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Critiques de Étienne de Montety (170)
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La douceur

Un très beau livre et une histoire terrible. Cela commence avec les roses et peu à peu, nous entraîne dans un camp de concentration.

C'est l'histoire d'une rencontre entre un français voyageur dans le cadre de son métier de journaliste (un ex petit garçon trimballé par son père, toujours en pensionnat pour cause de divorce et une mère, repartie dans son pays natal), d'une journaliste allemande d'un grand quotidien et d'une belle dame âgée qui aime les roses et qui les aime pour une raison très précise: elles l'ont sauvé.

J'ai beaucoup aimé ce livre : l'écriture est élégante, le vocabulaire précis, les mots justes. Je remercie les Editions Stock et NetGalley de m'avoir permis de découvrir ce texte.
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La grande épreuve

Tout juste sorti en librairie, je n'ai pas perdu un seul intant pour me procurer le dernier roman d'Étienne de Montety.

Et ce livre est excellent. Une histoire qui s'inscrit dans le contexte actuel et qui incite à réfléchir sur des problématiques majeures de notre décennie.

À lire absolument !
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La douceur

Le personnage principal et narrateur est journaliste. Il se rend à la Convention Internationale de la Rose en Australie. Il y rencontre Barbara, une journaliste allemande, et tous deux sont happés par le charisme de la présidente française de l'événement, May de Caux.

Ils vont s'atteler à découvrir les mystères qui l'entourent, elle, la résistante, la survivante de Ravensbruck qui n'a jamais parlé...



"La douceur" est un condensé de douceur certes.

La plume est fluide. L'intrigue est finement menée. L'histoire est racontée de manière très sensible sans mièvreries.

"La douceur" est également un condensé de douleur.

Celle qu'ont endurée tous les hommes et femmes persécutés pendant la 2eme guerre mondiale. Celle de l'horreur des camps. Celle de May de Caux, enfouie. Celle que May de Caux va devoir surmonter pour libérer sa parole, se libérer.



Ce n'est pas un roman alambiqué.

Ce n'est pas un thriller.

C'est un roman porté par le rythme doux de l'éclosion des fleurs, par la douceur du parfum des roses.

C'est un roman qui met la littérature, l'écriture, la mémoire indispensable en avant. Et c'est beau, et c'est doux.



Je conclurai en citant une phrase du roman prononcée par le narrateur : "Aujourd'hui, les livres forment les jalons de ma vie. Après tant d'années, je me souviens des meilleurs moments de ma carrière grâce à eux, comme d'autres se rappellent leurs vacances grâce au tube d'un été."
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13 à table ! 2022

Ne nous voilons pas la face, ce genre d'initiative caritative donne rarement lieu à de grandes réussites du point de vue littéraire, sans doute car il faut combiner auteurs populaires , susceptibles d'attirer un large public et auteurs plus reconnus par la critique.

Le thème retenu, de plus, Les Vacances, n'augurait rien de bon mais , à l'exception de ,je cafte, trois auteurs qui l'ont pris au pied de la lettre, le 13 à table de cette année est un excellent cru.

On y retrouvera ainsi la famille Santoire chère à Marie-Hélène Lafon, avec un dénouement plutôt audacieux ou un texte tout en délicatesse de Jean-Paul Dubois qui m'a fait penser à Alain Souchon et à un événement traumatique de son enfance.

Quant à Alexandra Lapierre, elle nous gratifie d'un récit sur une relation sororale magistrale. Les tonalités varient , mais la nostalgie n'est pas forcément au rendez-vous comme je le craignais de prime abord. Un recueil où Cyril Lignac nous offre même une recette de poulet rôti à l'origan frais et au citron  ça ne se refuse pas .









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La grande épreuve

La Grande épreuve relate l'assassinat du Père Hamel le 26 juillet 2016 en l'église Saint Etienne de Rouvray.

L'auteur a construit son récit de manière à nous faire découvrir le parcours de chacun des protagonistes de ce drame. Chaque histoire individuelle est livrée sans passion ni jugement, avec un éclairage presque journalistique, abordant au passage l'histoire de notre société contemporaine, livrant avec finesse des éléments de compréhension de l'évolution de chacun de ces destins qui tous convergent vers l'issue que l'on connait.

Fluide, concis, précis, sans parti pris ni facilité, c'est un excellent roman qui justement récompensé par le Grand Prix de l'Académie Française, traite avec justesse de la quête identitaire, de la dérive islamiste et de la désagrégation du lien social dans nos sociétés contemporaines.
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La grande épreuve

Beau texte, à l'écriture fluide et précise qui nous fait suivre cinq parcours de vie engagées.

Mais quel est le sens de l'engagement ? Pour quelles raisons profondes s'engage-t'on ? Les réponses sont variées et les parcours de vie d'un prêtre, d'une religieuse, d'un policier de la BRI, et de deux jeunes radicalisés montrent que la recherche de sens est commune à beaucoup. La colère et la haine des uns sont une forme de réponse à leur mal-être dans le monde actuel et aussi la marque de la manipulation de beaux-parleurs.

La recherche de ses racines, la perte des croyances des ancêtres sont des réalités qui touchent aussi bien les catholiques de France que les fils d'immigrés. Le monde évolue bien vite en ce XXIème siècle et les repères se modifient. Pourquoi et comment certains tombent dans le djihadisme. L'auteur apporte des réponses sans prendre parti ni juger ses personnages. Il déroule leurs histoires à leur côté.

Un livre essentiel pour comprendre la société actuelle, les églises qui se vident et qui pourtant continuent d'être importantes lors des grands événements de la vie, l'athéisme qui progresse toujours, le matérialisme ambiant et la montée de l'intégrisme parmi les jeunes musulmans, à qui la République n'a pas réussi à inculquer ses valeurs.

Et tout ce que permettent les nouveaux médias...
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Encore un mot

L’auteur est directeur du Figaro littéraire depuis 2006. Dans ce journal, il propose une courte rubrique où, au gré de l’actualité, il choisit un mot et en propose une définition qui, si elle n’est jamais très éloignée de la définition officielle, n’est pas tout à fait conventionnelle pour autant. Jeux de mots, mots d’esprit, références littéraires ou historiques, tout est bon pour travestir un vocable et le rendre plus intelligible tout en soulignant son incroyable complexité. Le miracle de la langue française, en quelque sorte.



Ces pastilles étymologico-loufoques font feu de tout bois et traitent de sujets divers : sport, économie, politique, écologie, people, télévision, cinéma, etc., rien n’échappe à la plume érudite et taquine d’Étienne de Montety. « À l’heure du ministre twitteur, l’édile épistolier doit être salué : Rachida Dati est une femme de lettres. Du moins, elle en adresse. N’étant plus en charge des sceaux, Rachida Dati s’est autorisé la publication d’une lettre non scellée : une lettre ouverte au premier ministre. Et affranchie : celle-ci l’est des convenances politiques. » (p. 73) Je ne lis pas ou peu le Figaro – qui reste pour moi le fameux personnage de Beaumarchais –, appréciant bien peu son ton et ses points de vue. Mais je ne dis jamais non à une pirouette sur le langage, et encore moins à une galipette verbale.

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Notre histoire, 1922-1945

Ce livre est un dialogue entre deux hommes que tout oppose. August von Kageneck , noble allemand, officier dans la Wehrmacht , combattant sur le front russe et Hélie de Saint Marc issu de la petite bourgeoisie bordelaise, jeune resistant français qui sera déporté et pourtant à la lecture de ce dialogue on constate qu'ils ont beaucoup de choses en commun.

Au fil des pages on découvre deux hommes qui de par leurs idées auraient pu être frères d'armes. On découvre également que dans les années qui précèdent la guerre les jeunes Français ne connaissaient pas réellement l' Allemagne tandis que les jeunes Allemands subissaient la propagande nazie et avaient une idée totalement fausse de la France.

À la fin de livre qui date de 2002 ils donnent chacun leur vision de l'avenir et si pour Kageneck l'optimisme est de rigeur , Saint Marc semble plus pessimiste quant à la paix en Europe et la guerre en Ukraine semble lui donner raison.

von Kageneck qui fut certes un officier n'adhéra jamais aux idées nazies même si le reconnaissant lui-même il écouta à l'adolescence sans trop d'esprit

critique les discours de la propagande. Après la guerre honorable qu'il mena il devint journaliste , se maria avec une Française et partagea sa vie entre les deux pays.

Hélie de Saint Marc entra très jeune dans la résistance et sera arrêté stupidement , livré par un passeur lors de sa tentative de rejoindre les forces de la France Libre via l'Espagne franquiste. Après la guerre il mènera une brillante carrière militaire jusqu'au putsch d'Alger en 1961.

Deux visons d'un même monde maintenant disparu extrêmement intéressantes à lire ..
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13 à table ! 2022

Cette série "13 à table !" est juste merveilleuse.



Elle vous propose des nouvelles, pour vous faire (re)découvrir des auteurs et pour une bonne cause.

En format poche donc abordable (enfin pour la plupart d'entre nous).

Que demander de plus ?



Sur cette édition 2022, j'y ai trouvé des textes très intéressants et j'y ai pris un grand plaisir de lecture, je ne vous en dit pas plus.



Dommage que Babelio ne permette pas (Pas encore ? Car je leur ai proposé mes services d'informaticien à titre gracieux) de lier chaque ressenti de lecture sur chaque nouvelle à son autrice/auteur.



Quoi ?

J'ai oublié d'acheter l'édition 2023 (parue en 11/2022) !

=> Bin mon Jeff, il va falloir aller chez ton dealer de libraire ;-)



Livresquement votre
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13 à table ! 2022

Cette année encore, 13 à table ! réunit 15 auteurs français autour du thème des souvenirs de vacances. Un thème traité de manières très différentes selon les auteurs, tantôt souvenirs heureux, tantôt souvenirs dramatiques ou traumatisants.



On y découvre le style de chacun, sa plume, c'est intéressant même si l'exercice de la nouvelle s'éloigne de celui du roman par cette urgence à "ferrer" le lecteur en quelques lignes.



Évidemment, j'ai eu mes petites préférences. Je citerai notamment :

- Martine, de Romain Puertolas, d'une originalité et d'une drôlerie !

- Petite vacance, de François Morel, pour le personnage principal.

- L'abat-jour cramoisi du vieux sémaphore, d'Alexandra Lapierre, pour le twist final.

- Souvenirs d'enfance, de Marina Carrère d'Encausse, pour l'intérêt suscité dès les premières lignes et le suspense.

- L'ascension, de Karine Giebel, pour l'incroyable tension créée et évoluant crescendo au fil des pages.



Dommage que Cyril Lignac n'ait pas logé sa recette de poulet au citron dans un souvenir, dans une histoire car j'étais très curieuse de découvrir sa plume. Comme il transforme tout ce qu'il touche en gourmandise, j'en avais l'eau à la bouche !



Un petit recueil à lire et à offrir, car il y en a pour tous les goûts et car la cause est belle. On n'a pas tous les jours l'occasion d'offrir 4 repas tout en prenant plaisir à lire :-)
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La grande épreuve

Transposée sous le soleil du Sud-Ouest et 4 ans plus tard, "La grande épreuve" reprend l'assassinat du Père Hamel en son église, fin 2016.

L'écriture très accessible de Etienne de Montéty, le choix d'écrire des chapitres courts, permet de rentrer immédiatement dans le récit, qui laisse pourtant peu de suspens, le sujet et la fin du roman étant déjà révélée dans la quatrième de couverture du roman.



La grande épreuve est d'abord une histoire de personnes, du destin de quatre hommes et une femme qui ne se croisent qu' à la toute fin du récit.

L'auteur ne juge pas les personnages qui seront de futurs terroristes.

En revanche, l'imam radicalisé et manipulateur Hocine jouera un rôle majeur dans le passage à l'acte de Daoud. De même l'imam en prison fera une impression aussi profonde que mauvaise sur Hocine. Il y a un rapport de force, brièvement évoqué, entre cet islam extrémiste et l'islam modéré, celui de l'imam Hassan, celui des croyants qui répondront que le Djihad est d'abord intérieur. Chez les deux futurs bourreaux qui connaissent bien de choses de l'islam c'est le premier qui au fil des rencontres, produira une attirance plus grande.

Autre explication proposée discrètement à la radicalisation : la perte de sens de nos vies. Et c'est le grand coupable selon Montéty. L'individualisme, le consumérisme, tant méprisé par les deux garçons est aussi lié à la perte du sens du sacré, du transcendant chez chrétiens et musulmans, chez les Berteau (1). Etienne de Montéty montre de son coté une connaissance profonde de la Foi catholique et de l'Eglise.



Il y a également un certain réalisme dans la vie et surtout dans les pensées du père Tellier, dont les difficultés les doutes dans la Foi ne sont pas plus caché que la grandeur du Sacerdoce reçus. Ainsi cette vie racontée sans grandissement ne ressemble ni à un chemin de croix ni à une montée vers Jérusalem.



D'autres idéologies seront brièvement convoquées, la communisme militant des banlieues parisiennes des années 60, à travers le dévoué et bienveillant maire, ami du père Tellier, et il y a l'évocation de la folie meurtrière anticléricale au cours de la révolution française, complétant le pannel d'idéologies et de pensées prenant en charge toute l'humanité de ceux qui y adhérent (selon Montéty (2) )



Ce qui est constant dans le livre est la recherche d'absolu dans la religion, chacun des personnages religieux (le père Tellier, petite Sœur Agnès, les deux assassin), aspire a un absolu dans la Foi. C'est l'impression qu'il y a un absolu plus grand dans la violence extrémiste qui mènera à la radicalisation des enfants.



Et le seul héros agnostique fait preuve d'un don de lui-même exemplaire comme flic de la BRI, engagé presque par erreur puis rapidement par une conviction de servir admirable car discrète.



Enfin l'enquête approfondie de Montéty, ancien journaliste, sur les milieux djihadiste et le rappel et la datation précise de faits de sociétés (notamment le débat sur le burkini), termine d'ancrer en notre temps ce grand livre qui questionnera le rapport au sacré de chacun.



Note : La grande épreuve a reçu le prix du grand roman de l'académie française pour l'année 2020



(1) : Je n'ai donc pas la même lecture que Clara Dupond-Monod, pour qui la question du livre est comment l'intelligence des Berteau peut produire la bêtise du terrorisme. Je pense que Montéty veut montrer que c'est justement le mode de vie des Berteau, la perte du religieux et l'importance du matériel que Daoud rejette avec force.

https://www.youtube.com/watch?v=mTdZfzUCHqc



Pour aller plus loin :

(2) Interview de Etienne de Montéty pour les éditions stock, un peu moins de 50 minutes, où Etienne de Montéty explique la genèse du roman :

https://www.youtube.com/watch?v=gJMqMoSkNi4



Dans la même veine, une interview de Montéty sur France culture :

https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-culture/etienne-de-montety-grande-epreuve-grand-prix
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La grande épreuve

Excellent moment passé avec ce livre. De façon romancée, Etienne de Montety retrace l'attaque terroriste de Saint-Etienne du-Rouvray, sans jamais prendre parti et sans jugement. Il est intéressant de suivre le cheminement d'un adolescent, ayant une vie plutôt normale, qui, en peu temps, se fait laver le cerveau et commet l'inconcevable. La plume de monsieur de Montety est agréable à lire et reposante.

En conclusion : vrai coup de coeur de mes lectures de 2020. A lire et partager.

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La grande épreuve

Magnifique Roman Choral d’Étienne de Montety dans lequel il donne vie et voix à chacun des protagonistes d'un drame inspiré de Saint Etienne du Rouvray.

Dans les chapitres on suit pas à pas des personnages qui n'ont rien en commun mais que le destin va pousser à se retrouver ensemble dans cette petite église de Brande, village du Sud-Ouest de la France.

Étienne de Montety évite avec talent les pièges et clichés du thème de la religion et nous offre son analyse, celle du romancier, mais aussi celle de l'homme, sur la pratique religieuse actuelle avec sa beauté et ses travers.

Pari risqué...mais pari gagné.
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La grande épreuve

Dans ce roman choral, nous croisons les Berteau et leur enfant adoptif, le père Georges Tellier, Frédéric Nguyen, Hicham et une religieuse. L’histoire se passe dans le Sud-Ouest de la France. L’auteur s’est librement inspiré de l’assassinat du père Hamel dans son église de Saint-Etienne du Rouvray.

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. Un roman choral permet d’offrir une vraie richesse littéraire grâce à la diversité de style de chaque personnage, l’auteur peut donc traiter d’une thématique/problématique avec toute la dimension humaine qu’elle peut revêtir. Différents points de vue nous sont offerts.

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. Ce livre fait le portrait d’une société morcelée où les gens se côtoient sans partager la même vision du monde. Une société hétérogène. J’ai vu au travers de cette lecture une quasi étude sociologique: montée des radicalismes religieux, endoctrinement, dark web, recherche de ses origines quand on a été adopté, chute de la pratique religieuse chez les catholiques, mixité sociale, crise identitaire de la population maghrébine-musulmane et disparition du communisme… L’auteur nous montre l’évolution depuis les années 60 jusqu’aux attentats de 2015. Le titre polysémique est particulièrement intéressant: référence aux Evangiles mais aussi aux épreuves que vont vivre les protagonistes, et les lecteurs?

.

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. Le lecteur ne peut que s’interroger sur la suite logique de cette dislocation. Le livre est très bien écrit, passionnant et éclairant. Comprendre les points de rupture est ce qui s’offre aux lecteurs. Je vous recommande vivement cette lecture et remercie la plate-forme NetGalley et les éditions Stock pour leur confiance.
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13 à table ! 2022

Ces recueils de nouvelles vendus à petit prix pour aider les Restos du coeur sont toujours agréables à lire. Quelques tauliers restent présents pour le millésime 2022 (Bourdin, Lapierre, Giebel, d'Epenoux par exemple), mais j'ai aussi eu la surprise de lire Cyril Lignac et François Morel.

Ma nouvelle préférée? Dag Hammarskjöld de Jean-Paul Dubois, pas très gaie, titre improbable, très motorisée et enfumée façon années 60. Elle se termine malencontreusement sur les pentes du Jaizquibel au Pays Basque. Quel rapport avec le titre me direz-vous? Lisez ce livre et vous le saurez.
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13 à table ! 2022

Voici 15 courtes histoires qui ont pour lien un souvenir de vacances : souvenirs d'enfance ou de jeunesse avec leurs joies et leur traumatismes, moments joyeux où l'on se retrouve en famille, ou drames..

On passe d'un auteur à un autre, d'une émotion à une autre.. un recueil plein de surprises.
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13 à table ! 2022

J’ai passé un sympathique moment avec ce recueil de nouvelles, qui est, certes, bien inégal dans la qualité des histoires proposées (logique), mais qui m’a permis de découvrir de nouvelles plumes.



Le thème du recueil de cette année est le souvenir des grandes vacances. J’avoue, en période de Noël, ça m’a un peu perturbé de lire des histoires se passant sous la canicule ! Cependant, le dépaysement étais assez agréable à vivre ! La lecture commune nous « imposait » de lire une nouvelle par jour, et j’ai trouvé ce rythme parfaitement adapté à ce genre de livre : 13 jours de lecture, c’est-à-dire pas le temps de se lasser du livre mais assez longtemps pour rester motivé pour l’avancer.



Je ne vais pas résumer chaque nouvelle, mais je peux citer les deux nouvelles qui m’ont le plus plu : celles d’Etienne de Montéty, et celle de Roman Puertolas. La première est feel-good et romantique, avec un aspect très nostalgique et surtout une écriture très aboutie pour une simple nouvelle. La seconde est bien plus sombre, et avance crescendo avec une nouvelle de type thriller qui a su me surprendre et que j’ai adoré. J’ai découvert deux auteurs, et j’ai déjà hâte de pouvoir en lire davantage avec leurs romans respectifs.



Concernant le reste des nouvelles, je dois bien avouer ne pas en avoir gardé un souvenir impérissable… A part celle d’Agnès Martin-Lugand (plus feel-good tu meurs !), et celle de Tonino Benaquista qui était émouvante, je ne saurai plus dire, quinze jours après avoir refermé le livre, quelle nouvelle parlait de quoi. J’ai bien ri en lisant la « nouvelle » de Cyril Lignac, qui est en fait juste une recette de cuisine; en même temps, il ne se prétend pas auteur, c’est louable !



13 à table ! m’a fait passer un moment de lecture sympathique dans sa globalité, même s’il faut avouer que la qualité des nouvelles reste très inégale. Mais j’accepte cela, car c’est le risque quand on lit ce genre d’ouvrage. Je suis ravie d’avoir pu découvrir de nouvelles plumes, et serai de toute manière au rendez-vous pour le recueil 2023 !
Lien : https://matoutepetiteculture..
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13 à table ! 2022

J'ai franchi le seuil de 2022 avec les Restos du Coeur. Comme chaque année, leur recueil solidaire de nouvelles "13 à table !" a paru aux Editions Pocket et en numérique avec 12-21. Au-delà de découvrir de nouvelles plumes et d'apprécier celles que l'on connaît déjà, l'achat de ce livre finance 4 repas. N'hésitez donc pas à vous faire plaisir sans aucune culpabilité ! Vous noterez comme chaque année que la couverture est une œuvre de Riad Sattouf.



Je vais vous présenter ma sélection de nouvelles. J'ai choisi d'en mettre six en avant. Ce sont celles qui m'ont le plus touché, pour de multiples raisons et dans des registres bien différents. Cela fait partie du charme de chaque édition de "13 à table !".



Dans l'ordre de publication, je retiens "Souvenirs d'enfance" de Marina Carrère d'Encausse qui nous embarque dans un thriller dont seules les dernières lignes nous délivrent. Par la suite, ma curiosité a été piquée par l'Oncle Tiff de François d'Epenoux dans "On ne joue plus". Cette nouvelle arrive à nous bercer dans de beaux souvenirs de vacances, tout en faisant un lien avec la misère contre laquelle les restos luttent. Il peut n'y avoir qu'un pas pour mener au tragique et c'est Karine Giebel qui nous le fait franchir avec "L'Ascension". On y côtoie la bêtise humaine, la souffrance de la différence mais l'amour fraternel également. Celui-ci est parfois bien pernicieux et les deux soeurs d'Alexandra Lapierre vont nous le démontrer dans "L'Abat-jour cramoisi du Vieux Sémaphore". Je me suis fait mener par le bout du nez pour mon plus grand plaisir. Peu après, j'ai à nouveau succombé à la qualité de la plume d'Agnès Martin-Lugand qui nous offre "Le Coup de folie des vacances". C'est une tranche de vie garnie de bonheur, de soleil et de chaleur familiale, telle une petite sucrerie. De ces quinze nouvelles, la dernière à retenir toute mon attention, et à m'encourager à découvrir son autrice, est "Génie et Magnificent" de Tatiana de Rosnay. On débute avec de l'amertume pour terminer dans une explosion de joie de vivre de toute beauté.



Je vous encourage donc vivement à acheter ce recueil et à faire vos propres découvertes comme autant de souvenirs de vacances partagés avec ces auteurs tant généreux que talentueux.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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13 à table ! 2022

"13 à table ! 2022" de collectif d'auteurs

Éditions Pocket

Parution le 04/11/2021

288 pages



Très chers auteurs, très chères autrices,

Quel plaisir de vous lire. Tous unis pour la belle cause des restos du coeur. Vos nouvelles ont réchauffé mon coeur, provoqué en moi toute sorte de sentiments. Je me suis régalée à les lire  les unes après les autres. Toutes si différentes et pourtant....

Cette version 2022 a pour thématique les souvenirs de vacances. Vos histoires m'ont raconté celles de vos personnages mais elles ont aussi fait revenir les miens, ô combien précieux et irremplaçables : la douce odeur du poulet rôti de ma grand-mère, les voyages en famille en voiture, le partage joyeux d'une maison de vacances, un job d'été pour gagner quelques deniers, les chamailleries, l'attachement à certains lieux inoubliables, des retrouvailles, des secrets révélés inavoués....

L'achat de chaque millésime de ce petit bijou est mon rituel annuel. J'adore ce concept. Quelle sublime et touchante initiative. Votre générosité d'artistes mais aussi celle de tous les collaborateurs du monde du livre. Ensemble pour aider ceux qui en ont besoin. Nourrir leurs corps en nourrissant les esprits des lecteurs. Un seul mot : bravo. Vous pouvez être fiers.

Merci à Tous Et à l'année prochaine !



https://littelecture.wordpress.com/2021/12/09/13-a-table-2022-de-collectif-dauteurs/

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13 à table ! 2022

C'est la première fois pour moi que j'achète 13 à table ! 2022, alors qu'il y en a déjà eu 7 autres. Mieux vaut tard que jamais ! Je remercie mon libraire en tout cas de l'avoir mis en évidence et à la couverture très printanière de Riad Sattouf qui a attiré mon oeil et m'a donné envie.

Au menu, quelques 14 nouvelles et une recette croustillante.

Pour ma part, je trouve tout à fait louable à toutes ces plumes de prendre un peu de temps pour écrire une nouvelle sur un thème imposé. Cette année le thème est "les vacances, on ne les oublie pas".

Les nouvelles qui ont retenu mon attention sont celles de Tonino Benacquista, Marina Carrère d'Encausse, François d'Epenoux, Alexandra Lapierre, Agnès Martin-Lugand, Romain Puertolas et Tatiana de Rosnay dans l'ordre du sommaire. Pour autant, j'ai pris beaucoup de plaisir à les lire toutes. Pourtant certaines sont très sombres et m'ont surpris.

L'expérience est positive pour ma part et je la renouvellerai avec plaisir la saison prochaine.
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