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EAN : 9782380950007
La nouvelle plume (05/10/2019)
4.56/5   9 notes
Résumé :
"Puisque vous êtes en train de visionner cette cassette, c'est que je suis déjà mort et que, à tort ou à raison, vous avez trouvé la caisse. Après avoir entendu ce que je vais vous dire, ce sera à vous de prendre des décisions en connaissance de cause.

"Quoiqu'il en soit, bon courage à vous"

C'est par ces mots que s'ouvre Bien mal acquis... le nouveau roman de Martine Magnin. D'emblée, on a l'impression que l'on va avoir affaire à un po... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Une bien belle lecture !
Merci Martine Magnin de m'avoir si gentiment envoyé ce livre car j'ai encore passé un bon moment avec toi.
Le début de ce roman choral m'a fait penser "j'entre dans la lecture d'un roman policier", vu le contenu de la vidéo qu'a laissée Raymond avant sa mort.
Raymond, garagiste de 46 ans a trouvé une très grosse somme d'argent cachée dans les ailes d'une voiture accidentée et dont le conducteur est décédé. Il décide donc de garder cet argent. Quelques temps après sa femme se fait écraser par un chauffard devant le garage, ensuite son chien se fait empoisonner.... il commence à réaliser mais son garage brûle et il décède dans l'incendie.
Ses filles sont recueillies par la soeur jumelle de sa femme, Hortense et son mari Henri.
Ensuite les narrateurs se succèdent :
- Hortense, mère de 2 enfants a recueilli ceux de sa soeur jumelle avec laquelle elle entretient des relations, elle raconte ses bonheurs et ses déboires, lui donne des nouvelles de ses filles (elle est attendrissante !)
- Régis le repreneur du garage, qui pendant les travaux de reconstruction va trouver le magot,
- Fernand, l'assureur de Raymond qui trouve la succession d'accidents au sein de cette famille louche et tente de leur venir en aide, un homme plein de bonté (mon petit coup de coeur !)
- Henri, le mari "courant d'air" d'Hortense.
Les chapitres sont courts, ils se croisent et s'entrecroisent au gré des narrateurs. Ils ne se connaissent pas ou peu mais ont tous un lien.
Tu m'as une fois encore conquise Martine avec ta douce écriture, un livre écrit tout en tendresse. C'est "feel good" agréable à lire, les personnages sont attachants, le récit est ponctué de recettes de cuisine provençale et d'haïkus de Fernand, un petit plus !
Si vous voulez en savoir plus sur leurs petites histoire, je vous conseille ce livre.
Si vous voulez connaître les petites histoires de ces personnages
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Le livre commence comme un polar. Raymond, un garagiste de 46 ans, sait qu'il va mourir. A cause d'une voiture accidentée. Ou plutôt de ce qu'il a trouvé dans l'épave donnée par la gendarmerie pour qu'il l'amène à la casse.
De l'argent, beaucoup d'argent, dissimulé dans les ailes de la voiture et une mauvaise décision, garder le magot et ne pas prévenir la gendarmerie vont sceller son destin.
Suite à ça, les évènements s'enchainent. Sa femme meurt écrasée par un chauffard jamais retrouvé, il reçoit des menaces, des appels anonymes et retrouve son chien mort. Et pour terminer, sa propre mort dans l'incendie de son garage.
Voilà ce que vont découvrir les protagonistes de cette histoire basée sur eux et non pas sur Raymond.
• Régis : un garagiste contraint de trouver un nouvel emplacement. Avec l'accord de sa femme Corinne, il rachète ce qu'il reste du garage de Raymond Dévasté par le feu, « noyé » par les pompiers, le bâtiment va nécessiter beaucoup de travaux pour tout remettre en état. Mais l'emplacement est idéal. C'est en triant qu'il va tomber sur une cassette vidéo enregistrée par l'ancien propriétaire, bien à l'abri dans une caisse contenant également beaucoup d'argent. Que va faire Régis ? Que va lui conseiller sa femme ?
• Hortense : la jumelle de la femme de Raymond. Mariée et mère de deux enfants, elle a recueilli ses deux nièces désormais orpheline. Très touchée par la mort de sa soeur, puis par celle de Raymond, elle a du mal à croire à une coïncidence. Elle est quelque peu débordée, passer de 2 à 4 enfants, ce n'est pas évident. Mais elle les aime et fera tout pour leur bonheur. Souvent triste et fatiguée, mais aussi joyeuse parfois, elle « parle » à sa jumelle disparue. La vie réussira-t-elle à reprendre son cours ? Les filles de Raymond vont-elles arriver à se remettre de ces deux morts à quelques mois d'écart ? Quel tournant va prendre la vie d'Hortense et de son mari Henri ? Vont-ils réussir à surmonter cela ?
• Fernand : Agent d'assurance maintenant à la retraite. Veuf et sans enfant, il est content de partir de cette agence pour retrouver une forme de liberté. Mais un dossier le laisse insatisfait. Celui de l'incendie du garage de Raymond. Son patron lui a ordonné de classer le dossier, ce qu'il a fait, mais il a comme un goût d'inachevé… Il songe à aller rendre visite à la famille d'accueil des filles de Raymond, pour prendre des nouvelles des petites, leur situation l'ayant profondément ému. Que va-t-il ressortir de cette rencontre ?
*******
Dès le départ, les personnages sont attachants. Surtout Hortense pour moi. Elle a perdu sa « moitié », son autre « elle ». On passe avec eux par toute une palette d'émotions et de sentiments ; joie, tristesse, amitié, amour, regrets, fidélité, espoir …
Alors que je m'attendais à lire une histoire policière comme le laisse suggérer le début, celle-ci n'est qu'un « prétexte » pour l'auteure pour nous faire rencontrer des personnages touchants, chacun à leur manière, et pour nous livrer des tranches de vie. Pour nous faire prendre conscience que tout peut basculer, très vite, que l'amour et l'amitié ne sont pas de vains mots. Pour quel résultat ? A vous de le découvrir en lisant !
Les personnages se livrent alternativement, chacun racontant son histoire. Ils nous entrainent à leur suite à travers des chapitres courts, à la fois intenses et rafraîchissants. Des personnes qui ne connaissent pas et qui pourtant vont se trouver liées par le destin.
J'ai retrouvé la plume de Martine avec grand plaisir. le style est fluide, les mots coulent sans peine pour lecteur, tout en étant justes et percutants pour pouvoir le toucher.
J'ai passé un très agréable moment, à la fois léger et fort, avec cette histoire. Un livre à découvrir, vous ne le regretterez pas !
Je vous souhaite une bonne lecture.
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Le commentaire de Nathalie : COUP DE COEUR!
Un très beau roman qui dès le début nous rentre direct dans le coeur.
Comment un triste événement peut-il changer la vie de trois personnes et leurs familles, malgré le fait qu'ils ne se connaissent pas du tout.
Et pourtant tout débute un an après le décès de Raymond Cornille et l'incendie (criminel?) de son garage. À tour de rôle, ils nous relaterons les répercussions de ce triste événement sur leur vie. Tout commence avec Régis La Caisse qui rachète le garage incendié. En faisant du ménage, il découvre une caisse emplie d'argent et une cassette enregistrée par Raymond qui raconte toute son histoire, ses peurs et sa peine.
Malheureusement, l'argent est sale alors que faire. Il finira par en parler à sa femme Corinne qui sera de très bon conseil.
Puis arrive Hortense, la jumelle de Mathilde, femme de Raymond, décédée accidentellement un peu avant son mari. Elle recueille les filles du couple avec amour. D'une famille de 4, les voilà maintenant 6. Par chance, les enfants s'entendent très bien. On les suit dans leur nouvelle vie à travers les hauts et les bas d'un deuil.
Hortense parle souvent à sa soeur. Ils commencent à remonter la pente jusqu'au jour où un autre malheur frappe à leur porte. Comme on dit un malheur, n'arrive jamais seul. Par chance, Hortense est entourée de l'amour de ses enfants et de sa bonne Mimi.
Puis Henri, le mari d'Hortense pas très présent puisqu'il voyage pour son travail.
Et pourtant, il sera une des pierres dans les jardins d'Hortense.
Enfin Monsieur Fernand l'agent d'assurance qui s'était occupé du dossier Raymond et qui malgré sa retraite traîne encore des remords pour ce dossier mal ficelé.
Il arrive dans la vie de Régis et Hortense, par hasard, par curiosité ou simplement en passant, mais le plus important, c'est qu'il arrive au bon moment pour être une bonne oreille. Un ange gardien, un ami, un papi presqu'un sauveur. Mais surtout un homme au grand coeur.
Je ne vous en dis pas plus, car il faut le lire pour la vivre cette belle histoire qui pourtant commence sur une note plutôt sombre.
Avec sa plume, l'autrice nous fait sourire, rire, soupirer, et même grogner.
Un roman où se mêle l'humour, l'angoisse, la peur et les doutes. Mais un roman qui nous démontre que les gens bien intentionnés existent encore et parfois, il suffit juste de creuser un peu. Car rendre les gens heureux autour de soi ça fait toujours du bien.

Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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" Bien mal acquis…. " de Martine Magnin ( 152P)
Ed. La nouvelle plume.
Bonjour les fous de lectures...
Voici un roman choral aux fausses allures de polar.
le livre débute par le visionnage d'une cassette .
Un homme y parle et raconte sa mésaventure. Il termine son récit en souhaitant bonne chance à celle ou celui qui trouvera ladite cassette.
L'homme est mort.
Suite a un banal fait divers, quatre personnages vont à tour de rôle raconter leur vie et leur lien avec le drame.
Le roman se lit façon puzzle, petit à petit les faits s'emboitent, les personnages se croisent.
Lecture plaisante comme tous les livres de cette auteure à l'écriture douce et généreuse.
Nous nous laissons facilement emporter par le soleil de Camargue, les excellentes recettes décrites et les Haikus qui parsèment les pages comme des petits cailloux .
Envie d'une lecture " feel good" ? foncez, vous ne serez pas déçus.
C'est léger, c'est tendre, c'est bon comme une recette au miel.
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Ce roman est comme puzzle : vous avez des morceaux qu'il faut assembler au fur et à mesure de votre lecture pour comprendre l'entièreté à la fin.

On peut y découvrir l'amour, le respect, la loyauté et bien d'autres sentiments qui font de nous des êtres humains.

Je suis encore une fois bluffée par ce roman. Il est truffé de délicatesse, de force et compréhension.

Les paysages de la Camargue viennent ajouter une touche de beauté à cette histoire.

Merci à cette auteure de m'avoir donné l'occasion de passer un moment intense en compagnie de Régis, Coco (non ce n'est pas moi 😉), Hortense.... Un sentiment de bien être et réconfortant.

Souvent, on dit : « bien mal acquis ne profite jamais » !!! Mais dans ce cas-ci, je ne suis pas sûre que l'adage soit valable.

N'hésitez pas à lire ce roman, vous ne le regretterez pas.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Je vais peut-être passer pour un vieux radoteur, mais "à mon époque" on ne se serait pas contenté d'opiner du chef et de classer un dossier suspect. On mettait notre honneur à traiter les dossiers à fond. Maintenant, il faut générer du chiffre, obéir à des quotas, et surtout travailler vite. C'est la course au profit.
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Quelle chaleur aujourd'hui ! L'air palpite et pulse comme un coeur invisible ou comme les ailes d'un papillon à l'agonie, même les mouches stupéfaites s'arrêtent en plein vol. Seules les cigales chantent sans faiblir. C'est l'été comme on l'aime par chez nous.
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Après un dernier grésillement, la vidéo s’arrête là.
Régis
L’enregistrement est de mauvaise qualité, un vrai travail de sagouin. On dirait un film ancien, l’image sombre est toute piquetée de taches neigeuses comme sur les écrans des vieilles télés et le son présente des absences et des grésillements fréquents. On y voit un homme d’âge moyen, l’air plutôt hagard, apparemment épuisé, avec une barbe brune ayant dépassé les « trois jours réglementaires ». Il est assis sur un tabouret, devant un genre d’établi, il tient une feuille à la main et regarde vers la caméra.
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Ma femme est décédée en juin, il y a six mois maintenant... (grésillements) 39 ans, elle s’est fait écraser par un chauffard devant la grille de notre garage alors qu’elle partait chercher nos petites-filles à l’école, comme tous les jours. On n’a jamais pu retrouver le coupable. Pourtant, la voiture a été filmée sur l’autoroute A9 quelques minutes plus tard au péage en direction de Barcelone, la plaque d’immatriculation était... (grésillements) n’a jamais été retracée. J’ai tout de suite senti que ce n’était pas un hasard, que quelque chose de tragique était déclenché et que c’était foutu. J’avais mis la main dans un panier rempli de scorpions, je ne m’en sortirais pas vivant.
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Hier, mon chien Tarzan a été lâchement empoisonné. Un bon bougre de chien de garde qui ne gardait plus que son écuelle, une pauvre bête qui avait peur de son ombre, qui n’avait jamais mordu quelqu’un et qui avait presque quatorze ans. En le découvrant, j’ai pleuré comme un con. Le mec responsable de ça est vraiment un pauvre lâche.
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