AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Ugo Bellagamba (93)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le monde de Julia

Le monde de Julia est un compte initiatique qui mène la jeune adolescente du cadavre de son robot-compagnon-professeur au cœur battant d’une nouvelle civilisation qui ne demande qu’à naître.

En parallèle, l’intrigue suit un scientifique parcourant la Mégapole, constituée d’embryons de sociétés. Les Clans, groupements d’humains livrés à eux même, suivent les « lois » des quelques livres ayant survécus l’effondrement : Fight club, Métro 2033, et bien d’autres à reconnaître.



Le soucis, c’est que ça ne fonctionne pas. L’initiation de Julia est pédante au possible, convoquant les philosophes et juristes emblématiques de la culture occidentale, leur donnant une voix fantasmée, factice. Au moins perçoit-on les plaisir des auteurs à délivrer ce cours magistral.

Quand au périple scientifique dans les meandres de la culture de l’imaginaire, elle reste d’une superficialité dérangeante : les lois de chacun ne semblent évoquées que pour le clin d’œil culturel et pour prouver l’inefficience des barbares face a l’ordre républicain. Si ces deux histoires ce rejoignent, elles semblent ne pas appartenir au même livre.



C’est ce qui m’a le plus posé problème : l’impression d’avoir affaire à un hybride, à deux histoires qui ont leurs qualités et auraient mérité leur propre roman. Ça n’a pas fonctionné pour moi, dommage !
Commenter  J’apprécie          00
Tancrède : Une uchronie

Le livre commence comme un livre historique, ou comme un roman historique, ce qu'il est réellement… au début. Bien plus tard, on finit par se rendre compte que l'on est dans une uchronie, que ça fait probablement un bon moment qu'on se fait proprement « balader » par l'auteur, avec grande subtilité. À quel moment le livre commence-t-il à dériver d'une réalité historique romanesque ? J'ai cherché, je n'ai pas trouvé…
Commenter  J’apprécie          00
L'école des assassins

Un roman court et terriblement efficace qui ne fait pas dans la demie mesure. De l'action assumée et, tant dans la narration que dans l'inspiration manga débridée, on sent que ce récit est un exutoire pour les deux auteurs. "Chiche, on pousse tous les curseurs a fond et on se fait plaisir !" Ben voilà, pas de retenue et un maximum de fun pour le lecteur. Je dis oui !
Commenter  J’apprécie          00
Utopiales 2012

Je n’ai pas du tout accroché à ce recueil de Nouvelles.

Toutes ces Nouvelles ressemble à des longs monologues, ennuyeux, plats et embrouillés. Ensuite, j’ai eu du mal à voir de la science-fiction dans ces histoires. Des récits étranges certes, mais bien loin des thématiques mentionnées au départ :

- l’histoire avec l’exploration du monde quantique est incompréhensible et trop courte pour s’y intéresser.

- idem pour le désinventeur, qui aurait pu être marrant et passionnant et qui est finalement plat et sans saveur.

- l’histoire sur l’accident nucléaire en Italie est également sans queue ni tête

Je ne citerai pas non plu les autres histoires un peu du même acabit.



Il ressort seulement de ce recueil, « la fin Léthé » qui est plutôt une Nouvelle réussie avec une chute étonnante même si elle est attendue. Cela donne une image assez angoissante de ce que peuvent ressentir ces gens touchés par cette maladie.
Commenter  J’apprécie          00
Tancrède : Une uchronie

Belle uchronie, bien documentée avec un bel effet bascule d'une vraie histoire vers une anticipation

qui interroge le lecteur sur l'engagement personnel et

la place de la religion. Mention spéciale aux machines d'Héron d'Alexandrie.
Commenter  J’apprécie          00
Tancrède : Une uchronie

Un croisé est sauvé par des Musulmans et fini par prendre fait et cause pour eux, il rejoint une société secrête de tueurs qui mettent tout en place pour répandre l'Islam sur le monde. Ce livre fait écho à l'époque actuelle

Commenter  J’apprécie          00
L'origine des victoires

Si vous vous posiez la question de savoir comment bien commencer votre année littéraire avec un bon livre à dévorer au coin du feu avec le chat sur les genoux, et bien je vous apporte la réponse avec cette chronique de L’Origine Des Victoires d’Ugo Bellagamba.

Déjà papa de quelques romans, c’est avec un livre en forme d’hommage aux femmes que l’auteur décide de nous présenter sa nouvelle œuvre et j’avoue que je suis assez fan de cette démarche.



Un de mes livres de chevet n’est autre que L’Enchanteur de Barjavel, un brillant roman arthurien qui place, avec délicatesse et poésie, les femmes au centre de son histoire. Alors certes, c’est dans un autre style qu’Ugo Bellagamba décide de faire de même, puisqu’il s’agit en vérité d’une sorte de recueil de nouvelles qui n’en est pas vraiment un, étrange non ? Disons que le livre se compose de six portraits que l’on peut lire dans n’importe quel ordre mais qui suivent tout de même un fil rouge. Ces portraits retracent le destin de ces Femmes, ces Victoires, qui combattent l’Orvet, un Être qui n’est ni un démon, ni un fantôme, simplement une entité venue du fond de l’univers et qui s’est retrouvée confrontée à son meilleur ennemi.

Les Victoires sont formées dans une école pour se battre contre cette entité qui s’insinue dans l’esprit des hommes et les corrompt depuis les origines de l’humanité. Elles n’ont pas d’autre but que d’accomplir leurs destins pour continuer la lutte, peu importe l’issue du combat. La Victoire n’a pas peur, elle se sacrifie sans tressaillir peu importe l’adversaire que l’Orvet contrôle, qu’il se présente sous les traits d’un prêtre ou comme un homme banal que nous pourrions croiser dans n’importe quelle situation.



Ces courtes histoires nous font traverser différentes époques (les plus importantes de la civilisation) et démontrent tout le talent de l’auteur à s’adapter au monde et à l’époque évoquée dans son texte. En plus de placer ses Victoires dans des contextes différents, Ugo Bellagamba n’hésite pas non plus à revisiter l’Histoire en nous présentant des personnages célèbres comme Eiffel, Thomas d’Acquin et Octavien qui seront accompagnés ou épaulés par ces combattantes et qui marqueront, grâce à elles, le monde de leur empreinte.

Par opposition, le mâle, lui, n’a pas franchement un rôle plaisant. L’Orvet fait ressortir tout ce qu’il y a de plus mauvais en lui, même si dans certaines histoires, la Femme est indispensable à l’Homme pour qu’il se surpasse et donne le meilleur de lui même. Elle le sublime parfois et l’aide à accomplir de grandes choses. D’autre fois, en revanche, elles n’auront pas d’autre but que de contrer des esprits faibles possédés par l’Orvet qui fera appel à leurs instincts les plus bas et les plus vils.

Pour en revenir à la structure du récit, il se présente d’une façon assez étrange.



Tout commence dans les années 70, où la Femme commence à véritablement prendre sa place dans la société, libre et sans complexe. Puis l’auteur remontera jusqu’à l’époque Romaine où une Victoire aura un rôle décisif dans le façonnement de Rome.

Puis il y a la partie science-fiction, qui nous transporte directement en 2031 où une jeune Victoire affrontera à elle seule une multinationale. Nous serons aussi plongés au cœur d’une planète où est orchestrée la destruction du Mal, avec la dernière Victoire encore vivante et presque humaine…

Ces portraits, intimes, se terminent sur la première Femme à affronter l’Orvet, point de départ d’un combat ancestral et qui sera aussi l’explication de ses agissements.

Chaque texte peut être lu dans des ordres différents même si j’ai personnellement préféré suivre la chronologie imposée par le livre.

Bien que tous ces textes se passent dans des lieux et des époques différentes, un point commun les unit : le courage et le sacrifice dont font preuve ces héroïnes. Trouverions nous aussi ces valeurs au fond de nous, si les rôles étaient inversés ? Je me pose encore la question.

Le style de L’Origine Des Victoires est quant à lui assez cru, car l’auteur n’hésite pas à employer des mots, des images ou des situations vraiment durs. Nous aimerions que tout se passe sans accrocs pour ces guerrières et il est difficile de les voir souffrir d’un Mal qui, finalement a toujours fait partie de nous et qui le restera pendant longtemps.



Au final, c’est avec un livre court mais non dénué de subtilité et d’habileté qu’Ugo Bellagamba rend un hommage que je n’avais pas trouvé aussi beau depuis L’Enchanteur de Barjavel, qui reste ma référence dans ce domaine.

Un roman beau, sans conteste, que tous les amoureux de la gente féminine trouverons sublime à coup sûr.



Zoskia




Lien : http://www.acheron-webzine.c..
Commenter  J’apprécie          00
L'origine des victoires

Voilà un livre qui réjouit de par son audace et sa belle qualité d’écriture. Je dis audace car derrière le postulat scénaristique, qui narre le combat immémorial des Victoires, ces femmes chargées de combattre sans relâche le Mal au fil des siècles, se cache une vraie réflexion sur le rôle de la mémoire collective et des contingences historiques. Comme le dit l’auteur, L’Origine des Victoires est « un roman spéculatif, qui interroge le rôle de la culture historique dans l’Imaginaire collectif ».

Huit chapitres pour présenter huit Victoires, huit portraits de femmes qui tentent chacune à leur époque d’influer sur le cours de l’Histoire. Les six premiers chapitres nous ramènent de manière déchronologique aux temps premiers ; on peut y croiser des figures historiques telles que Gustave Eiffel, Saint Thomas d’Aquin, le futur Octave-Auguste, ou bien encore Marc-Antoine. Et puis brusquement la courbe du temps s’inverse, nous propulsant dans les méandres futurs de la (...)
Lien : http://leslecturesdares.over..
Commenter  J’apprécie          00
L'origine des victoires

L’origine des Victoires est un ensemble de courts textes sur la figure emblématique de la Victoire. Vous savez, la Victoire, cette déesse ailée qui offre trophées et récompenses aux vainqueurs et guerriers dans la mythologie grecque et romaine.



Mélangeant divers registre de la littérature de l’imaginaire et traversant divers époques, chaque récit se centre sur une nouvelle Victoire. Cela nous permet d’en apprendre à chaque fois un peu plus sur la création de cette allégorie, son rôle de protectrice de l’humanité et sur son ennemi à vaincre, l’Orvet – le mal à l’état pur-.



À travers ses nouvelles, Ugo Bellagamba nous propose différents portraits de femmes. Elles sont fortes, combattives et dévouées à leur mission. Chacune tente de faire reculer le Chaos, agissant pour l’apaisement de l’humanité. En somme, l’Origine des Victoires est un bel hommage aux femmes!



De plus, les textes sont bien rythmées et dégagent une ambiance particulière. Ugo B. arrive à capter rapidement l’attention du lecteur en nous immergeant dans son univers.



Enfin, il faut signaler cette très belle réédition chez les éditions ActuSF. Cette version a été révisée et augmentée par l’auteur. Casimir Lee a également produit un très beau travail concernant la couverture. L’illustration me fait penser au peintre G. Klimt, pas vous?



Merci à masse critique babelio et aux éditions actuSF pour cette jolie découverte!
Lien : https://emerveillementcultur..
Commenter  J’apprécie          00
L'origine des victoires

Destins tragiques, destins brisés… Tels sont les futurs qui attendent les Victoires, ces femmes au service de l’humanité et de sa sauvegarde (C’est vrai que si on l’attend des hommes/humanité (en général), on est vraiment mal barré!).



Dans ces nouvelles, nous rencontrons différentes Victoires, toutes en proie à une lutte avec des hommes manipulés par l’Orvet. Malgré cette noirceur qui exploite la faiblesse humaine, certains arriveront-ils à lui résister?



« Gustave se fit la promesse que, dans son parcours d’ingénieur et d’industriel à venir, toute son énergie créatrice serait consacrée à exalter le génie positif de l’humanité, sa capacité à repousser les ténèbres. Il ferait construite, un jour, ce genre de monument grandiose qui, visible de loin, non seulement dans l’espace comme dans le temps, serait un symbole de progrès et de liberté. Annoncer la victoire des hommes par une allégorie de fer, voilà ce qu’il allait faire. Et, fébrilement, son esprit libéré commença à bâtir un plan.«



Ugo Bellagamba nous fait voyager aux confins du temps et de l’espace à travers de courtes nouvelles. Il y a différents points forts dans ces récits. Dans un premier temps, le fait que cela soit des nouvelles, ne laisse aucun temps mort pendant le récit et le lecteur est tenu en haleine de A à Z. En effet, l’auteur sait ménager ses effets de surprises et il est très difficile de savoir à chaque fois ce qu’il va se passer. Les Victoires se battent sur le fil du rasoir, essayant dans des combats désespérés, de faire basculer l’ennemi du bon côté.



Qui sera le vainqueur? La Victoire, la créature contrôlée ou l’Orvet lui même?



(la suite sur mon site :) )


Lien : http://lecomptoirdelecureuil..
Commenter  J’apprécie          00
L'école des assassins

Un pur roman d'action. On ne s'ennuie pas une seconde. C'est très rythmé. Mais la trame reste trop classique. Il n'y pas vraiment de surprise. On devine très facilement la fin de l'histoire.

L'univers décrit m'a fait pensé par moment à Ghost in the Shell.
Commenter  J’apprécie          00
La 8e colline de Rome

Un roman qui se passe à Nice, au IIIe siècle de notre ère. L'intrigue nous fait découvrir la vie de nos ancêtres les gallos-romains sur la colline de Cimiez.
Lien : http://www.prehistoirepaca.c..
Commenter  J’apprécie          00
La cité du soleil et autres récits héliotropes

Au final, ce recueil est assez inégal mais m'a laissé quand même une bonne impression. Presque deux bonnes histoires. On pourra éventuellement reprocher des personnages un peu légers , et encore ca serait bouder son plaisir. Bref je recommande, d'autant que c'est bien documenté et bien écrit avec un vocabulaire recherché.



[...]
Lien : http://pitivier-blog.blogspo..
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Ugo Bellagamba (335)Voir plus

Quiz Voir plus

Harry Potter (Expert)

Quel est le deuxième prénom du frère de Sirius Black ?

Romulus
Arcturus
Remus
Severus

40 questions
282 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}