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Critiques de Éditions Gallimard (121)
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Bonne année ! 10 réveillons littéraires

Une lecture légère et facile, sans prise de tête qui permet de commencer l’année en douceur avant de se plonger dans des romans, des essais, des bandes dessinées…
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Bonne année ! 10 réveillons littéraires

Circuler il n'y a rien à voir.

Si ce n'est l'extrait de Ludmila Oulitskaïa et la lettre de Louis-Ferdinand Céline, le reste des textes ne met pas en valeur des auteurs comme de Beauvoir, Simenon ou encore Zola.



Dommage car l'idée de départ n'était pas mauvaise. Sans doute fallait-il mieux choisir les textes.



Enfin, bonne année malgré tout !
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Bonne année ! 10 réveillons littéraires

On m'a offert ce recueil de nouvelles et lettres autour du thème de la nouvelle année. Je ne suis pas branchée "nouvelles" et ce n'est pas ce livre qui me fera changer d'avis.

Mais il m'a donné un aperçu du style de plusieurs auteurs classiques que je n'avais jamais lu jusqu'à présent et qui pourrait peut-être me donner envie d'en essayer certains (selon mes trouvailles à la bibliothèque).

Un livre vite lu.

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Bonne année ! 10 réveillons littéraires

En ce début d'année, j'avais choisi une lecture de circonstance : une anthologie de textes sur le thème du nouvel an. L'accroche de l'éditeur (Gallimard) "10 réveillons littéraires" était tentante (en même temps c'est le but !).



Dire que j'ai été déçue est peut-être un peu fort, mais j'ai eu l'impression d'un "fourre-z'y-tout " un peu bâclé. Il ne s'agit pas d'un recueil de nouvelles, comme on pourrait s'y attendre, mais d'extraits de romans, de journal et de lettres. Certes les auteurs sont triés sur le volet, Aragon, Stendhal, Zola, Simenon, Simone de Beauvoir... mais le tout est inégal et surtout sans introduction ni commentaires. Ce qui fait qu'on débarque au milieu de l'action et que plusieurs éléments nous échappent complétement. Quelques notes explicatives auraient été les bienvenues, mais évidemment pour un recueil vendu 2 €, on ne peut pas payer un éditeur intellectuel !



C'est fort dommage, car les textes sont intéressants et j'ai eu envie, pour certains d'entre eux, d'en connaître un peu plus, voire de lire le roman. Ainsi pour les trois récits de réveillons, extraits d'Aurélien de Louis Aragon, de King Bongo de Thomas Sanchez et de Sincèrement vôtre, Chourik de Ludmila Oulitskaïa ou pour la description du jour de l'an du Bourgmestre de Furnes de Georges Simenon .



Les extraits du Journal de Stendhal, comparant ses journées des 1er janvier 1804 et 1805, sont un témoignage des occupations d'un homme de lettres de l'époque de Napoléon. Je n'ai pas du tout accrochée par contre à l'extrait de Anne Wiazemsky, tiré de Aux quatre coins du monde, tout simplement parce qu'il me manquait les éléments pour comprendre le contexte ! Dommage, car c'est une auteure que j'apprécie.



Quant aux quatre lettres de vœux signées Stéphane Mallarmé, Émile Zola, Simone de Beauvoir et Louis-Ferdinand Céline, elles n'ont que peu d'intérêt sorties de leur contexte. Céline réclame de l'argent à son éditeur, oui, bon, et après ? Simone de Beauvoir écrit à Nelson Algren, son amant américain et raconte son réveillon de Noël, en compagnie de personnalités. Mais quelques notes auraient été les bienvenues pour expliciter certains détails.



Je reste un peu sur ma faim...
Lien : http://dviolante5.canalblog...
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Bonne année ! 10 réveillons littéraires

Le "10 réveillons littéraires" édité chez Folio est le premier livre de l'année que je lis, il m'a accompagné ce premier jour de l'an dans un moment calme et agréable. Il s'agit d'un recueil de nouvelles ayant pour thème, comme son titre l'indique, le passage du nouvel an grâce à la plume de dix auteurs. Les textes sont plus ou moins courts avec pour toile de fond des lieux, des époques et des événements différents.



Ce petit ouvrage est divisée en trois parties. Dans "Un Réveillon inoubliable", on trouve des extraits d'œuvres d'Aragon, de Thomas Sanchez et de Ludmila Oulitskaïa. Avec "Une terrible année", ce sont Stendhal, Georges Simenon et Anne Wiamensky qui nous accompagnent. Puis, avec "Je vous adresse mes meilleurs vœux", on lit des lettres que Mallarmé, Zola, Simone de Beauvoir ou encore Louis-Ferdinand Céline ont écrits à leur proches.



J'ai apprécié plusieurs textes, particulièrement celui d'Aragon dans "Aurélien" qui nous entraîne dans l'euphorie d'une soirée parisienne ou celui de Thomas Sanchez, à la Havane, dans une nuit en enfer.

J'ai beaucoup aimé la plume de Ludmila Oulitskaïa dans son texte sur les préparatifs du Nouvel An à Moscou et mettant en scène deux personnages que j'ai trouvé charmants.



Une autre nouvelle qui m'a marquée est celle d'Anne Wiamensky qui commence par un évènement tragique se situant à Yalta, en Crimée, en 1919. Entre crimes et épidémie de typhus et choléra, la nouvelle année se prépare malgré tout dans un contexte instable.



Dans la dernière partie du livre se trouve essentiellement des correspondances. Celles de Mallarmé, en 1865, à un ami ; celles de Zola, en 1893, adressées à sa maîtresse ; ou encore celles de Céline dans une longue lettre de 1953 destinée à Gaston Gallimard, son ami et éditeur, auquel il souhaite ses plus beaux vœux.



Avec ce petit recueil que j'ai trouvé superbe, j'ai relu des auteurs classiques dans de courts extraits, découverts d'autres que je ne connaissais pas. La principale découverte que je retiens est Ludmila Oulitskaïa, une autrice que je souhaite découvrir davantage à travers ses œuvres.



Le Nouvel An n'est pas toujours signe de moments heureux. Paris, Moscou, Cuba ou ailleurs dans le monde, que ce soit en pleine guerre, terrorisme ou dictature, qu'il y ait des assassinats, des bombes ou des déceptions amoureuses, prendre le temps de préparer ce moment, de se retrouver en famille ou juste avec l'être aimé est primordial et laisse entrevoir la possibilité que la nouvelle année s'ouvre sur des jours meilleurs.



Une belle lecture que je recommande !




Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Comme en 40...

Pourquoi l'année 40 est une année si importante dans l'histoire de France ? C'est à cette question que répond l'exposition qui se tient au musée de l'Armée du 16 septembre 2020 au 10 janvier 2021 en retraçant l''atmosphère de 1940.

Le catalogue, quant à lui, se concentre sur cette année cruciale en la plaçant à hauteur d'hommes. Il décrypte les grands événements qui ont eu lieu en 1940 ( signature de l'armistice, débuts de l'occupation, création de l'état français par le maréchal Pétain, émergence du général De Gaulle sur la scène politique ...) et leurs conséquences sur les français.

Comment vivait-on en France en 1940 selon qu'on soit prisonnier de guerre, internés, réfugiés, habitant en zone libre, occupée, annexée, dans les territoires de l'Empire ou à Londres ?

Cet ouvrage répond aussi à cette question à travers des textes de spécialistes et une multitude de documents (tracts, lettres, paroles de chanson, carte de l'expansion allemande, tickets de rationnement ...).



Ce que nous avons aimé particulièrement ?

Les sections "Parcours" qui laissent toute la place à l'illustration et rend le quotidien particulièrement concret avec par exemple les masques à gaz existant pour protéger les civils, la variété des uniformes de l'armée ou des documents liés à la vie dans les camps.Le chapitre consacré à la mise en place du système répressif allemand est particulièrement glaçant !

Un ouvrage riche et complet pour comprendre les enjeux politiques, militaires, diplomatiques, économiques, sociaux et culturels de l'année 1940
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Contes d'Ise

Monuments de la culture japonaise, les Contes d'Ise sont une succession de petits poèmes, les tanka, un peu plus longs que les célèbres haïku. Composés à la fin du IXè siècle, ils sont inspirés des écrits et de la vie d'Ariwara no Narihira, un aristocrate de l'époque Heian, issu de la lignée impériale. Mais il n'en est pas le seul auteur, l'époque étant à la poésie. On compose des vers pour exprimer son amour, sa déception, ses condoléances, ses excuses ou encore pour briller en société. La particularité des contes d'Ise est de mélanger la prose et la poésie, créant ainsi un genre nouveau. Il s'agit de contextualiser les poèmes. Un petit récit en prose vient donc présenter brièvement les protagonistes et les lieux afin d'introduire les vers.

Précieux témoignage de la tradition littéraire japonaise, ce recueil est une véritable curiosité. Il parlera peut-être moins à un lecteur occidental peu accoutumé à cette forme de littérature mais la lecture en est plaisante, quoi qu'un peu répétitive. Pas forcément à lire d'une traite, plutôt à picorer deci delà pour un bref moment hors du temps.
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Contes d'Ise

Ces contes d'auteur inconnu sont en fait des miniatures de quelques lignes, parfois deux pages, qui commencent toujours par « Jadis il était un homme » (parfois une femme). Après cette amorce situant le contexte, s'ensuit immanquablement un poème ou deux poèmes de type tanka (5 vers de 31 syllabes, 5-7-5-7-7). La plupart du temps, l'homme en question le destine à une femme, qui elle-même répond.



Nous sommes ici en présence de nobles gens du puissant clan des Fujiwara et de la maison impériale du Japon. La plupart de ces textes mettent en scène Ariwara no Narihira, petit-fils de l'empereur.



Dans ces quelques 209 « Ise monogatari » aux allures d'anecdotes, les situations sont souvent assez répétitives. Leur sujet ultra-majoritaire est universel, l'amour bien sûr ! le personnage aime et n'est pas aimé en retour, ou il doit s'absenter et se trouve remplacé…bref, ce n'est pas le grand bonheur. Les tankas ne sont pourtant pas d'un romantisme échevelé, mais assez distanciés, philosophes, au risque d'une certaine sécheresse. La nature est aussi un sujet d'émerveillement solitaire. Et certains poèmes sont superbement imagés, comme celui-ci :



Les fils de nos vies

En un noeud serré,

Ayant été noués,

Même après nous être séparés

Je crois que nous nous reverrons encore.



Autre point remarquable, malgré le machisme bien ancré de la société japonaise, il apparaît qu'en ces temps reculés des VIII-IXème siècles, en cette nouvelle ère de Heian, les femmes ont tendance à mener la danse…Au moins dans la haute société, car elles ont le dernier mot en répondant à leur soupirant. Souvent dans ces contes d'Ise, les hommes pleurent et les femmes sont cruelles !



Jadis un homme envoya [ces vers] à une femme cruelle :



Que je soupire après vous

Je ne le répéterai pas spécialement,

Mais sachez

Que si les cordons de vos sous-vêtements se dénouent (1)

C'est pour cette raison



Elle répondit



Quoique l'on voie un signe

Dans le desserrement des cordons de dessous,

Ce n'est pas le cas [chez moi].

Il n'y a donc pas lieu de recourir

A une telle supposition. (2)



(1) D'après un vieux dicton, les cordons qui attachent les vêtements de dessous d'une personne se dénouent tout seuls quand elle est aimée.

(2) Pour me faire croire que vous m'aimez.



On sent bien que la traduction du vieux japonais n'a pas dû être facile pour le traducteur Gaston Renondeau, pourtant une des figures reconnues du métier, contraint d'adapter, d'interpréter, et qui fait au mieux pour assurer une cohérence et une intelligibilité à ces textes, tout en avouant son doute sur quelques passages vraiment obscurs. C'est honnête. Il nous apporte aussi des éclairages précieux dans des notes de bas de pages systématiques, qui nous permettent de mieux cerner les us et coutumes à la cour impériale et dans la société japonaise.



Un ouvrage utile dans sa dimension fondatrice de la littérature japonaise, qui vient compléter les grands textes, notamment des célèbres poétesses de l'époque de Heian. Intéressant, à coupler avec le superbe "Songe d'une nuit de printemps", où les femmes de la cour de Heian pleurent également souvent dans leurs longues manches de kimono à l'évocation des amours contrariées.

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Contes d'Ise

Recueil de126 histoires courtes d'amour et d'amitié qu'égrènent les tanka. Ces poèmes, plus longs que les haïkus mais tout aussi imagés et mystérieux, laissent entrevoir un monde d'amour courtois (et même discourtois), d'aventures galantes, de soupirs et de larmes précieuses, qui aujourd'hui encore restent intemporels.
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Contes d'Ise

Ces contes sont plutôt des anecdotes introduisant des poèmes de 5 vers et 31 syllabes. Ils comptent parmi les plus anciens et les plus célèbres du Japon mettant en scène des personnages liés à la cour qui s'était établie à Kyôto. Les poèmes qui ornent ces contes ne sont parfois que l'occasion d'un bon mot. Difficiles à traduire et devenus dans certains cas énigmatiques, ils sont accompagnés de nombreuses notes. Bien qu'ils expriment toutes sortes de sentiments, Ils renvoient surtout à un monde dominé par la galanterie avec ses intrigues, sa volupté et son dépit. Il émane de ces poèmes une saveur particulière, toute l'atmosphère d'une époque et de sa culture.
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Contes du chat noir

En France, les années 1880, c'est à dire post commune de Paris furent fécondes dans le domaine des idées politiques et de la création artistique.



Témoin de son temps et de cette créativité débridée, le cabaret montmartrois le Chat Noir où se retrouvaient, entre autres, Allais, Richepin, Bloy, Bruant, Satie, Degas et bien d'autres auteurs, poètes, peintres, dessinateurs, devient un journal satirique hebdomadaire.



Cet ouvrage est un florilège de textes et de dessins choisis parmi les publications de "le Chat Noir" version journal.

Richement documenté, avec une large partie chronologique, biographique et bibliographique, ce livre est du genre qui se picore plus qu'il ne se lit d'une traite et, un magnifique témoignage de la créativité souvent d'une audace étonnante en cette fin du dix neuvième siècle.



A recommander à toute personne curieuse de découvrir un ancêtre étonnamment aussi oublié qu'illustre des "Canard enchainé", "Crapouillot" et autre "Charlie Hebdo"...
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Douze millions de romans possibles

Un collectif hétéroclite composé de 14 écrivains, photographes et artistes expriment leur façon de percevoir la ville et d'en tracer les lignes (récits, poèmes, photographies, dessins au trait ...) dans Douze millions de romans possibles ( pourquoi 12 millions ? Parce qu'il y a plus de 12 millions de personnes qui vivent dans l'attraction urbaine de la métropole de Paris. )

Alain Bujak, photographe nous montre ainsi Paris en remontant la Seine à bord d'une barge, Aldo Suares (connu pour ses portraits de personnalités dans Libération) réalise ici des portraits de chiens urbain, Fabienne Yvert compose des poèmes, fragments de conversations, images fugivitives et notations furtives, l'auteur de BD Adrien Villesange a croqué sur le vif les habitants de la métropole ....chacun offre un regard singulier, sensible et partiel de la ville.
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En pleine nature : 50 voyages pour se mettr..

Voici un livre de voyages qui m'a bien laissée perplexe et je vais vous expliquer pourquoi.

L'idée de départ est vraiment très intéressante. Découvrir de magnifiques spots dans notre belle Europe, loin de la foule et des sites systématiquement mis en avant.

Sur ces points, l'objectif me paraît atteint et personnellement j'en aurais volontiers choisi plus de 50 ne serait-ce qu'en ajoutant quelques endroits magnifiques en Irlande ou en Angleterre, que j'ai pu personnellement explorés.

Chaque site présenté fait l'objet de plusieurs pages, avec cartographie, photos, sites à explorer et une rubrique "infos pratiques" qui ressemble à celle que l'on trouve dans certains magazines féminins par exemple.

Il y en a vraiment pour tous les goûts et c'est effectivement une approche originale.

Je ressors toutefois plutôt déçue car si les photos paraissent assez belles, le papier choisi ne les met pas du tout en valeur, la qualité visuelle n'est pas au rendez-vous pour ma part.

J'ai été très surprise de constater que rares sont les photos prises par nos "bourlingueurs", elles proviennent très massivement de Hemis et Shutterstock, comme l'indiquent les crédits photos en fin d'ouvrage.

Autre aspect qui nuira à l'achat : ce documentaire n'est pas très exploitable. Impossible de le glisser dans un sac car il est très volumineux. Si l'on sélectionne un spot, le livre n'y consacre que quelques pages et coûte tout de même 25 euros.

. Je laisse maintenant à chacun se faire sa propre idée sur ce livre.



Je remercie les éditions Gallimard et Babelio car ce livre m'a été envoyé dans le cadre d'une masse critique. Je suis désolée de laisser un avis aussi mitigé et je reste bien sûr une inconditionnelle des guides Gallimard lorsque je pars en vacances pour une destination que je ne connais pas.







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En pleine nature : 50 voyages pour se mettr..

En pleine nature propose 50 voyages pour se mettre au vert dans toute l’Europe. Et, c’est bien toute la nouveauté de ce guide que publie Gallimard Loisirs, de proposer cinquante lieux de nature à découvrir sur ce vieux continent qu’est notre belle Europe.



Nos bibliothèques regorgent de guides proposant de découvrir soit des promenades, soit des chemins de grande randonnées soit des sites remarquables. En pleine nature propose des lieux de nature pour se ressourcer en utilisant n’importe quel moyen pour découvrir ces endroits exceptionnels que j’avoue humblement n’en connaître pas beaucoup.



A partir d’une carte européenne, les lieux sont répertoriés dont la majorité se situe dans le sud, mais l’Irlande et l’Écosse présentent six lieux En pleine nature. A noter que Gallimard loisirs fait entrée Islande, et Turquie dans l’Europe et la Moldavie qui est à la porte de l’Europe politique !



Prenons un exemple. Huit pages sont consacrées au Cap Corse. Les guides habituels signalent souvent ce lieu pour le début du GR 20, les tours génoises et le mélange mer et montagne. Dans En pleine nature, un petit résumé de l’essentiel du lieu côtoie une carte en pleine page qui montre les arrivées en transport, les points remarquables et la situation du lieu comparé au pays auquel il appartient.



Puis, sont mis en avant par des paragraphes courts, illustrés de superbes photos, une proposition de base, une randonnée sur le sentier des douaniers, la réserve naturelle des oiseaux des îles Finocchiarola. Puis, on célèbre les pâtes aux langoustes à déguster dans la marina du petit village de Centuri, la vue magnifique du moulin Matteï et les belles demeures des Américains au nombre de plus de soixante construites à la fin du 19è siècle. A la fin, un résumé d’Infos pratiques avec des propositions de séjour. Puis pour finir, en double page, une possibilité d’élargir la connaissance du lieu est proposé; ici, le désert des Agriates.



Des textes concis, précis, des photographies qui englobent ces écrits, En pleine nature propose la découverte de lieux européens qu’il n’est pas nécessaire de découvrir avec des sports extrêmes. Au contraire, c’est une nature accessible pour tous partout que Gallimard Loisirs propose dans sa collection Voyages, regroupant de beaux livres pour voyager mais aussi rêver.

Une bien belle façon d’envisager des possibles certes à découvrir mais aussi à imaginer !

Remerciements à @Gallimard et @Babelio pour #Enpleinenature
Lien : https://vagabondageautourdes..
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En pleine nature : 50 voyages pour se mettr..

En pleine nature : 50 voyages pour se mettre au vert est un livre que je n'ai pas encore fini de sillonner car c'est plutôt un ouvrage qui se parcourt par étape, au gré de ses envies d'évasion. Mais, comme je l'ai reçu dans le cadre d'une opération masse critique, voici mes premières impressions de voyage.



Ce guide met en lumière 50 sites en Europe qui restent relativement préservés de la civilisation et que vous pourrez découvrir par le biais d'activités nature.



C'est un très beau livre. Les photos sont magnifiques et donnent véritablement envie de se rendre dans les lieux sélectionnés. Je suis fortement séduite par le choix des sites qui a été fait. Ils ne sont pas totalement inconnus pour qui a voyagé un peu en Europe, mais restent malgré tout loin des sentiers battus et sont surtout totalement dépaysants et visuellement sublimes.



Cependant, j'ai été un peu déçue par le fil conducteur de ce livre. Peut-être est-ce moi qui me suis faite une fausse idée en lisant son résumé ? Que ce soit dans le titre, l'introduction ou sur la quatrième de couverture, l'idée de voyages est mise en avant. Pour autant, il y est peu question de voyages (en tous les cas, pas au sens où moi je l'entends, avec l'idée de durée et d'itinérance) mais plutôt d'activités dans un lieu donné. Et puis, il s'agit plus de présenter succinctement des sites, et encore plus succinctement des activités nature qu'il est possible d'y pratiquer. Il y a des suggestions sur comment s'y rendre, où dormir et manger, mais au final rien de très concret concernant les activités évoquées, en particulier l'aspect logistique. Enfin, toujours en lisant le résumé, je m'attendais à quelque chose qui fasse plus récit de voyage.



Je reste sur ma faim quant au contenu de cet ouvrage. Mais les photos valent véritablement le coup d'oeil et les lieux choisis sont très inspirants.



Je remercie Gallimard Loisirs et Babelio pour l'envoi de En pleine nature : 50 voyages pour se mettre au vert dans le cadre de l'opération masse critique.
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Faites vos jeux !

De nombreux romans ont pour sujet les jeux d'enfants, d'argent ou de hasard. Les joueurs ont des profils très différents : homme, femme,enfants, joueurs de poker ou de roulette, issus d'un milieu social aisé ou modeste... Les auteurs des manières très personnelles de montrer leur fascination, leur implication dans le jeu.

Ce recueil permet de découvrir ou redécouvrir des oeuvres par le biais d'extrait à thème.
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Histoire des littératures, tome 1

Un superbe ouvrage synthetique de la litterature orientale et ancienne avec la decouverte de textes injustement meconnus et de recueils complets d'ecrivains talentueux: un recueil à ne pas manquer pour nous occidentaux une occasion unique de rencontrer de nouvelles cultures !
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Jawlensky : La promesse du visage

Figure majeure de l’art de la première moitié du XXe siècle, Alexej von Jawlensky (1864 - 1941), reste un artiste relativement méconnu en France, en raison d’un intérêt tardif pour l’expressionnisme.



Ce superbe catalogue de l'exposition présentée au musée Cantini à Marseille du 11 juin 2021 au 26 septembre 2021 remet en lumière ce peintre.

Il nous permet de découvrir ou de redécouvrir à travers ces visages quadrillés de couleurs vives mais aussi des paysages et des natures mortes, une peinture entre fauvisme et expressionnisme.

Ce beau livre est aussi le récit de son compagnonnage intellectuel et artistique avec Kandinsky et les membres du Blaue Reiter à l'aube du XXè siècle.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Jawlensky : La promesse du visage

Alexej von Jawlensky (1864-1941)



Au milieu de ces peintres russes exilés : Jawlensky



A part les grands peintres russes classiques dont l'oeuvre fut fortement empreinte de réalisme dans le fond : Répine, Kramskoï, Lévitan et autre Serov.. qui ont laissé plutôt des témoignages parfois glaçants de la Russie impériale, je me suis toujours demandé quelle fut la plus-value qui a suivi à tout ça lors du plongeon dans l'ère moderne ou plutôt je n'ai pas vu grand chose qui m'ait marqué à ce point d'en faire une chronique, mais si on voit la question autrement et qu'on mette sur le même plateau tous les exilés russes pour des raisons diverses et variées : Kandinsky, Chagall, Jawlensky, Soutine, De Staël, la parenthèse Malévitch.. ces grosses pointures individuelles qui se sont imposées comme des marqueurs de l'évolution de la création artistique moderne, il est évident que je suis obligé d'avoir une autre réflexion. A part Soutine et De Staël, je n'ai pas chroniqué sur eux ici, il me tarde en tout cas de dire quelque chose de Jawlensky qui s'impose à moi comme un peintre majeur. Je l'ai vu exposé dans des expositions récentes à la faveur de l'expressionnisme-fauvisme, et à chaque fois j'ai flashé sur lui. Et puis à chaque fois de le voir associé au nom de Kandinsky pour en parler a le chic pour me fatiguer au plus haut point ! Bien sûr qu'ils furent associés, dans la vie déjà, bien sûr que Jawlensky doit bien quelque chose à Kandinsky, mais depuis le temps, il est pertinent aujourd'hui de le voir s'assumer seul. Et Gallimard a eu l'heureuse idée de publier en juin 2021, en pleine covid, la bonne blague, un magnifique beau livre, le catalogue des expos consacrant l'artiste qui se sont déroulées successivement sous l'égide de la fondation Mapfre à Roubaix, Marseille et Madrid.



A voir sa production, le peintre s'impose à mes yeux comme un acteur majeur de l'épopée expressionniste-fauviste dans les années début de siècle 1900. A force de s'essayer des centaines de fois sur des portraits par la couleur qui sort du tube, orgie de couleurs appelait ça Edgar Degas, il arrive fatalement quand on a le talent de Jawlensky qu'on se heurte génialement à titiller la pépite, l'unique joyau qui va faire de vous quelqu'un qui joue dans la cour des grands qui ont marqué l'époque moderne. le résultat a quelque chose d'exceptionnel !



Je suis partagé sur son idée d'évolution vers l'art abstrait comme l'a fait Kandinsky, n'est-ce-pas le premier d'ailleurs qui a rompu avec le figuratif pour donner dans un genre que j'aime moins pour rester euphémique et poli. Quelle est la réflexion de Jawlensky à ce propos ?



Années grande guerre et post-guerre où il doit fuir l'Alemagne avec toute sa famille pour aller à Léman : il dit ceci : "Il fallait que je peigne, non pas ce que je voyais mais uniquement ce que je ressentais vivre en moi, dans mon âme" Et quand on examine factuellement ce qu'il dit, on voit qu'il y a incontestablement un décrochage eu égard au figuratif, mais celui-ci n'est pas éteint : son âme comme il dit souvent le rattache encore à quelque chemin, quelqu'ombre d'arbre qui vont finir par devenir des tâches colorées, assemblées sans horizon, en petits formats plutôt .. Même schéma de pensée pour les portraits : les grands yeux ouverts d'avant se ferment et deviennent une ligne, en dessous un nez en lignes croisées en forme de L, et une bouche fermée en une ligne qui ferme le tout en une espèce de géométrie faciale porteuse du masque funeste .. et pour peu que les yeux s'ouvrent, ils deviennent effrayés !.. Représentations, états d'âme, ça chemine un temps, et on va y voir la tête du Christ dans les années précédant la seconde guerre mondiale. Apocalypse, résurrection ?.. La maladie le paralyse .. et c'est sa mort qui survient en 1941 tout en ayant gardé sa lucidité.



Pour ajouter à ma démonstration, la cote de ces monstres russes du pinceau exilés que sont Kandinsky, Jawlensky, Soutine, Chagall, de Staël a sur les 12 dernières années dépassé les 10 m§ avec des pics pour certains a + de 40 m§. Bon, il me reste maintenant à chroniquer sur Kandinsky et Chagall. Merci de votre attention chers amis.
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L'Antre aux fantômes des collines de l'Ouest

Des fantômes chinois à tous les étages, ces contes sont plaisants à lire. L'appareil critique est éclairant. On regrette que les notes ne soient pas en bas de page, ce qui force à des allers retours perpétuels. On plonge dans le Chine ancienne avec plaisir.
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