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3.7/5 (sur 341 notes)

Nationalité : Chine
Né(e) à : Xinyang dans la province du Henan , le 12/09/1917
Mort(e) à : Lausanne , le 02/11/2012
Biographie :

Han Suyin (née Chou Kuanghu) est le pseudonyme d'Elisabeth Comber, auteur d'origine chinoise résidant à Lausanne, en Suisse.

Son père est un ingénieur chinois et sa mère est Belge flamande. Elle débute dans la vie active dans un emploi de dactylo à l'hôpital de Pékin en 1931 alors qu'elle n'a pas 15 ans. En 1933 elle est admise à l'université de Yanjing (Yenching). En 1935 elle part à Bruxelles étudier la science.

Elle revient en Chine 3 ans plus tard pour travailler dans un hôpital. Elle repart à Londres en 1944 étudier la médecine et obtient un doctorat de médecine chirurgie. De 1948 à 1949 elle travaille à l'hôpital de la Reine Mary en Chine. Dans les années 1950 elle est médecin en Malaisie et Singapour. Elle se marie successivement avec un Chinois, un Anglais et un Indien.

Han Suyin écrit principalement en anglais, elle a accédé à la notoriété internationale en écrivant des livres consacrés pour la plupart à la Chine où elle parle du choc des civilisations asiatiques et anglo-saxonnes, confrontation qu'elle vivait. Elle décrit la société chinoise, celle des traditions, la confrontation de ce monde suranné, si élégant, envoûtant mais injuste envers les plus humbles.

L’Occident lui a reproché de soutenir le maoïsme puis d'avoir été la première étrangère à se rendre en Chine après le Massacre de Tian An Men. Dans "Multiples splendeurs" elle dépeint surtout la société des européens expatriés. Très largement autobiographique, ce roman se situe à Hong Kong où elle rencontre Marc. Tout devrait les séparer : il est anglais, elle est eurasienne. Journaliste, il parcourt le monde. Médecin, elle souhaite se fixer en Chine. Enfin, il est marié. Mais ils s'aiment...

Han Suyin est morte à Lausanne, le 2 novembre 2012.
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Interview de HAN SUYIN sur les livres de sa vie
Interviewée par Michel POLAC (off), HAN SUYIN parle de ses souvenirs de lecture, des livres et auteurs qui l'ont marqués (Flaubert avec "L'education sentimentale", Simone de Beauvoir, Lu Xun ...), de la poésie (cite un poète de la dynastie Song), de l'idée des contradictions, de la vie qui l'a trop comblée, de l'humanité en qui elle a confiance, de Beethoven qu'elle n'aime pas, des Gardes...
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Citations et extraits (97) Voir plus Ajouter une citation
" Une amitié s’effiloche, se défait comme une couture. Mais lorsque l’amour meurt, c’est le tissu même de la vie qui se déchire. "

(page 9).
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Son sourire était tranquille, désarmé; il n'avait rien de la grimace cordiale, quelque peu forcée, que certains étrangers se croient obligés d'afficher. C'était ce que nous, les Chinois, appelons " un sourire qui ouvre le cœur ".
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La vie ne reproduit jamais deux fois la même feuille, la même fourmi, la même pierre, le même visage, et la permanence n’est réalisée que par le changement, tout comme l’éternité n’est que la naissance du nouveau, issu de ce qui vieillit et meurt.
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Han Suyin
Il n'y a rien de plus fort au monde que la douceur.
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L' humilité est donc bien nécessaire, la seule, celle qui consiste à vivre avec
son corps, en connaissant à fond ses cycles, ses trahisons, ses désirs, sa corruption .
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Les mots, les symboles ont une vie continue et prennent des sens différents selon les âges… et puis… ah ! c’est à désespérer, je suis toujours paralysée par les mots que j’emploie. C’est pour moi une perpétuelle inquiétude, un malaise obsédant de relier le symbole à l’objet, le mot à sa signification. Je ne peux absolument pas m’exprimer, et c’est pour moi une véritable angoisse.
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Puisque nous sommes tous changeants et qu'il n'existe pas deux situations identiques, je ne suis jamais parvenue à comprendre pourquoi on n'accepte pas de faire le mal comme le bien, et avec exactement autant de lucidité.Je me méfie profondément des philanthropes et des faiseurs de bonnes oeuvres en général. Je crois aux bons rapports entre les personnes, au dévouement à ses amis, à la fidélité aux principes. Je crois qu'on doit aspirer à être totalement soi-même et non à une perfection formelle qu'on imposerait aux autres. Je suis féodale et taoïste et je pratique un despotisme éclairé, étant médecin.
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En ce temps là , Changhai était une fabuleuse cité de gangsters où régnait , déchaînée, une liberté plus grande qu'en aucune autre capitale. En comparaison le Chicago d'Al Capone était une bourgade provinciale, sage et presque bigote. Cette conglomération agitée, brutale, grouillante et impitoyable de la misère révoltante et de la fortune vertigineuse était en réalité organisée suivant un accord entre la police des concessions étrangères et les gangs des sociétés secrètes chinoises, qui avait pour effet d'assurer la protection des riches et l'avilissement total des pauvres.
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L'humilité est donc bien nécessaire, la seule, celle qui consiste à vivre avec son corps, en connaissant à fond ses cycles, ses trahisons, ses désirs, sa corruption. Comme il est difficile d'accepter notre insignifiante condition mortelle! Comme il est nécessaire de chérir l'illusion qui participe à la substance de la réalité, de vouloir rêver infiniment et toujours, en sachant que les rêves splendides sont parties de ce corps qui est le nôtre, qu'ils sont aussi réels que la solide réalité de notre main. (...) L'homme qui veut l'éternité, qui cherche à se perpétuer dans le temps et l'espace, qui façonne d'invincibles images de lui-même pour sa propre adoration et oublie qu'il est bête de proie et esprit angélique, accouplés dans une mort sans cesse renouvelée. Toutes ces impulsions au fond de l'homme, ce sont ses dieux ancestraux et familiers, déifiés et parés de mots. Dieux anciens, dont le visage est parfois enduit de peinture fraîche.
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Si vous possédez la foi, tous vos rêves se réaliseront.
Abandonnez-vous au Seigneur, il vous aidera à surmonter les obstacles.
Si vous possédez la foi, rien ne vous sera plus impossible.
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