Pas mal du tout !
Ce n’est clairement pas mon format de lecture préféré surtout quand l’histoire est longue et qu’il y a une énigme à résoudre, énigme qui fait l’objet d’un duel très anglais.
N’empêche, j’ai apprécié les recherches historiques de l’auteur qui les a bien intégrées dans son mystère. Car pour certains, le mystère reste entier, William S. le fils du gantier de Stratford-upon-Avon est-il bien le génie littéraire qui a donné au monde des textes immortels ou s’agit-il juste d’un nom d’emprunt…
Une intrigue bien menée, bien rythmée et surtout une conclusion qui a le mérite de chambouler les idées reçues, j’ai adoré même si cela reste une belle fiction.
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De tous les auteurs qui se sont accaparés l'univers de Jacobs, le duo Sente/ Juillard est probablement celui qui se sera permis le plus d'audace vis-à-vis du maître. le simple fait de vouloir humaniser ses protagonistes contribue à donner à leur passage une saveur particulière. de même, les auteurs auront tenté de donner une place plus importante à des sujets pas explicitement abordés, allant de la colonisation à la place de la femme en Occident. Si l'entreprise les condamne d'office à être dépréciés par les enfants ayant grandi avec les personnages, dans les pages du journal "Tintin", il n'en demeure pas moins que "le sanctuaire du Gondwana" constitue une belle conclusion à ce passage de flambeau, qui n'est au fond rien de plus qu'une parenthèse dans la saga. Une oeuvre qui ne révolutionne pas l'Histoire de la BD mais reste un bon divertissement, se lisant sans déplaisir grâce au soin graphique et à l'écriture sobre et raffinée... Reste que cela pose quand-même question sur le processus dans lequel sont faits ses nouveaux albums. Comme pour Corto Maltese, on a seulement envie de demander: "pourquoi?". de toutes les oeuvres qu'il serait intéressant de "rebooter", pourquoi déterrer "Black et Mortimer", soit un travail d'orfèvre aussi personnel à son auteur que l'était Tintin à Hergé, ou Gaston à Franquin? Il existe pourtant des reprises payantes, parvenues à respecter l'esprit des BD francophones en amenant une patte particulière, que ce soit les albums de "Clifton" signés Turk et De Groot, ou un personnage protéiforme comme Lucky Luke.
On a cependant la confirmation que continuer avec Black et Mortimer ne fait pas de bien à la franchise. Hormis le fait surfer sur un nom "bankable", ça n'apporte rien à personne, si ce n'est manquer de respect à la mémoire de l'auteur. Certaines bande-dessinées ne devraient pas être reprises, car trop liées à un certain contexte de création. Ce n'est finalement pas incohérent que ce triptyque soit centré sur la notion d'imposture!
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Après la ville, voici la jungle. Et après l’espionnage et le policier, voici le surnaturel … . J’aurais personnellement préféré que l’histoire continue dans cet Hong Kong des années 50 qui m’avait fait bonne impression dans le tome 1. Ou alors un petit tour à Macao, mystérieuse colonie portugaise !
Mais ces péripéties en foret sont finalement bien rendues et le dessin est agréable.
J’aurais également préféré une trame plus policière, plus … rationnelle ! Le côté aventureux est néanmoins sympa, entre avions, randos, emprisonnements, évasions, … ca bouge ! Mais le surréalisme du dénouement, bien que proche de la légende du premier empereur de Chine, me rappelle malheureusement deux albums d’Edgar P Jacobs que je n’avais pas du tout aimé : Le Rayon U (pour sa foret, ses animaux étranges, ses déserts) et l’énigme de l’Atlantide (pour ses décors et sa trop grande invraisemblance). Dommage, on aurait pu avoir un bel enchainement sur les deux tomes, mais cette légende farfelue gâche quelques pages. Vraiment dommage ... même si l'album reste agréable à lire.
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Hong Kong … . En voilà une bien bonne idée de décors qui va me rappeler des souvenirs de vacances. Nous revoilà donc avec nos amis « Jaunes » et dans le contexte du mythique Secret de l’Espadon, puisqu’il s’agit de la suite. A l’époque, cette première trilogie ne m’avait pas trop emballé. Mais là … . C’est vraiment sympa !
La continuité, d’abord, est rondement bien posée : les 2 dernières planches de l’Espadon (T3) sont reprises aux planches 8, 9, 14 et 17. Belle transition. Le dessin est moins réaliste que les derniers albums, les couleurs sont plus proches de ce que faisait Edgar P Jacob mais avec une dose de détails en plus. Chouette ! Quant à l’histoire, elle est bien ficelée, avec plusieurs méchants (les jaunes, les communistes, les nationalistes, les indépendants et … Olrik, il fallait s’y attendre). Bref, Blake et Mortimer sont donc bien posés, chacun à sa tache, au milieu de ce « Lotus Bleu » Hongkongais que la couverture introduit bien ! Un bel album, en attendant la suite ...
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Un jeu de piste historique et ésotérique (Shakespeare était-il ou n’était-il pas ?!?) mené par deux sociétés londoniennes rivales. Voilà comment résumer cet épisode. Et on saupoudre l’ensemble d’un Blake, d’un Mortimer, d’un Olrik ou bien encore d’une Miss Summertown sortie du Sanctuaire du Gondwana. Bref, l’histoire se tient, la trame policière est correcte, les méchants prennent place tranquillement au fil des pages, l’ambiance british est bien là avec un graphisme toujours aussi séduisant. Des passages italiens bien faits, des sections historiques fréquentes mais suffisamment courtes pour ne pas perturber le lecteur achèvent le tableau. Tout est là donc … et pourtant … . Et pourtant, la fin arrive et l’on reste sur notre faim.
Pour expliquer cette étrange sentiment, je dirais que le scénario est trop lisse, trop prévisible. On pointe quelques zones d’ombre, certes, mais l’on sait globalement où l’on va : les gentils trouveront toutes les énigmes et gagneront à la fin. Trop facile presque. Il en ressort un album linéaire, sans le dynamisme, le mystère, l’ambiance « Blake et Mortimer » que j’ai pu aimer dans le Serment des cinq Lords, pour rester dans la même catégorie.
Au final, un album plaisant, sans plus, largement porté par son graphisme.
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Un album plutôt médiocre, presque bâclé, indigne du talent de l'auteur de la Marque Jaune. L'intrigue est sans grand intérêt et le dessin parfois approximatif: les visages peu expressifs ou par moments presque caricaturaux, certains éléments du décor (par ex. la fusée Soyouz, mal dessinée) peu crédibles.
En outre on répète à longueur d'album qu'il est impératif de développer un vaccin contre la bactérie tueuse ramenée de l'espace, alors qu'on sait qu'une bactérie se combat au moyen d'antibiotiques, les vaccins agissant eux contre les virus. De telles erreurs contribuent, elles aussi, à décrédibiliser l'ensemble de cet album.
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L'occasion était trop belle, Jigounov et Sente l'on magnifiquement saisie!
... Et voilà notre amnésique favori doté d'ancêtres depuis la fin du moyen-âge!
Il y a là une ressource inépuisable tout au long d'une histoire européenne agitée et déchirée par les guerres de pouvoir, de religion et de conquêtes!
La partie américaine est particulièrement gratinée, à partir du débarque ment des puritains du May Flower!
Et voilà donc XIII embringué dans THE complot au long cours: Le complot des complots.
The XIII history est donc le point d'étape bienvenu et presque indispensable, comme un GPS dans une saga ou le lecteur pourrait facilement s'égarer... Une sorte de XIII map, en quelque sorte...
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Décidément, le pus de l'Amérique n'en a pas fini de sourdre à travers les aventures de XIII!
C'est donc reparti pour un nouveau cycle bien parano, avec l'équipe Sente - Jigounov aux commandes.
La conjuration des vingt? Ce n'était que la partie émergée d'un complot beaucoup plus vaste, ourdi par certains descendants des puritains débarqués du Mayflower!
XIII était enfin au sec? Et bien il va falloir le re-mouiller comme commode bouc-émissaire!... D'autant que les bribes de mémoires, retrouvées grâce à un traitement expérimental, vont révéler d'autre surprises!
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Retour sur l'histoire du drapeau américain, sur la participation de GI noirs au Débarquement allié, sur les (désormais) fameux Monuments Men mais surtout sur le racisme féroce et l'espoir, trop souvent déçu, d'une véritable égalité de droits pour les Noirs aux États-Unis : cette BD regarde vers le passé pour mieux montrer que les choses n'ont finalement pas tant changé. Un sujet riche et important, pour moi légèrement desservi par des graphismes un peu trop classiques. La couverture était pourtant prometteuse sur ce point. Une très bonne lecture quand même, et si je ne m'abuse, les auteurs ont emprunté les traits de quelques célèbres acteurs noirs pour leurs personnages principaux. Il m'a semblé reconnaître Denzel Washington et Forrest Whitaker notamment. Une chouette idée.
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Je ne lis que peu de bandes dessinées et je ne suis pas une grande experte en la matière mais j'ai vraiment adoré ! J'ai trouvé l'histoire très originale, elle m'a captivée et j'ai tout lu d'une seule traite. Par contre c'est un peu violent dans bien des facettes, et il y avait tellement de retournements de situation que je ne savais même plus où donner de la tête. Les illustrations sont aussi très jolies, et super bien réalisées. J'ai vraiment passé un bon moment avec cette BD mais il faut s'attendre à être dépaysé, à voyagé, à être étonné, choquée, déçue, triste. Ce toutes les émotions qui m'ont traversées durant ma lecture. Deux univers totalement opposés sont réunis dans ce roman et c'était vraiment bien fait ! C'est sûr que je lirai le tome 2 parce que j'ai trop envie de connaître la suite et notamment d'en apprendre plus sur Omula et Rema, ce sont les personnages principaux mais pourtant j'ai trouvé qu'elles restaient un peu en retrait dans ce premier tome. J'ai encore tellement d'attentes et de questions pour la suite que je ne révélerai pas afin de ne pas spoiler. ☺
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Wouch !
Tout d'abord, merci à Babelio Masse Critique et les Éditions Rue de Sèvres pour l'envoi de cette BD.
Si j'ai tant tardé pour poster mon avis, c'est que je l'ai reçu juste avant de partir en congés, et je ne l'ai pas amenée avec moi... Je voulais prendre le temps.
Qu'au final je n'ai pas pris tant que cela, mdr ! Parce que je l'ai lue d'une traite !
Pourquoi ?
Parce que l'alternance entre ce qu'il se passe sur Ertha et dans le vaisseau d'Omula est très bien tissée.
Parce que les personnages sont sympathiques - pour les sympathiques, évidemment - et qu'ils sont tous plutôt bien brossés, dans l'ensemble, même si un brin manichéens.
Parce que le pitch de la "Destinée" est tellement surprenant, aussi, scénario vraiment prenant (tout le long de ce tome on se demande où ça va, pour comprendre dans les deux dernières pages !)...
Et enfin parce que le dessin, au trait net et précis, me plaît énormément, que ce soit sur les personnages ou les paysages, et ils sont magnifiquement colorisés.
Bon, le tome 2, quand est-ce prévu pour, maintenant ?
Je suis impatience !!! :)))
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Une histoire classique de civilisation post apocalyptique servie par un scénario et un graphisme tout aussi classique.
Mais ne boudons pas notre plaisir.
La lecture de ce premier tome donne au lecteur les picotements agréables qui le poussent à vouloir lire absolument le Tome 2.
Les deux auteurs ont installé le virus de la lecture chez celui qui, s'aventure à ouvrir les premières pages de ce livre après avoir douté de son intérêt.
Dans un futur lointain, sur une planète occupée par les descendants des anciens habitants de la planète Ertha, détruite par une météorite il y a 4 milliards et demi d'années (ils ont fait fort là) !
L'histoire de "la grande évacuation d'origine" fait partie de l'enseignement des jeunes.
L'une d'entre elles, Omula, fille d'un architecte renommé est en pleine crise d'adolescence. Elle rejette le modèle proposé par les dirigeants de la nouvelle planète. Elle est écolo, s'inquiète de la surpopulation, de la place grandissante des robots, de la qualité discutable "des pilules nutritives écologiques et sans goût."
Les aventures commencent pour la famille lorsque le Président Iavis et le Conseil, prennent à l'unanimité la décision d'organiser un voyage sur Ertha, la planète abandonnée...
"Votre objectif sera de retourner sur la planète Ertha pour voir si elle est redevenue habitable depuis la grande évacuation d'origine."
Je ne saurais aller plus loin dans la présentation au risque de spoiler l'histoire.
Disons que le voyage retour se complique...
Les auteurs jouent à merveille de la relativité des voyages à très grande vitesse et de la théorie de l'espace temps.
Sur Ertha, alors que les voyageurs sont encore à bord de leurs vaisseaux, une civilisation qui n'est pas au même niveau que celle des nos personnages (au bout de 4 milliards d'années ils ont eu le temps...) a pris en charge la planète.
La rencontre entre les deux cultures va se faire d'une façon inattendue. Et là, le lecteur reste sur sa fin, d'où son envie de connaître la suite.
Merci Babelio et les Éditions Rue de Sèvres pour l'envoi de cette BD dans la cadre de la dernière Masse Critique graphique.
Aucune info sur la date de parution prévue pour le tome 2
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Après la glace, le sable... Thorgal arrive au Proche-Orient, toujours à la recherche de Aniel.
Bon, j'étais plutôt optimiste avec les premiers épisodes signés Sente. J'y retrouvais ce que Van Hamme n'y mettait plus. Mais, maintenant que la passation de flambeau de Thorgal vers Jolan n'est déjà plus qu'un souvenir j'avoue que je commence de nouveau à ne plus prendre vraiment de plaisir à la lecture. Trop de personnages, une histoire alambiquée, des facilités scénaristiques et puis la fin de quelque chose... Je n'en reviens juste pas, Thorgal consciemment infidèle .
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Après un bref passage auprès de Jolan et de ses compagnons (on se demanderait presque ce que ces quelques cases font là...elles auraient été plus à leur place dans le tome précédent) on retrouve Thorgal qui est toujours à la recherche de Aniel.
L'histoire est assez sympa. Un bateau qui lutte contre la glace, une orque revancharde qui n'a rien à envier à celle de Orca, un trafic d'esclave et le retour d'un visage du passé.
Le rythme est bon, l'histoire bien menée et ce tome est au dessus de la moyenne des derniers consacrés à Thorgal, avant la reprise du scénario par Sente.
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Ce tome se déroule sur deux trames narratives. D'un côté nous suivons Thorgal qui part à la recherche de Aniel et, de l'autre, Jolan nous entraine dans la suite de ses aventures auprès de Menthor. Et ça nous emmène loin : à Asgard, afin de ramener une pomme de l'éternelle jeunesse afin que Vylnia retrouve la jeunesse et l'éternité.
J'ai été moins convaincue par ce tome que j'ai trouvé relativement niais. Que Jolan soit un peu candide, je le comprends, mais que les dieux le soient autant que lui m'a paru peu cohérent. Les rebonds de l'histoire sont sans grande originalité.
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