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Critiques de Étienne de Montety (170)
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La grande épreuve

En juillet 2016, nous étions frappés par une nouvelle attaque terroriste : vous vous en souvenez sans doute, deux jeunes hommes s’étaient introduits dans une église de la commune de Saint-Etienne-du-Rouvray pour y égorger le prêtre, faisant une autre victime - qui, par chance survécut à ses blessures - parmi les quelques fidèles qui assistaient à l’office.



Journaliste au Figaro, Etienne de Montety, reçut très vite les dépêches qui informaient du drame. Cinq ans plus tard, il s’en inspire pour écrire un roman où il donne la parole à chacun des protagonistes de l’événement.



Les deux assaillants, le prêtre, le capitaine de la BRI qui donna l’assaut, l’une des soeurs présentes dans l’église : Etienne de Montety imagine l’histoire de chacun de ces personnages et retrace leur parcours depuis leur enfance à ce moment effroyable où ils se trouvent réunis. Mais nulle recherche de sensationnel ici. Ce n’est pas un roman qui se complait à évoquer chaque minute du drame ni à en mettre en scène les détails sordides. Et si l’attentat constitue bien la scène finale du livre vers laquelle le lecteur sait tendre inexorablement, elle n’en est pas pour autant le point d’orgue. L’auteur ne cherche pas une montée en puissance de l’intensité dramatique. Son propos est ailleurs et il prend au contraire le parti d’une écriture apaisée pour s’attacher à comprendre ce qui a amené chacun à la place où il se trouve.



Ce faisant, il s’interroge sur la place de la foi, d’une manière générale mais aussi plus particulièrement chrétienne et musulmane, dans notre société, sur la laïcité et la définition que l’on peut en donner, sur la perte des repères et la place laissée aux discours de radicalisation.



Grâce au recul et à l’espace qu’offre la littérature, il aborde ces questions en mettant de côté toute réaction émotionnelle et tout esprit partisan. Il en ressort un roman parfaitement construit qui se lit avec intérêt. Et si l’on n’apprend rien de nouveau - on n’est pas ici dans un essai, une enquête journalistique ni la démonstration d’une thèse -, il permet d'affirmer que l’on peut aborder des thèmes brûlants et prompts à déchaîner les passions avec un peu de sang-froid. Et ça, ça ne fait pas de mal de le rappeler. Je dirais même que c'est nécessaire.




Lien : https://delphine-olympe.blog..
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L'amant noir

Montety (Etienne de, né en 1965) – "L'amant noir" – Gallimard / Folio, 2017



Après la lecture quelque peu décevante de son roman lu dernièrement, intitulé "La grande épreuve" (cf recension), j'ai souhaité en savoir un peu plus sur cet auteur, d'où l'acquisition de ce roman.

Hélas encore plus décevant.

L'auteur étant constamment présenté comme "le directeur du Figaro Littéraire depuis 2006", j'avoue avoir perdu de vue cette gazette depuis quatre décennies au moins, ce qui constituait une raison de plus pour aller y voir de près.



Comment un auteur né en 1965 en vient-il à écrire un roman se déroulant dans la première moitié – désastreuse – du vingtième siècle, soit une période dantesque, qu'il n'a absolument pas connue lui-même ? Bon, d'autres s'y sont risqués, mais le résultat est souvent hasardeux.

Pire encore, ici, l'auteur nous inflige une resucée de ces romans centrés sur un fils de famille fortunée (à tradition militaire) sombrant dans la drogue – "l'amant noir" du titre n'étant rien d'autre que l'opium. Enfilant les lieux communs aussi surannés que poussiéreux, l'auteur nous ressert les poètes maudits ne s'exprimant qu'après consommation d'absinthe ou d'opium. Le lecteur aura même droit à l'exotisme de pacotille de la colonie européenne vivant dans la dissipation à Constantinople.

Inutile de préciser que la Grande Tuerie de 1914-1918, la guerre de Rif ainsi que le début de la Seconde Tuerie ne sont ici que des éléments traités comme des décors accessoires, le sujet principal étant la déchéance progressive du fringant militaire amateur de poésie germanique.



Le tout constituant un roman anachronique, ennuyeux à souhait, d'une écriture sans originalité, ce qui était peut-être le but recherché.

Point je n'ai de regret d'avoir délaissé les colonnes du "Figaro Littéraire" depuis si vilaine lurette...

Quant à Etienne de Montety, il rejoint d'ores et déjà ces nombreux auteurs plus ou moins dandys de l'entre-deux guerres, ayant sombré dans l'oubli et l'indifférence.

Bizarre.

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La grande épreuve

Montety Etienne de – "La grande épreuve" – Stock, 2020 (ISBN 978-2-234-08841-2) – format 22x14cm, 300p. – Grand prix du roman de l'Académie Française, 2020.

NB : d'après la quatrième de couverture, l'auteur dirige la revue "Le Figaro littéraire".



Le récit s'inspire d'un fait réel : le 26 juillet 2016, à Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine Maritime), le père Jacques Hamel (85 ans) est assassiné et décapité dans son église, à la fin de l'office matinal ; les deux assassins (âgés de 19 ans) sont abattus sur place par la police, ils se réclamaient de "l'Etat Islamique".

En ce mois de février 2021, après l'assassinat de l'enseignant Samuel Paty (16 octobre 2020), le monde de la politicaillerie s'est emparé du thème de l'islamisme radical. Les débats se sont rapidement enlisés dans les discours alambiqués et tortueux habituels, pour finir par accoucher d'un projet de loi au titre tellement contorsionné qu'il ne signifie plus grand chose, tout en ratissant tellement large (bien-pensance oblige) qu'il va empoisonner la vie de gens n'ayant rien à voir avec le moindre agissement extrémiste : c'est la sauce habituelle des politicard(e)s, toujours champions dans l'art de dire et écrire tout et son contraire de façon à garantir ses arrières, tout en produisant un maximum de sauce médiatique...



Ce roman d'Etienne de Montety – bien écrit, bien mené – ne va pas apporter grand chose dans ce débat. L'auteur décrit les itinéraires menant à ce genre de désastre : deux jeunes paumés d'origine plus ou moins maghrébine, un prêtre exemplaire, des adultes bien-pensants ne voyant rien venir.



La réflexion la plus intéressante, mais hélas peu approfondie, réside dans les allusions à la quasi disparition aujourd'hui de ce qui constituait la colonne vertébrale morale et idéologique de la société française, à savoir l’Église Catholique Romaine et son enseignement. Jusqu'au milieu du vingtième siècle, cette Église jouissait en France d'un "monopole monolithique" typique des pays latins, inconnu dans le monde germanique et anglo-saxon, où sont implantées des églises protestantes occupant une place au moins égale à celle de l’Église papiste.



La principale faiblesse de ce roman provient justement de l'absence totale de réflexion sur cette question pourtant essentiel : comment cette Eglise a-t-elle pu littéralement se suicider au point de ne plus s'incarner aujourd'hui que sous forme d'églises et de cathédrales vidées de leurs fidèles, un clergé masculin célibataire viellardisant accusé des pires turpitudes pédophiles, une institution fossilisée refusant tout rôle pastoral important aux femmes qui représentent pourtant l'écrasante majorité des quelques fidèles encore mobilisables (les premières femmes pasteurs furent intronisées dès la fin du dix-neuvième siècle dans les églises protestantes).



Face à ce désastre cultuel autant que culturel, l'auteur ne peut que s'étonner de la vivacité spectaculaire du monde musulman, des salles de prière débordant dans les rues...



L'Église catholique romaine participa largement à l'intégration de l'immigration italienne, espagnole, portugaise, polonaise et même parfois africaine. Elle s'avère totalement inopérante face à l'Islam, surtout dans sa version "moderniste" de type "gentils animateurs de club-mèd" et ne constitue plus en aucun cas un facteur possible d'intégration pour des gens venant d'une religion aussi structurée et profonde que l'Islam.



Le récit est bien écrit, bien mené, mais il esquive la question de fond.

Décevant.

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La grande épreuve

Roman choral, à l’écriture incisive -juste-, mettant en scène quatre itinéraires singuliers dans la France d’aujourd’hui : des jeunes et un prêtre a priori sans histoires, que le goût du risque/l’ennui/certain idéalisme/certaine quête des origines vont peu à peu transformer. Insidieusement. Colère et emprise islamiste vont croître simultanément, jusqu’à la « Grande Épreuve ».

Au-delà du fait divers (Étienne de Montety s’est librement inspiré de l’assassinat du père Hamel en 2016 à Saint-Etienne-Du-Rouvray), il s’agit là de comprendre les motivations de personnages bien différents qui se cherchent, doutent, espèrent. Comme chacun de nous en somme.

J’ai beaucoup apprécié la manière dont l’auteur démontre les différents types d’engagement possibles. Ce village du Sud-Ouest pourrait être n’importe quel autre village. À l’encontre du matérialisme à tout crin et de la solitude généralisée, on perçoit l’attrait du clan, de l’idéal fédérateur. De la violence cathartique. Quand la religion mène à la démesure, à la folie... Terriblement d’actualité. Ce quatrième roman du Directeur du « Figaro littéraire » est aussi subtil que puissant.
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La douceur

La douceur est la principale héroïne de ce roman d'Etienne de Montety, qui porte bien son titre.

Le roman s'articule autour de la figure centrale de May de Caux, résistante, déportée à Ravensbrück, devenue dans les années 1990 présidente de la convention internationale de la rose. Pour se reconstruire, May a tiré un trait sur un passé dont elle ne parle jamais.

La rose, fleur de la douceur a aidé May à survivre. C'est par la douceur que le narrateur va pénètre à May de témoigner. Par la douceur aussi qu'il va parvenir à apprivoiser Barbara, une journaliste allemande, malgrè une prise de contact plutôt ratée et sans douceur.

Le pari de Montety était osé : aborder le thème de la guerre et des camps par celui de la douceur. Mais l'objectif est atteint; l'auteur remet la douceur au nombre des valeurs qui méritent d'être respectées dans un monde qui ne lui fait guère de place.
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13 à table ! 2022

C'est le 1er tome de 13 à table que je lis.

Cette édition a pour thème : Les souvenirs de vacances, des nouvelles écrites par des auteurs et auteures que j'apprécie.

Les nouvelles sont (trop) courtes et chacune aborde un souvenir de vacances différent (joyeux, historique, morbide, triste etc.) .

Agréable moment de lecture.





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13 à table ! 2022

Le thème de cette année était les souvenirs de vacances. Cela permet d’avoir des textes très variés, et il s’agit d’une bonne cuvée. Il y a de petits bijoux pleins de tendresse comme Le coup de folie d’Agnès Martin-Lugand, mais aussi les histoires nostalgiques et parfois cruelles de François d’Epenoux et d’Alexandre Lapierre. Certaines histoires sont plus étranges mais intéressantes comme celle de Jean-Paul Dubois. Le tout constitue un panel assez éclectique. Par contre, on peut lire aussi des nouvelles plus étranges. La noirceur et la dureté de Karine Giebel, toujours immergée dans son univers ; la recette de Cyril Lignac – oui, bon pourquoi pas ? Mais on ne voit pas trop l’intérêt – et la projection sur une escapade d’un président de la République de François Morel qui laisse franchement perplexe. En tout cas, c’est bien écrit, varié et c’est pour une bonne cause.
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13 à table ! 2022

Le thème des vacances d’été est propice à l’évasion certes, mais aussi à l’introspection, aux souvenirs, bons ou mauvais. Et chaque auteur a apporté sa touche personnelle pour parler de ces vacances là. Avec humour, tendresse, regret, angoisse, nous revenons la plupart du temps dans le passé. Ah le souvenir des vacances d’été. Un bonheur pour les uns, une plaie pour d’autres. Et puis qui dit vacances d’été, dit famille, amis, dépaysement, rires, ennui, amour , toute une palette superbement décrite ici par les différents auteurs. Très peu ne m’ont pas plu, juste une ou 2, c’est donc cette année un très bon cru.
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La grande épreuve

Un roman saisissant. Étienne de Montety s’inspire de l’attentat de l’église de Saint-Etienne-de-Rouvray, l’assasinat du père Hamel. 



Le roman s’ouvre sur une église dans une petite ville paisible du Sud-Ouest de la France alors que deux jeunes hommes surgissent… Un drame se joue. Après cet incipit in medias res, l’histoire revient quelques semaines plutôt. Comment ces jeunes ont-ils basculé dans l'extrémisme ? 



On suit l’histoire d’un couple et de leur fils adoptif, Daoud renommé David. David s’interroge sur ses origines et va s’intéresser à la religion de ses origines. On suit aussi l’histoire d’HIcham, un adolescent perdu, qui à force de frime et de trafics se retrouve en prison. La prison, le lieux des mauvaises rencontres… Des insultes, des mauvaises rencontres, David et Hicham vont basculer dans la colère, la violence et l’islamisme. Aucun retour en arrière ne sera possible. 



En parallèle, on suit aussi l’histoire du prêtre, qui garde la foi malgré les épreuves de la vie, d’une religieuse et celle du policier, passionné par son métier. 



Tout se précipite jusqu’à ce que la violence éclate au milieu de cette église, un lieu de culte sacré… 



L’auteur s’interroge et nous pousse à réfléchir sur des sujets importants. L’engagement, la vie des prêtres dans la société moderne, leurs convictions et leurs tentations. La perte de repères, le malaise identitaire. Les conditions de travail des policiers et les violences auxquelles ils sont confrontés. Les dérives de notre époque. 



La grande épreuve a reçu le Grand prix du roman 2020 de l'Académie française. Un prix amplement mérité !



J’ai adoré ce roman. Poignant, percutant, intéressant… On a du mal à le lâcher et je pense qu’il va me rester longtemps en tête. 



https://www.instagram.com/ludialu/
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La grande épreuve

Un roman fort, dérangeant et malheureusement actuel. Plusieurs personnages de religions différentes dont deux jeunes hommes, musulmans de naissance. Le plus fouillé est David adopté par des français. Comment une jeunesse désœuvrée plonge dans le djiadisme ? Raconté sans jugement ni prise de position. Le final restera, je pense, à jamais gravé dans ma mémoire.
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La grande épreuve



Pour commencer l'année on fait plus léger 😬mais bon... On comprend très vite l'inspiration d'un fait divers dramatique que vous reconnaîtrez dès les premières pages. Ensuite, on remonte à ce qui y a conduit.

Il s'agit d'un roman chorale comme on dit.

5 chemins de vie décortiqués au scalpel jusqu'à leur convergence. On y parle de dérive, d'idéologie, d'idéal, de prosélytisme, d'amour, de haine, de rancoeur mais surtout Étienne de Montety nous livre un roman sombre, poignant qui nous fait réfléchir longtemps après l'avoir fini. Nous prenons en pleine tête la fragilité de notre démocratie sans jamais que l'auteur ne verse dans le manichéisme. Et surtout nous nous posons des questions... Qu'avons nous fait ou pas fait, comment retrouver la bienveillance et la fraternité. Qu'est ce qui détermine un engagement, quel qu'il soit ?

Je vous l'ai dit, c'est pas du Fantômette !

Contente d'avoir bien commencé l'année !

A lire!
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La grande épreuve

Récit d'engagements dans des voies, ou les chemins qui y mènent devraient se croiser plus souvent pour éviter le choc mortel de leurs rencontres.

Peinture réaliste des moteurs de l'asservissement moderne à une religion monothéiste fonctionnant depuis des générations et des siècles et des siècles.
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La grande épreuve

Après l'assassinat de Samuel Paty et ceux perpétrés à Nice puis à Lyon, j'ai voulu plonger dans des romans qui pouvaient peut-être aider à comprendre le cheminement de ces horreurs.



Ce roman commence en nous rappelant de façon frontale les événements dans l'église de Nice. A la faveur d'une analepse, nous suivons ensuite divers personnages et réfléchissons à la place de la religion dans notre nouvelle société de consommation, mais surtout dans notre société éclatée (la période que nous traversons nous le révèle inévitablement puisque nos avis divergent tous et la solidarité ne semble pas évidente pour tous).



J'ai trouvé ce roman difficile à cause de l'éclatement justement. Eclatement des époques (de trop nombreuses analepses), des personnages (Hicham, Georges, Agnès, Frédéric...) eux-mêmes éclatés dans la mesure où ils sont attirés par diverses choses qui ne sont pas forcément compatibles.

L'usage du narrateur extérieur et l'emploi du temps du présent apportent, je trouve, une grande froideur. On a l'impression d'un constat pur et simple qui ne donne pas d'explication approfondie à ces déchirements. On a l'impression qu'il s'agit juste d'une attirance pour la nouveauté, d'une volonté d'aller contre le père, contre l'amante...



Je n'ai donc pas adhéré à ce roman malheureusement. Et pour ceux qui cherchent un roman relatant le déchirement, l'éclatement, la difficile intégration dans une société qui n'est pas la nôtre de prime abord, je conseille la lecture "Des hommes couleur de ciel" qui fut magnifique à mon sens.
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La grande épreuve

La grande epreuve est un roman sur 2 religions.le catholicisme et l'islamisme.

Les personnages de ce livre sont tous très pieux.agnes et Georges et le père le tellier.

David.agnes est chrétienne et s interrogé sur notre époque où les gens s'éloignent de la voie spirituel.mais elle s'accroche à ses croyances en la foie catholique.

De même que le père le tellier

David est adopté par un couplé de français qui ne sont pas spécialement croyants.

Mais il découvre un jour qu'il a des origines maghrébines. Il fait connaissance d'un musulman qui joue au rugby avec lui.

Et alors il commance à s intéresser de plus en plus à l'islam et se fait appeler daoud .

Il rencontré hocine qui est un islamiste radical.ceci provoque des désaccords entre lui et ses parents adoptifs.

Et puis il y a hisham.un musulman qui est malfaiteur et qui fait de la prison.

A sa sortie il réussit à réintégrer son groupe.

Et l'on découvre toute les motivations des radicaux islamiques.

Hisham et hocine préparent leur coup à l'aide dinternet ou ils puisent toutes les informations.

Puis ça sera l'attaque dans une église. La fin du livre est sanglante .témoignage d'une triste réalité. Roman d'actualité.

Ou l'on découvre l'attachement de certaines personnes pour la religion que ce soit du côté chrétien ou du côté islam
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Notre histoire, 1922-1945

Ce livre est en fait un dialogue entre un ancien résistant français issu d'une grande famille girondine, qui a connu la déportation à Buchenwald, et un ancien officier de la Wehrmacht issu également d'une grande famille rhénane. C'est intéressant de voir les points de vue français et allemands sur la fin de la grande guerre, l'entre deux guerres, le nazisme et la seconde guerre mondiale.
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La douceur

Le narrateur, un journaliste français, est envoyé en Australie afin d’assister à la 23ème convention mondiale des roses (Word Rose Convention). Il y fait la connaissance de Barbara, une jeune femme allemande, reporter au journal « Die Berliner ». Tous deux vont être fascinés par May de Caux, présidente de cet évènement, dont l’élégance et la personnalité ne les laisseront pas indifférents. Peu à peu, ils parviendront à faire plus ample connaissance avec cette femme dont ils vont découvrir le passé de résistante puis de déportée. La richesse de ses souvenirs et le devoir de mémoire vont inciter ces deux journalistes à convaincre May de la nécessité de témoigner, ce qui lui était jusqu’alors impossible. Grâce à de longs entretiens et à la lecture du journal qu’elle a tenu depuis son retour de Ravensbrück, va s’esquisser la rédaction d’un livre pour lequel les « co-auteurs » vont chercher un titre adéquat: ce sera « la douceur ».

Un très beau livre inspiré de l’histoire de Lily de Gerlache de Goméry, qui évoque avec respect et pudeur le courage de ces femmes entrées en résistance ainsi que les séquelles morales qu’a entraîné leur déportation et qui ont impacté toute leur existence. Une plume claire et fluide au service d’un très bel hommage.
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La douceur

Etienne de Montety nous raconte l'histoire d'un journaliste français parti en Australie pour un reportage sur les roses et qui va revenir, avec l'aide d'une reporter allemande, avec un sujet bien plus important.



Le narrateur va faire la rencontre de May, la présidente de la Confédération des roses. Cette femme pleine d'assurance cache pourtant un passé bien triste. Peu à peu, elle va se livrer et nous faire découvrir son histoire, celle d'une déportée à Ravensbrück.



C'est un livre poignant. Comment être insensible vu le sujet ? Le quotidien du camp, les moments partagés, la joie impromptue de cadeaux qu'on attendait pas et puis l'après. S'adapter à un nouveau quotidien fait de souvenirs douloureux, être seule, se sentir incomprise, éprouver des choses que les autres ne peuvent pas imaginer. Ce livre nous parle de l'intime avec douceur et dans une très belle langue. Le titre sied à merveille au roman. Je vous le conseille vivement.

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La douceur



L’écriture de De Montety nous transporte dans la résistance et les camps de concentration… du cotés des femmes, grandes oubliés du souvenir d’après guerre. La lecture est aisé et la construction du livre intéressante, tournant autour de l’élément central La Rose, synonyme de douceur.



Je recommande vivement,



(Merci à Marie de me l’avoir fait découvrir)
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13 à table ! 2022

On compte encore plus sur vous!



Cette année le thème du recueil de nouvelles est les "Vacances", les auteurs se sont donc une fois de plus prêter au jeu pour la bonne cause. Il faut savoir que l'achat d'1 livre = 4 repas pour les Restos du Cœur.



Nous avons le droit à 15 nouvelles tout aussi différentes les unes des autres, certaines sont plutôt tristes alors que d'autres sont joyeuses. On retrouve des auteurs coutumiers des 13 à table! et on en découvre des nouveaux comme le célèbre cuisinier Cyril LIGNAC qui nous livre une recette fort appétissante qui appartient à ses souvenirs de vacances.



J'ai hâte de découvrir le prochain tome, au moins maintenant je suis à jour!
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La grande épreuve

Sans doute inspiré de l’assassinat du Père Hamel par deux terroristes, ce roman se lit comme un compte rendu dans le journal mais, sans susciter d’émotion avec des personnages trop superficiels pour qu’on s’émeuve de leur destin.



L’intérêt de ce livre réside dans son sujet tristement d’actualité et dans la démonstration du processus d’endoctrinement des martyrs islamistes à partir de la France.
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