Arctica, tome 8 : Ultimatum

J'ai retrouvé dans ce tome les qualités qui m'avait fait apprécié la série depuis le premier tome... mais également les défauts dont l'auteur ne semble pas s'être détaché. En effet si le rythme soutenu, le bon équilibre entre l'action, les moments de réflexion, qui coincident souvent avec quelque révélation ou avancée de l'histoire, l'attachement certain aux personnages principaux, font plaisir à retrouver, on ne se passe pas non plus des quelques lourdeurs présentes dans certains dialogues où l'auteur, en plus de l'image nous commente celle ci, parfois à plusieurs reprises. Il serait temps qu'il prenne ses lecteurs pour des êtres intelligents...
Sinon ce tome n'est ni mieux ni moins bien que les précédents, il s'inscrit dans leur continuité de manière logique et cohérente, et répond à quelques questions concernant les extra terrestres. Mais il n'y a tout de même pas de quoi casser 3 pattes à un canard. On sent toutefois qu'un virage est en train de s'amorcer car un événement inattendu concernant la fillette vient bouleverser le déroulement si bien huilé de cette jolie histoire. De quoi s'assurer quelque peu la fidélité d'un lectorat pas très regardant.
Reste que cette bd se lit toujours très bien, qu'elle ne se prend pas la tête en considérations philosophiques trop poussées, et c'est tant mieux car ce n'est pas ce qu'on lui demande.
Étant donné qu'il s'agit là du dernier tome que possède ma bibliothèque favorite, il existe peu de chances que je puisse lire la suite un jour. Mais je vais quand même me retrancher sur d'autres bd de Pecqueur, car j'aime malgré tout ses histoires....

Ce huitième tome d'Arctica est dans la continuité des autres. Notre petite équipe était retenue en Sibérie, les voilà qui s'échappent, qui se font de nouveau capturer puis nouvelle évasion, nouvelle course poursuite.
Mais la fin nous laisse avec l'arrivée des extraterrestres alors je me demande bien ce que l'histoire nous réserve comme nouveauté. En espérant quelques révélations.
Cela reste très sympathique à lire même si on a un peu l'impression que ça tourne en rond par moment ou que le scénario n'avance pas.

Cette album est un peu un album charnière mais pas au niveau de la qualité malheureusement.
Pecqueur est toujours aussi mal foutu de raconter une histoire. Rien que la découverte du camp d'habitants contaminés est ridicule, Pecqueur fait faire un long monologue au chef de la bande pour expliquer ce qu'ils sont, sans aucune logique narrative… ; à la conférence la plus importante de la planète, un simple gars armé du fusil arrive à réaliser un attentat au nez et à la barbe de la sécurité qui doit se composer de … 2 hommes ; enfin, l'exigence des extraterrestres est de bout en bout complètement incohérente dans les réactions des uns et des autres, on n'y croit pas une seconde que si des extraterrestres. Arriveraient du Terre, les dirigeants et les habitants de la planète réagiraient comme ils le font… (tout comme l'exigence des aliens). Je met un zéro pointé niveau réalisme et cohérence du récit.
Non, ce n'est pas du masochisme de ma part de continuer à lire cette série qui accumule les points faibles, il reste une idée principale, mal exploitée certes, mais qui tient un tout petit en haleine… suffisamment pour que je tienne encore un ou deux tomes… maximum.

J'ai retrouvé dans ce 8eme tome d'Arctica, le rythme enlevé et rapide des premiers albums qui m'avaient fait beaucoup aimer cette série. Et une fois fermé, on ne peut attendre qu'avec une certaine impatience de connaitre la suite !

Une série qui tourne en rond il y a des méchants et des gentils
Mais on se demande où on nous emmène car ça part dans tous les sens
Les méchants ne gagnerons pas !!

les gentils sont pas prêts de gagner
J'ai connu Pecqueur plus inspiré