touches de couleurs dans cette monochromie forment aussi une syntaxe de lecture: les personnages et quelques détails choisis des maisons chinoises et du monde des lettrés... pinceaux, thés, balades en pleine nature.

Et puis ce mystère de l'attente, de l'acte de création, est ici extrêmement bien rendu. Le travail en amont et l'état d'esprit y sont graphiquement présent.s Et je ne peux que vous convier à ouvrir le carnet d'étude à la fin de l'histoire...
Lien : http://1pageluechaquesoir.bl..

Le titre et la première de couverture sont déjà un appel : décalage entre la première de couverture à caractère, dirons-nous, plus « scientifique » (oiseaux, papillons, crânes…) et la page de garde visible dans un cercle découpé où l’on aperçoit un petit bonhomme assis sur un champignon. Ce petit bonhomme absolument incroyable prend des notes très sérieusement, tout en étudiant de près derrière ses épais lorgnons, une coccinelle voletant à côté de lui. Nous venons de faire connaissance avec Magnus Philodolphe Pépin, botaniste, minéralogiste et entomologiste de son état, comme le précise sa fiche d’identité sur la quatrième de couverture. A noter également ses signes particuliers : Magnus Philodolphe est haut comme trois pommes et a pour compagnon un grillon que l’on retrouve au fil des pages. Ce petit bonhomme, véritable dandy, toujours coiffé d’un haut de forme et en costume très élégant, est un observateur passionné de la nature jusqu’au moment où une envie folle de voleur le prend irrésistiblement. Dès lors, nous allons le suivre dans toutes ses expériences de vol des plus farfelues aux plus élaborées jusqu’à … la chute.

Cet album est un pur bonheur.

Peu de texte sur chaque double page mais qui se prête particulièrement bien à la lecture à haute voix. Le style est simple, bien écrit, utilisant un vocabulaire riche ponctué de mots scientifiques soulignant ainsi le côté humoristique de l’histoire. Les illustrations complètent à merveille le texte et occupent une place primordiale dans l’album. C’est un savant mélange de croquis crayonnés, de planches naturaliste, de dessins techniques et de peinture : une technique mixte qui a véritablement une fonction complétive et comble les « blancs » du texte, apport indispensable à la compréhension du texte et à sa dimension humoristique.

Comme toujours, Thierry Dedieu nous enchante et une fois de plus, témoigne d’un immense talent d’auteur-illustrateur.

★☆★ La rencontre d'un mandarin impatient et d'un maître des estampes à qui il commande une oeuvre. Mais cela ne se fera pas assez vite à son goût et sera beaucoup trop onéreux.



Aaah... les vertus de la patience ! Un contre très zen et empli de sagesse.



Un album aux illustrations sublimement magnifiques.



Coup de coeur.



Lecture pour les 9-11 ans. ★☆★



Note : 3/3


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