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Critiques de Tony Sandoval (177)
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Doomboy

J'ai emprunté cet album « Doomboy » de Tony Sandoval à la bibliothèque et c'est une découverte. Contrairement aux critiques plutôt positives des babéliophiles, je suis restée assez hermétique aux dessins et à l'histoire.

Je crois que ce sont surtout les dessins que je n'ai pas aimé, les personnages sont assez hideux et les décors sont tristes. Certes, c'est l'histoire d'un adolescent qui trouve l'inspiration musicale dans le deuil de sa petite amie Anny mais la présence d'une petite marchande d'étoiles qui pratique la sorcellerie aurait pu donner des images un peu plus agréables à regarder.

Rejeté par la bande de Trévor, vedette de Heavy Métal, d'va devenir Doomboy véritable légende grâce à ses performances pirates. le passage à la Radio en fait une vedette, créateur d'une musique qu'il appelle « doom métal » et qui va lui permettre de se libérer de son désespoir. Evidemment la chanteuse star montante du moment va tomber amoureuse de lui. C'est un peu gros quand même.





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Le serpent d'eau

Alors l’autre jour j’ai découvert Tony Sandoval par hasard. Dans les rayons chargés de la bibliothèque trônait Le cadavre et le sofa. Prise d’un certain goût pour cet auteur je me suis lancée dans la lecture d’une autre œuvre : Le Serpent d’Eau. Cette bande dessinée, sortie le 12 février 2014 est magnifique et je me dois de vous faire partager ma trouvaille !

Un mot sur l’auteur

Cet auteur mexicain a fait de nombreux one-shot, ce qui est un avantage pour ne pas débourser trop dans une série ou pour ne pas attendre avant d’avoir la fin.

Amateur de l’étrange, de l’onirique Tony Sandoval est fait pour vous ! Avec un univers particulier, un peu à la Tim Burton – ou je sais que c’est facile de tout comparer à Tim Burton – T. Sandoval nous emporte dans ses rêveries macabres où règne une certaine douceur, un côté enfantin agréable et dérangeant.

Et si vous voulez profiter pleinement de T. Sandoval ou découvrir son style, je vous conseille d’aller faire un tour sur son blog.



Mais l’histoire dans tout ça …



Voici le synopsis donné par les éditions Paquets ont fait du Serpent d’eau un ouvrage sublime :

"Alors qu’elle nage au détour d’une rivière, Mila rencontre Agnès. Entre ces deux filles solitaires va naître une amitié profonde, fraternelle, presque physique. D’histoires en escapades, de bosquets en ravins, Mila la brune et Agnès la blonde nous emmènent hors du temps, dans un espace où les règles s’abolissent, un terrain de jeu libre et ouvert."



Et moi, je suis chamboulée, ébahie, étonnée, … Mais vous ?

Alors voilà, ce chef-d’œuvre vaut 19.50€ et je vous conseille de les mettre parce que c’est le genre d’histoire qu’on peut facilement relire des dizaines de fois s’en se lasser… À la fin de l’histoire, on re regarde les planches qui sont belles et on tente de voir si on a tout compris, si on ne s’est pas trompée. Rien ne nous est vraiment donné. Nous restons dans un rêve si s’en est un, tout est possible, l’imagination peut tout voir, tout se permettre.

Adulte en manque d’enfance réaliste, voici un conte macabre, un conte où les enfants sont face à la réalité, face à un monde difficile, dure. Loin de la douceur habituelle, Mila va découvrir l’amour, la mort. Elle va voir la vie comme un combat de tous les jours.



Si vous avez aimé, que faire ?

Alors si vous avez lu et apprécié Le Serpent d’eau, je ne saurais que vous recommander Le cadavre et le sofa. Tout aussi étrange et macabre, cette histoire vous fera vivre l’amour et la mort par des yeux d’enfants démunis.

Je pense que les amateurs de Tim Burton au cinéma trouveront leur bonheur en bande dessinée auprès de cet artiste.
Lien : http://chickon.fr/2014/03/14..
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Doomboy

Si j’ai apprécié l’album durant la lecture, j’avoue qu’aujourd’hui, il ne m’en reste rien, tout au plus un souvenir diffus. Le fait de n’être jamais réellement parvenue à cerner le personnage principal doit jouer dans ce constat.



L’aura de mystère qui plane autour du héros est préservée tout au long du récit. Si les 128 pages de l’album suffisent à comprendre son état d’esprit et sa douleur, elles ne suffisent pas à le connaître. On ne sait pratiquement rien de sa situation familiale excepté qu’il vit seul avec sa mère. Un solitaire qui nous permet difficilement de distinguer ce qui est du réel et de l’irréel. On en saurait presque plus des personnages secondaires du moins, leurs personnalités sont plus caractéristiques : le timide, le grande-gueule, la chef de groupe…



Qu’y a-t-il à comprendre de cette histoire ? Quel message doit-on retenir ? Les souvenirs de lecture s’effilochent à une vitesse folle au point que je ne garde en tête qu’une atmosphère composée de jaunes délavés, de bruns et de gris. La lenteur du récit se laisse envahir par une incroyable langueur.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Le crime parfait

En s'emparant du mythe du crime parfait, l'un des thèmes de prédilection de la littérature et du cinéma policiers, quinze auteurs de bandes dessinées se sont attelés à mettre en scène onze histoires, dont la plupart, je pense, ont été imaginées.

Tant par la trame que par le graphisme, cet album propose des visions variées du forfait par excellence. Vengeance, appât du gain, sens de l'esthétique, toutes les raisons sont bonnes pour commettre l'irréparable.

Merci à Babelio et à Philéas pour cette lecture.
Lien : http://papivore.net/bdmanga/..
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Le crime parfait

Livre reçu dans le cadre de l’opération masse critique. Un collectif de 15 auteurs de BD nous propose 11 récits qui revisitent le thème du crime parfait. Les dessins sont forcément très noirs, pas de couleur (ou du rouge sang) pour représenter le crime. Certaines histoires m’ont forcément plus plu que d’autres. J’ai particulièrement aimé « Cry me a river » pour l’ingéniosité de la voleuse de bijoux. J’avoue avoir été un peu perdue au début de ma lecture car le titre et la 4ème de couverture parlent de crime parfait. Je m’attendais donc à des meurtres particulièrement ingénieux mais il fallait comprendre « crime » au sens large (un vol est un crime) et un crime parfait n’est pas forcément volontaire ni prémédité. Une fois ce petit malentendu levé, j’ai lu avec intérêt ces 11 récits en dépit de leur noirceur.
Lien : https://monpetitcarnetdelect..
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Futura Nostalgia, tome 1

Le dessin de Tony Sandoval est assez caractéristique. Il y a un côté doux dans les couleurs qui attire incontestablement. On entre tout de suite dans l’univers de ce conte pour enfants peuplé par exemple d’une grenouille qui parle pour donner des conseils sur le fait de comment séduire le plus beau garçon de la classe. On regrettera cependant le langage assez ordurier de ce batracien.



Pour le reste, la lecture a été assez rapide et nous voilà déjà dans l’attente d’un tome 2. Cela aurait pu être beaucoup plus étoffé afin d’en avoir pour notre argent. Il manque un peu de consistance et de véritable enjeu. Reste le magnifique dessin de Tony et un peu de poésie sur la nostalgie d’un futur pas encore acquis.
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Les Échos invisibles, tome 1

J'ai bien aimé ce diptyque qui parle de la douleur d'un homme à avoir perdu un être très cher à savoir son amoureuse Monica. Baltus va alors développer le pouvoir de voir dans l'avenir bien malgré lui. Cette expérience mystérieuse le conduira à New-York dans le second tome et près de 20 ans après. Il fera de nouvelles rencontres qui lui donneront la force d'affronter ses démons, mais à quel prix ?



C'est un récit plein d'émotion et qui baigne dans une certaine ambiance mélancolique. J'ai apprécié le fait de pouvoir m'identifier parfaitement à ce jeune photographe qui vit alors une grave douleur intime. L'apparition de son don s'explique par la tragédie. J'ai bien aimé également le trait simple et souple de la dessinatrice. Cela s'inscrit dans une certaine poésie de l'âme. Cette bd est fort réussie. Simplement, il faut lire les deux tomes pour comprendre le cheminement.
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Les bétises de Xinophixérox

Sous ses dehors de petit album sympathique avec sa couverture un peu mignonne, cet ouvrage est en fait un recueil d'images cauchemardesques, avec un scénario assez simplet.



On s'est un peu trompé en achetant et album, nous n'avions pas vu la mention, ô combien justifiée, "Public averti" sur le quatrième de couverture : Un petit démon d'aspect rigolo fomente de conquérir le monde en construisant une sorte de passerelle avec le monde démoniaque. Pour cela il doit contaminer tout un village et ses alentours, d'une manière que je vous laisse découvrir (ou pas).



Le dessin est assez joli, mais parfois on dirait que les choses sont déformées, ce que j'ai trouvé assez dérangeant, bien qu'à mon avis ce soit tout à fait voulu. L'ensemble ressemble vraiment à la retranscription d'un cauchemar, à cause des aspects incohérents, répugnants et monstrueux, saupoudré de gore, et de tout un pan à passer au spectre de la psychanalyse, et pas seulement à cause des multiples allusions phalliques (concombres à un œil, tentacules multiples et variés…).

Côté scénario, ça ne va pas bien loin. C'est assez décousu et sans subtilité, ce qui pour moi le rapproche encore d'un rêve horrifique.



Ce n'est pas mal fait mais j'ai trouvé le tout assez infâme. Bref. Je n'ai pas du tout aimé.
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Le serpent d'eau

J'ai été très déstabilisée par cette lecture. En observant les première et dernière de couverture, je m'attendais à une jolie amitié entre deux petites filles, des jeux enfantins… Mais j'aurais dû réfléchir davantage et me méfier étant donné que je suis allée piocher cet album dans les rayons adultes! Ne connaissant pas l'auteur, Tony Sandoval, je ne me doutais pas de l'univers macabre auquel j'allais être confrontée… Heureusement, les critiques d'autres lecteurs sur Babelio m'ont bien éclairée, notamment sur les références, les symboles… Les références passant par le dessin ne me sont pas coutumières, cette lecture a donc été chaotique : je me suis sentie perdue parfois d'une planche à l'autre, je ne saisissais les raisons du changement dans les traits de crayon… Je pense également que ce n'était pas le bon moment pour une telle lecture, le contenu était trop sombre.

En revanche, je ne déconseille pas cette lecture. Les habitués et amateurs du genre sauront sans doute apprécier davantage que moi car je dois reconnaître (après avoir lu d'autres critiques évidemment!) la richesse du dessin et de l'univers.



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Mille tempêtes

Avec « Doomboy », Tony Sandoval avait su toucher son public et les critiques de tout bord. Un graphisme reconnaissable immédiatement et une histoire des plus touchantes lui avait permis d’obtenir un succès bien mérité. De retour aujourd’hui avec « Mille tempêtes », l’auteur reste sur ses sujets de prédilection : l’adolescence et le fantastique. Le tout est édité chez Paquet pour un total de 130 pages.



Lisa est une jeune fille à l’aube de l’adolescence. Orpheline de mère, elle va accidentellement passer dans un monde parallèle et en ramener un objet, ouvrant une brèche à des bestioles et monstres de tout genre…



Outre la dose de fantastique qui habite ses ouvrages, Tony Sandoval semble obsédé par la période de l’adolescente et de ses exclus. La marginalité et la violence du rejet sont au centre de ses œuvres. En décalage avec les jeunes de son âge, Lisa est persécutée. Cela donne des scènes d’une rare violence typique de cet âge ingrat. Mais au-delà de cet aspect sociétal, c’est le fantastique qui englobe le tout. Lisa est accusée d’être une sorcière et elle devra en effet mener un combat contre des forces d’un autre monde.



Le récit de « Mille tempêtes » manque clairement de lisibilité. Si dans d’autres ouvrages le lien entre les récits fantastiques et adolescents sont évidents, c’est moins le cas dans cet ouvrage. On a plutôt l’impression de lire deux histoires en parallèle. C’est une vraie déception en lecture. Si on retrouve la patte de l’auteur, un peu de clarté dans la narration n’aurait pas fait de mal. On pense notamment à l’arrivée du père, un peu tardive façon deus ex machina.



Graphiquement, en revanche, le plaisir est total. Le style personnel de Tony Sandoval se reconnaît au premier coup d’œil. Pourtant, l’auteur multiplie les techniques pour notre plus grand plaisir. Démarrant avec un style épuré sans encrage à l’aquarelle, le récit adopte alors un style plus conventionnel (case rectangulaire, colorisation en aplats numériques, encrage…). Des allers-retours sont alors fréquents entre les techniques, la plupart du temps dictés par l’histoire (comme pour les changements de mondes par exemple). Il est dommage que certains changements graphiques laissent un peu dubitatif par leur intérêt. Quoi qu’il en soit, le trait est toujours très beau et personnel. Tony Sandoval est l’un des dessinateurs qui me marque le plus actuellement par son univers original et reconnaissable entre mille.



Une petite déception pour ce « Mille tempêtes ». Si le graphisme est puissant et certaines planches admirablement pensées, le fil rouge de l’histoire reste un peu confus, même si les relectures apportent un peu de sens à ce combat fantastique d’un autre monde.

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Le Cadavre et le Sofa

Pour ce premier projet solo, le charme, certes vénéneux, agit. À l'image de son compatriote Guillermo Del Toro, réalisateur de L'Échine du diable ou du Labyrinthe de Pan, Tony Sandoval impose un genre fantastique sensible, fin et intelligent. Cette réédition constitue dès lors un indispensable pour tous ses admirateurs.
Lien : http://www.auracan.com/album..
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Doomboy

Tony Sandoval retourne (enfin !) vers l'univers métalleux de sa meilleure oeuvre : Nocturno.

Si Doomboy n'a pas l'éclat de son grand frère, il reste une description parfaite d'une adolescence paumée où seule la musique permet d'exprimer des sentiments qui nous dépassent.

Une belle histoire qui semble à la fois durement réelle et magique.
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Un regard par-dessus l'épaule

Étonnante et captivante, cette BD s'avère bien plus complexe qu'il n'y parait. Une plongée inconsciente dans les méandres de l'enfance, ses angoisses, ses heurts violents et la perte de l'innocence. Une oeuvre originale, surprenante et vibrante portée par des dessins colorés finement travaillés, à découvrir !
Lien : http://art-enciel.over-blog...
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Le crime parfait

Il est vrai que la couverture attire l'oeil dans un premier temps...

Puis c'est le titre qi a retenu mon attention " le plus grand fantasme de la fiction policière" revisités par 15 auteurs de bandes dessinées.

Le moyen de passer un bon moment de lecture avec des styles différents et autant d'histoires courtes qui tiennent à chaque fois la route en peu de pages.

A lire !
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Le crime parfait

Dès la couverture, j’ai été conquise. Elle est illustrée par Nicolas Barral. Les auteurs Chabouté, Christian De Metter, Gess, Richard Guérineau, Inaki Holgado, Jean-Paul Krassinsky, Emmanuel Moynot, Miceal Beausang O’Griafa, Jean-Philippe Peyraud, Cyrille Pomes, Pascal Rabate, Tony Sandoval, Cyril Liéron, Adrien K. Seltzer, Nicolas Barral

Une danse ? de Gess le dessin, les couleurs, l’ambiance tout est au rendez-vous.

j’ai jubilé à la deuxième histoire: Le crime de Séraphin Bouchet de Guérineau quelle ambiance ! les couleurs fondues avec le noir et la finesse du dessin. Sans parler des dialogues.

La beauté des personnages ajoute à l’intrigue la dimension des policiers savoureux dans Cry Me A River de Holgado & Seltzer

12h 30 de Chabouté Ambiance poignante pour évoquer la noirceur de Dallas 1963. J’ai trouvé la nécrologie d’Anaïs Bon un tantinet légère.

Le train pour paris de Rabaté est admirable par ses personnages tout en rondeur. L’utilisation de divers gris souligne l’histoire du crime avec finesse.

L’aveu de Peyraud & Liéron Dans cette histoire on change radicalement de style et d’ambiance. Ceci n’enlève en rien à la réussite. La nécrologie porte sur le mot détective.

Meurtres en abyme de Sandoval & O’Griafa il apparait une ambiance bien policière ! La nécrologie d’Anaïs Bon est bien documentée.

Le pépère de Moynot est loin d’être une promenade chez les Bisounours !

Le perfectionniste de Krassinsky Ambiance est très particulière. Cependant le message véhiculé est bien présent. La nécrologie porte sur l’Art.

Danse macabre de Pomès Le choix des couleurs sombres accentue l’histoire des personnages. La nécrologie porte sur l’espoir !

Le crime parfait de De Metter Quelle précision du trait ! Des expressions ! Et puis quelle philosophie !



Toutes les nécrologies sont d’Anaïs Bon



Cette bande dessinée concoctée par 15 grands auteurs est vraiment un exercice de style très réussi ! Du grand art.



« Le crime parfait est le triomphe de la préméditation, le criminel doit non seulement camoufler son crime s’il le peut, mais même prévoir toutes les circonstances qui entourent ce crime de manière à ne laisser aucune trace, de façon à ce que son crime se déroule, en quelque sorte, automatiquement… » – Thomas Narcejac, auteur de Esthétique du roman policier



Je remercie très chaleureusement la Maison d’Ed Philéas pour cette belle découverte. Ainsi que Babélio de m’avoir sélectionné dans masse critique.



Claudia
Lien : https://educpop.fr/2022/12/2..
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Nocturno, tome 1

Une seule certitude en ouvrant le tome... on pénètre dans un univers tourmenté. Le noir et blanc de Sandoval, par lequel il démarre les aventures de Seck, est glauque, poisseux, glaireux. Cela suppure de partout. Longs cheveux, dégaine de métalleux (pas de métallo... hein !), l'étranger qui pense s'appeler Seck est entrepris par une fée malsaine qui veut lui raconter une histoire. L'histoire de Seck... SON histoire, qu'il a oubliée en passant dans un entre deux mondes.



Seck est une légende dans le Metal. Il beugle comme personne. Son chant guttural fait voir des dragons et des univers nordiques qui fondèrent des générations de vikings. Son association avec Rojo, un guitatiste avec 6 doigts à la main gauche (de mémoire), risque de balayer tous les autres concurrents lors des battles... Le plan est alors simple: mettre Rojo et Seck hors d'état de jouer. D'autant que Seck s'éprend de Karen, une jolie journaliste rock qui couvre opportunément les battles, au grand dam d'un autre guitariste au physique de bûcheron...



Seck voit son père, en squelette. Karen rêve de serpents de mer et d'autres monstres marins. Ils sont faits pour se rencontrer.



L'univers glauque laisse vite la place à de l'émotion, du mouvement, de l'action. Le trait étrange de Sandoval fait des merveilles (à condition qu'on s'y habitue, ce qui n'est pas gagné d'avance). Karen est toute mignonne. Seck est charismatique.



Mais leur destin est scellé quand le piège ourdi par les autres groupes se referme sur eux. Clap de fin du premier tome. On laisse son esprit vagabonder au gré des flots qui emmènent Seck vers l'entre deux mondes.
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Vieille Amérique

J'ai été époustouflé par cette lecture d'un scénariste que je connaissais pour avoir déjà apprécié Un Paradis distant ainsi que Big Bill est mort. Il est vrai que statistiquement Paquet fait curieusement partie de mes éditions favorites.



La vieille Amérique du XVIème siècle n'est simplement que le décor d'une arnaque qui va mal tourner. On a un peu du mal à s'habituer au graphisme avec des gueules de personnages assez étranges et caractéristiques. Cependant, il y a quelque chose qui fait que cela passe bien. Sans doute la qualité des dialogues et un scénario hors-pair qui réserve d'ailleurs une belle chute à la fin.



J'ai apprécié cette lecture. Les combats à l'épée sont remarquables quant à la fluidité des scènes. On vît l'aventure de ces deux compères et on espère qu'ils s'en sortiront de toutes ces galères.



C'est un one shot. On regrette déjà de devoir les quitter. Cela aurait pu faire une bonne série.
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Le serpent d'eau

Une jeune fille un peu gauche, Mila, en rencontre une autre, Agnès, lumineuse, souriante. Elles vont devenir amies. L’exubérante entraine sa comparse dans des farces, cachées sous leurs masques de renard et de lapin, puis dans d’autres mystères. Les belles dents d'Agnès auraient une vie propre. Démarre alors une aventure pour qu'un prince des eaux survive et pour que deux adolescentes se retrouvent.



Ce conte onirique nous entraine dans des contrées fantomatiques. Les dents sont de magnifiques jeunes filles et les ennemis de monstrueuses versions canines dégoulinantes. Les deux amies vont se retrouver à descendre dans l'eau, dans les profondeurs. Agnès est-elle présente, vivante, fantôme, réalité ou rêve? Les deux se confrontent aux peurs, aux dégoûts et aux envies. Le récit est à la fois une réalité de jeunes adolescentes, puis une entrée dans un rêve et des combats fantastiques et sanguinolents.

Mila est séduite, la relation est sensuelle. Un baiser pas si chaste mais plus fantastique qu'érotique est là pour nous entrainer dans cette amitié particulière.

Derrière le fantasmagorique se cache une réalité de l'adolescence. Elle y est décrite comme un temps de doute, d'incompréhension avec les parents, de solitude. Le thème de la mort, de la disparition est aussi subtilement abordée.
Lien : http://1pageluechaquesoir.bl..
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Mille tempêtes

Vous vous souvenez peut être comme j’avais été emballé par le Serpent D’Eau, précédent opus de Tony Sandoval chez Paquet, au sein de la collection Calamar (dont il est également directeur). On retrouve dans ce nouvel album, au design superbe, les thèmes qui sont chers à l’auteur mexicain : le fantastique, les créatures monstrueuses, les difficultés des relations adolescentes, la mort,… Une jeune fille albinos, orpheline, se complait dans son monde imaginaire, à tel point que ses camarades la prennent pour une sorcière. Alors qu’elle s’éveille à l’amour, elle découvre un monde parallèle infesté de monstres qui la prennent pour leur reine. Mélangeant les techniques graphiques avec autant de réussite, Sandoval tisse à nouveau une toile narrative et visuelle enivrante et signe encore un album à part. A lire avec une ambiance musicale adéquate: http://bobd.over-blog.com/2015/06/tempete-adolescente-1000-tempetes-vs-in-the-wall.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
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Les Échos invisibles, tome 1

J’ai immédiatement accroché avec cette BD. Les couleurs dans les tons ocres donnent un sentiment d’intimité. Le dessin est réaliste et les expressions des visages m’ont touchée même si d’une étrange façon les têtes sont disproportionnées et ont une forme carrée (l’importance de l’esprit ?).



J’ai été emballée par le thème de l’extra-sensibilité et du sixième sens. Une profondeur, une sérénité, se dégagent de cet album. C’est poétique, c’est mélancolique. Tout ce que j’aime…



Cela dit l’intrigue commence quand l’album se termine et ce premier opus m’a semblé court, bien trop court. J’en veux plus… Et je suis donc pressée que sorte le deuxième et dernier volume pour voir comment va évoluer Baltus dans la foule de New-York…
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