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Critiques de Éric Stalner (459)
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Saint-Barthélémy, tome 3 : Ainsi se fera l'hi..

Un très bon dernier tome.

Une fois de plus, on est plongé au cœur de l'horreur et des complots et manipulation des dirigeants de la France et de cette lutte pour le pouvoir qu'importe les dommages collatéraux. Une h/Histoire passionnante où l'on a tous les tenants et les aboutissants et tous les protagonistes. Le tout complété par une histoire fictive et plus personnelle de Elie de Sauveterre avec une histoire de famille qui n'est pas révolutionnaire mais efficace. J'aime beaucoup comment cette série traite ce sujet. Une leçon d'Histoire, distrayante mais qui nous fait réfléchir sur le présent car malheureusement on peut encore transposer ce sujet à l'actualité.

Les personnages sont très attachants et bien pensés. Clément fait un peu de peine. Chacun à son rôle.

Les dessins sont une réussite. J'aime beaucoup le trait de Eric Stalner, bien mis en valeur par la colorisation.

Une série qui m'a donné envie de me replonger dans des livres d'Histoire.
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Ange-Marie

Une BD que je ne connaissais pas que j'ai découvert grâce au challenge ABC. Elle date un peu mais elle vaut le coup de la lire.

Elle raconte les traumatismes de la première guerre mondiale et la difficulté de reprendre le cours de sa vie. Avec douceur et poésie malgré un thème flirtant avec la folie. Un récit qui nous prend et nous emporte sans jamais nous lâcher.

Les personnages sont très attachants, très humains. On les voit évoluer.

Quant aux dessins, ils sont magnifiques avec ces aquarelles. Les personnages comme les paysages sont soignés et élégants, renfermant un certain mystère.
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Saint-Barthélémy, tome 1 : Sauveterre

Le tome 1 de cette série m’a paru un peu inégal. On entre de plain-pied dans l’histoire, avec le stratagème amenant à l’enlèvement des enfants, puis le rythme faiblit, et les choses deviennent un peu floues. Je me suis perdu dans les dessins, pourtant très réussis (j’adore en particulier les couvertures), mais qui m’ont paru, par moment, en décalage. Ainsi, page 47, deux cases se suivent, marquées par un simple changement d’angle de vue… mais on ne retrouve pas les personnages dans l’ordre dans lequel ils devraient être, leurs vêtements et leurs visages même sont modifiés… Bref, cela contribue à ce que la mise en place de l’histoire ne soit pas totalement fluide, à mon goût.



C’est suffisamment bien pour que l’on ait envie de poursuivre (et, avec le deuxième tome, on n’est vraiment pas déçu), pas tout à fait assez pour être enthousiaste sur ce tome là…
Lien : https://ogrimoire.wordpress...
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Le boche, tome 3 : Entre la chair et l'os

Nouveau tome et nouveau thème : Cette fois c'est les profiteurs de guerre, et les relations qui s'établissent entre les personnes en fonction de ce que l'un peu offrir et ce dont l'autre à besoin.

C'est rude : en quelques pages je me suis attachée aux différents personnages, et voir les difficultés auxquels sont confrontés me touche.
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Le boche, tome 2 : Zigzags

Le titre m'a un peu interpellé.

Plus que les aventures du personnages principal, tout l'intérêt de ce tome est de présenter ce qu'à pu être la débâcle en 1940.

Tous ces gens qui se jettent sur les routes, espèrent trouver un endroit pour vivre, tout en évitant les attaques des avions .... Pourquoi avons nous oublié que beaucoup de Français ont été eux aussi des réfugiés à une certaine époque ?
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Saint-Barthélémy, tome 1 : Sauveterre

Cette nouvelle série historique, sortie chez Les Arènes BD, se distingue au premier abord par une présentation soignée : couverture, mise en page et dessins attirants, reconstitution de l'architecture du Paris de l'époque soignée, annexe documentaire finale sur « Politique et religion dans la France de la Saint-Barthélémy ». D'une manière générale, la BD historique ces dernières années se fait de plus en plus soucieuse d'étaler ses sources et sa documentation. Riche idée de poursuivre l'aventure qu'est la BD par les références historiques qui l'accompagnent.

Sur le fond, les auteurs nous ramènent en 1572. Les guerres de religions ont commencé, le protestantisme s'est implanté auprès de la haute noblesse et d'une part de la population majoritairement au sud d'une ligne La Rochelle – Valence. Elie de Sauveterre, jeune protestant, s'est engagé dans le combat aux cotés du prince de Condé suite à l'enlèvement de son petit frère et de sa sœur. Il se retrouve à Paris au moment du mariage d'Henri de Navarre et de Marguerite de Valois, dite la reine Margot. La tension entre les deux tenants des deux religions est à son comble.

L'essentiel de ce premier tome va se focaliser sur ces quelques heures qui suivent l'acceptation (la résignation ?) par Charles IX de la mise à mort des chefs huguenots à commencer par Gaspard de Coligny, déjà blessé par un attentat la veille. Les Guise, tenants du catholicisme, opposés aux Montmorency – Coligny, protestants, vont répandre leurs hommes dans le Louvre endormi, puis dans Paris pour y tuer tous les protestants. Henri de Navarre se réfugie dans les appartements de Marguerite et ne doit sa survie qu'à son intervention. le sang coule, la colère se déchaîne, les hommes en noir (tenue « ordinaire » des protestants) sont poursuivis et aussitôt tués.

Dans cette orgie de sang, Elie de Sauveterre tente de prévenir les siens, se fraie un passage par l'épée, rencontre un garçonnet qui a perdu toute sa famille. La situation est désespérée, mais on devine que les intervenants règlent aussi quelques comptes passés qui rebondiront dans la suite de la série.

Tout cela est fort bien fait et efficace. Un grand merci à l'éditeur et à Babelio pour ce moment d'histoire.

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Ils étaient dix, tome 1 : Octobre 1812

Découverte d'une nouvelle BD d'Eric Stalner, j'aime toujours autant. J'aime bien son dessin et la BD historique est celle que je préfère. Donc tout était réuni pour que j'apprécie cette nouvelle série. La période de la retraite de Russie sous Napoléon, est le fond d'une histoire de souffrance et de vengeance. Les héros sont pris dans une tourmente qui les dépasse et on se demande comment tout cela se terminera pour eux. Belle découverte. Je n'ai plus qu'à continuer avec les tomes suivants.
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Vito, tome 3 : La grande chasse

Une série particulière mais intéressante même si elle m'a laissés plusieurs fois perplexe. J'avoue que j'ai été bien déçue par ce dernier tome. L'histoire part en cacahuète et je ne parle même pas de la fin en eau de boudin carrément bizarre. Ca fait un peu baclé.

Les dessins sont, par contre, toujours magnifiques décrivant à merveilles ce monde fantastique.
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Flor de Luna, tome 4 : Rosalia, 1898

1898 - La Havane.

Ce premier album du second cycle de Flor de Luna débute alors que Cuba est une proie économique et stratégique qu'envient à la fois Espagnols et Américains. La main-mise sur le commerce du tabac sera le levier pour des profits considérables dépassant la simple production ou la distribution des cigares, car l'île pourrait être la tête de pont d'une économie beaucoup plus importante.

Alors que dans les rues du port, entre bordels et cafés, se croisent les militaires des deux nations, les cubains eux-mêmes ne savent pas quel allié choisir, ou s'ils ne doivent pas revendiquer leur indépendance et s'affranchir d'un maître quel qu'il soit.Toujours est-il que lorsque le steamer USS Maine lourdement armé explose dans la rade, provoquant de nombreuses victimes, la question de la responsabilité de l'attentat peut-être envisagée de bien des façons.

À une explosion, répond une autre, verbale, celle-là, celle d'une femme de tête, face aux autres planteurs qui refusent de la suivre sur le terrain de l'indépendance financière, elle qui a remis sur pied l'exploitation héritée de la famille Portero, la Finca et la Fabrica, productrices des fameux Flor de Luna.

Rosalia Portro, Pesudo, c'est son nom, a hérité du caractère bien trempé de sa grand mère, Corina Portero devenue une vieille femme acariâtre et vindicative, que l'on avait connu beaucoup plus jeune dans l'album précédent. Rosalia, aussi volontaire et ambitieuse qu'à l'inverse son frère Gustavo, fainéant et pusillanime, va avoir fort à faire pour résister aux pressions qui s'annoncent.



Ainsi commence donc ce deuxième cycle avec aux commandes Boisserie et Lambert, Stalner ayant quitté la série. Nouvelle époque, un peu comme dans Les Maîtres de l'Orge, qui avait marqué les années 90 avec la réussite que l'on sait. On se plaît à penser que si les auteurs de Flor de Luna continuent dans la même veine et le sérieux nécessaire à un scénario solide et un dessin toujours aussi abouti, le succès sera au rendez-vous. À suivre de près donc…

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Fabien M - Intégrale

De la BD linéaire et classique, toute basée sur le récit d'aventure. Un héros qui vieillit au fil des albums, des personnages secondaires, des méchants ambivalents et parfois séduisants. Certains caractères, certaines courbes sensuelles sont attachants. Quelques passages scénaristiques sont bien trouvés. Mais trop de révélations, trop de fidélités larmoyantes, de sens de l'honneur et de trahisons, de subtilités hiérarchiques. Le rocambolesque fatigue et éparpille le propos. J'ai renoncé à comprendre le dernier tome. Fabien décide de finir ses jours dans la jungle avec une belle indienne aux seins nus et il a bien raison. Mieux vaut laisser tomber cette vie agitée.
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La croix de Cazenac, tome 2 : L'ange endormi

C'est un extrait de "Voyage au bout de la nuit" de Louis-Ferdinand Céline qui illustre la quatrième de couverture de ce deuxième tome de la "Croix de Cazenac : "Tout ce qui est intéressant se passe dans l'ombre, décidément. On ne sait jamais rien de la véritable histoire des hommes." et autant dire que ces phrases résument à elle seule le contenu de ce tome.



L'histoire reprend en février 1915, au moment où les russes se font encercler par les allemands dans la forêt d'Augustow.

Par un jeu de tractation Etienne a été démobilisé et est retourné vivre avec son père.

Mais il n'est plus le même et n'arrive pas à retrouver sa vie d'avant : "Oublier ?! Comment le pourrai-je ? Ca me réveille toutes les nuits ! ... Je n'entends que des hurlements, des explosions, je ne vois que des morts partout !!!" et surtout il y a la vérité apprise à la fin du premier tome : Henri est vivant.

C'est l'arrivée de Louise, la femme de Henri, qui va déclencher toute l'histoire.

Elle va l'entraîner malgré elle dans un piège en Russie mais va aussi sans le savoir déclencher des souvenirs d'enfance d'Etienne profondément enfouis dans sa mémoire, à commencer par un ours qu'il revoit : "Au fait, j'ai revu l'ours !".



Il n'y a aucun temps mort dans ce deuxième opus, à tel point que je l'ai lu d'une seule traite sans même m'en rendre compte.

De France en Russie, le lecteur suit avec plaisir et avidité les aventures d'Etienne et de Louise, curieux d'en apprendre plus sur ces espions français, allemands et russes, mais également sur le mystérieux passé d'Etienne, à commencer par sa mère, "l'ange endormi" qui donne le titre à cette bande dessinée.

Il y a beaucoup de rythme dans cet opus et aucun temps mort, c'est sans doute son point fort.

L'autre atout indéniable, c'est la qualité du scénario mais également des graphismes.

Les dessins sont très plaisants, les couleurs très agréables et particulières en fonction de chaque situation : claires pour La France, grises pour la tempête de neige, violines pour la Russie.

L'une des choses qui m'a marqué ce sont les nuances du ciel, typiques à chaque pays.

Cela contribue à le rendre vivant, presque un personnage à part entière, et crée une ambiance particulière dans l'histoire.

Les auteurs n'ont pas non plus hésité à mettre quelques dialogues humoristiques entre les personnages d'Etienne et de Louise.

Ils ont surtout commencé à créer quelque chose entre ces deux personnages, une relation naissante, une forte attirance l'un envers l'autre, qui promet certainement de ce dénouer dans le troisième tome et ne sera peut être pas sans conséquence.



Ce deuxième opus s'achève par une bagarre mémorable dans un cimetière et surtout par les retrouvailles entre les deux frères.

La fin est ouverte sur le troisième et dernier tome qui clôturera le cycle de l'ours.

L'envie de connaître la suite est pressante.
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La zone, Tome 1 : Sentinelles

Dans le futur hypothétique de 2019, la Terre a été ravagée d'un grand cataclysme et la Nature a repris ses droits sur les Hommes, disparus à 95% en Angleterre. En 2069, la population survivante tente de panser ses cicatrices et a bannie de son quotidien tout ce qui la renvoie à son passé.

Au village cloîtré d'Applecross, Lawrence est le seul à porter un regard plus nuancé sur le passé et à préserver la connaissance de l'écriture et surtout des livres qu'il conserve pieusement à son domicile. Vivant seul à l'écart, avec son animal domestique, une femelle puma qu'il appelle le Chat, Lawrence tente malgré tout d'enseigner la lecture à la jeune Keira. Malheureusement, le jour où cette dernière s'enfuit avec inconscience munie d'une carte du pays, Lawrence est bien vite accusé d'avoir perverti la jeunesse avec ses idées de l'Ancien Monde, responsables du grand cataclysme. Menacé par les villageois et surtout inquiet pour la jeune fille qui ignore les dangers auxquels elle s'expose, il part à sa recherche et renoue avec les territoires extérieurs qu'il est un des rares à avoir parcouru.



C'est dans un univers apocalyptique que nous plonge ici Eric Stalner. Le monde a été dévasté par une succession de catastrophes (épidémies, raz de marée, séismes, tempêtes ...) et désormais la Nature a repris le dessus sur le monde civilisé, enfouissant sous la végétation les restes d'une urbanisation poussée.

Les survivants vivent enfermés dans des villages dont ils n'osent pas sortir, craignant d'être contaminés par l'extérieur.

A Applecross, les habitants sont clairement hostiles envers Lawrence, l'Etranger qui a vécu à l'extérieur de nombreuses années et dont on craint les idées et la connaissance qu'il tire des livres de l'Ancien Monde.

Un homme ambivalent donc et un peu secret qui cache en son sein un certain savoir et de nombreuses blessures. Partant à la recherche de Keira, il devra ré-affronter ses démons et retrouver les terres qu'il avait fuit autrefois tout en se protégeant des hordes d'enfants sauvages cannibales, à l'affût de la moindre chair fraîche.



Fascinant récit qui nous plonge dans un univers futuriste à la portée humaniste tout en suivant la quête d'un homme complexe. Le récit qui nous est fait est extrêmement rythmé et mélange habilement passé et présent. Les informations sur l'apocalypse se dévoilent peu à peu et le lecteur pourra être quelque peu perdu avant d'avoir toutes les données en main. La narration se ponctue de nombreux flashbacks qui nous éclaire sur le passé de Lawrence ainsi que sur certains éléments de la Zone, cette partie secrète du pays qu'il est l'un des seuls à connaître. Une Zone que le lecteur parcourra plus loin en sa compagnie et qui se révèlera pleine de surprises. Sans compter que l'album se ferme sur une bouleversante révélation qui modifie la perception que le lecteur s'est faite sur le cataclysme et ne fait que redoubler les questionnements !



Eric Stalner propose donc un récit d'anticipation où le futur est loin d'être réjouissant. Le monde qu'il a imaginé s'avère très intéressant sans être révolutionnaire (science prohibé, rejet des livres, Nature qui reprend ses droits) et distille un arrière-fond écologiste qui est toujours bon à prendre lorsque l'on voit où les excès de nos sociétés industrielles nous mènent.

Premier tome d'une série, l'album introduit plutôt bien l'univers et laisse le lecteur avec de nombreuses questions dont il attend les réponses avec impatience. Le focus se fait pour le moment essentiellement sur le personnage de Lawrence dont les zones d'ombre sont propices à de riches développements dans les tomes suivants.

Le dessin est plutôt réaliste et les décors particulièrement riches et soignés. Les couleurs sont particulièrement réussies et donnent une belle densité à cette nature à la fois menaçante et ressourçante.



Ce premier album de La zone s'avère donc une excellente surprise avec un scénario plutôt riche et un très beau dessin. Inutile d'être un grand fan des récits post-apocalyptiques pour apprécier cette série qui réserve encore beaucoup de surprises ! Prévue en 4 tomes, on peut d'ors et déjà découvrir les 3 premiers. N'hésitez donc pas !
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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13 heures 17 dans la vie de Jonathan Lassiter

&#xNaN Un polar chronométré ! &#xNaN



👉 Je ne vous présente pas souvent de bons polars en BD, pourquoi ? Parce que j’ai du mal à trouver LE scénario qui me plait. Il y a tellement de propositions sur le marché, que j’aime lire des histoires surprenantes et singulières et c'est le cas avec cet album.



🔎 Ma critique express : j’ai aimé ❤

- L’intrigue ****

- Le choix du noir et blanc

- Un suspense maîtrisé

- L’ambiance des années 60

- La durée de l'histoire



🔎 Pour ceux qui veulent en savoir plus :



👉 Jonathan Lassiter vit dans le Nebraska. Un matin comme tous les autres, il se rend à son bureau. Après son dernier appel avec un client, sa vie bascule. Sa copine le quitte, il se fait virer et il fini par casser la gueule de son collègue. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Après avoir bu un verre, il se rend compte qu’il n’a plus son portefeuille. Edward, un homme plutôt mystérieux et fortuné lui propose de payer à sa place et de le suivre … pendant 13 heures et 17 minutes.



❤ Au départ tout commence par la découverte de Jonathan. On éprouve très vite beaucoup d’empathie dès sa rencontre. Puis, les mauvaises nouvelles s’enchaînent et on se dit mais pourquoi lui ? Cet homme si calme, si doux, qu’a-t-il fait pour mériter un tel sort ? Mais à 17h15, sa vie va être bousculée par LA rencontre de sa vie. Edward, va lui faire vivre une aventure hors du commun, mais qu'a-t-on à perdre, quand on a plus rien à perdre ?



❤ Visuellement c’est un vrai régal ! D’ailleurs cet album a d’abord été pensé en couleurs. Mais je dois dire, que l’éditeur a bien fait de le recommander en noir et blanc, comme dans les vieux films de cette époque. Vous l’aurez sans doute compris, mais pour moi c’est un très gros coup de coeur même pour ceux qui n'ont jamais été attirés par les années 60 !
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La grande peste, tome 2 : Le labyrinthe et ..

Critique du diptyque dans son ensemble



Europe, An 1347. La peste sévit partout. Baltus, chevalier Hospitalier, est le seul rescapé de son bataillon, après avoir abordé une galère byzantine dont tout l’équipage a péri. Il emporte avec lui un miroir dont le dos représente un labyrinthe. Il survit miraculeusement à la peste mais est poursuivi par un étrange cavalier qui sème la mort sur son passage. En Italie, la route de Baltus croise celle d’Alixe, qui a fui son village après la mort de sa mère, lapidée pour sorcellerie. Ensemble, ils parcourent les routes d’Europe pour fuir ce mystérieux cavalier et découvrir ce que cache ce tout aussi mystérieux labyrinthe.



Progressons par étapes…



J’ai réellement apprécié le graphisme de cette bande dessinée. Elle est visuellement très jolie, avec des dessins réalistes et colorés qui soutiennent parfaitement l’intrigue.



La construction du récit est intéressante : les vies de Baltus et Alixe alternent jusqu’à leur rencontre où elles fusionnent en un seul récit. Le fond historique de ce diptyque est réellement bien documenté. L’intrigue est entrecoupée (au moment opportun pour ménager le suspense) par des passages explicatifs qui éclairent les faits historiques présentés dans la BD. C’est très intéressant et cela permet de bien cadrer le récit et de lui donner du réalisme.



Petit bémol (tout petit petit) : je m’attendais à lire une BD purement historique, sur la Grande Peste du 14e siècle et j’ai été un peu surprise par l’intrusion fantastico-ésotérique qui prend progressivement une très grande place. La Grande Peste n’est peut-être pas réellement celle qu’on croit…



Un diptyque intéressant au final qui mérite d’être découvert si on est un peu préparé...
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Ange-Marie

Le dessin de Stalner est toujours aussi beau et captivant. C'est un vrai régal pour les yeux avec une parfaite maîtrise des techniques de la couleur directe! Stalner n'a rien à envier à Gibrat avec une exploitation de toutes les teintes de couleurs pour donner une sublime ambiance à ces récits. Toutefois, la calligraphie en ancien français de la voix-off est un peu pénible à lire. Le lettrage un peu informatisé est déficient à souhait.



Côté scénario, l’histoire manque singulièrement de souffle. J'avoue m'être totalement ennuyé ou être totalement passé à côté de quelque chose. Trop de lyrisme et une pseudo poésie qui m'ont laissé totalement insensible alors que je suis généralement preneur. Peut-être est-ce lié à la bizarrerie du début où l'on se pose des questions sur ce héros un peu incohérent dans ses décisions. Ce n’est pas passionnant car on retombe dans les clichés du genre « réparation des blessures physiques et morales de la première guerre mondiale ».



C’est la première fois que je suis un peu déçu par une oeuvre de Stalner que j’apprécie réellement. Moralité : il n’y a pas que des réussites systématiques dans chaque œuvre d’un dessinateur apprécié. Mais est-ce réellement sa faute? Il n'était pas aux commandes du scénario...



J'ai revendu ce one-shot car il y a beaucoup mieux dans cette fabuleuse collection "aire libre". C'est très rare que je me trompe sur un titre que j'achète et c'est très rare que j'en arrive à revendre une bd car je suis un collectionneur. Ce fait démontre que l'on peut se tromper en toute innocence.
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Le boche, tome 1 : L'enfant de paille

J'ai trouvé la lecture de cette série très intéressante. C'est vrai qu'il n'était pas bon d'être alsacien durant la seconde guerre mondiale car rejeté des deux côtés...



Cette série nous plonge au coeur des préoccupations de l'époque. Nous suivons le début du conflit avec les bombardements et la désolation. Le marché noir fera tout de suite son apparition. Cette histoire se transformera progressivement en série d'espionnage après avoir commencé par un drame familial.



Cependant, le scénario va se dégrader au fil des albums. Notre boche se perdra dans les méandres du conflit indochinois. Si le dépaysement est assuré, il n'en demeure pas moins que c'est l'esprit tout entier de la série qui s'éteint. Je pense que cette bd aurait pu se limiter au premier tome pour être simplement un bon one-shot plutôt qu'une série quelconque qui s'est perdue en chemin.



Au niveau du graphisme, on n'a vraiment pas à se plaindre car c'est Stalner qui assure. On passe tout de même un bon moment de lecture.
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La zone, Tome 1 : Sentinelles

C'est à croire que je vais commencer à être un spécialiste du genre "société ravagée du futur". Encore une ambiance apocalyptique très sombre ! Cette fois-ci, c'est la perfide Albion qui est ravagée en 2019 et qui va se reconstruire avec ses survivants.



Or, 50 ans après, on retrouve une société digne de celle de Kamelot au Moyen-Age. Quand vous aurez avalé cette grosse couleuvre, vous aurez peut-être une chance d'apprécier ce récit. Comme j'aime bien personnellement le travail d'Eric Stalner qui a d'ailleurs un bon coup de crayon, cela sera facile. Cependant, cela ne sera peut-être pas le cas pour tout le monde !



Objectivement, ce mélange de genres est plutôt réussi pour ce premier tome qui donne envie de connaître la suite. Cela manque juste un peu de crédibilité et d'originalité avec un mauvais dosage concernant la distribution du suspense.
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Exilium, tome 1 : Koïos

L'auteur Eric Stalner n'est guère un habitué des séries de science-fiction. Il essaye de faire un peu du Léo mais à sa manière propre. Cela donne un style assez intéressant mais qui manque encore de profondeur. Pour l'originalité, il faudra également repasser. Reste néanmoins l'ambiance mystérieuse.



Ainsi, on devine tout de suite que le commandant de bord cache des choses sur le crash du Glory, fleuron de la flotte spatiale humaine dans les années 2189. On retombe également à une société assez primitive sur la planète Kayenn qui possède une âme propre dans l'interconnexion avec les végétaux et autres animaux.



On se pose encore beaucoup de questions à la fin de ce premier tome. Pour autant, le divertissement est assuré grâce au dépaysement. Il manque juste des personnages attachants auxquels on pourrait se raccrocher.
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L'or sous la neige, tome 1 : Klondike (BD)

J'ai tout de suite accroché avec le style de l'histoire contant la ruée de l'or vers le Klondike. Ce n'est pas étonnant car les frères Stalner sont aux commandes de cette nouvelle série. le dessin est toujours aussi magnifique avec ces beaux paysages de l'Alaska malgré son climat très rude. le récit est fluide et c'est un véritable plaisir de lecture.



On apprendra ainsi que 100.000 prospecteurs affluèrent dans la région entre 1896 et 1899 dans une sorte d'hystérie collective poussée par les médias. Cependant, seulement 4000 d'entre eux vont trouver de l'or sur place. Pour les autres, cela sera soit leur dernier voyage, soit un retour à la case départ. Il faut dire que le climat très froid (-50 degrés) associé au port de lourdes charges et ravitaillement sur de longues distances sera très difficile à supporter pour la plupart.



Par ailleurs, les retardataires étaient jaloux des premiers découvreurs et tentaient de « faire sauter » les titres miniers originaux obtenir des concessions minières couvrant le même territoire. La ville canadienne de Dawson située au confluent des fleuves Yukon et Klondike à proximité du lieu de la première découverte va passer de 500 habitants à 30.000 en moins de 2 ans. Bref, j'ai aimé découvrir tous ces détails historiques tombés dans l'oubli.



Au final, le scénario est certes simple mais efficace. On va suivre avec un grand plaisir les aventures du jeune Matt en espérant qu'il trouve effectivement de l'or sous la neige.
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Fabien M, tome 1 : Le cavalier noir

J’ai acquis l’intégrale des aventures de Fabien M car j’étais avant tout attiré par découvrir d’autres œuvres de l’auteur Stalner dont j’avais apprécié les dessins et le scénario sur La Croix de Cazenac.



Verdict ? Une bonne BD d’aventure dans la plus pure tradition. Je n’ai pas été déçu ni par le dessin, ni par le scénario parfois très prévisible.



Fabien est un orphelin qui tente de survivre avec son plus jeune frère par de menus larcins dans le Paris du début du XXème siècle. Leur père a été assassiné durant leur enfance. Fabien est bien décidé à le venger. cependant, il va être entraîné dans les griffes d'une puissante organisation secrète dont les membres se font tatouer le symbole d'une pièce d'échec.



La série est très distrayante mais l'intrigue est très stéréotypée car certains passages ont un goût de déjà vu. L'histoire attire le lecteur par son rythme sans cependant véritablement le tenir en haleine. Par ailleurs, il manque de la profondeur aux différents personnages.



Une BD qui se laisse lire agréablement mais dont le style fait très années 80. J'encourage ceux qui ne connaissent pas cette bande dessinée et qui aiment les belles aventures avec de beaux paysages de lire les aventures de Fabien M, je pense sincèrement qu'ils ne seront pas du tout déçu de leur lecture.



Note Dessin : 4.25/5 – Note Scénario : 3.75/5 – Note Globale : 4/5
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