AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Yaël Hassan (1176)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La vie selon Raf : Une rentrée dys sur dix

Raf va rentrer au collège et il appréhende ce jour et les moqueries car les tâches simples lui sont difficiles…

La collection AdoDys est destinée à tous les enfants et spécialement à ceux ayant des difficultés telles que dyslexie, dyspraxie, etc afin de les dédramatiser.

Ce livre leur montre bien ce qu'est la dyspraxie mais par une trame qui m'a paru particulièrement pauvre, et je le regrette car j'envisage de d'offrir cet opuscule à un Raphaël de ma famille…

le volume précédent de la collection, Ma Vraie nature, était nettement plus abouti.

Commenter  J’apprécie          290
Albert le toubab

Un roman vraiment très apprécié des enfants.Albert,il a perdu sa femme Alicia et,vraiment,il est devenu très, très, désagréable .Tout l'énerve ,il est grognon,antipathique,raciste,mais oui...Jusqu'au jour où. ....Mais qu'est ce qui va bien pouvoir transformer cet homme au point d'en faire un héros dans la cité ?

Un joli roman pour enfants,un roman qui ouvre l'esprit à la tolérance, au respect,aux relations intergénérationnelles. Mon avis est que ce livre libère beaucoup la parole des enfants,leur ouvre l'esprit sur leur société de demain.

Un outil pedagogique sociétal.
Commenter  J’apprécie          291
Le professeur de musique

Quel beau livre que Le professeur de musique de Yaël Hassan! Beau, parce qu’il met des personnages blessés par la vie, un vieux professeur de musique rescapé d’Aushwitz et un gamin qui n’a qu’un désir, celui s’apprendre le violon malgré l’interdiction familiale. Beau, parce que ce roman pour les dix ans et plus les met en scène à l’heure des choix, celle où tout se révèle et où tout devient possible, même ce qu’on croyait éteint pour toujours d’espoirs et de rêves. Beau parce que c’est une histoire d’amour entre un homme qui se croyait revenu de tout et un enfant qui veut, quant à lui, croire en tout ce qui lui paraît incontournable et essentiel, à savoir la musique. Beau, parce que ce livre est un hommage à la musique et à la vie. Et parce qu’il porte ce message : il n’est jamais trop tard.



À offrir, à s’offrir, pour l’amour de la musique, pour que nul n’oublie jamais la Shoah, et pour ceux qui croient ou ont envie de croire qu’il nous est toujours possible de changer le cours de sa vie.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
Commenter  J’apprécie          290
Royal Special School, tome 1 : Frissons et ..

Je remercie vivement Babelio à travers l'opération masse critique jeunesse ainsi que les éditions Gulf Stream qui m'ont permis de découvrir ce beau roman de Yaël Hassan.

Je connaissais un peu l'auteur principal ayant auparavant lu un de ses ouvrages que j'avais apprécié, c'est donc avec joie que choisi ce livre et par chance, je l'ai obtenu.

Je n'ai pas été déçue, mes attentes ont été comblées ; c'est d'abord un très joli livre objet, les illustrations sont pétillantes, aussi bien celles de la couverture que celles de la jaquette avec des petits éléments en relief et des portraits en surbrillance. L'intérieur du livre est également illustré en noir et blanc. J'avais été autant attirée par la couverture que par l'histoire, je n'ai pas été déçue le tout, m'a beaucoup plu.

Après avoir été impressionnée par l'objet on y trouve une belle histoire qui relève du genre fantastique adaptée à la jeunesse.

Une jeune fille, Rose entre en sixième dans école écossaise réputée mais rigoureuse où son oncle très occupé a décidé de la placer, les faits se déroulent au début du 20e siècle.

On est immédiatement emporté par l'intrigue, dès le départ des phénomènes étranges ont lieu à la Royal Special School ; au détour d'un couloir, d'une bibliothèque, d'une cave, d'un vieux grenier, les personnages principaux font la rencontre d'êtres et de créatures étranges, venus d'un autre temps, d'un autre monde… Une amitié se noue alors entre Rose et Virginia, les deux héroïnes du roman, elles se découvrent des affinités, elles sont attirés l'une par l'autre par une sorte de magnétisme qui les dépasse.

Dans cette vieille école, ensembles, elles font des découvertes qui les mettent en danger, les alliés comme les traitres rodent et épient, ils se pourraient bien que les fantômes du passé réclament ce qui leur est dû par l'école. Elles vont donc faire équipe avec d'anciens « locataires » de l'école pour percer les mystères du lieu.

Au fur et à mesure qu'on avance dans l'histoire le mystère et l'angoisse s'épaississent, prennent de l'ampleur, l'étrangeté des phénomènes s'accroit, les événements et rencontres essentielles ont lieu dans l'obscure épaisseur de la nuit, dans la brume écossaise ou dans le froid.

On trouve également dans ce roman de nombreuses références aux romans jeunesse ainsi qu'à la littérature anglaise et aux récits légendaires, le livre comporte des passages poétiques mais aussi oniriques faisant place à l'imaginaire.

La lecture du roman est très agréable, un vrai moment de plaisir, d'autant plus que les événements se précipitent dans les derniers chapitres nous entrainant tout droit vers le tome 2 et ajoutant au fantastique une touche de policier, des énigmes restent à résoudre pour les personnages, ce qui donne envie de suivre leurs aventures ultérieures.

Il fera l'objet d'un Joli cadeau de Noël autant pour le livre objet que pour l'intrigue, un roman à faire découvrir à la jeunesse. Je le conseille vivement.

Commenter  J’apprécie          280
La fille qui n'aimait pas les fins

Et bien je ne vais pas y aller par quatre chemins : cette lecture est un magnifique coup de coeur !



Commençons par les personnages : Maya, jeune adolescente aimant les livres et signopaginophile (si vous voulez savoir ce que ce mot signifie, il faudra que vous lisiez le livre :P), m'a énormément plu. Dans plusieurs traits de son caractère, je me suis reconnue lorsque j'avais son âge. Elle est spontanée, secrète, dans son monde, sensible. Quant à Manuelo, il ne m'aura fallu que quelques pages pour comprendre son rôle dans l'histoire mais cela n'a gâché en rien mon plaisir. Ce vieillard a lui aussi réussi à me toucher. Et à eux deux, ils forment un duo à la fois particulier et très attachant !



Passons ensuite à l'histoire : ne vous méprenez pas, ça va beaucoup plus loin qu'une simple rencontre entre un vieux monsieur et jeune fille. Les auteurs font passer de nombreux messages au travers de leur récit en abordant pas mal de sujets importants faisant partie de la vie. Ils invitent à la réflexion et, pour les plus jeunes je pense, à la prise de conscience par rapport à pas mal de choses. Pour moi, le texte est réfléchi et travaillé. Rien n'est laissé au hasard... pour notre plus grand plaisir !



Enfin, parlons de l'écriture : je l'ai trouvée très belle et tout comme le fond du texte, la forme est réfléchie et travaillée. Il y a quelques touches d'humour et les mots compliqués sont expliqués dans l'histoire même.



Mon seul regret ? Qu'il n'y ait pas quelques pages de plus afin de rester un peu plus longtemps dans cette si belle histoire ! Mais après tout, "Les personnages ne sont que des héros de papier que l'auteur te confie. Une fois qu'il a lâché son texte, ils ne lui appartiennent plus, ils évoluent selon tes idées à toi. Ils vivent d'autres aventures que tu peux imaginer..." C'est pas moi qui le dis, ce sont les auteurs ! Alors c'est décidé : je ne suis pas du tout déçue par cette fin mais j'ai bien envie de faire vivre les personnages un peu plus longtemps... Je laisse donc mon imagination s'en charger :).



En quelques mots :



Ce livre est une réussite à part entière ! Il y a une telle qualité que ce soit au niveau de l'écriture ou de l'histoire, une telle finesse ! Les personnages sont attachants, l'histoire est magnifique, l'écriture est très belle. Vous pouvez donner ce livre à lire sans aucune crainte à de jeunes lecteurs (âge conseillé : à partir de 10 ans). Je pense même que lire ce livre avec eux pourrait être très bénéfique, ouvrir la discussion sur beaucoup de choses. Bref, c'est un gros coup de coeur et je vous encourage vivement à découvrir cet ouvrage.
Lien : http://books-all-around.blog..
Commenter  J’apprécie          261
Royal Special School, tome 1 : Frissons et ..

Petite virée sur commande côté littérature jeunesse contemporaine. Rien de bien folichon. Deux voix qui se croisent et se répondent, c'est pas mal.

Le cadre : Un Poudlard sans magie autre que la célèbre écossaise (que je ne cite pas par souci de ne pas divulgâcher) plus amusante dans Fantômas en Écosse.

Des gamins tous sympas ou presque de 10 à 12 ans, aux caractères exagérément caricaturaux : Cosette et ses 6 frères et sœurs, Nelly Oleson...

Des successions d'actions un peu décousues, pour éviter les temps morts et rebondir d'un chapitre pair (narratrice 1) au chapitre impair (narratrice 2)

Une tonne de tartine littéraire et de références culinaires et culturelles écossaise, aussi digestes que le haggis.

En plus, piège commercial assez médiocre : le tome 1 ne se suffit pas à lui même, si vous n'achetez pas le deuxième, vous vous arrêtez en plein milieu de l'histoire...

On m'a demandé mon avis : selon moi il y a bien mieux et je n'achèterai pas le deux. Rien que parce que j'ai l'impression qu'on s'est fichu de moi.
Commenter  J’apprécie          250
M comme...

On joue au petit Bac ? lettre M.



• Prénom féminin : Mylène (comme la narratrice et la chanteuse), Mona, Marine

• Prénom masculin : Mathieu, Maurice, Mamadou, Martin

• Personnage célèbre : Martin Luther King, Malraux

• Ce qui réchauffe le cœur : Maman, Matou, mails

• Lieu : cité des Magnolias, médiathèque, magasins

• Objet : montre, Mon cher cahier, moumoute, mouchoir, MP3

• Vêtement : maillot de bain (trop petit)

• Aliment, boisson : miel, mûres, moutarde, madeleines, menthe à l’eau, macaronis

• Métier : menuisier

• Etat d’esprit, sentiment, attitude : mauvaise foi, mesquin, mort dans l’âme, mépris, mentir, malheureuse, (se) morfondre, minables, mains moites, moral en berne, moins que rien, moyenne, mal, moche, menaces, médiation, motus et bouche cousue

Joker, lettres libres : amitié/amour, harcèlement…



Tout cela dans cet ouvrage dont chaque chapitre s’ouvre par un de ces mots.

Cela donne-t-il une idée du contenu ? Oui, si l’on précise que la narratrice a douze ans, qu’elle se trouve ‘moyenne en tout’, qu’elle souffre encore du récent divorce de ses parents, que les vacances chez ses grands-parents lui font un bien fou, qu’il y a des pestes au collège qui lui pourrissent la vie mais aussi des amis sur qui elle peut compter…



Yaël Hassan reprend des thèmes classiques sur la pré-adolescence avec sa sensibilité habituelle.

Le délicat problème du harcèlement entre enfants est soulevé, des pistes sont proposées pour y remédier. On retrouve par ailleurs l’un des sujets fétiches de l’auteur : l’importance des liens entre enfants et personnes âgées. Et quelques mots sur les bienfaits de l'écriture pour soi - dans un journal intime, en l'occurrence.



Simple à lire dès 9-10 ans, mais pas simpliste. Les jeunes adolescents (plutôt les filles) se retrouveront probablement dans cette (anti)héroïne souvent mal dans sa peau mais bien entourée et finalement punchy.
Commenter  J’apprécie          250
Un grand-père tombé du ciel (BD)

Leah apprend par ses parents qu’elle a un grand-père et qu’il va venir vivre avec eux. Elle est surprise et furieuse que sa mère ne lui en ai jamais parlé mais bientôt, elle est ravie. Puis déçue quand elle se rend compte qu’il est austère et revêche. Cependant elle arrive à se rapprocher de lui quand elle n’est plus invitée à un anniversaire à cause de sa judéité.

C’est une relation touchante entre un grand-père et ss petite-fille qui est racontée par Yaël Hassan et adaptée en BD par Marc Lizano. J’aime beaucoup les dessins bien enfantins avec la tête ronde et rigolote des personnages. Je ne connaissais pas le roman d’origine mais j’ai apprécié cette histoire un peu triste puisqu’il est évoqué l’horreur vécue par les juifs pendant la seconde guerre mondiale. Elle est compensée par la tendre complicité qu’ils vont développer ensuite. Très touchant et très bien raconté, même si j’avais du mal à situer l’histoire actuelle (années 90 ?) et à mettre un âge à Leah.

Un petit quizz à la fin pour tester les connaissances sur les juifs pendant la seconde guerre mondiale.

Merci à Masse Critique et aux éditions Jungle pour cette belle bande dessinée.
Commenter  J’apprécie          242
Ange, le gardien

Ce billet est parrainé par l’opération Masse critique et les Editions du mercredi. Merci à eux !



« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd’hui, nous allons parler d’un court roman jeunesse intitulé Ange, le gardien, et signé Yaël Hassan.



Or donc madame Da Silva, gardienne redoutée et redoutable des Marronniers, prend sa retraite. Les habitants sont inquiets : elle savait faire régner l’ordre comme personne ! Sans elle, le fragile équilibre de la cité va s’effondrer… et c’est en effet ce qui se passe, jusqu’à l’arrivée d’un remplaçant au style tout personnel : Ange.



-Alors moi je tiens à préciser que je suis super déçue de ton choix à Masse critique. Entre tous les bouquins merveilleux, magiques et magnifiques proposés, tu as choisi celui-là ? Une histoire de banlieue ?



-Oui. Et deux mots très précis ont guidé mon choix.



-Ah bon ? Lesquels ?



-« Atelier tricot ». Ah, quand j’ai lu ça, j’ai pensé « il me le faut ». Et je n’ai point été déçue !



Dès la première page, je constate quoi ? L’ambiance. Les métaphores bien choisies, la fluidité des phrases se montrent efficaces pour planter le décor, l’atmosphère et faire vivre en peu de mots les personnages. Yaël Hassan s’adresse à la jeunesse, sans la prendre pour une abrutie : le texte est soigné. On devine une patte qui veut le rendre beau, amusant et spirituel, tout en laissant une belle part à l’humour. Et je dois dire que c’est réussi !



Ce tout petit roman contient un fort beau travail sur la langue : expressions détournées, déformées... tout en gardant de belles longues phrases bien coordonnées.



-Pfff... « De belles longues phrases bien coordonnées. » C’est ridicule ! C’est comme si tu disais « elle est très bien, cette maison, les murs sont bien verticaux comme il faut ». « Il est très bien, ce pain, il est fait avec de la farine. »



-Ben non, ce n’est pas comme si. Pas tous les murs ne se valent, et je connais un endroit où le goût du pain n’est pas considéré comme indispensable : tu te retrouves donc à manger du pain fadasse. Cette prose, élégante tout en restant accessible, rend fort plaisante la lecture pour l’adulte que je suis.



-Ben moi, je nourris de gros doutes sur la qualité de ce texte ! Ca promet d’être gnan-gnan et de te faire croire que les problèmes se résolvent facilement, juste parce que tu dis aux gens de se bouger ou de changer leur comportement parce que mal agir, c’est pas bien, et être sexiste, c’est pas gentil !



-Mmmmhhh… oui et non. Oui, parce que certains soucis se règlent en effet assez vite, avec des méthodes assez peu orthodoxes qui ont peu de chances de fonctionner dans la vraie vie. Et non, parce que la bête violence n’est pas occultée. Elle existe, fait des dégâts et lutter contre elle n’est pas chose aisée. La narration n’est pas hypocrite là-dessus.



Je rappelle qu’on se trouve dans un roman jeunesse, donc oui, tout finira bien et tout ira mieux. Si tu veux raconter des tragédies pour plomber nos gamins, libre à toi, hein…



Je déplore cependant quelques petites scories restées ici ou là… pas suffisantes cependant pour réveiller Hyâd’Efoth, le démon destructeur de textes.



En conclusion, je me suis bien amusée avec les aventures de ce gardien d’immeuble fort bien nommé. «Ange Orsoni » : ours pour son apparence et ses manières, ange pour ses qualités. »
Commenter  J’apprécie          240
Momo, tome 1 : Momo, petit prince des Bleuets

****



Alors que Mohammed, qu’on appelle Momo, s’apprete à vivre un été interminable, la magie opère : une inscription à la bibliothèque et la rencontre avec un ancien instituteur vont faire de ces vacances les plus belles de sa vie... peut être les plus marquantes aussi !!!



Yaël Hassan signe ici un roman jeunesse très agréable. Amoureux des livres, un jeune garçon de 11 ans et un instituteur à la retraite vont jouer une belle amitié... Mais ce n’est pas nous qu’il faut convaincre que la lecture est avant tout partage et bonheur !!



Un roman lu avec mon fils de 12 ans, qui m’a eu l’air d’apprécier : quel exploit !!!
Commenter  J’apprécie          243
De Sacha à Macha

J'ai beaucoup aimé ce livre que j'ai lu en même temps que ma fille. Nous avons pu ensuite échangé sur Internet, les messages mails envoyés et ceux qu'on reçoit et dont la personne nous ai inconnu. Donc sur les dangers d'internet et puis sur la relation que nous voyons de plus en plus s'instaurer, la relation virtuelle et là dans cet ouvrage jusqu'à une relation vivante. Ce livre est étudié en quatrième en rapport avec les dangers d'internet et toute une réflexion autour de l'amitié.
Commenter  J’apprécie          241
Momo, tome 1 : Momo, petit prince des Bleuets

Momo Beldaraoui, un jeune garçon de 11 ans, vit dans la cité des Bleuets avec ses 6 frères et soeurs. Les vacances sont là et Momo ne sait pas trop comment il va passer son temps. Un jour, la directrice de l'école vient chez lui pour dire à ses parents que Momo, bon élève, doit continuer ses études après le collège. Elle donne au jeune garçon une liste de livres à lire pendant les vacances. Momo s'empresse d'aller s'inscrire à la bibliothèque que personne n'a jamais fréquenté chez lui. Très vite, Momo se passionne pour les livres. Un jour, Momo rencontre un vieil homme, M. Edouard et tous deux discutent littérature. Ils lient amitié et Momo s'inquiète quand M. Edouard ne vient pas pendant quelques jours, d'autant plus qu'ensemble ils refont un peu le monde. Momo va apprendre que M. Edouard est pensionnaire à la maison de retraite et qu'il a la maladie d'Alzheimer. D'ailleurs, l'état de santé du papy se dégrade rapidement…



J'ai découvert ce court roman jeunesse sur les conseils d'une amie babeliote et connaissant un peu Yaël Hassan pour avoir assisté en classe à l'étude d'"Un grand-père tombé du ciel" et de "Manon et Mamina", j'étais curieuse de lire ce roman qui nous parle de la découverte de l'amour des livres par un jeune garçon apparemment éloigné de ce monde et de l'amitié cachée qui va se nouer entre lui et ce papy. Malgré leurs nombreuses différences, dont celle du milieu social, tous deux vont partager beaucoup de choses et vivre de belles aventures.

J'ai lu ce roman très rapidement en une soirée, il est facile à lire et plaisant et pourra plaire à d'autres lecteurs de fin de primaire ou de 6ème/5ème, je pense. C'est une belle histoire porteuse de sens, tant au niveau des livres que de cette amitié.

Je viens de découvrir d'autres titres de Yaël Hassan, notamment en rapport avec la Seconde Guerre Mondiale, thème que j'affectionne tout particulièrement et je vais probablement en rajouter quelques-uns dans mes pense-bête.

Je termine en faisant un clin d'œil à mon amie Christine qui me lira peut-être et qui m'a fait découvrir cette auteur qu'elle aime beaucoup aussi !
Commenter  J’apprécie          230
Libérer Rahia

Livre à 3 voix. Puis 4. Principalement celles de Blandine, Antoine et David. Très rapide à lire mais qui traite d’un sujet grave: l’esclavagisme moderne! Je ne pensais pas qu’il traiterait de ce sujet au premier abord mais plutôt d’un enlèvement. Je n’ai pas pu lever la tête du livre avant d’en tourner la dernière page. Très simple et facile à lire. Accessible à un jeune âge.
Commenter  J’apprécie          220
Un grand-père tombé du ciel (BD)

« Un grand-père tombé du ciel » de Yaël Hassan et Marc Lizano vient de paraître ce mois-ci aux éditions Jungle. Cette Bande Dessinée est une adaptation du roman jeunesse du même titre de Yaël Hassan.



Leah, petite fille au caractère bien trempé, vient d'apprendre qu'elle a un grand-père et qu'il va venir s'installer chez elle. Si elle fut d'abord surprise et même un peu fâchée qu'on ne lui ait jamais parlé de ce parent auparavant, elle s'en réjouit cependant et a grande hâte de l'accueillir.

Mais la rencontre n'est pas du tout comme elle l'imaginait. Ce grand-père qui arrive des Etats-Unis s'avère très froid et taciturne. Face à sa grande déception, sa maman lui explique qu'il a vécu un passé très difficile. Mais elle reste volontairement évasive, estimant que c'est à lui de décider d'en parler…



Cette histoire se dévore très vite, je l'ai lu d'une traite. C'est bien rythmé et beaucoup de choses sont abordées (déportation, deuil, antisémitisme…), mais seulement abordées. Cela permet à de jeunes lecteurs de le lire sans être confrontés directement aux horreurs de la Shoah.

Une double page explique succinctement ce qui est arrivé au grand-père. le livre développe davantage le traumatisme toujours présent et le poids de l'absence malgré toutes ces années pour ce grand-père.



Il n'y a pas d'explications plus générales des évènements vécus par les juifs à cette époque. J'avoue que cela m'a un peu frustrée pour ma part, surtout que les petits quizz proposés en fin de livre (qui sont très bien faits soi-dit en passant) portent pour certains sur du vocabulaire et des évènements qui ne sont pas du tout évoqués dans la BD ().

Je ne peut pas comparer avec le roman que je n'ai pas lu, mais j'en déduis du coup que ce dernier est plus riche et instructif de ce côté-là. Il faudra que je le lise, cela a aiguisé ma curiosité.



Cette BD porte davantage sur l'évolution de la relation entre Leahlé et son grand-père, l'apprivoisement progressif entre ces deux personnages au fort caractère, mais aussi sur la transmission et l'importance de raconter pour ne pas oublier.



Marc Lizano propose des planches très lisibles avec une colorisation qui met bien en avant les personnages. J'ai moins apprécié le dessin des visages et leurs expressions, mais ce n'est que mon ressenti.



Une lecture bien sympathique malgré tout, même si je reste un peu sur ma faim. Je remercie Babelio pour cette découverte grâce à cette masse critique privilégiée et les éditions Jungle pour l'envoi de cet ouvrage.
Commenter  J’apprécie          224
Les mots d'Hélio

Un très joli roman jeunesse-ado que j’ai lu quasiment d’une traite ! J’ai été très touchée par les personnages dont la psychologie est bien développée, notamment du côté des trois jeunes et de Bianca, la bonne… Je me suis attachée à ce quatuor qui a su m’émouvoir et m’arracher plusieurs sourires, mais également à d’autres personnages secondaires comme l’orthophoniste Miangaly dont la franchise et la fraîcheur apportent de la fraîcheur au roman. Quitter ce petit monde m’a fait quelque chose ! J’aurais adoré en lire davantage. L’ouvrage nous plonge dans un huis-clos : dans la maison de la famille Dainville. Suite à une chute vertigineuse dont il s’est miraculeusement sorti, le jeune Hélio va garder des séquelles physiques et surtout orales, puisqu’il va devenir aphasique. Envoyé dans une famille adoptive qu’il ne connaît ni d’Eve ni d’Adam, il va se renfermer comme une huître. À l’inverse de son frère qui va tout faire pour se rapprocher et quitter sa solitude, Mila, une jeune en pleine crise d’adolescence, ne va pas voir cette venue d’un bon œil… Autour d’Hélio vont graviter une dizaine d’individus que l’on va apprendre à connaître progressivement.



La narration alternée offre une très belle dimension au récit. Tour à tour, chacun va confier ses ressentis sur le drame, sur la situation et sur ce qu’il traverse. Craintes, doutes, colères, incompréhensions, chagrins et secrets se bousculent. L’ouvrage, qui ne semblait aborder que le sujet de la résilience, va se révéler plus profond qu’il n’y paraît… Plusieurs thématiques vont arriver au compte-goutte comme les Folles de mai en Argentine, le handicap, la seconde chance, la botanique, le harcèlement et la solitude, etc. Or, tout est traité avec simplicité et sans pathos ! J’avais par exemple quelques craintes concernant ces mères privées de leur enfant pendant la dictature cependant, les auteurs ont su aborder le sujet avec talent, même pour les plus jeunes… Ainsi, les secrets de famille sont au cœur de cet ouvrage qui, quel que soit votre âge, saura certainement vous émouvoir !



Malgré la difficulté que chaque protagoniste rencontre, l’histoire reste positive et réaliste. On prend plaisir à voir cette étrange famille s’apprivoiser, s’écouter, tisser des liens, se faire confiance et s’unir. On constate rapidement qu’ils ont besoin des uns des autres pour se relever. De plus, même si je m’attendais à la fin depuis le début (en tant qu’adulte, on fait rapidement le lien avec cette famille adoptive), j’ai été attendrie par les réactions des personnages. D’ailleurs, je ne trouve rien à redire sur ce livre qui effleure de peu le coup de cœur. Il faudrait que je teste « Les mots d’Hélio » sur mes ados, en espérant qu’eux aussi seront touchés. J’espère également qu’ils apprécieront la mise en page sympathique qui est souvent agrémentée de dessins d’Hélio, ce héros passionné de plantes. Merci encore aux éditions Magnard jeunesse pour l’envoi de ce roman fort, plein d’émotions et de thématiques, ainsi qu’avec une psychologie bien développée.
Lien : https://lespagesquitournent...
Commenter  J’apprécie          222
Le journal de Philol

Ce livre parle d’une adolescente nommée Philomène qui vient de fêter ses quinze ans. Pour cela, sa maman lui offre un journal intime. Mais Philol, car tel est son surnom, n’apprécie pas du tout son cadeau qu’elle rejette des la première minute. Déçue, elle s’en va dans sa chambre.



Cependant après réflexion, elle décide d’accepter ce présent et commence à y écrire. Au travers des pages, elle parle de sa famille, de ses amis, du garçon qu’elle « keaf », bref du moindre détail de sa vie privée, et de celle des autres aussi !



Jour après jour, elle nourrit son journal de l’histoire de sa vie qui n’en finit jamais !



J’ai aimé ce livre, car il parle d’une adolescente, de sa vie.

Dans plusieurs passages du livre j’ai pu me reconnaitre en Philol, et j’ai cru reconnaitre des moments de ma vie.



Entre amour, joie, et tristesse, Philol devra parcourir beaucoup d’épreuves.
Commenter  J’apprécie          214
Momo, tome 1 : Momo, petit prince des Bleuets

Momo vit dans une cité de banlieue dans laquelle, malgré son nom, ne pousse aucune fleur. Ce sont les grandes vacances et, pour préparer sa rentrée en sixième, la maîtresse qui a remarqué l'exceptionnel potentiel de ce garçon, lui a recommandé une liste de livres à lire. Avec l'aide de sa grande soeur qui n'a pas eu la chance, elle, de poursuivre ses études, il va s'inscrire à la bibliothèque municipale. Il s'installe ensuite dans un square pour lire tranquillement sur un banc... C'est là qu'il va rencontrer monsieur Edouard, "un extravagant instituteur à la retraite" comme dit la quatrième de couverture, avec lequel il va devenir très ami.


Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
Commenter  J’apprécie          210
Hé, petite !

J'avais déjà lu ce livre il y a quelques années sur les conseils d'amies qui n'en disaient que du bien. L'histoire m'avait beaucoup plu mais je me souviens avoir été très déçue par ce roman qui ne m'avait pas vraiment parlé... Mais, la semaine dernière, ma mère est tombée nez à nez avec ce livre à la bibliothèque et du coup, je me suis dit que c'était l'occasion parfaite de le relire.



Bon, je ne suis pas plus sous le charme de cette histoire qu'il y a quasiment 10 ans (déjà ?), mais il faut dire aussi que rien dans la vie de Yaël ne fait écho à la mienne. Cependant, ça ne m'a pas empêché de me faire réfléchir à certaines choses que j'ai pu dire petite : j'avais un ami qui était aussi petit et je me souviens qu'on l'appelait tous "petit Pierre", c'était un fait établi. Mais jamais jusqu'à présent je ne m'étais dit que ça aurait pu le vexer à un moment où à un autre.



J'aime beaucoup la façon dont Yaël Hassan nous raconte son histoire. On sent la force de certains souvenirs qui restent bien intacts et d'autre que l'on ressent un peu plus flou... A aucun moment l'on ne doute de la véracité de ses propos : ce n'est ni trop personnel, ni trop romancé pour que ça en devienne gênant ou inconcevable. Elle a vraiment su trouver les mots juste pour nous raconter son histoire et, personnellement, même si je ne me suis pas reconnue dans son récit, elle m'a beaucoup touchée. Yaël Hassan a vraiment une écriture très agréable, à la fois douce et dynamique.

Hé, petite ! est une histoire courte très bien racontée !
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          200

Admirant Bernard Pivot en général, et son projet de sauver les mots de la langue française qui tombent en désuétude en particulier, Yaël Hassan se livre ici à un exercice amusant. Elle parsème ce petit roman des "cent mots à sauver" (cf. ouvrage de B. Pivot 100 mots à sauver, paru chez Albin Michel)... Il est question d'une amitié entre un vieil homme (qui se nomme malicieusement Bertrand Pavot) et un adolescent - thématique récurrente chez l'auteur -, de la passion des mots et de la langue française, mais aussi des difficultés amoureuses de l'adolescence.

Très agréable, ce livre nous apprend en outre la signification de cents mots en péril chers à Bernard Pivot, on en connaît la plupart, on en devine certains quand ils sont placés dans un contexte... c'est un régal !

On y trouve également un hommage au slameur Grand Corps Malade.



Commenter  J’apprécie          200
Un grand-père tombé du ciel (BD)

Une belle histoire sur les secrets de famille, sensible et touchante, parlant de la situation des juifs en France, de l'Holocauste, à travers la vision d'une petite fille qui n'a pas vécu cette époque qui se découvre un grand-père, venu des Etats-Unis. Léahlé va devoir apprivoiser ce vieil acariâtre, on va découvrir derrière cette façade glaciale, une histoire triste et dure, mais qui finira par enrichir la petite fille. Le personnage de Léahlé est vraiment attachant, c'est le parti de la vie qui fait face au parti des regrets du grand-père. Le graphisme est simple et sobre, pudique comme le ton et l'ambiance familiale. A découvrir.
Commenter  J’apprécie          190




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Yaël Hassan Voir plus

Quiz Voir plus

Huit titres "jeunesse" de Yaël Hassan.

Un grand-père tombé ...

des nues
du ciel
sur la tête
par terre

8 questions
33 lecteurs ont répondu
Thème : Yaël HassanCréer un quiz sur cet auteur

{* *}