Citations de Virginie Grimaldi (4136)
Les " trop tard" sont les plus grands regrets.
La vie, c’est le présent. C’est ici et maintenant.
D’hier il ne faut garder que le positif. De demain, il ne faut rien attendre.
J'ai pas beaucoup de rêves, ils en foutent partout quand ils se brisent.
- Ça ira mieux demain.
Je me rends compte en la prononçant de l’inanité de ma phrase. C’est souvent le propre des formules de soutien, de n’avoir d’autre utilité que de tromper son impuissance. Je n’ai jamais entendu autant de fois « c’est la vie » qu’au moment où j’étais confrontée à la mort.
La vie se trouve juste derrière la peur. Ce ne sont que des anticipations, des fabrications de notre cerveau. Il sont trop lourds ces fardeaux que l'on ne portera jamais.
La vie se trouve juste derrière la peur.
Adulte, je l'aime mais il m'exaspère, comme tout ce que je ne comprends pas. Il est mon exact opposé, nous sommes dépareillés. Je prends soin de rester dans les lignes, de respecter les contours;il deborde allègrement, et, les contours, il s'assoit dessus avec son short.
Ce que je vois, ce n'est pas un groupe de vieux. Ce sont des personnes avec des projets, même s'ils sont derrière eux.
Nous sommes tous les mêmes, sur la ligne de départ, c'est en route que nous différons. Les uns seront chaussés de souliers confortables, les autres seront ralentis par un sac à dos déjà trop lourd. Les uns auront un vent de bienveillance dans le dos, les autres seront pris dans des bourrasques de violence. Les uns sont nés sous une bonne étoile, les autres sont nés, tout court.
- Maman, z'ai mal au cœur !
- Ah bon ? Montre-moi, mon chéri.
Jules me montre ses fesses. J'espère qu'il révisera son anatomie avant de dire à une fille qu'il l'aime du fond du cœur.
Les rides ne sont pas des barrières aux sentiments. (...)
Le corps change pas les sentiments.
PS : pas la peine de répondre que moi aussi, petite , je n'écoutais pas tout ce qu'on me disait et de me rappeler la fois où j'ai dessiné sur la voiture neuve du voisin avec un caillou. C'était de l'art, vous ne l'avez juste pas compris.
Le chagrin de ceux que l'on aime décuple le nôtre
J’ai rapidement compris que les mots détenaient le pouvoir suprême : celui de faire vivre d’autres vies que la sienne et de provoquer des émotions intenses, rien qu’en étant posés les uns à la suite des autres.
"J'essaie de ne pas regretter. Ce serait ajouter du chagrin au chagrin. On ne naît pas avec les armes pour affronter la vie, on les affûte au fur et à mesure, on apprend leur fonctionnement sur le tas. On se trompe, parfois. On se protège, souvent. Il est plus facile de viser autrui que soi-même. Il est plus facile d'être en colère que triste."P.302
Il faut être attentif, mais ne pas laisser croire à notre enfant qu'il est le centre du monde, il faut lui faire plaisir sans qu'il devienne blasé ; il faut équilibrer son alimentation sans le priver ; il faut lui donner confiance, mais qu'il reste humble ; il faut lui apprendre à être gentil, mais à ne pas se laisser faire ; ........
Une fois passés, les moments doux ne disparaissent pas. Quelque part ,au fond de nous ils durent pour toujours. On les appelle les souvenirs.
L'âge est une prison affirme la prof. Je refuse de me laisser enfermer. Il y a des vieilles de vingt ans, moi je suis une jeune de soixante ans ! C'est à toi de décider.
La vie se trouve juste derrière la peur.
« J’ai vécu vingt-sept ans avant toi et, en dix jours, tu es devenue essentielle. Mon cœur cogne plus fort, mes poumons se sont déployés, c’est comme si, jusque-là, tout mon être t’attendait pour sortir de l’hibernation. J’ai vécu vingt-sept ans sans savoir que tu me manquais. »