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Citations de Éric Plamondon (379)


Elle sent son sexe qui pénètre dans son vagin. Il s'enfonce en elle. Son sexe est dur et lisse. Il entre dans son corps en cadence : et une, et deux, et trois, et quatre. Il serre ses fesses à deux mains pour aller un peu plus loin. Il lui mordille le cou, lui lèche les oreilles et enfonce sa langue dans la bouche. Leurs lèvres s'emmêlent. Elle lui prend aussi ses fesses pour l'encourager. Elle compte dans sa tête les coups : et un, et deux, et trois, et quatre. Elle sent son sexe, leurs sexes, l'afflux sanguin dans les zones érogènes, elle sent son poids sur elle, la sueur de plus en plus prégnante entre leurs deux corps. Elle serre les fesses et contracte les muscles de son vagin pour resserrer l'étreinte, qu'il vienne au plus vite, qu'il éjacule une bonne fois pour toutes et qu'on en finisse. Elle en a marre : et une et deux et trois et quatre. Elle l'encourage de quelques hummmm, haaahaaa, ouiiiiiiiii et enfin il crie haahaaaaah et elle sent le sperme chaud en elle qui bientôt coulera sur les draps. Il a joui, c'est fait. Elle est seule à savoir qu'entre eux c'est fini.
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On dit souvent que ce ne sont pas les villes qui changent mais ceux qui les visitent .
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Mutt sangewite’lm’g moqwa’ wen gesatgit nmu’j negmewei.

Ne fais pas confiance à celui qui n’aime pas son chien.
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Avec le temps, on s'est mis à les appeler des Amérindiens. Plus tard, on dira des autochtones. Avant ça, on les a longtemps traités de sauvages (...).Il faut se méfier des mots. Ils commencent parfois par désigner et finissent par définir. Celui qu'on traite de bâtard toute sa vie pour lui signifier sa différence ne voit pas le monde du même œil que celui qui a connu son père.(p36)
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Quand les chiens sont lâchés, quand on donne le feu vert à des sbires armés en leur expliquant qu'ils ont tous les droits face à des individus désobéissants, condamnables, délinquants, quand on fait entrer ces idées dans la tête de quelqu'un, on doit toujours s'attendre au pire. L'humanité se retire peu à peu. Dans le feu de l'action, la raison s'éteint.
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Il faut se méfier des mots. Ils commencent parfois par désigner et finissent par définir.
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Il a vraiment l’air sincère. Ses yeux se sont mis à briller. Elle a envie de lui demander s’il a un peu de sang indien pour parler ainsi mais elle sait que c’est la dernière question à poser à quelqu’un dans ce coin du pays.
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« On dirait que t’es allé aux fraises. »
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N'importe qui pouvait être embarqué en pleine nuit par la police, enfermé pendant des jours et relâché sans autre explication, du seul fait de vivre au Pays Basque. On reprochait la violence de l'ETA alors qu'il n'y avait pas plus d'état de droit sous le gouvernement Gonzalez que sous celui de Franco. Des milliers de personnes étaient séquestrées arbitrairement. Julen rappelait le sort d'un autre Mikel que le mien, arrêté avec sa compagne et des amis dont lui lors d'un simple contrôle de routine. On les avait embarqués, torturés puis remis en liberté sans aucune charge d'accusation. Mikel, lui, n'était pas ressorti avec eux. D'après la Guardia Civil, il s'était échappé. On avait retrouvé son corps dans la Bidassoa vingt jours plus tard. Il était menotté les mains dans le dos. Julen affirmait que Mikel avait subi le supplice de la baignoire et que la police était allée trop loin. Julen connaissait d'autres noms, d'autres morts. Plus je l'écoutais, plus j'avais le sentiment qu'il s'adressait directement à moi, qu'il essayait de me convaincre, que son discours avait pour but de me rallier à la cause.
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Ils faut se méfier des mots. Ils commencent parfois par désigner et finissent par définir.
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De son côté Pesant ne comprend toujours pas pourquoi des milliers de personnes de tous les pays dépensent des fortunes pour se payer le droit de taquiner un poisson qu'ils remettent à l'eau une fois sur deux. La pêche au saumon, ça le dépasse, comme la pêche tout court d'ailleurs.
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Les anciens ne manquent jamais une occasion de rappeler aux plus jeunes que, sans les indiens, les premiers colons n'auraient pas survécu aux hivers de cette partie du monde, du moins ni les Anglais, ni les Français.
.../...
Son peuple a sauvé les Blancs puis les Blancs les ont peu à peu décimés.
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Depuis des millénaires, la sagesse de l’évidence suffit à ce peuple : si on pêche trop de poissons cette année, il y en aura moins l’année prochaine. Si on pêche trop de poissons pendant des années, un jour il n’y en aura plus.
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Quand ils font griller la viande de castor sur le feu, les Mi’gmaq conservent précieusement les os de l’animal. Quand ils font cuire une outarde dans la braise, après avoir brûlé les plumes et rôti l’oiseau, ils récoltent soigneusement le squelette. Quand ils mangent du poisson, les arêtes qui ne serviront pas d’ornements ou d’aiguilles sont minutieusement préservées. Si un chien s’empare d’un seul bout d’os, c’est un mauvais présage. Après le repas, les reliques des poissons sont rendues à la mer. Après le festin, les os du castor sont rejetés près des huttes de ses congénères. Après la mangeaille, les ailes, les cuisses, la tête et la carcasse du grand oiseau sont remises dans la rivière ou dans le lac. C’est ainsi depuis des millénaires. Pour que les poissons reviennent, pour que les oiseaux réapparaissent, pour que les castors continuent de nourrir le peuple, comme l’orignal, le lièvre et l’ours, il faut redonner à la nature ce que la nature nous a donné. D’ailleurs, depuis que cette tradition n’est plus observée, il y a parfois dans le cours des choses comme un os.
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Quel monde pour un peuple qu'on traite de sauvage durant quatre siècles ?
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La génétique nous dit aussi que le genre humain ne forme qu'un seul peuple. Nous sommes un grand mélange d'acide désoxyribonucléique, où seules les proportions fluctuent. Il ne faut jamais perdre de vue qu'à un pour cent près, nous sommes tous des chimpanzés.
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J'écris tout ça dans la précipitation. J'espère avoir terminé dans quelques jours. Je veux réussir à préserver l'essentiel tout en te disant des choses qui n'auront pour toi, peut-être que le goût de la trahison. Sache pourtant que si tu n'avais pas été la personne importante de ma vie, si je ne t'avais pas aimé profondément, je ne prendrais pas la peine de m'arracher le coeur pour venir coucher tout ça ici. Le secret que je dissimulais à sans doute rongé le lien entre nous.Je vais partir. Partir affronter mes démons. L'abandon est le prix de ma survie.
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Éric Plamondon
...le pouvoir des uns repose sur la résignation des autres.
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Le métier à tisser Jacquard a été inventé en 1801 à Lyon par Joseph Marie Jacquard. On le considère comme l'ancêtre des ordinateurs, car il s'agit de la première machine programmable. Grâce à un système de cartes perforées, ce métier dessine automatiquement les motifs des tissages. [...] Il utilise le système binaire. Sur le ruban, un trou vaut zéro (0) et un plein vaut un (1)
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Si Steve Wozniak et Steve Jobs veulent lancer une compagnie, il leur faut un nom. On dit qu'un jour qu'ils roulaient dans le Volks de Jobs, ce dernier a proposé "Apple" parce qu'il venait de passer l'été à travailler dans un verger en Oregon. On dit, même qu'à cette époque, Jobs pratiquait certaines formes d'ascétisme et de méditation. Il est réputé ne s'être nourri que de pommes pendant des semaines entières. [...] Quelques années plus tard, un ingénieur d'Apple est chargé d'un nouveau projet de développement. Il doit trouver un nom au projet. Il s'agit de développer un ordinateur plus performant. Comme il travaille chez Apple, il choisit le nom d'une variété de pommes très connue en Amérique : la McIntosh. [...] Apple a dû changer l'orthographe originale pour des raisons juridiques.
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