2099 : Golden City est une ville flottante réservée aux plus riches, dotée de sa propre police et dirigée par le président Harrison Banks. Suite au crash de l'avion transportant sa femme, et à sa tentative pour récupérer son corps, ce dernier réalise qu'il est victime d'un complot, visant à prendre sa place...
Toujours autant d'action et de rebondissements dans cet univers mi "Elysium", mi "Waterworld".
Ce tome introduit ce que l'on pourrait nommer un "élément Dickien", c'est-à-dire un élément qui vient brouiller la frontière entre réalité et illusion, en l'occurrence un clone de Harrison qui vole son identité. Dommage que l'auteur n'est pas ménagé plus de mystère quant à ses origines, puisqu'il ne cesse de nous montrer la mystérieuse jeune femme, à l'origine de la machination, se balader dans un laboratoire remplis de cuves contenant plusieurs répliques de notre héros. Heureusement, il reste quand même des questions en suspend : quelle est la fonction exacte, au sein de Golden City, de la traîtresse et surtout le Harrison actuel ne serait-il pas, lui aussi, une énième réplique de l'originale ?.
Ce deuxième opus poursuit la voie tracer par le premier, à savoir la mise en scène de la déchéance de H. Banks. Suite aux accusations de meurtre qui pèse sur lui (à la suite de sa bagarre avec le Chacal), le voici aux mains des forces de l'ordre. Lors d'un transfert, il parvient à s'échapper, profitant de l'attaque d'Amber, une tueuse aussi jolie que redoutable, lancée à ses trousses par les comploteurs de Golden City, également grâce à l'aide de Mifa, qui espère un paiement en retour. Ses ennemies en effet, entreprennent de faire le ménage et Harrison, bien que touchant le fond, continue d'être une menace pour eux.
On explore, suite à ça, le monde glauque des trafiquants d'organes et, alors que notre héros parvient enfin au but et croit récupérer le corps de sa femme, il déchante rapidement.
Faisant écho à l'apparition de son double maléfique, Banks constate, en effet, que son épouse (en tout cas celle présente dans l'avion) n'était qu'un androïde. Et la malchance continue à le poursuivre lorsque, trahis par Mifa qui est furieuse de ne pas avoir été payée, il est capturé, à nouveaux, par la police.
Un deuxième tome dans la même veine que le premier. On peut éventuellement être agacé par la propension de
Daniel Pecqueur à glisser des jeunes femmes très légèrement vêtues tout du long, mais plus encore par la caractérisation de Harrison Banks qui semble à distance des événements et exprime très peu d'affects en ce qui concerne un bouleversement radical pour lui. Et puis, pour un gosse de riche il est vraiment plein de ressources...