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Citations de Virginie Grimaldi (4166)


Je te cherche partout, mon amour. Dans les draps défaits, dans la vapeur de la douche, dans le miroir, dans le rideau qui bouge, je te cherche dans le regard de Boudine, dans le bruit des pas dans l'escalier, dans tes chemises pendues aux cintres. Je te cherche dans mes souvenirs, dans un programme télé, dans une chanson, dans une voix qui résonne, je te cherche dans le souffle du vent, dans le fracas des éclairs, dans la brûlure du soleil. Je te cherche dans ton flacon de parfum, dans ton tube de dentifrice entamé, dans ta liste de courses inachevée, dans le répondeur de ton téléphone, dans la vidéo de nos dernières vacances, dans les photos que je n'ai jamais classées. Je te cherche au coin des rues, aux passages piétons et dans les parcs, à l'ombre des arbres, aux terrasses des cafés, dans la file d'attente de l'épicerie, je te cherche quand le téléphone sonne, quand on frappe à la porte, quand j'ouvre la boîte aux lettres. Je te cherche à minuit trois, à sept heures trente-quatre, à midi, à dix-sept heures dix-sept, à vingt et une heures six. Je te cherche dans mon dos, dans mon cou, sous mes mains, contre mon ventre. Je te cherche partout et je ne te trouve pas. Je t'ai perdu, mon amour.
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La vie , c'est comme un château de cartes . On met un temps infini à le construire, on essaie de poser des bases solides , on monte un étage après l'autre , et puis , un jour, tout s'effondre et quelqu'un les range dans une boîte . A quoi bon, vous pouvez me dire ?
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Son coeur, Marie compte bien le garder pour elle. La dernière fois qu'elle l'a confié à quelqu'un, il le lui a rendu en mauvais état. Elle en a déduit que les gens ne faisaient pas attention à ce qui ne leur appartenait pas et l'a mis à l'abri dans du papier bulle.
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Une fois passés, les moments doux ne disparaissent pas. Quelque part, au fond de nous, ils durent pour toujours. On les appelle les souvenirs.
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Ma mère a toujours préféré les gens avec des failles plutôt que lisses. Elle répétait souvent que deux surfaces lisses glissent l'une contre l'autre, alors que deux surfaces cabossées s'accrochent et deviennent plus solides ensemble.
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Je me demande souvent si le moment que je suis en train de vivre restera gravé ou s'il s'évaporera. J'aimerais savoir comment se passe la sélection, quel critère transforme un épisode en souvenir.
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Sachez que l’amour n’est jamais ridicule. Ce qui l’est, c’est de ne pas oser lui donner l’éclat qu’il mérite.
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J’ai le chagrin égoïste. Je ne partage mon humeur que quand elle est bonne. Je n’aime pas gêner, et le malheur, ça gêne.
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Quand on a les cauchemars dans le rétroviseur, on avance en visant les rêves.
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Papa.
C'est le premier mot que j'aie su prononcer.
Un mot tout bête, qui sert sans qu'on y pense, sans demander la permission. Un mot comme un automatisme, comme une respiration. Un mot d'enfant, un mot d'amour.
Un mot comme un membre fantôme, qui fait mal quand il n'est plus là.
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Tout au long de notre existence, nous rencontrons des milliers de personnes. Ce sont d'invisibles liens qui se créent entre elles et nous, et qui construisent l'être que l'on est. Certains liens sont éphémères, d'autres sont durables, tous exercent une influence sur notre existence. De la personne avec laquelle on échange quelques mots dans une file d'attente à celle avec qui on choisit de partager un bout de chemin. Il y a les visages que l'on croise et ceux qui restent. Il y a les visages que l'on choisit et ceux qui s'imposent. Il y a les visages que l'on oublie et ceux qui nous marquent. Il y a les visages que l'on croise plusieurs fois.
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Il paraît que c’est ça être parent : faire passer les émotions de son enfant avant les siennes, lui sourire quand on a envie de pleurer, écouter sa journée d’école quand on rêve de dormir, jouer aux petits chevaux quand on veut tout plaquer, le rassurer quand on est prêt à tuer tout le monde, le consoler quand on a besoin de hurler.
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« Tu ne sais pas à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste la seule option.»

Bob Marley
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Les parents sont des funambules. On marche sur un fil tendu entre le trop et le pas assez, un colis fragile entre les mains.
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Parfois, j'ai cette drôle d'impression que la vie est un jeu vidéo. On commence la partie avec plusieurs jauges pleines. La jauge de sérénité, la jauge de force, la jauge d'énergie, la jauge de joie. Sur notre chemin, on va croiser quelques ennemis, faire face à des attaques, parfois se tromper de chemin, sauter sur des bombes, chuter dans des trous, buter contre des obstacles. A chaque fois, nos jauges vont être entamées, mais des bonus "Bonheur" vont nous aider à les recharger. Le bonus "Mariage", le bonus "Naissance d'un enfant", le bonus "Soirée en famille". Ces bonus sont précieux, ce sont eux qui déterminent la qualité de la partie, parfois même sa durée. A la fin de chaque tableau, on doit affronter un gros monstre. Parmi les plus terrifiants, il y a le monstre "Deuil", le monstre "Maladie", le monstre "Chômage", le monstre "Rupture". Ceux-là, ils sont coriaces. Il faut du temps pour en venir à bout. Même si on y parvient, ils emportent toujours avec eux une bonne partie de chaque jauge. Un jour, les bonus ne sont plus assez costauds pour restaurer la joie, l'énergie et la force.
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On m'avait prévenue que le temps filait, je n'imaginais pas à quel point.
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Même au creux des moments les plus sombres, il arrive qu’on rencontre un instant suspendu de bonheur.
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J’ai annoncé à ma mère que, plus tard, je veux travailler avec les baleines. Elle a rigolé. Je ne sais pas à quel âge on perd nos rêves, mais j’espère ne jamais y arriver.
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Lorsque le bonheur est normal , on ne le remarque pas .
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[...] : chaque matin , il me faut dix bonnes minutes pour m'extirper du lit . J'ai l'impression d'être un petit bout de papier plié en huit , qu'il faut déplier avec soin sous peine de le déchirer .
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