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Citations de Yasushi Inoué (415)


Dans la maison, il suffit de ne pas laisser l'eau s'infiltrer ; dans la vie, simplement de ne pas mourir de fin.
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Aimer, être aimée ! Nos actes sont pathétiques.
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Immobile, je regardai la mer hivernale, scintillante au soleil, et qui semblait barbouillée d’un bleu de Prusse que l’on viendrait juste de presser hors du tube.
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« Lorsqu’on a appris à mourir, que doit-on redouter ? »
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Un être qui a vendu son âme au diable est-il nécessairement un diable ?
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La terre glaise se trouvait toujours dans les replis cachés, le long de la ligne de faille qui longe le torrent. Au bord de l'eau, ils creusaient dans la paroi une sorte de niche baignée par le courant. Aux yeux des enfants, c'était un lieu sacré. D'abord, laissant dans la terre la trace de leurs petits ongles, ils arrachaient une ou deux poignées de la précieuse terre, frissonnant de froid et de peur à l'idée d'offenser quelque divinité; puis ils trempaient leurs mains dans l'eau claire et, en égalisant la terre, effaçaient la trace de leur passage avant de se redresser d'un bond, pressés de s'enfuir. Alors, avec au cœur un mystérieux mélange de satisfaction et de peur irraisonnée, ils s'éloignaient, sautant de pierre en pierre, sur l'eau bouillonnante, agiles comme des sauterelles.
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« Je n'ai pas réussi à mourir, dit-elle d'un ton plein de colère.
— Effectivement, puisque vous êtes devant moi », répondit Sugi, puis il désigna une chaise, la pria de s'asseoir et s'installa lui-même sur le lit.
Nami s'assit tout en continuant à essuyer ses cheveux :
« Je suis revenue sur ma décision de mourir. Mais je vous prie de ne pas mal l'interpréter.
— C'est votre droit, répondit Suji en changeant de visage.
— Pas de remontrance, ni de sermon, je vous prie !
— Ce n'est pas mon genre. »
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" Je crois que la passion que l'être humain est capable d'éprouver est fixée une fois pour toutes pour chacun, disait Ayuta. Moi, je l'ai dépensée tout entière pour une seule femme. J'ai l'impression que je ne peux plus aimer personne."
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Un quriltai regroupant les chefs de chaque tribu s'ouvrit alors en grande pompe, pour la forme. Au cours de ce conseil, les anciens décidèrent de conférer à Temüjin le titre de souverain des hauts plateaux mongols. Et tous, d'une seule voix, crièrent un nom aux consonances étranges : ‘Gengis-khan ! Gengis-khan ! Gengis-khan !’ C'est sous ce nom, qui signifiait ‘tout-puissant seigneur’, que Temüjin devait régner comme khan suprême des Mongols. Désormais, toutes les tribus de la région des hauts plateaux, enfin unifiées, allaient former le ‘peuple mongol’. (p. 173)
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Une armée rapide comme le vent, silencieuse comme la forêt, dévorante comme le feu, impassible comme la montagne.
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D’une manière générale, il n’y a, depuis l’origine de la cérémonie du thé, aucun écrit. Il faut simplement savoir reconnaître les ustensiles anciens chinois, rencontrer des hommes de thé qualifiés et pratiquer la cérémonie du thé avec eux, inventer son propre style, et pratiquer jour et nuit.
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Cette découverte me fit voir son existence sous un autre jour : ce n'était plus le prolongement logique de cette destinée sombre et trouble qu'il portait en lui dès sa naissance, mais la tragédie d'un homme ordinaire que le contact d'un génie avait écrasé d'un poids trop grand, le laissant broyé.

(le faussaire)
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Hideyoshi portait comme toujours en pareille occasion une tenue des plus voyantes. Couvert d'un manteau de guerre de brocart, un grand sabre, au côté, il chevauchait sur un destrier caparaçonné d'or, à la tête d'une armée de trente mille hommes. Devant lui, avançait une file de moines-ascètes du shugendo et il était suivi de plusieurs dizaines de chevaux caparaçonnés d'or et de brocart, puis d'un escadron portant sabres et boucliers rehaussés d'or. Le Grand Chancelier Hidetsugu accompagna le Taikô jusqu'à la chapelle du sanctuaire shintô de Kômyô. Tout le long du chemin se pressait une foule nombreuse et disparate de gens venus de toutes les provinces. (p. 272)
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A la longue, la patience m’abandonna, et précautionneusement, j’ouvris les yeux afin de te regarder en train de me viser. Je restai ainsi un certain temps. Mais, tout à coup, cette comédie me parut ridicule, et je fis un mouvement. Et quand mon regard se porta vers toi, tu détournas vivement de moi le canon du fusil. Tu te mis à viser les roses alpestres que tu avais rapportés du mont Amagi et qui avaient fleuri cette année pour la première fois, et enfin tu pressas la détente.
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Pourquoi faut-il que m'accable cette insupportable angoisse, à l'heure où j’affronte la mort, une mort qui sera là dans quelques heures?
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En somme, qu’est-ce qui te plaît tant dans le bonsaï ?
— C’est que l’arbre ne parle pas. Les êtres doués de parole
sont horripilants. L’arbre ne parle pas
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Il me semble qu'un homme est bien fou de vouloir qu'un autre le comprenne....
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Il suffit que deux êtres humains, père et fils, maître et serviteur ou tout simplement deux inconnus en voyage se trouvent face à face, pour que se noue entre eux un pacte réglant leur relation. C'est ce qu'on appelle "humanité" ou, en d'autres termes, le "souci de l'autre", la faculté qu'a un être humain de se mettre en pensée à la place d'un autre.
(...)
En ce qui concerne en particulier la notion d'"humanité", j'ai eu maintes fois l'occasion par la suite d'assister à des débats sur cette question entre le Maître et nombre de ses Grands Disciples. Souvent ces conversations étaient d'une complexité qui ne pouvait que dépasser l'entendement d'un homme comme moi. C'est pourquoi j'en restais toujours à l'explication qu'en avait donnée le Maître à la capitale de Chen quand il avait défini l'humanité comme la vertu prenant racine dans la relation entre deux êtres humains. Je ramenai tout à cet unique principe et m'efforçai de le mettre en pratique. J'ai beau n'y être jamais parvenu, je n'ai jamais jusqu'à ce jour relâché mes efforts.
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Ils découvrirent ce qui est le plus important pour I'homme de thé : préparer sereinement le thé, laisser faire le destin et ne pas tenter d'y échapper.
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Vous vous souvenez du chapitre concernant l'apprentissage du thé ? Je pense qu'il est dû à Monsieur Rikyū : au début, il faut obéir à tout ce que le Maître ordonne ; ensuite, s'éloigner de lui un certain temps : si le Maître dit d'aller à l'est, se diriger vers l'ouest ! Cette période de contestation est nécessaire pour trouver sa propre personnalité ; après quoi, il faut retourner à nouveau vers le Maître et son enseignement : l'imiter dans les gestes les plus simples, comme verser l'eau d'un récipient dans un autre... Ceci vaut aussi dans la vie quotidienne. II en va de même pour le samouraï dans la bataille. Il convient de faire d'abord ce que dit le Taïkō Hideyoshi ; mais on ne pourra trouver sa propre identité que si l'on s'éloigne de lui à un moment donné. Et lorsqu'on s'est trouvé, revenir sous son autorité. Mais c'est très difficile : tous se sont perdus en s'éloignant de lui... Sauf le Shōgun Ieyasu.
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