Quel mauvais livre sur un grand sujet !
Pendant près de vingt ans, de 1963 à 1982, notre République a organisé la déportation de plus de 2000 enfants réunionnais pour repeupler les campagnes françaises. C'est l'affaire des "enfants de la Creuse", un incroyable et méconnu "scandale d'Etat".
Alléché par la 4ème de couverture, j'ai acheté ce roman de 2004 en espérant comprendre et en savoir davantage.
Las, il faut attendre la 240e page (sur 360) pour que l'auteur commence à aborder le sujet.
Auparavant, elle nous fait visiter la Réunion dans tous ses détails (pas désagréable pour qui connait, mais ce n'était pas le sujet) et surtout subir la description détaillée d'une histoire d'amour impossible avec hésitations permanentes des deux protagonistes, dont la journaliste qui enquête sur le scandale.
A fuir.
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"Me heurtai au mutisme de l'ancien directeur de la DDASS de la Réunion, le zélé fonctionnaire du lancement de l'opération, muté à la DDASS de la Creuse pour accélérer le processus : "Je n'ai rien à déclarer. Je n'ai fait qu'obéir aux ordres." Même réponse de son épouse, à l'époque sa maîtresse, l'assistante sociale créole qui, grâce à sa connaissance du terrain, avait servi, selon lui, de rabatteuse et de passeuse. Réponse assortie de ce commentaire : "Sur l'île, ils seraient devenus d'éternels chômeurs."
Quelles nouvelles femmes
176 ème numéro d'Apostrophes.
Bernard PIVOT nous propose une émission au cours de laquelle toutes les nuances de la sensibilité féminine sont censées être représentées, et qui inventorie toutes les attitudes de la femme intellectuelle devant le fait féminin : la femme-femme ' (
Mariella Righini), la femme-mère au foyer (collange), la femme engagée dans la
lutte des classes (Yann VIENS...