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Critiques de Tsugumi Ohba (1057)
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Death Note, tome 1

Un scenario captivant, des héros bien coiffés.

Le dieu de la mort, Ryuk , au look gothique Joker/Cure/ Edward aux mains d'argent arthritique bien sympa, s'ennuie aux Enfers avec ses potes. il laisse tomber son carnet Death Note sur terre. Light Yagami, 17 ans, élève surdoué à mèche rebelle élaborée, le ramasse, lit la notice : "la personne dont le nom est écrit dans ce cahier meurt". D'abord incrédule, il teste le carnet sur un condamné à mort et ça marche ! le dieu de la mort lui rend alors visite. Même pas trop peur. Ils discutent gentiment. Light a fait mourir de crise cardiaque un premier criminel et puis aussi un motard qui embêtait ses copines. Il a alors quelques remords de cul de dinde, comme disait ma grand-mère, mais finalement pense que beaucoup d'hommes méritent la mort. Ne resteront alors que ceux qu'il aura reconnus comme sérieux et bons. Il sera le dieu de ce nouveau monde ! Ryuk lui fait remarquer qu'il sera alors le seul à être mauvais mais Light n'a pas l'air de l'écouter.

A interpol ça s'agite. Cent criminels morts de crise cardiaque, c'est bizarre. Ils font appel à un mystérieux détective Watari, alias L. On ne voit que sa silhouette juvenile et sa coiffure rebelle élaborée, derrière son écran d'ordinateur. A partir de là, s'engage une partie d'échecs machiavélique entre les deux jeunes.

Je lirai avec plaisir le deuxième épisode.

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Death Note, tome 1

Le Death Note fais parti de ces mangas qui sont intemporelles. Comment un jeune étudiant brillant, intelligent et premier de sa classe récupère un carnet se nommant le Death Note et ayant la capacité à faire mourir la personne dont on le dois inscrire le nom, à certaine conditions bien entendu, il utilisera ce carnet pour faire régner la justice en tuant tous les criminels.



Light l'étudiant en question est lui même accompagné d'un Dieu de la Mort, en effet c'est l'ancien propriétaire du Death Notes il et va lui en expliquer toutes les facettes.



Face à cette vague de meurtres, la police ne trouve pas de solutions. Il doivent faire appelle à un certain L, un personnage aussi étrange que mystérieux.



Le Death Note est un incontournable de la lecture des mangas tant c'est oeuvre est devenu culte avec le temps avec son côté sombre et psychologique. Light utilise le Death Note pour tuer tous les criminels qui mérite de mourir, il se proclame être la justice mais au final fait il le mal ou le bien ?

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Death Note, tome 1

Manga acheté par mon aîné et dont la lecture m'a été conseillée par mon cadet. Sans cela, peu sûr que je m'y serais plongée.



Carnet de la mort perdu par un dieu qui incarnerait celle-ci, trouvé par un écolier un peu zèbre, qui va y trouver une excellente occasion de jouer au justicier. Il y inscrit les noms des grands criminels qui décèdent plus ou moins instantanément. Mais est-ce bien de vouloir éradiquer de l sorte le mal ? En tuant ceux qui ont été jugés et condamnés ou tout au moins suspectés ou désignés comme criminels ? Question morale à laquelle il n'est pas vraiment répondu même si toutes les polices recherchent l'auteur des homicides.



Je lirai certainement un deuxième volume pour voir l'évolution. Je vous tiens au courant pour ceux que cela intéressera.
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Death Note, tome 1

• Death Note, tome 1

• Tsugumi Ohba (Scénario) & Takeshi Obata (Dessin)

• Kana



Death Note fait partit des gros classiques des mangas des années 2000 / 2010. N'importe quel fan de manga connait cette série, ou au moins ces auteurs, le mythique duo Ohba & Obata.



Pour ma part, j'étais totalement passé à côté de Death Note, que ce soit du manga ou de l'anime, volontairement.

Le pitch, un cahier dans lequel on peut tuer n'importe qui en écrivant son nom, cela ne m'inspirait guère.

Et j'avais donc boudé cette série.



Ce n'est qu'assez récemment que j'ai découvert le trait magnifique de Obata et que je me suis dit qu'il faudrait que je lise d'autres mangas où l'on pouvait admirer son dessin.

De plus, mon envie de lire de plus en plus de classiques, m'a conforté dans l'idée qu'il fallait que je laisse sa chance au titre.



Me voila donc lancé dans l'aventure !

Dès les premières pages j'ai été happé par ma lecture et me suis demandé "pourquoi ai-je été si bête de ne pas lire cette série plus tôt ?"



Il n'y a rien a jeter, dès le tome 1, on nous présente des personnages intéressants, une histoires prenantes avec du suspens, des rebondissements...

Rien à redire, je cours lire la suite !
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Bakuman, tome 20

Bakuman : une série terminée en 20 tomes, par le duo d'auteurs (Tsugumi Ohba et Takeshi Obata) responsables de l'excellent Death Note. Ici, c'est une veine beaucoup plus réaliste qu'ils explorent, puisqu'ils se proposent de nous faire découvrir le quotidien d'un tandem d'auteurs de manga, depuis leurs débuts jusqu'à la consécration, en passant par les débuts dans le Weekly Shonen Jump (célèbre magazine hebdomadaire de mangas, au Japon).



Sur le papier, c'est donc assez excitant, sauf que :



On sent que les auteurs hésitent entre un réalisme presque documentaire (teinté d'autobiographie sans doute) et les canons d'un pur shonen (dépassement de soi, amitié indéfectible, saine et cordiale compétition, méchants fourbes et sans honneur...). Personnellement, je trouve que l'alchimie entre les deux ne s'opère pas.



Et puis il y aurait à redire sur cet écosystème économico-artistique, qui représente beaucoup d'argent (les ventes d'un magazine qui titre autour du million d'exemplaires hebdomadaires, les ventes en librairies, les dessins animés etc...), mais aussi beaucoup de rêves, de fantasmes et peu d'élus à l'arrivée...élus qui sont vite sommés de se conformer aux règles en vigueur, qui ont fait leurs preuves...d'où un formatage assez fort, qui limite forcément la créativité. Et puis, il faut voir comment un mangaka peut se tuer à la tâche et n'avoir de temps pour rien d'autre (c'est du coup quand même assez répétitif et, il faut le dire, un peu lassant à la longue).



C'est comme si on suivait l'ascension d'un Zidane, ou d'un Mbappé, mais qu'on évoquait peu ou pas tous ceux qui ne parviennent pas à atteindre leur rêve, voir qui se brulent les ailles en essayant...La saine compétition, l'acharnement au travail, le talent et un coeur pur se chargent de faire le tri. De belles valeurs ? Peut-être...mais c'est oublier un peu vite la capacité à rentrer dans un moule, qui demeure essentielle. Personnellement, une critique un peu plus féroce du système ne m'aurait pas déplu mais il est vrai qu'il est difficile de mordre la main qui vous nourrit...Et facile de faire passer systématiquement l'échec pour une faiblesse personnelle ("si son manga n'est pas numéro un c'est qu'il ne le méritait pas"). Il y a surement aussi une dimension culturelle propre à la culture nippone là-dessous, mais je ne prétendrais pas être assez connaisseur pour l'affirmer.



Pour autant, je me suis surpris à être entraîné par Saiko et Takeshi, les héros de cette série, attachants malgré tout. En ce qui concerne les personnages secondaires, certains sont plutôt bien sentis (Eiji, Hiramaru, Mr Hattori...) et il faut bien avouer que les dessins sont plutôt classes. Dommage, néanmoins, que certains personnages secondaires (Aoki, Kosugi...) soient carrément délaissés à partir des tomes 13, 14. Dommage aussi que le fourbe Nanamine ne soit pas davantage exploité.



PS : je passe volontiers sur l'invraisemblable histoire d'amour entre Saiko et Azuki (chacun se fera son idée et, là encore, peut-être que le culturel joue) mais pas sur le sexisme sous-jacent. La preuve ? La pauvre Kaya (la compagne de Takeshi) est représentée sur la couverture de ce dernier tome avec son balai à la main...Au moins c'est honnête, car passer le balai dans l'atelier de son mangaka de mari, c'est bien ce à quoi elle a passé l'essentiel de son temps).







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Death Note, Tome 2

Jeu de go entre alter ego

Light Yagami, alias Kira se sert du Death Note pour tuer tous ceux qui cherchent à le coincer: douze agents du F.B.I trépassent grâce à son plan machiavélique. Mais l'étau se resserre sur lui. La fiancée d'un des agents américains, une belle brune toute de cuir vêtue, le piste. Et le mystérieux détective L se dévoile enfin. Un drôle de personnage. Autant Light est beau gosse, propre sur lui et élégant. Autant L est maigrichon avec des yeux souvent exorbités, coiffé en pétard, pantalon grunge, posture simiesque . Les points communs ? A part l'utilisation du gel coiffant, ils sont tous les deux surdoués, brillants et peu attachants. Le personnage le plus sympa, c'est quand même le dieu de la mort. Il est accro aux pommes figurez-vous...

Certes le thriller est haletant; beaucoup de rythme, des rebondissements, du suspense...Mais mes neurones commencent à surchauffer devant tant d'intelligence.... Par contre mon petit coeur se refroidit...

J'emprunterai néanmoins le troisième tome...
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Death Note, Tome 3

Ce tome 3 relance l'intrigue en embarquant des nouveaux protagonistes.

Le tome 3 commence cependant par une confrontation entre Light et "L".

Le personnage de Light est bien trop parfait. C'est une sorte d'étudiant beau, brillant, extrêmement brillant, qui sécurise sa chambre comme un chef du contre-espionnage.



C'est mon bémol à la série : le cahier "Death Note" est une fiction en lui-même certes, mais j'ai toujours un peu de mal quand les personnages ont des traits psychologiques fictionnels. Et ici Light atteint une maitrise de lui-même, une perfection qui manque un peu de crédibilité.



Ce défaut sert la série. "L" lui-même, exagéré dans ses traits, a besoin d'un adversaire à sa mesure.



Heureusement la fin du tome laisse entrevoir un tome 4 avec des personnages ayant plus de défauts.
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Death Note, tome 1

J'avais vu les anime et même le film il y a un moment.

Je redécouvre donc cette histoire au travers du manga.

Le tome 1 est brillant.



Ce qui m'a le plus surpris : la quantité d'éléments de l'intrigue qui sont posés dans ce tome.



Tous les personnages clefs sont introduits. La confrontation est déjà bien établie avant la fin du tome.

Le jeu d’échec est en place.



Toutes les pièces ne sont pas encore présentent, mais les règles du jeu, les rois, fous tour et cavalier sont là. La partie va être serrée



Le dosage policier, fantastique est bien dosé. Je connais pourtant déjà l'intrigue et une partie de l'histoire, mais j'ai hâte de lire la suite !
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Death Note, Tome 11

• Death Note, Tome 11

• Tsugumi Ohba (Scénario) & Takeshi Obata (Dessin)

• Kana



Alors qu’elle semble ne plus avoir grand-chose à lui offrir, Light s’est lassé de Misa et semble se tourner vers une ancienne camarade de classe, Kiyomi Takada qui pourrait lui être bien plus utile dans son entreprise.

Néanmoins, pour se servir d’elle, Light va devoir tomber les défenses et se mettre à nu. Un pari risqué dans lequel il a beaucoup à gagner mais aussi dans lequel il pourrait beaucoup perdre.

La fin de la série approche et l’étau se resserre entre Kira et Near / Mello. Même si ce dernier semble un peu en dehors de l’équation depuis quelques temps, il se pourrait qu’il ait encore quelques cartes à jouer.

Avant dernier tome de la série et je prends toujours plaisir à lire chacun de ses tomes.

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Death Note, Tome 2

Deuxième tome des aventures de Light et je me suis une nouvelle fois régalée avec ce manga. Light continue à vouloir faire justice lui-même et a supprimer tous les criminels de la terre, mais cela ne plaît pas spécialement au FBI et à la police japonaise, qui veulent l'arrêter à tout prix. Ils ne sont d'ailleurs pas loin d'y arriver, mais c'est sans connaître l'intelligence dont fait preuve Light. Dans ce nouveau tome, on en apprend encore un peu plus sur le Death Note, et c'est avec empressement que j'ai été dans une librairie acheter le tome 3 qui ne devrait pas tarder à être dévorer.
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Platinum end, tome 1

Attirée par cette saga lors de la publication du premier tome, je n’avais pourtant pas fait craquer mon porte-monnaie alors que j’avais très envie de découvrir cet univers ! Les avis positifs avaient très vite fleuri sur la toile cependant, j’avais préféré attendre, car j’ai toujours des difficultés à commencer une série manga sans connaître le nombre de tomes que l’auteur prévoie de réaliser… J’ai finalement cédé grâce aux 48H BD qui permettaient de découvrir ce titre pour deux euros ! Or, j’ai trouvé que c’était une bonne lecture vraiment prometteuse.



On va donc suivre Mirai, un jeune homme au quotidien difficile : ses parents sont morts, tandis que son oncle et sa tante abusent de lui en faisant de lui leur esclave et leur punching-ball… À bout, il décide de mettre fin à ses jours… C’était sans compter l’intervention de Nasse, une ange, qui va lui proposer un étrange marché loin d’être aussi innocent qu’il en a l’air ! La saga « Death Note » était déjà très sombre et abordait beaucoup de sujets comme la justice, la liberté, la religion et la criminalité, mais j’ai l’impression que cette nouvelle série est encore plus obscure… En effet, certains passages sont très sanglants et d’autres ne conviendront pas à de jeunes lecteurs (ex : une partouze très détaillée avec une quinzaine de femmes). Quant aux thématiques, elles sont assez similaires. Comme Light, Mirai va posséder un pouvoir surprenant lui permettant d’avoir le contrôle sur autrui et de donner la mort. Mais, contrairement à notre cher Light/Kira, le jeune homme n’est pas un anti-héros. Il souhaite agir pour le bien. De ce fait, il refuse d’assouvir autrui, de faire couler le sang ou d’user de son talent à mauvais escient ! Malheureusement pour lui, son destin le rattrape : il apprend qu’il fait dorénavant partie d’un groupe de treize élus prétendant à devenir le futur Dieu sur Terre. Tous ont un mentor ange à leurs côtés et des nouveaux pouvoirs… Mais un seul pourra survivre ! L’aventure s’annonce donc lugubre, violente et pleine de surprises. La manipulation et la lutte pour le pouvoir vont être de la partie…



Graphiquement, le coup de crayon est toujours beau et maîtrisé. C’est tout à fait mon style de dessins. Je me suis donc régalée. Le seul reproche que je pourrais faire est le côté abusif de la nudité… Ayant lu « Bakuman » et « Death Note » des deux auteurs, je ne peux m’empêcher de faire le rapprochement, car j’avais beaucoup aimé ces séries… Or, je dois avouer que l’on retrouve pas mal d’éléments comme l’adolescent solitaire et futé, le pouvoir de tuer, les coups bas, les créatures ailées que seuls quelques élus peuvent voir et le côté surnaturel en toile de fond dans notre monde. Mirai ressemble physiquement à Light, mais semble être son parfait opposé… L’idée de tandem est également conservée puisqu’à la place de Ryuk, on a la jolie Nasse ! Pour ma part, j’aime beaucoup ces éléments. Ils avaient su me conquérir par le passé et y parviennent une fois de plus. Je suis d’ailleurs curieuse de voir comment l’intrigue va évoluer. Le tout est sombre, intéressant, intriguant, mature, bien ficelé et prometteur ! Reste à voir si mes lecteurs grands ados à la médiathèque apprécieront à leur tour ce début de série. Si c’est le cas, j’achèterai et lirai la suite de « Platinum End », sinon, je me contenterai de les feuilleter en librairie.
Lien : https://lespagesquitournent...
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Bakuman, tome 1

Devenir mangaka, le rêve de nombreux lycéens au Japon. Mais seul 0,001% des aspirants parviennent à être publiés et à vivre de leur art. Bakuman se penche sur la vie de deux jeunes garçons qui vont s'allier pour devenir les plus grands mangaka du pays. Rien que ça.



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Bakuman mélange découverte de soi, du métier de mangaka et roman à l'eau de rose. Du coup, soit on prend et accepte le tout, soit on risque de s'ennuyer ferme. L'histoire d'amour cul-cul plein de clichés peut faire suer, les interminables planches et dialogues relatifs au métier de créateur de manga peuvent souler, les sauts d'humeur d'adolescents en colère et en rébellion peuvent déplaire.

Et le rythme lent n'arrange rien. En presque 200 pages il ne se passe pas grand chose.

Mais à côté de ces particularités qui ne peuvent pas être considérées comme de véritables défauts, les deux protagonistes sont attachants et les informations fournies par les auteurs sur leur métier sont intéressantes et paraissent franches.

Ceux qui cherchent des informations sur le boulot de mangaka, qui veulent une histoire mélangeant amour, histoires de famille et vie lycéenne avançant à un rythme lent seront servis.

Pour ma part, j'en resterai là.

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Platinum end, tome 1

J’ai découvert le duo Tsugumi Ohba/Takeshi Obata au travers de Death Note que j’ai beaucoup apprécié, autant la version manga que la version animée. Ensuite j’ai suivi Bakuman, mais uniquement au travers la version animée, n’ayant pas eu l’occasion de lire le manga sur cette série. Imaginez donc le jour où j’ai eu vent de leur nouvelle licence et qui plus distribuée en France en simultrad avec le Japon. Là, je me suis demandé si j’allais tenir le coup à attendre la sortie des chapitres mois après mois. Puis cerise sur le gâteau, Kazé m’invite à la soirée de lancement de Platinum End. Le bonheur ! C’est donc avec beaucoup d’enthousiasme que je m’y suis rendu et que j’ai davantage découvert l’univers au travers des discours entrepris par la maison d’édition. Aujourd’hui tome en main, je partage avec vous mon ressenti après la lecture et la découverte de ce premier tome de Platinum End, disponible aux éditions Kazé.



L’époque collégienne touche à sa fin, place aux vacances et au voyage de fin d’année. Un voyage que Mirai ne connaîtra pas car ses parents adoptifs ne veulent pas lui payer. Mirai ne souhaitait qu’une chose dans la vie : être heureux. Mais il est à bout, il se rend sur le toit de l’immeuble, se dirige sur le rebord et se jette dans le vide. Enfer ou Paradis, il ne sait pas vraiment où il est jusqu’à ouvrir les yeux découvrant Nasse, un ange qui lui sauve la vie. N’étant pas mort, il demande à l’ange de le lâcher, mais ce dernier refuse car Mirai a émis le souhait d’être heureux avant de se jeter du haut de l’immeuble. C’est alors que Nasse lui offre deux possibilités : choisir la flèche rouge qui permet d’être aimé par un humain pendant 33 jours ou les ailes d’anges. Mirai fait alors son choix mais de fil en aiguille découvre qu’il n’est pas le seul humain dans ce cas et qu’un nouveau Dieu doit être choisi.



Mirai accepte ces pouvoirs, s’empresse detester ses ailes et c’est au cours d’une discussion qu’il apprend une terrible vérité sur ses défunts parents qui ne sont pas morts accidentellement mais qu’ils ont été assassinés. Le moment est venu de tester la flèche rouge sur les personnes responsables de cet assassinat. Mirai se rend compte de l’immense pouvoir qui lui a été offert, mais il découvrira aussi que tout a un prix. Treize anges ont été envoyés pour choisir le nouveau Dieu, ils ont alors 999 jours. Après plusieurs péripéties, Mirai se rend alors compte qu’il prend part à une compétition mortelle.



Je me suis plongé dans Platinum End avec un engouement certain. Pourquoi ? Tout simplement du fait que j’aime le travail de ce duo phare : Tsugumi Ohba côté scénario et Takeshi Obata côté dessin. Vous n’êtes pas sans savoir que ce duo n’en est pas à sa première œuvre et là où Death Note arborait les démons Platinum End laisse passe aux anges. Toutefois, ce côté angélique cache bien des choses surtout quand on voit la violence qu’il peut découler de certaines paroles dites à une personne touchée par une flèche rouge. La scène montrant les premières violences est agréablement bien mise en scène niveau éclairage d’une vignette à l’autre passant du clair au très sombre. J’aime beaucoup la maîtrise de Takeshi Obata lors de cette scène mais ce n’est pas le seul endroit où cela est mis en pratique. Les détails fleurissent à de nombreux endroits et j’adore !



Des moments d’espoir, d’autres sombres, tout ça est montré avec beauté par Takeshi Obata et le scénario de Tsugumi Ohba suit la même lignée. Un ange à la belle allure qui sauve un humain, lui parle d’espoir et d’amour que peuvent lui procurer des ailes en lui confiant que grâce à cela il pourra dérober tout ce qu’il souhaite. En voilà un ange aux paroles un peu particulières, vous ne trouvez pas ? Et que dire des autres anges, notamment celui de Tonma Rodriguez, je n’en dis pas plus à ce sujet. On est en droit de se demander si on est vraiment dans un univers angélique… Quels sont vraiment les réels enjeux de cette compétition ? Je me suis moi-même posé certaines question lors de la lecture de ce premier tome de Platinum End et je peux vous dire une chose : vous allez l’apprécier !



Les bases sont établies, l’histoire se place mais on en veut un peu plus. Je trouve ce premier tome très bon, très intense dans son scénario et on s’attache à Mirai surtout quand on découvre son passé. J’ai hâte de découvrir les prochains tomes et voir comment il va évoluer, comment cela va impacter sa mentalité et ses actions futures. Faisons preuve de patience, chaque chose en son temps, histoire de profiter pleinement de cette série dont le succès est déjà garanti.



Revenons un peu sur l’un des personnages principaux, Nasse. On découvre un ange très propre, très joli, aux belles ailes mais doté d’une moralité que je ne comprends pas. Une moralité complètement décalée en fonction du statut digne des cieux, se dire qu’un tel ange puisse penser ce genre de choses est difficilement imaginable et pourtant c’est là tout le charme qui lui vaut. Nasse n’hésite pas à pousser Mirai pour agir de telle ou telle manière après lui avoir expliqué les enjeux de cette rivalité avec les autres candidats au poste de Dieu. D’ailleurs, on rencontre un candidat dans ce tome et j’avoue avoir été saisi par une certaine scène dans un véhicule ressemblant à un Hummer. Non pas que j’ai été choqué de la scène en question mais je le suis plutôt du fait qu’aucune alerte de violence ou de sexe n’est annoté sur le tome. Ce genre de scènes ne me gêne pas, loin de là, cela montre au contraire la dureté de la vie face à certains actes d’autrui. Je trouve que la maturité est ici de mise et que la lecture n’est pas forcément adaptée à tous les lecteurs. Certes, la visibilité de ces scènes est minime, mais je trouve qu’avertir le lecteur de ce genre de chose est un plus appréciable.



Force d’avancer dans ce premier tome, j’ai à plusieurs reprises été surpris par certaines tournures d’événements notamment avec un des treize prétendants au poste de Dieu qui prend cette compétition très au sérieux. J’apprécie un certain face à face qui se déroule dans ce tome, la tension monte d’un cran. Et pour preuve, Nasse évoque le fait qu’il existe une flèche blanche qui a pour but de tuer la personne qu’elle touche. On en revient un peu sur ce qui était évoqué précédemment : un ange qui propose de donner la mort à autrui… Que dire… Vous allez me prendre pour un taré mais je trouve ce type de comportement plutôt jouissif et complètement décalé. Une attitude sombre pour un ange à l’allure saine et innocente aux premiers abords mais vraiment qu’aux premiers abords. Du bon kiffe !



Je pense que le message est clair, ou du moins je l’espère. J’ai aimé et pas qu’un peu ! Ce premier tome de Platinum End propose un scénario très intrigant, aux mélanges de bien et de mal, d’amour, d’espoir, mais qui laisse aussi place au désespoir, aux pensées violentes, aux agissements sombres. Et en plus la scène finale est explosive, saisissante même, on en reste bouche bée. Les dessins sont très agréables, certaines scènes sont davantage travaillées, la mise en page des vignettes est à la fois simple et plus abouti avec une vignette qui vient s’interposer à une scène qui se déroule en pleine page. Kazé propose ici une couverture que j’apprécie car un certain travail a été fait dessus de par les hologrammes qui en ressortent sur une édition au format standard, au prix attractif et aux pages blanches qui laissent le noir agir à bon escient.



« Ne vous privez pas d’un tel événement. Ici, le scénario de Tsugumi Ohba est angéliquement démoniaque et cela s’en ressent au travers des dessins de Takeshi Obata. Telle est la force de ce duo et Platinum End en est la nouvelle preuve ! »


Lien : http://www.jegeekjeplay.fr/2..
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Death Note, tome 1

Je ne suis pas du tout une habituée des mangas mais en voyant mon fils se passionner pour cette série, la curiosité a été la plus forte. Et je comprends mieux son engouement car l'idée de base est très intéressante ( que feriez-vous si vous pouviez tuer qui vous voulez en ne connaissant que son nom et son visage ? Pourriez-vous rendre le monde meilleur ?) et le scénario complexe est très bien ficelé.

Le combat à distance entre Light, jeune homme surdoué, détenteur du magique "death note" et de L, enquêteur mystérieux qui lutte pour la justice est vraiment passionnant et plein de rebondissements. Ce qui m'a plu également c'est qu'il n'y a pas véritablement de gentils et de méchants dans cette histoire...

La fin est très bien amenée et je ne peux résister à me jeter sur la suite....
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Death Note, Tome 8

• Death Note, Tome 8

• Tsugumi Ohba (Scénario) & Takeshi Obata (Dessin)

• Kana



Le tournant de la série à eu lieu. L est mort, Light a ainsi pris sa place, il est désormais L et Kira !

Enfin ça c'est si tout c'était passé pour le mieux selon ses plans.

Bien entendu, avant de mourir, L avait prévu quelques précautions, parmi lesquelles, un successeur, ou même plutôt deux successeurs !

Ainsi, Light ne se retrouve pas contre un mais deux nouveaux L.



Si j'avoue accroché un peu moins à ce changement, il faut avouer qu'il y a tout de même du bon et que le scénariste a encore des idées en tête.
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Bakuman, tome 3

Avec ce troisième tome on sort un peu de ce que l’on avait vu dans les deux précédents car nos deux jeune mangakas vont faire la rencontre de l’excentrique Eiji, qui est leur rival officiel. D’ailleurs, si on l’avait à peine vu précédemment, c’est l’occasion de creuser un peu plus le personnage et de s’apercevoir qu’il est vraiment sympathique, notamment avec Mashiro. Le voir travailler dans la construction de son manga est vraiment très intéressant.



Tout au long de ce tome on se rend compte qu’un mangaka est rien sans ses assistants et à quel point le poste d’assistant est ingrat. On voit bien que c’est un vrai travail d’équipe, et que devenir assistant est une première marche à franchir si l’on veut ou du moins espérer devenir mangaka.



L’histoire amoureuse n’avance pas vraiment, c’est un peu dommage, car par moment les descriptions (qui restent très intéressantes) auraient mérités quelques pauses pour ne pas être trop indigestes. Bon, le sujet est passionnant donc c’est pas trop grave.



Un peu plus de rythme dans le prochain tome serait bien vu, car même s’il s’écoule quelques semaines dans ce tome, il ne s’y passe pas grand chose.
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Death Note, Tome 2

Dans ce tome l'étau se resserre autour de Kira qui doit faire preuve de beaucoup d'ingéniosité (et de crimes ?) pour échapper au génial L qui a monté une cellule réduite d'agents autour de lui. Il a dû pour cela sortir de l'ombre pour notre plus grand plaisir... La jolie et perspicace Naomi entre en scène pour venger son fiancé.

Un tome aussi réussi que le premier !

Série à suivre...
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Death Note, tome 1

Death Note est un manga en 12 volumes. Surement un des meilleurs du genre.



L'histoire débute avec Light Yagami qui découvre un livre qui se révèle être en réalité le livre de la mort! Il suffit au propriétaire d'inscrire un nom pour que la personne décède ( il peut même en inscrire les circonstances )... Plus l'intrigue avance plus elle devient haletante.



Les personnages sont tous excellents avec comme point d'orgue le duel Light vs L.



En conclusion à tous ceux qui n'ont jamais lu ce manga..... JETEZ VOUS DESSUS!!!!!
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Death Note, Tome 12

Voici le dernier tome de la série et le lecteur va enfin connaitre le dénouement de Death Note. Est-ce que Kira va remporter la bataille et devenir le nouveau "Dieu" ? Ou bien peut-être que Near et sa cellule viendront-ils à bout de lui ? A moins que ce soit l'imprévisible Mello qui règle la situation ?
Et bien je suis heureux de vous dire que le manga connait une fin très correct, enfin du moins après la baisse de régime depuis le tome sept (et la fin de la première partie du manga).



Ce dernier tome est très bon il faut le reconnaitre, meilleur que certains tomes précédent ou je m’ennuyais légèrement en lisant tout le blabla pas toujours utile. Mello est de retour et il apporte avec lui son lot d'action.
La deuxième moitié du tome se concentre sur la rencontre Kira/Near et prend énormément de place (peut-être même trop). Il est vrai qu'Ohba fait en sorte que le scénario tienne la route jusqu'au bout et il s'en sort plutôt bien.



Une fin de tome avec beaucoup de rebondissements et sans gros temps mort, même pendant les explications des plans qui étaient alors secrets. Et d'ailleurs lors de cette conclusion on se rend vraiment compte de l'ampleur de la folie de Light. Pour ne pas spoiler je ne rentrerais pas plus dans les détails.




Le dessin d'Obata reste toujours de qualité et fait vraiment bien ressortir les sentiments des différents personnages. D'ailleurs je trouve que cette dernière couverture est plus belle que les précédentes.




Au final un douzième tome qui restera dans les anales et qui clôt une série qui n'aura pas laissé beaucoup de lecteurs indifférents.
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Death Note, Tome 11

La tension monte et la rivalité intellectuelle entre Light et Near n'a jamais été aussi importante.



Le scénario joue sur le machiavélisme des deux personnages et on se demande bien qui va l'emporter car le lecteur, même rusé, a du mal à anticiper les coups fourrés de Tsugumi Ohba !



C'est l'un des intérêts de ce tome et de la série entière d'ailleurs : rarement une bande dessinée aura autant reposé sur l'intelligence de ses personnages et sur leur capacité à concevoir des plans tordus. Le scénario est ainsi une vraie réussite car, malgré une action réduite, il entretient un suspense haletant.





Le fait que  Death Note soit une série relativement courte l'empêche de sombrer dans la redite et la lassitude. Il est sans doute temps que l'histoire s'achève, j'en conviens, mais il ne me semble pas que cette onzième livraison fasse retomber l'intensité de l'intrigue.
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