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Critiques de William Irish (185)
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Rendez-vous en noir

Johnny et Dorothy s'aiment d'amour tendre dans une petite ville des Etats-Unis au début des années 1940. Ils doivent bientôt se marier. Ils se donnent rendez-vous tous les soirs devant la pharmacie à 20h. le 31 mai, Johnny arrive un peu en retard. Il y a un attroupement sur la place et, devant la pharmacie, Dorothy, morte.

Johnny jure de venger sa bien-aimée, de la manière la plus cruelle qu'il soit. Il ne tuera pas les hommes qui auraient tué Dorothy, mais la femme qu'ils aiment le plus : épouse, maîtresse ou fille et ce le 31 mai de chaque année.
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Rendez-vous en noir

« La nuit n'est jamais complète.

Il y a toujours puisque je le dis,

Puisque je l'affirme,

Au bout du chagrin,

Une fenêtre ouverte,

Une fenêtre éclairée. »

(Paul Eluard)

Lui s'appelait Johnny Mar, elle, Dorothy. Ils se connaissaient depuis l'enfance. Ils se sont aimés dès le premier regard. Ils se rencontraient chaque soir au même endroit, devant la pharmacie. Un soir, le destin leur a joué un sale tour. Dorothy n'est pas venue au rendez-vous. Ce soir-là, Johnny était en retard. Johnny n'a pas voulu voir dans cette poupée à taille humaine, allongée sur la place, tordue, ensanglantée, sa Dorothy. La douleur l'en a empêché. La traque, quant à elle, peut commencer.

Dans ce roman, l'auteur remonte aux racines du désespoir. Il dresse un portrait contrasté et troublant d'un homme qui se métamorphose malgré lui en meurtrier. le lecteur s'attache à cet être sensible, déjà mort à l'intérieur. C'est presque de la tendresse.

C'est avec « La mariée était en noir », un roman que j'apprécie particulièrement.

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Rendez-vous en noir

A l'époque, première tentative pour ma pomme de découvrir l'oeuvre de William Irish, écrivain spécialisé dans le suspense, décédé en 1968, et qui a connu plusieurs adaptations au cinéma dont deux signées François Truffaut avec La mariée était en noir et La sirène du Mississippi.

Disons que je n'ai pas commencé par son meilleur, loin de là, puisque si Rendez-vous en noir démarre plutôt bien, il sombre très vite dans le grand n'importe quoi illisible, la faute à une intrigue ridicule et totalement tirée par les cheveux à laquelle on ne croit pas une seule seconde...

Bref, il y avait de l'idée mais en l'état c'est vraiment pénible à lire.

Fort heureusement, je n'ai pas laissé tomber de suite et, depuis, j'ai eu l'occasion de lire quelques textes bien plus convaincants de William Irish, en particulier en piochant dans ses recueils de nouvelles.
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Rendez-vous mortel

Le cinéaste François Truffaut tenait l'auteur de "la mariée était en noir" et de "la sirène du Mississippi", qu'il a adapté pour le grand écran, davantage pour un romancier de la Série Blême que pour un écrivain de la Série Noire. Un avis sans doute justifié par le talent déployé par William Irish pour distiller la peur et le suspense dans ses nombreuses oeuvres.

Dans ce recueil de six nouvelles, le lecteur retrouve l'univers caractéristique de cet auteur dont la vie a été perpétuellement harcelée par un destin qui lui a rarement fait de cadeaux.

Avec "Rendez-vous mortel", la première nouvelle qui donne au recueil son titre, un flic infiltre un gang de voleurs de bijoux et risque la mort.

Dans "Meurtres sur le showboat", un inspecteur de police en virée avec sa fiancée est témoin d'un meurtre qui l'entraîne à mener une enquête rapide, mouvementée et dangereuse.

"C'est le pied" est la nouvelle la plus longue du volume. Elle met en scène un détective privé qui joue les bons samaritains en sauvant du suicide un jeune homme amnésique et se retrouve, comme son protégé, poursuivi par des tueurs de la mafia.

"La maison de la folie" provoque l'effroi total quand une visite de courtoisie dans un manoir austère, par une nuit de brouillard, se transforme en cauchemar.

"Le bain de sang" plonge le lecteur dans l'enquête d'un flic victime d'un dégât des eaux pour résoudre le meurtre de sa voisine.

Et pour terminer, "Ma propre mort" a pour cadre la ville de Chicago durant la Grande Dépression. Un candidat au suicide criblé de dettes rate son coup mais se retrouve à la tête de 40 000$. Est-ce la fin de ses ennuis ? Rien n'est moins sûr.

Ecrites entre 1935 et 1943, ces six nouvelles sont imprégnées du climat lourd de l'époque, que les ténèbres de la nuit, quasiment omniprésente, rendent encore plus pesant. Que ce soit dans les bars louches, les salles de spectacle, les hôtels miteux, les beaux manoirs ou les quais de gares, la pauvreté ou le hasard s'acharnent sur les individus bien souvent solitaires, et l'angoisse des lendemains et le désespoir qui les étreignent les poussent dans leurs derniers retranchements pour commettre vols, usurpation d'identité, suicides ou meurtres, incapables de lutter contre des forces qui les dépassent. La riche de son oeuvre est telle, avec bien souvent l'amour en toile de fond, porté par un style teinté de poésie, que l'on pardonnera bien volontiers l'absence parfois de logique ou les défauts de construction à celui qui est considéré comme l'Edgar Allan Poe du XXème siècle.
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Retour à Tillary street (Le rideau noir)

D'abord publié chez Ditis et J'ai Lu sous le titre “Retour à Tillary street”, ce roman a été réédité par la suite dans la collection 10/18 de la LGF sous le titre “Le rideau noir”.



Le héros, Frank Townsend, qui a retrouvé ses facultés après trois années d'amnésie consécutives à une commotion, se trouve sous une menace qu'il entreprend d'élucider en se rendant sur les lieux de sa défaillance mémorielle. Il apprend qu'on lui a attribué un crime qu'il n'a pas commis. Son enquête vire au cauchemar...



Le suspense est bien entretenu, mais le roman comporte trop d'éléments sous-entendus ou inexpliqués qui perturbent la concentration du lecteur et la compréhension du dénouement.
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Retour à Tillary street (Le rideau noir)

Édité en v.o. en 1941, cette nouvelle à le potentiel pour faire un film à la Hithcock. Ambiance de mystère, sentiment de menace, de danger, de méfiance. Un jeune homme retrouve devient amnésique après avoir reçu un choc à la tête. Il découvre qu'il a passé les trois dernières années et demi sous une fausse identité, qu'il est recherché par la police, qu'il est accusé de meurtre, mais il ne souvient absolument rien. Comment S'en sortir? Il est convaincu d'être innocent mais comment le prouver?



Cette nouvelle du type polar est très loin des romans policiers actuels. En fait le style est vieillot, l'intrigue beaucoup plus simple que ce qu'on peut lire aujourd'hui mais ces caractéristiques ont leur charme et nous font faire un voyage dans le passé .
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Retour à Tillary street (Le rideau noir)

Un homme rentre chez lui, peu après avoir reçu une tuile sur la tête, après ce qu'il pense avoir été une banale journée de travail. Sauf que, arrivé chez lui, il apprend que cela fait plus de 3 ans qu'il a disparu, et lui n'a aucun souvenir de ce qui lui est arrivé. Il tente de reconstruire les années manquantes, mais découvre rapidement que quelqu'un, qu'il ne connaît pas, semble lui en vouloir vraiment beaucoup et est prêt à tout pour retrouver sa trace...



Le roman est plutôt intéressant, bien écrit, par un maître du suspense qui fait qu'on a envie de savoir la suite, page après page, et l'intrigue tient la route. Seulement, l'explication de cette amnésie, qui suit le protagoniste tout le long du récit, qui nous a amenés à le suivre pendant près de 200 pages, on ne l'aura pas. Quand le roman se termine, quand l'intrigue secondaire est résolue, c'est comme si ce problème n'avait jamais existé. Ce point-là est très décevant, même si le roman se laisse lire sans problème.
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Romans et nouvelles

Je crois fermement que le roman policier est inscrit dans mon ADN depuis ma naissance. Le polar me transmet des sensations d’espaces, de temps, de poids des corps et des vies. C’est une sainte idéologie. « Le plaisir c’était de changer de peau perpétuellement » (Italo Calvino). Le monde de William Irish est un monde fiévreux où les émotions prédominantes sont la solitude et la peur. C’est une course contre le temps et la mort. William Irish a le génie de nous faire nous identifier au personnage principal en dépit de sa part d’ombre. Sa vision est autocentrée sur la société blanche américaine, dans ce que j’ai lu jusqu’à présent.

Cette anthologie regroupe cinq romans dont « La mariée était en noire » adapté par le talentueux François Truffaut et trois groupes de nouvelles : « Six nuits de tonnerre », « Si la mort pouvait parler » et « Les roses mortes ». Des personnages, des mondes s’entrecroisent et se complètent pour servir au mieux l’intrigue et sa richesse dramatique et psychologique. L’époque est violente. Les textes sont écrits dans les années quarante. La Seconde guerre mondiale s’invite en toile de fond dans certains d’entre eux. William Irish a une obsession des détails que ce soit dans les descriptions, la lumière, les femmes, les couleurs, les émotions. La nuit, les villes, les rues sont importantes pour projeter une atmosphère d’angoisse et de mort. L’argot aussi est essentiel comme une marque au fer rouge.

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Romans et nouvelles

Je n'ai lu, de ce pavé, que le roman "L'ange noir" : une femme, dont le mari est accusé de meurtre, mène l’enquête elle-même pour trouver le vrai coupable.

Passons sur les invraisemblances et les rebondissements improbables : on sent bien que l’enquête n’est que prétexte, pour l’auteur, à promener son héroïne dans différents milieux, du monde des sans-abri à celui du grand banditisme.

Ce qui intéresse surtout William Irish, c’est d’explorer la psychologie de ses personnages, et ça, il le fait plutôt bien.

Mais les incohérences de l’intrigue m’ont rapidement lassée et j’ai trouvé ce court roman bien trop long à finir...



Traduction sans faille de Jane Fillion et Serge Chwat.



Challenge Solidaire 2023
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Six nuits de tonnerre

Le cinéma nous l'a appris, « Un pigeon, c'est plus con qu'un dauphin, d'accord... mais ça vole. » Et ils sont six gogos à voler en escadrille dans ce recueil de nouvelles dans lequel Irish met toute sa virtuosité à plonger ses bouc émissaires dans d'inextricables situations pour le plus grand plaisir de son lecteur qui se demande par quel moyen ils sortiront de la panade.

New-York, Chicago, Hollywood, Montréal, Brooklyn, Zacamoras, le pigeon est voyageur. Irish est un nouvelliste qui sait construire des intrigues solides suffisamment empreintes de force dramatique pour tenir la route sur une vingtaine de pages. Mention spéciale au columbidé d' « Une nuit à Hollywood », plus rusé qu'un chacal, et à celui d' « Une nuit à Zacamoras », imperturbable en plein coup d'état militaire mexicain. Car la nuit, tous les pigeons sont gris et bien malin celui qui les reconnaitra.
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Tous les coups sont permis

Ce n'est pas mon style de lecture favori et je n'ai pas non plus l'habitude des recueils de nouvelles. Cependant, pour le challenge solidaire et parce que je l'ai trouvé dans une boîte à livres, je me suis prêtée au jeu.

Et finalement on se laisse vite emporter par ces histoires toutes plus inattendues et originales les unes des autres. Le livre porte bien son titre : chaque nouvelle raconte un meurtre ou un suicide, une suite d'arrangements lugubres, de coups montés...

Même si toutes les nouvelles ne m'ont pas plu, je suis contente de cette découverte.
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Un pied dans la tombe

Six nouvelles, dont certaines auraient mérité d’être plus développées et de faire l’objet d’un livre à part entière.

- Un pied dans la tombe : quand une vieille dame découvre un cadavre, que la conclusion de la police est suicide, que la veille dame a la conviction qu’il s’agit d’un meurtre…

- Si je devais mourir avant de m'éveiller : il faut toujours écouter la parole des enfants…

- La seule issue : Les bonnes idées ne sont pas toujours les meilleures, surtout quand il s’agit de se faire la belle….

- Crains la femme avant le serpent : quand un assassin pense faire le meurtre parfait mais qu’il devient lui-même la victime de sa machination…

- Sinistre : Quand un enquêteur pour une compagnie d’assurance se rend compte que des incendies sont en fait l’œuvre d’un pyromane qu’il côtoie tous les jours, comment le dénoncer sans le dénoncer vraiment ?

- Le locataire d'en-haut : Bien sûr, elle a juré sur la Bible de ne pas le dénoncer, mais il y toujours la possibilité d’une dénonciation sans avoir même besoin de parler….



Un recueil plaisant qui nous propulse dans la société américaine du début des années 50.

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Une étude en noir

Inédit, complété par le romancier Lawrence Block, Une étude en noir (Into the night) est un peut-être un Irish inachevé, mais il est incontestablement un roman noir de belle facture. On y trouve, comme souvent chez l'auteur, une héroïne complexe, à l'existence un peu confuse, des hommes infidèles, des meublés, de petites chambres modestes, des cafés de seconde zone, des vies tristes, des destinées brisées…



Madeline, une jeune femme dépressive tente de se suicider par arme à feu, se ravise, puis célèbre sa décision par un tir de joie et tue par un malheureux concours de circonstance une passante. Rongée par la culpabilité elle décide de partir sur les traces de sa victime , comblant ainsi le néant abyssal de sa propre existence.

Elle comprend vite que Starr était une femme malheureuse qui avait planifié une vengeance, vengeance que Madeline va accomplir à sa place , dans cette nouvelle vie par procuration. "C'était lui qu'elle voulait tuer et Starr-Madeline serait la dea ex machina qui agirait à sa place."



Une bonne intrigue, un sens aigu de la psychologie, un dénouement inattendu, l'art de croquer en quelques lignes des vies médiocres ou tristes à pleurer, c'est tout cela la griffe Irish. Même si le thème de la vengeance féminine n'est pas nouveau - on se souvient de Julie dans La Mariée était en noir ou d'Alberta dans dans L'Ange noir- Une étude en noir surprend le lecteur, et le personnage de Madeline, obsédée par la femme qu'elle a tuée, nous trouble.
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Une étude en noir

Un Livre conseillé par le Phoenix @Pecosa

(désolé! J'ai pas aimé + que ça).



« Il n’était pas bon de voir trop clair dans l’obscurité, il n’était pas bon d’écouter trop attentivement ces sombres pensées. »



Madeline se voit léguer un pistolet « au cas où » elle désire tuer ou même se tuer. Sympa ! Elle songe à s’en débarrasser mais est fascinée par l’objet. « débarrasse-toi de cette arme ! » s’égosille elle. Madeline joue à la roulette Russe… Elle essaye de se tuer mais n’y parvient même pas !



« Une femme, blessée à la poitrine, sur le trottoir, en face de la maison meublée de Madeline. Touchée en plein cœur, son sang ruisselant de la blessure. Les yeux essayant de se fixer, la bouche tentant de formuler des mots. »



Non contente de rater son suicide, la voici autrice d’un crime involontaire.



Titillement … Les proches de la victime vont lui parler, elle devra faire genre qu’elle n’estau courant de rien… Quelle torture… Mais quelle idée aussi ! de jouer avec un pistolet.



« — Oui, je le sais. On me l’a dit. (Puis elle murmura :) une balle perdue, dans la rue. »



« La vie est beaucoup plus facile pour ceux qui ne se posent pas de questions. »



Un aventure qui s’en pose, des questions ! Pour tenir sur 40 pages desquelles on peut résumer « Une fada tire n’importe où et tue une dame par accident puis essaye de le cacher »



Le tout est assez faiblement introduit. Métaphore ou non, on nous parle bien ici de culpabilité.



Alors ça passe ou ça casse?! ...



Phoenix

++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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Une étude en noir

Je découvre William Irish avec ce roman qu'il a laissé inachevé et je suis sous le charme. Livre terminé par un autre mais peu importe, le souffle est là. Il y a une écriture désespérée qui m'intéresse. Une jeune femme voulant se donner la mort, tue accidentellement une inconnue. Elle part sur les traces de celle-ci pour connaitre sa vie et découvre qu'elle était mariée. Elle rencontre la mère de la défunte pour en savoir plus, et apprend que le mari avait été marié précédemment. Elle va alors entrer en contact avec la première femme, chanteuse de cabaret puis va aller voir le veuf, photographe. Je n'en dis pas plus car ce serait trahir l'intrigue, mais j'avoue que c'est rudement bien ficelé et les rapports entre les protagonistes sont peaufinés. Il y a comme un voile d'attrait pour la mort tout du long qui plane sur leurs rapports et un secret (joli twist à cet égard). J'ai beaucoup apprécié les réflexions, les pensées du personnage principal, seule dans sa chambre à se demander l'intérêt de continuer à vivre. On ne connait que peu de choses de sa vie. Elle est comme un personnage sans existence, d'où cet intérêt pour la femme morte. C'est un très bon roman.
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Une incroyable histoire

Dans cette nouvelle de William Irish, le mot suspense prend tout son sens. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Hitchcock, le maître du suspense, s’est inspiré de ce livre pour réaliser un de ses plus célèbres films, Fenêtre sur cour. Le récit étant raconté du point de vue de Buddy, le processus d’identification du lecteur est très fort. Nous ressentons le même sentiment d’injustice que Buddy lorsque ses parents refusent de le croire et nous partageons sa peur d’être tué par ses voisins. William Irish créé un véritable climat de peur jusqu’au dénouement final, spectaculaire. Même les plus téméraires ne pourront s’empêcher d’avoir des frissons en lisant la terrible mésaventure de Buddy !
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Une incroyable histoire

Un court roman en (presque) temps réel, durant lequel le jeune Buddy est successivement témoin d'un meurtre, traité d'affabulateur, puis mis en danger par les meurtriers.

Une écriture très visuelle, quasi cinématographique, qui donne envie de découvrir ce grand nom du roman noir à travers une œuvre plus consistante.

Mon édition était une édition en gros caractères, donc pour adultes a priori, ce n'est donc qu'après lecture que j'ai constaté que ce roman était désormais considéré comme destiné à la jeunesse, voire étudié en classe. Il est pourtant loin d'être évident, mais le processus d'identification à Buddy peut marcher je pense. Néanmoins, cela reste très noir (danger imminent pour l'enfant, belle course-poursuite...), mais très classique, donc à découvrir.

Mais très court, donc ne laissera pas un souvenir impérissable !
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Une incroyable histoire

Je devais lire ce livre pour le collège j'avais des doutes car le résumer ne m’attirer pas du tout. La lecture du livre n'était pas désagréable mais pas très agréable non plus je le recommande pour les personne pas très bonne en lecture et qui ont un penchant vers le policier....... BONNE LECTURE!!!!
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Une incroyable histoire

Voilà une nouvelle réussie. La tension monte à mesure que Buddy entre progressivement dans le cauchemar. L'histoire est bien construite, rien n'est laissé au hasard, et le lecteur retrouve son âme d'enfant à suivre ce petit garçon seul contre tous. En effet, les enfants, pour des choses très graves, ne mentent pas, et même si on ne les croit pas, s'accrochent à ce qu'ils savent être la vérité. C'est ce que fait Buddy, et c'est pourquoi il est précipité dans cette descente aux enfers.



Lorsque la police, puis les passants ne le croient pas, le lecteur leur en veut, mais il ne peut pas dire que l'auteur en fait trop, qu'il n'est pas crédible. En effet, le stratagème imaginé par les "méchants" pour que personne ne croie l'enfant est une bonne trouvaille, et on comprend que les gens se laissent abuser.

[...]

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Lien : http://www.lalivrophile.net/..
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Une incroyable histoire

Voici un roman policier qui est maintenant destiné à la jeunesse et qui fut écrit par l'auteur de fenêtre sur cour.

Buddy assiste à un assassinat mais quand celui-ci cherche à le dire aux adultes, on ne le croit pas. C'est là tout l'objet du roman. Comment arriver à se faire entendre lorsque notre parole n'est pas prise au sérieux.

Ici le statut de l'enfant et sa parole sont considéré comme inutiles et de leur bouche ne peut sortir qu'affabulation et bêtise pour se faire remarquer ou pour faire honte aux parents. On ressent toute la détresse de cet enfant qui ne comprend pas pourquoi on ne le croit pas, et Buddy se prend de plein fouet la rudesse du monde adulte.



Court roman, intense et haletant qui ne laissera pas indifférent surtout les jeunes lecteurs. A partir de 10 en lecture autonome.
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