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Critiques de Walt Whitman (63)
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Feuilles d'herbe, tome 1

C'est la place de l'Homme sur la Nature dans cette Amérique toujours en recherche de renouveau. C'est un peu comme une espérance dans ce monde de brut.

C'est beau mais c'est rude.
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Feuilles d'herbe

Un très bel ouvrage à la fois du point de vue de la forme car l'objet livre est magnifique avec de nombreux dessins mais également du point de vue du texte qui est également très beau. La nature y prend une très belle place et la plume de Whitman est sublime. Une oeuvre classique à découvrir.
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Feuilles d'herbe, tome 1

La collection « Les cahiers rouges » de chez Grasset est assez honorable, je trouve, et elle m’a rarement déçu (« jamais », même, à mon souvenir, mais je reste prudent) : c’est qu’elle inclut des textes datés d’une certaine époque où l’éditeur, renommé alors pour ses sélections, ne voulait pas faillir, et où il ne tirait pas avantage d’une réputation depuis longtemps usurpée.

Comme je l’ai déjà exprimé ailleurs, je demeure sceptique quant à lire des traductions d’œuvres poétiques étrangères : il ne fait aucun doute que la musicalité s’abîme ou du moins s’altère, sans parler de la façon dont les figures s’atténuent en passant dans une autre langue ; et pourtant – suis-je paresseux ? – l’effort qu’il me faudrait accomplir pour lire en version originale et quelle que soit la langue risquerait fort d’amoindrir le plaisir même studieux que j’y prends, de sorte que je ne puis m’y résoudre et en suis d’emblée intimement dissuadé.

Mais Walt Whitman s’imposait à moi tout de même, à ma curiosité et à mon exploration de tout ce qui s’annonce imposant dans la littérature mondiale : ce chantre de l’Amérique avait sa place prioritaire dans la rare poésie étrangère que je désirais découvrir.

Ce Jacques Darras qui l’a traduit dans cette édition m’incite, je dois le dire, à la plus grande circonspection : d’abord, je n’ai rien compris à sa préface que j’ai fini par feuilleter en cherchant l’occasion de tomber sur quelque information utile quant à l’auteur ou l’œuvre, ce qui n’est pas venu – je me contenterai bientôt de Wikipédia –, et son style est si chinoisement bâti que c’est une importunité de le lire : cela démontre déjà quelque esprit contourné. Ce défaut se retrouve dans la traduction des sections du livre, dont cette édition indique au moins les titres en anglais : je suis loin d’être spécialiste, bien sûr, mais est-ce qu’un plus compétent que moi assurerait que « Song of Myself » peut se traduire par « C’est moi que je célèbre », « Children of Adam » par « Descendance d’Adam » ou encore « Our Old Feuillage » par « Antiquité de notre feuillage » ? J’entends bien que ces modifications, sans doute choisies pour leur élégance, ne constituent que des nuances par rapport à une traduction littérale, mais à quoi bon affiner un texte dont l’auteur a probablement désiré des appellations brutes – c’est alors délibérément en fausser la tournure et l’idée –, et comment s’assurer que le contenu des poèmes n’est pas aussi largement ou partiellement « amélioré » ? Cela me dérange de ne pas être sûr ; c’est une gêne quand, sur les quelques passages anglais qui se trouvent dans un livre, la traduction ne donne pas l’impression d’une grande fidélité (j’y préfère, et de loin, des notes surabondantes de bas de page explicitant les choix de transposition) : on s’interroge de qui l’œuvre provient le plus au juste, de l’auteur ou du traducteur ; or, c’est Whitman qui m’intéresse, et non M. Darras qui ferait mieux de disparaître derrière plus grand que lui.

Whitman, lui, c’est l’orgueilleux et superbe poète en prose dans toute sa liberté majestueuse : poète des hymnes enthousiastes et des célébrations emphatiques de la nature tout autant que des hommes de l’ordinaire ; poète ambitieux de la peinture d’un pays ardemment adoré ; poète hédoniste aux vastes exacerbations de sensibilité ; amant de toute vie, âme, pensée et corps ; auteur d’une sorte de poésie totale, incluant toutes les variétés du temps, des espaces et des hommes, dans une philosophie qui prône le nécessaire de tout ce qui existe et où la volonté généreuse de « chanter » est ce qui se perçoit avec le plus d’évidence.

Un patriote aussi, qui veut manifestement faire de sa voix les prémices d’une poésie enfin nationale, je veux dire états-unienne (ce fut un grand souci pour les Américains, dans tout le XIXème siècle, de faire que leur nation jeune dispose d’un certain crédit d’un point de vue artistique et littéraire) : cet effort de représentation est patent, voici un auteur qui s’efforce d’être un porte-parole du nouveau monde, et, en dépit de ses défenses régulières, le goût de la gloire s’y dessine, colorant son œuvre d’un système œcuménique qui tâche à ne pas choisir parmi les luttes (guerre de Sécession) et les États (jamais l’un n’est nommé sans qu’au moins trois ou quatre autres ne soient mentionnés). C’est tout le portrait d’une Amérique puissante, humaine, démocratique, active, visionnaire et volontiers idéalisée, de façon à satisfaire, en flattant, à la vanité d’un peuple plutôt qu’à son propre engagement de vérité, même subjectif. Tout est pardonné à cette nation, justifié par un processus millénaire d’évolution, aucun camp n’est à blâmer ni aucune pratique, et l’avenir des États-Unis sera sans nul doute exemplaire et brillant puisque son présent, déjà fruit d’un passé agglutiné de maintes et riches expériences, les distinguent déjà entre tous.

Ce désir d’ampleur se perçoit jusque dans le style – pour autant que M. Darras ne l’ait pas trop enflé : on lit ces Feuilles avec la même impatience qu’une Bible ou qu’un Ainsi parlait Zarathoustra ; les énumérations superfétatoires s’y succèdent de façon que l’ennui même finit par exhausser les quelques extraits inspirés ; on a conscience tout d’abord des longueurs, des listes interminables et vaines de sensations et d’actions, et puis quelque endormissement vous saisit, une sorte d’effet d’hypnose comme à la lecture de ces classiques dont on vous certifie sans autres explications qu’historiques l’importance et la beauté, et peu à peu vous lisez sans retenir grand-chose qu’une sorte d’atmosphère de végétation et d’humains. Il est le plus souvent impossible d’admirer ces superpositions ampoulées, et cependant tout est formulé avec un soin évident, oui, on peut « valider », sans que cela frappe pourtant l’imagination ou l’esprit. Vraiment, je crois que Whitman, quoique libertaire, quoique homosexuel sans doute, était un Henry Miller mais puritain, et je ne m’en repens pas : son défi de rendre à l’Amérique une dimension spectaculaire et sacrée l’a fait marcher sur le pas stylistique de prédécesseurs convenus, avec leurs lourdeurs obligées, leurs figures imposées, leur jeu d’impatiences aussi indéniables que volontaires. C’est l’inconvénient de se positionner au-dessus des hommes : on fait de la littérature qui ne convient pas à de l’humain, qui ne convient à personne, que des adulateurs exaltent par principe beaucoup plus que par goût.

D’ailleurs : des idées assez rares, malheureusement obscures quand elles sont neuves, embrouillées alors comme des intuitions inabouties qu’il faut soi-même achever, et mêlées d’une sorte de mysticisme lacunaire (ce qui confère toujours une sorte d’aura d’absurdité propre à rendre l’illusion des prophètes), ou banales quand il ne s’agit que de chanter l’amour de la vie et d’énumérer les effets d’une rivière ou d’un charpentier. 600 pages de peu de lumières au fond où – et, chose étonnante, j’y ai continuellement pensé en lisant ce livre, cette réflexion sitôt formée ne m’a presque plus quitté –, s’exhale bien davantage une volonté d’exprimer des choses que, directement, l’expression d’images de choses (Whitman cesse rarement d’indiquer ses intentions, de sorte qu’un individu comme moi enrage de ne pas pouvoir lui répondre : « Cesse donc d’annoncer ce que tu veux faire : fais-le ! »).

Une confiance aveugle en tout, déterminée à ne voir ni Bien ni Mal ou plutôt à admettre sans justification que tout en Amérique est Bien nécessaire, Vie comme Mort ; un détachement vers quelque extase continuelle ; un penchant vers un universalisme béat et laudateur, qui se rassure de l’état des choses par une sorte de fatalisme optimiste ; la démonstration, aussi, d’une capacité de compassion imaginative hors normes ; l’ambition si vaste des génies mais sans les originalités littéraires qui, seules, peuvent susciter l’admiration argumentée des foules ; quelque opportunisme, enfin, à se poser là, à force de déclarations successives et insistantes, comme le fondateur d’une poésie américaine, avec son procédé rusé et par trop méthodique consistant à inclure et à louer au moins une fois ici et là n’importe quel Américain qui le lit : voilà ce qui caractérise, selon moi, ce Whitman au cœur plus vaste qu’audacieux. Il a peut-être vécu à une époque et dans un lieu qui ne lui permettaient pas de dépeindre sa vision des corps libérés et la forme d’immoralité libertaire qui sous-tend toute cette œuvre, mais il ne faut pas trop le plaindre, aussi, de cette époque et de ce lieu où il eut le bonheur de naître l’un des premiers poètes d’une nation qui se cherchait très avidement des auteurs nationaux, ce à quoi, à ce que je crois, il doit largement sa gloire.



Post-Scriptum : Je confirme après coup les problèmes de traduction de Jacques Darras : à l’heure où je reprends et référence mes listes de vocabulaire notées pendant la lecture, je découvre que presque un mot sur deux que j’ignorais et dont j’ai la curiosité têtue de chercher le sens… n’existe pas dans mon dictionnaire ! Après vérification, il s’agit de mots picards : c’est que M. Darras, qui est picard lui-même, a trouvé astucieux de faire parler son dialecte à Whitman ! Il est heureux, peuchère ! qu’il n’ait pas été de Marseille, con ! La réception du poète en eût été tout autre !
Lien : http://henrywar.canalblog.com
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Tant que durera la guerre: Lettres à sa mère pe..

Le spécialiste de Thoreau Thierry Gillybœuf publie des écrits de l’auteur de "Feuilles d’herbe" sur la guerre de Sécession.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Feuilles d'herbe, tome 1

En lisant Feuilles d'herbe, on comprend d'où vient une partie de l'inspiration d'un Bob Dylan?
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Feuilles d'herbe

Joli environnement de dessins pour accompagner les poèmes de Whitman.

Pas mal pour cette première lecture du poète américain.

Au final une impression mitigée, rien ne m'a marqué dans les vers de cet hédoniste assumé.

Cependant, cela donne envie de relire de la poésie et en soi ce n'est pas rien….
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Chant de moi-même

J’étais vraiment curieuse de découvrir ce poète américain, un des rares dont le nom a traversé l’atlantique me semble-t-il. Intimidée par l’ampleur de son recueil, je me suis décidée pour ce long poème, emblématique de son œuvre. Et je crois que je m’arrêterai là.

D’accord, le « je » de ce poème doit être vu comme plus général que la seule personne de Whitman, d’accord, il y a du transcendantalisme dans tout ça. Mais j’ai du mal à y voir autre chose qu’une ode à lui-même, une façon assez désagréable de se placer au-dessus de la mêlée : moi j’ai tout vécu (ben oui, puisque je communie avec tous mes frères, pas besoin de souffrir moi-même, ils souffrent pour moi et je m’imagine que je suis à leur place pour dire que moi aussi je souffre, c’est un peu facile, non ?).

Bon, je m’arrête là puisque manifestement, je ne suis pas de ceux qui réussissent à entrer dans l’œuvre de Whitman. J’éprouve pour lui la même sensation désagréable que lorsque j’ai lu [Walden] (que je n’ai pas réussi à finir, d’ailleurs) de [[Thoreau]], tiens lui aussi un transcendantaliste. Je dois avoir une dent contre les idées et le style des écrivains qui gravitent autour de ce mouvement. Je le saurai pour la prochaine fois.
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Feuilles d'herbe, tome 1

Ce n'est pas si courant d'avoir de la poésie en prose, revendiquée comme telle par son auteur. C'est le cas très appréciable des poèmes rassemblés dans Feuilles d'Herbe de Walt Whitman qui fait preuve à jet continu dans ce recueil conséquent d'un certain lyrisme, porteur d'une poésie originale autour de la ville (de New-York), de la nature, du monde matériel, de la guerre, de la vie et des qualités des Américains telles qu'il les ressent. On a souvent l'impression d'une certaine boulimie, Walt Whitman voulant embrasser l'ensemble du monde sensible et même de l'univers dans son élan poétique : tout passe en effet dans sa moulinette (si je puis utiliser ici cette image prosaïque). C'est au prix, souvent, de litanies assez longues mais qui finalement passent assez bien. Ce n'est pas mon cas ici mais tout cela gagnerait beaucoup à être lu à haute voix, comme certainement beaucoup de texte poétiques.

C'est sans doute subjectif, mais je ne trouve pas beaucoup d'émotion ni de sentiments dans le propos de l'auteur : il se livre plutôt, avec bonheur il est vrai, à une sorte de poésie objective et matérielle, ce qui semble presque contradictoire, mais il montre que c'est possible.

Cela n'exclut pas quelques contre-exemples, comme le texte que je préfère, "Issu de l'oscillante, l'incessante balance du berceau" dans "Drossé au sable", où il s'agit d'un oiseau moqueur qui cherche, attend et réclame sa compagne probablement morte ou tuée (d'ailleurs, s'agit-il du même oiseau moqueur que celui évoqué dans d'autres poèmes, et qui serait récurrent ?).

On y trouve beaucoup de louanges des États-Unis, dans leur acception géographique à travers leurs états, de leurs grands hommes, surtout de leurs grands généraux de la guerre de Sécession (plutôt côté nordiste), et beaucoup d'éloges aussi aussi des soldats de cette guerre (sans distinction de camp). C'est peut-être cette composante patriotique qui fait que Walt Whitman est si cher au cœur des américains.

Mission sans doute difficile de traduire une telle oeuvre, mais réussie ici avec Jacques Darras.

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Feuilles d'herbe, tome 1

Ode à la vie et à la mort, évangile lyrique du nouveau monde, liturgie humaniste et matérialiste de la démocratie en marche qui reconnaît en chaque individu une singularité inaliénable, nécessaire et consubstantielle de ce que les anciens grecs nommaient Œkoumène: Le monde anthropisé, la nature immense faite jardin d'abondance, l'humanité et son infatigable industrie.
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Feuilles d'herbe, tome 1

La poésie ne s'explique pas, allez le lire. Grand voyage en vue.
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Feuilles d'herbe, tome 1

Magnifique, que dire d'autre? Une émotion nouvelle dans chaque page, il a l'art et le talent entre ses mains.
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Feuilles d'herbe, tome 1

Bizarrement, j'ai détesté.

Insipide, masochiste, les qualificatifs négatifs sont les seules me venant en tête.
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Ecrits de jeunesse

Ma première incursion dans l'oeuvre de Walt Whitman, plus connu pour sa poésie, mais comme ce n'est pas un genre que j'apprécie, j'ai opté pour cet opus, bien en évidence à la bibliothèque municipale. Des nouvelles, sous-titrées récits de jeunesse, d'un style suranné, magnifiant la vie champêtre et les bons sentiments. La mort y est aussi omniprésente ainsi que les liens familiaux surtout ceux avec la mère. Dans cette édition, une courte biographie vient clore l'ouvrage. Une lecture brève mais intense.
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Feuilles d'herbe, tome 1

Par forcément fan de ces envolées lyriques, enfin à dose réduite. Il y a de jolis textes mais il me semble qu'il a exploité le filon jusqu'à plus soif. Je ne me suis pas attardé sur l'écrivain mais il devait avoir une très haute idée de lui-même et de ses attributs masculins. Je suis resté sur ma faim.
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Feuilles d'herbe, tome 1

fleuve .
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Walt Whitman sur le vif

Le père de la poésie américaine s’exprime sans détour sur son chef-d’œuvre Feuilles d’herbe, sur les écrivains, sur le sexe… Passionnant.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Feuilles d'herbe

Feuilles d’Herbe de Walt Whitman est un recueil de poèmes où il raconte ce qu’il a vécu et ce qui l’inspire. Il parle de la guerre, de ses voyages, de la vie, de la mort, des événements politiques, de la nature et de ses conquêtes amoureuses.

J’ai aimé lire ses poèmes car son fonctionnement n’est pas comme tous les autres poètes que j’ai pu lire. En effet, la structure est en prose et la longueur des poèmes peut être très longue comme très courte. J’aime sa façon d’écrire et son franc-parler que l’on ne retrouve pas souvent chez les poètes. Voici les trois poèmes que j’ai le plus apprécié :



- Ne me concerne ni la jeunesse :

Ce poème parle à tous les timides, les personnes en manque de confiance. Le fait qu’il s’exprime sur des choses que presque personne n’ose dire rend le texte touchant et vrai. Le texte est brut et sans métaphore, j’aime le côté « sans filtre » de ce poème.



- Les critères :

J’aime sa structure, et comment le poème sonne. L’anaphore (v.4 et v.6) et le chiasme « qui se corrobore soi-même, s’atteint soi-même » (v.8-9) qu’il emploie rend son poème plus puissant. Ses figures de style comme par exemple « à proximité comme à distance » est une antithèse. De plus, le sujet évoqué est encore une fois un fait dont peu de poètes parlent.



- Partout la vérité :

Je trouve que ce poème a une belle morale qui peut toucher n’importe qui. La morale m’inspire beaucoup. Ce poème parle de mensonges et de la vérité et c’est encore une fois un sujet peu évoqué en poésie et c’est pour cela que je l’apprécie. Il pose des questions rhétoriques (v.18 à 21) et rend le poème philosophique à mon goût.



Pour finir, voici les citations qui m’ont le plus plu dans Feuilles d’Herbe :

- « Quand je serai mort est-ce ainsi qu’on racontera ma vie ? » - Quand je lis la biographie

- « L’horloge marque l’heure juste — mais l’éternité, qu’indique-t-elle ? » - Chanson de moi-même

- « Par quoi le temps passé reçoit justice » Les états de la prairie

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Feuilles d'herbe

'' Reste ce jour et cette nuit avec moi et tu posséderas l'origine de tous les poèmes ''



Vous ne connaissez pas Walt Whitman ? Moi non plus je ne le connaissais pas avant et pourtant il mérite un peu de notre curiosité.



En réalité peu de grand.e.s amateurices de poésie ont pu passer totalement à côté de ce personnage : le premier grand poète du nouveau monde.



Ce recueil est un assemblage de courts poèmes qui énumèrent la magnificence de la vie, de la mort, de l'amour, du monde connu, de l'inconnu et des peuples divers et variés. C'est une forme de célébration.



Il prend le temps de poser chaque mot, chaque phrase avec un soin particulier. Qui n'apporte pas forcément un élan musical, mais une certaine mélancolie poétique.



Je l'ai beaucoup apprécié, bien que ce ne soit pas mon préféré de cette collection des Poésies magiques .



Connaissez-vous cette collection ? Avez-vous envie de la découvrir ?
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Feuilles d'herbe

Cette première approche de la poésie ne risque pas de m'encourager à poursuivre son exploration. En effet peut être je garde un souvenir douloureux de ma scolarité qui tenta de me donner le gout des poètes. Annoncé comme le chef d'œuvre de ce pilier de la poésie américaine qui met en exergue la sensualité et les émotions vives, mon erreur est d'avoir sans doute lu ce recueil en français et non pas en anglais d'origine?

Je ne sais même plus pourquoi j'avais noté le nom de Walt Whitman dans les choses à lire. Toujours est-il que je ne sais par quelle motivation masochiste je me suis farci jusqu'au bout ces presque 600 pages (en tous cas dans l'édition des Carnets Rouges) d'astiquage sur la beauté de l'homme et de la grande Amérique et de ses états. L'ode à la splendeur de sa terre, particulièrement à l'ile de Manhattan et de sa population tourne littéralement à l'obsession. Il ne peut vraiment s'empêcher de revenir sans cesse à la grandeur de la nation américaine et sa brillante démocratie. A pleurnicher sur la mort des pauvres soldats de l'Union et à glorifier la bannière étoilée. Du patriotisme jusqu'à la nausée! Cette naïve croyance en la bonté humaine fait presque vomir. Je n'ai donc pas été sensible à cette pseudo merveille de la littérature, agacé par ce positivisme à outrance bercé par l'amour de l'impérialisme.

Bien qu'il revendique une certaine égalité entre chaque peuple et, je tiens à le souligner entre homme et femme, il admire le progrès dans cet eldorado qu'est le Nouveau Monde qui va servir d'exemple glorieux au monde entier dans les années 1850-1860... Mais oui peuplons cette terre nouvelle, exploitons les sols et sous sols, conquérons les océans, construisons de belles villes, le reste du monde doit prendre exemple!

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Alone on the Beach at Night

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec On the Beach at Night Alone ?

"J'aime beaucoup cette petite collection qui me permet de découvrir tout un tas de textes, d'élargir mon horizon, à moindre coût et en peu de temps. À chaque fois que je tombe dessus, je prends donc plaisir à en choisir un ou deux."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"Il s'agit d'un recueil de poèmes de ce grand auteur américain qu'est Walt Whitman, essentiellement autour du thème de la mer."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

"J'ai craqué pour ce titre, si beau, si poétique justement. J'ai craqué aussi parce que j'entends souvent parlé de l'auteur, encore récemment dans une lecture sur Marilyn Monroe. Et puis, j'ai craqué parce que c'est quand même lui qui a écrit le fameux 'Oh capitaine, mon capitaine'... Mais la poésie et moi, on est un peu fâchés. J'ai adoré ça à l'adolescence et si aujourd'hui, je peux encore relire certains de ces poèmes avec plaisir, ça s'arrête là. Et ce n'est rien de dire que j'ai été malheureusement complètement hermétique aux extraits de l'oeuvre de Walt Whitman. Bien sûr, la langue ne doit pas aider mais de toutes façons, je suis convaincue qu'un poème est intraduisible donc je ne l'aurais pas lu en français. Je vais donc devoir me contenter du fait que ce n'est juste pas pour moi."



Et comment cela s'est-il fini ?

"J'ai souvent envie de retenter l'expérience avec la poésie (et souvent parce que les couvertures sont belles, soyons honnêtes). Je pense que celui-là me servira de leçon. Pour un temps du moins."
Lien : http://booksaremywonderland...
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