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3.89/5 (sur 214 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Brooklyn, New York , le 18/06/1945
Biographie :

John Edward Douglas est un ancien agent du FBI.

Il fut l’un des premiers profiler et fut aussi auteur de livres sur la psychologie des criminels.

Vétéran de l’armée de l’air, il a obtenu différents diplômes notamment de Eastern New Mexico University, de l'Université du Wisconsin à Milwaukee, ainsi qu’un doctorat à la Nova Southeastern University.

Douglas rejoint le FBI en 1970, sa première affectation est à Detroit, Michigan. Sur le terrain il d’abord utilisé comme tireur d’élite dans les forces spéciales du FBI (SWAT). Il sera ensuite négociateur dans les prises d’otage.

En 1977, il est transféré au Behavioral Sciences Unit (une des sections du Centre National d’Analyse des Crimes Violents ou NCAVC). Il enseigne les techniques de négociation lors de prises d’otages ainsi que la psychologie criminelle aux nouveaux agents à l’académie du FBI à Quantico en Virginie. Il forme aussi des officiers de police à travers tout les États-Unis.
Il crée et dirige le Programme de Profilage Criminel et sera plus tard promut chef de l’unité d’investigation, une section du NCAVC.

Alors qu’il voyage à travers tout le pays pour fournir des enseignements aux polices locales, Douglas et Robert K. Ressler commencent à interviewer des tueurs en séries et des délinquants sexuels dans diverses prisons.

Il en résultera le livre "Sexual Homicide: Patterns and Motives", suivi du "Crime Classification Manual" (CCM, 1992). Douglas recevra plus tard deux récompenses "Thomas Jefferson" pour l’excellence de son travail.

Douglas a aussi écrit des livres sur la classification des profilages criminels. Il est l’auteur, avec Mark Olshaker, de plusieurs livres dont "Mind Hunter: Inside The FBI's Elite Serial Crime Unit" (1995), qui a inspiré la série télévisée "Mindhunter" en 2017.

Aujourd'hui retraité, le FBI continue de le consulter et Douglas donne parfois publiquement son avis sur des affaires actuelles.
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Mes 25 années d'observation m'ont aussi montré que les criminels étaient plutôt "devenus" criminels que "nés" ainsi, ce qui signifie qu'à un moment ou à un autre, quelqu'un qui a exercé sur eux une influence profondément néfaste aurait pu, à la place, en exercer une profondément positive. Ma conviction est qu'en plus des moyens financiers et policiers, ce dont nous avons le plus besoin, c'est d'amour. Ce que je vous dis là n'est pas simpliste. C'est le coeur du problème.
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De par sa nature, le tueur ou le violeur en série est manipulateur, narcissique et totalement égocentrique. Il dira au juge d'application des peines ou au psychiatre de la prison ce qu'ils veulent entendre. Il leur racontera tout ce qu'il faut pour sortir de prison ou éviter d'y entrer.
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Quand on a vu tout ce qu'il m'a été donné de voir dans ma carrière, laisser à ses enfants suffisamment d'espace et de liberté pour vivre est une lutte de tous les instants, avec soi-même.
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[...] ... De nombreux thèmes que nous avons déjà abordés sont réunis dans l'affaire du meurtre de JonBenet Ramsey : famille, célébrité, évaluation de la personnalité, souffrance des plus innocents parmi nous, kidnapping, meurtre brutal, et apparition du mal là où l'on s'attend le moins à le trouver. C'est aussi la seule affaire dans ce livre dont je [= John Douglas] me sois personnellement occupé.

Et comme j'y ai pris une part personnelle, il est probablement nécessaire de commencer par préciser deux ou trois choses. Mon intention ici n'est nullement de défendre ou de condamner John ou Patricia Ramsey [parents de la victime], ni de justifier des prises de position pour lesquelles j'ai parfois été critiqué dans certains cercles, qui sont allés jusqu'à douter de mes motivations. Mon propos est seulement d'expliquer comment je suis parvenu à mes conclusions en recourant aux techniques d'analyse criminelle que j'ai contribué à mettre au point durant un quart de siècle.

Comme je l'ai affirmé en de nombreuses occasions, le meurtre constitue l'expérience la plus dévastatrice et la plus perturbante à laquelle on puisse être confronté, parce qu'il s'agit d'un acte intentionnel, à la différence de la mort accidentelle ou consécutive à une maladie, qui bouleverse notre univers et nous dépouille de tous nos repères, à l'exception peut-être de notre foi, si nous avons de la chance. Et le meurtre dont il est question ici est l'un des plus horribles qui soient : parce que la victime était une jolie petite fille de six ans et parce que les circonstances ont suscité l'idée épouvantable qu'un père ou une mère pourrait être susceptible de tuer son propre enfant.

D'autres raisons font que l'affaire est également digne d'attention - presque unique en son genre. Bien des crimes sont jugés au tribunal de l'opinion publique, longtemps avant qu'ils ne soient évoqués dans une cour de Justice : les affaires Borden, Lindbergh et Simpson-Goldman [le meurtre de Nicole Brown Simpson et Ronald Goldman, pour lequel O. J. Simpson fut acquitté au pénal mais condamné au civil] pour n'en citer que quelques unes. Mais je n'ai connaissance d'aucun autre cas où la majorité des gens se soient prononcés sur la seule base des statistiques. Je n'ai connaissance d'aucun autre cas où l'opinion publique ait, en substance, cru tout ce que racontait la presse à scandale. Je n'ai connaissance d'aucun autre cas où les journaux respectables se soient bornés à répéter ce qu'écrivaient les tabloïdes. Et je n'ai connaissance d'aucun autre cas où des émissions de télévision ordinairement sérieuses aient versé à ce point dans le sensationnalisme. Je ne serais pas aussi préoccupé si les dérives de ce genre n'allaient pas fondamentalement à l'encontre de l'équité et de la justice. ... [...]
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[...]
... Lizzie Borden prit une hache
Et donna quarante coups à sa mère ;
Quand elle vit ce qu'elle avait fait,
Elle en donna quarante-et-un à son père. ( 1 )


C'est principalement à travers cette comptine que l'on a conservé le souvenir de la plus célèbre affaire de meurtre de l'histoire criminelle des Etats-Unis au XIXème siècle. Mais si les auteurs inconnus de ces vers cruels avaient voulu être responsables et précis dans leur évocation du drame, ils auraient dû en donner une version moins flatteuse pour l'oreille mais plus conforme aux faits établis dans cette affaire qui, officiellement, n'a pas pu être résolue :

Quelqu'un prit une hachette
Et donna dix-neuf coups à la belle-mère de Lizzie Borden ;
Quatre-vingt-dix minutes après,
Il ou elle en donna un et dix de plus à son père.


Un seul coup avait suffi pour le tuer ; les dix autres constituaient manifestement un overkill. Mais, comme on le verra, du point de vue comportemental, c'était un type d'acharnement très différent de celui constaté pour les meurtres de Whitechapel [les meurtres de Jack l'Eventreur].

Qu'y avait-il de particulier dans ce meurtre brutal commis en plein jour dans une petite ville prospère de la Nouvelle-Angleterre, au plus fort de la révolution industrielle, pour susciter un tel émoi non seulement en Nouvelle-Angleterre, mais aussi, en l'espace de quelques jours, dans tout le pays et même dans le monde entier, comme l'affaire de Jack l'Eventreur, quatre ans auparavant ? Eh ! bien, d'abord, les femmes comme il faut ne sont pas accusées d'avoir, de sang-froid, tué des gens à coups de hache. Si les meurtres de Whitechapel touchaient au potentiel de brutalité aveugle, et à la perte d'une certaine innocence du public à propos de la présence du mal dans un monde confiant et satisfait, cette affaire révélait le potentiel de violence tapie dans les familles apparemment normales et la perte d'innocence encore plus profonde et plus aiguë que cela supposait. ...

( 1 ) : ce quatrain anonyme est un classique de la poésie enfantine américaine. Le texte anglais est : "Lizzie Borden took an axe / And gave her mother forty whacks ; / When she saw what she had done, / She gave her father forty-one."[...]
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Il est difficile de parler de ce que nous faisons, y compris à notre conjoint. Quand on passe ses journées à voir des morts ou des corps mutilés, surtout s'il s'agit d'enfants, on essaie de mettre cela de côté quand on rentre chez soi. On ne peut pas dire à table : « J'ai vu un crime sexuel fascinant, aujourd'hui. Tiens, je vais te le raconter... » C'est pourquoi les policiers sont souvent attirés par les infirmières, et réciproquement. En un sens, leurs jobs ont des points communs.
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En raison de la sauvagerie de ses crimes, Speck a fait l’objet de toutes sortes de spéculations de la part des médecins et des psychologues. On a dit au début qu’il avait un chromosome mâle ( Y ) supplémentaire, ce qui était considéré à l’époque comme augmentant l’agressivité et le comportement antisocial. Ce genre d’idées connaît régulièrement une certaine vogue. Il y a plus de cent ans déjà, les béhavioristes de l’époque utilisaient la phrénologie – c’est-à-dire l’étude de la forme et des bosses du crâne – pour prédire le caractère et les capacités intellectuelles des individus. Plus récemment, on a pensé qu’un tracé encéphalographique avec certains pics répétés était la preuve de troubles graves de la personnalité. L’hypothèse d’un chromosome Y supplémentaire pour expliquer l’agressivité est toujours d’actualité, mais de très nombreux hommes ont cette disposition génétique particulière et ce n’est pas pour autant qu’ils sont violents ou qu’ils font preuve d’un comportement antisocial. Et pour terminer, ajoutons que lorsqu’une étude approfondie a été menée sur Richard Speck, on s’est aperçu que son caryotype était parfaitement normal et qu’il n’avait pas de chromosome Y supplémentaire.
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Judson Ray est l'une des légendes vivantes de Quantico, il a bien failli ne pas l'être. En février 1982, alors qu'il travaillait sur l'affaire des meurtres d'Atlanta comme agent spécial du FBI, sa femme a essayé de la faire assassiner.
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Le mercredi 17 juillet, une cérémonie a eu lieu en l'honneur de Suzanne à la base aéronavale de Memphis. Le Colonel Robert Clapp, l'officier commandant de l'escadron 90 de la Marine Aviation Training Support, a terminé son discours avec ces mots :
« C'était une jeune femme ardente, ambitieuse, capable et fière. Elle connaissait et acceptait les responsabilités qui pesaient sur elle en tant que Marine au service de son pays.. C'était une gagnante. Elle ne restait pas assise les bras croisés. Non, elle provoquait les événements. En ayant réussi son diplôme de l'école d'avionique, elle avait pris la route du succès.
« C'est pour nous tous une grande tragédie que les capacités et l'ambition de Suzanne n'aient pas pu se réaliser parce qu'elle était un atout pour le corps des Marines qu'elle servait avec tant de fierté. Rappelons-nous aujourd'hui qu'elle était une des nôtres et qu'elle le sera toujours car personne n'est vraiment parti tant qu'il n'est pas oublié. Nous ne l'oublierons pas. Son esprit sera toujours vivant parmi nous et il continuera, à travers nous, à servir cet aigle, ce globe, cette ancre. Elle sera une Marine pour toujours et comme il a été écrit :

Elle ne vieillira pas comme nous vieillirons ;
L'âge ne l'atteindra pas, ni les années ne la condamneront.
Mais au coucher du soleil, et
À son lever, nous nous souviendrons d'elle.

L'orchestre a joué l'hymne du corps des Marines. Quand la sonnerie aux morts a retenti, tous les Marines, même les plus endurcis, avaient les larmes aux yeux.
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Le meurtre en série est probablement un phénomène plus ancien que nous le pensons. Les histoires et les légendes de sorcières, de loups-garous et de vampires ont peut-être permis autrefois d'expliquer des actes, tellement odieux que personne dans les villages d'Europe ou de la jeune Amérique, ne pouvait en saisir la perversité que nous tenons aujourd'hui pour acquise. Les monstres devaient être des créatures surnaturelles. Ils ne pouvaient en aucun nous ressembler.
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