Citations de Virginie Grimaldi (4120)
Vous avez de la chance d'avoir vécu une épreuve. Vous faites maintenant partie de ceux qui savent voir l'essentiel
Les livres sont le meilleur moyen de s’envoler vers d’autres vies, quand la sienne est trop lourde.
La maternité a réparé en moi ce que l'enfance avait abîmé.
La vie, c’est le présent. C’est ici et maintenant. D’hier, il ne faut garder que le positif. De demain, il ne faut rien attendre. On ne peut pas changer le passé, on ne peut pas connaitre l’avenir.
"La seconde chose, c'est qu'on peut se réparer de tout. Toutes les pièces ne seront pas forcément à la bonne place, certaines seront manquantes, mais on se reconstruit. Cela demande du temps, c'est un petit pas en avant pour trois grands sauts en arrière, mais l'humain est ainsi fait. C'est aussi tragique que sublime."
Nos enfants ne nous appartiennent pas, nous sommes comme des tuteurs de plantes qui les aident à grandir. Un enfant qui prend son envol est une récompense.
On ne naît pas avec les armes pour affronter la vie, on les affûte au fur et à mesure. On apprend leur fonctionnement sur le tas. On se trompe, parfois. On se protège, souvent. Il est plus facile de viser autrui que soi-même. Il est plus facile d’être en colère que triste.
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PS : t'as remarqué qu'à une lettre près, autiste ça fait artiste?
" L'espace d'une vie est le même, qu'on le passe en chantant ou en pleurant."
Proverbe japonais.
Je ne vois vraiment pas pourquoi on doit laver les vêtements puisqu'on les remet après, ça va les resalir. La logique est en voie de disparition, je te le dis.
Tout au long de notre vie, on juge ce qui nous arrive, on se réjouit, on se lamente. Pourtant, on ne saura qu'au dernier moment s'il y avait lieu de se réjouir ou de se lamenter. Rien n'est figé, tout évolue. Ne sois pas triste aujourd'hui, car ce qui t'arrive est peut-être ungrand bonheur.
Mon fils, mon tout-petit. Tu grandis tellement vite. Je ne peux pas étirer le temps mais je peux lui donner plus d'épaisseur.
Je t'ai rapporté du vin chaud, mais le temps qu'on arrive, il sera sans doute froid.
Si la vieillesse était douce à vivre, personne ne voudrait que ça s’arrête. Le fait qu’elle soit si rude rend l’existence moins attachante. La vieillesse a été inventée pour se détacher de la vie.
Rien n'est figé, tout évolue. Ne sois pas triste aujourd'hui, car ce qui t'arrive est peut-être un grand bonheur
En fait on n'était pas loin du tout, mais j'ai le sens d'orientation d'un GPS en panne.
Dans tous les cas, l’espérance mène plus loin que la crainte.
Le plus dur, c’est au réveil. Ces quelques secondes, plus ou moins nombreuses, plus ou moins étirées, durant lesquelles mon cerveau n’a pas encore fait la mise au point sur ma vie. Et puis, je me fracasse contre la réalité.
- Maman, z’ai mal ai cœur !
- Ah bon ? Montre-moi, mon chéri.
Jules me montre ses fesses. J’espère qu’il révisera son anatomie avant de dire à une fille qu’il l’aime du fond du cœur.
Ils ont été jeunes eux aussi. Ils ont eu mon âge. Ils ont eu des projets, des fous rires, des galères, ils ont fait l'amour, ils ont eu des parents, des amis, des bébés. Ils ont eu une vie. Il y a cinquante ans, eux non plus ne pensaient pas être vieux un jour.
J'ai longtemps vu les personnes âgées uniquement comme des personnes âgées, en faisant fi des personnes qui se cachaient sous leurs cheveux gris.
Un jour, peut-être, quelqu'un regardera les photos d'une mamie en prenant conscience qu'elle a été jeune. Qu'elle prenait des selfies en faisant la duckface, qu'elle aimait rire aux éclats, qu'elle avait pas mal d'amoureux, qu'elle adorait ses amies. Un jour, la mamie de la photo, ce sera moi.