Au bord de la crise de nerfs

Une petite romance sans prétention, qui remplit bien son rôle. Un moment de détente en compagnie d'Emmie et de Will Pershing, un couple de la bonne société britannique du début du 19ème siècle .
Le 19ème siècle avec tous ses codes ; ses bonnes manières impliquant de ne pas montrer ses sentiments, d'afficher un sourire de façade et où règne la domination patriarcale.
Emmie et Will ne peuvent avoir d'enfants. le problème c'est le domaine de Winnover Hall. Ils ne peuvent le garder que s'ils assurent leur descendance et donc celle du grand-père d'Emmie, le Duc de Welshire.
Pour régler la situation ils se décident à « emprunter » deux orphelins Rose et Georges, à l'orphelinat de Saint Stephen à Londres.
On pourrait croire qu'ils ont une araignée au plafond comme le dit justement un ami de Will. :-)))
L'arrivée des deux petits va bouleverser leur quotidien et celui de leur maisonnée. Il faut leur donner un semblant de vernis de bonnes manières. Et ce n'est pas une mince affaire, entre marchandages, mots grossiers, il y a beaucoup à faire. Mais c'est aussi un vent de fraîcheur et de spontanéité qu'ils amènent avec eux. Et ne dit on pas que la vérité sort de la bouche des enfants surtout quand ils sont très malins et turbulents.
J'aime bien ces romans Regency. Ils nous racontent une époque bien particulière, que j'ai découvert avec la collection des Bridgerton.
Sympathique et facile à lire surtout entre deux livres plus soutenus.
A renouveler.

Un titre qui m'intéressait de prime abord mais l'enthousiasme est retombé comme un soufflé au début du roman. On a un trope de fake dating mais... sous forme de famille. Un mariage de convenance et des enfants imaginaire, voilà la vie d'Emmie. Son mari n'est autre que son ami d'enfance qu'elle choisit d'épouser dès sa première saison pour conserver sa maison de son enfance. Dans la même optique, elle doit avoir un enfant dans les 5 ans pour conserver ladite maison. Sauf que pas d'enfants naissent et Emmie n'a plus qu'à les inventer. le hic c'est que son aïeul, réel propriétaire du domaine, veut les rencontrer lesdits enfants, 8 ans plus tard. Voilà donc Emmie déterminée à jouer la pièce avec deux orphelins en guise d'enfants...

Première chose, la manière dont est conçue l'adoption, des enfants perçus comme des marchandises empruntables m'ont pas mal fait tiquer. Alors oui, l'autrice fait ce choix pour montrer l'attachement et le changement de point de vue puisqu'on s'en doute, les parents vont finir par aimer lesdits orphelins et finir par les adopter à la fin de l'histoire. Oui, on est au XIXe s. et la perception des enfants, d'autant plus les orphelins, n'est pas la même qu'aujourd'hui. Sauf que, malgré tout, je suis persuadée qu'il y avait moyen pour que dans la narration les personnages abordent la chose avec plus de doigté.

Deuxième point, la relation entre Emmie et Will. On les découvre vieux amis puis huit ans plus tard très distants l'un avec l'autre, bien que courtois. Des partenaires en affaire. Là encore, l'autrice a voulu montré l'attachement progressif qui apparaît avec ce défi et cette joie d'avoir des enfants à son domicile. Pour autant, on peine à imaginer qu'ils puissent avoir été complices avant. Il y a quelque chose de factice dans cette relation.

Troisième point, ladite relation est à peine esquissée! On devine les rapprochements plus qu'on n'y assiste! Pour un roman de la collection regency, c'est frustrant tout de même! Alors oui, la construction de la famille est peut-être le coeur du roman. Mais tout de même, on peut faire quelques scènes, insuffler un peu de magie à cette romance qui commence déjà mal!

Ces trois points font que, si j'ai trouvé la lecture distrayante, cela reste une petite déception. J'ai apprécié les quatre personnages, que ce soit notre duo d'adultes comme notre duo d'enfants, tous les quatre très attachants. On veut leur bonheur familial. J'ai aimé les frasques des enfants (j'aurais là aussi en voulu plus). La lecture est restée fluide, rapide sans ennui. Mais ... il m'a tout de même manqué pas mal de choses pour que ce soit plus qu'une simple bonne lecture.

J'ai adoré !

L'amour ça fait mal, ça fait pleurer le coeur et les yeux, l'amour ça use alors pourquoi ne pas essayer l'amitié à vie, c'est plus ordonné ;-)

Elle ne veut plus souffrir, il l'aime d'amour fou ; elle veut garder le manoir de son enfance, il veut juste lui plaire ; elle doit suivre les règles du papy, elle ment et le pot aux roses lui est dévoilé au moment où il n'en peut plus et c'est le début d'une aventure des plus ébouriffantes.

Une plume tout en finesse et truffée d'humour pour décrire le plus fou des challenges : produire en deux mois des enfants inconnus qui pourtant sont bien présents depuis leur naissance dans les récits épistolaires de leur maman, imaginaire du coup. Et le plus drôle, le plus important, c'est que tout va fonctionner presque jusqu'au bout et quand tout capote finalement, l'amour retrouve sa vraie place et la famille existe bel et bien ;-)

Pour moi, jusqu'à présent, le meilleur roman de l'auteure, j'ai adoré !

Emmeline adore Winnover Hall, la maison de son enfance. Pour la conserver, elle a épousé William Pershing, son meilleur ami. Huit ans plus tard, cette union platonique fonctionne du tonnerre.

Seulement, une clause permet à Emmie de rester vivre à Winnover : un enfant. Alors elle en a inventé deux pour satisfaire son grand-père. Mais quand ce dernier exige de les rencontrer, Emmie est au pied du mur. Avec la complicité de Will, elle trouve deux orphelins parfaits pour le rôle. Mais tout cela s'annonce comme l'aventure la plus folle de sa vie et plus encore.

J'ai eu un immense coup de coeur pour ce roman ! Certes, j'adore les romans de l'époque Regency mais celui-ci dépasse ce que j'ai lu jusqu'à présent. Pourquoi ? Mais parce que le schéma du couple et de la famille change.

En effet, Emmie et Will n'ont pas d'enfant et c'est pas faute d'avoir essayé. George et Rose, les deux orphelins, viennent des bas fonds de Londres et n'ont pas eu la vie heureuse. Tous les quatre vont apprendre à cohabiter, à se découvrir et même s'apprécier.

Chacun se révèle au fil des pages. On s'attache aux enfants malgré leurs bêtises, on s'attache à Emmie qui devient moins rigide et on s'attache à Will qui n'a jamais su avouer ses sentiments à sa femme.

De nombreux rebondissements vous nous faire rire mais d'autres vont mettre des papillons dans le ventre. le dicton « On ne choisit pas sa famille » se mêle aux liens du coeur plus fort que le sang.

On adore les domestiques de la maison qui vivent leur propre histoire tout en soutenant ces quatre héros car oui, ils sont indissociables ces quatre-là. Et merci pour cette fin qui est certes un happy end mais qui reste unique, comme ces personnages.

J'ai désormais hâte de découvrir les autres romans de cette auteure que je découvre. Il sort aujourd'hui en librairie alors foncez ! Vous ne serez pas déçus !

Vous connaissez mon amour pour la collection Regency, aussi j'étais impatiente de lire celui-là, qui promettait humour et tendresse. Au début, j'ai eu un peu de mal avec Emmeline qui paraissait froide et un peu sans coeur d'adopter temporairement deux enfants pour servir ses intérêts avant tout. Son égocentrisme m'a clairement agacé. Puis, je me suis déridée au fil des pages. Les enfants y sont pour beaucoup : Rose et Georges détonnent dans ce milieu qui n'est pas le leur, avec leur langage et comportement. Ils m'ont fait rire et ont fait que j'ai vraiment accroché à l'histoire. Je me doutais que ça finirait bien mais il n'empêche que j'ai apprécié voir Emmeline évoluer, se rapprocher de son mari, et voir son coeur craquer pour ses deux canailles. J'ai passé un très bon moment de lecture avec la famille Pershing, un regency original comparé aux autres, un peu farfelu, mais touchant.
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