AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Chroniques des secondes heures d... tome 1 sur 4
EAN : 9782956418900
797 pages
Jhelil Azael (12/05/2018)
4.42/5   52 notes
Résumé :
« Le temps des mensonges est terminé, sombre crétin. C'en est fini du règne des accapareurs ! Les gros porcs qui gouvernaient l'Alliance ne tromperont plus jamais personne ! Les histoires inventées par vos faux prophètes pour imposer leur soi-disant ''œuvre civilisatrice'' ont vécu. Pourchassés par vos armées, réduits à la misère et à la famine loin de votre opulence, les peuples du Grand Aghar ont longtemps prié pour que leur vienne un sauveur. Alors, je suis venu.... >Voir plus
Que lire après Chroniques des secondes heures de Tanglemhor, tome 1 : L'oeuf de TanglemhorVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (52) Voir plus Ajouter une critique
4,42

sur 52 notes
5
32 avis
4
8 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
0 avis
Un énorme coup de coeur en ce qui me concerne…

Un roman de fantasy comme j'en avais plus lu depuis longtemps. Il reprend tout ce que j'aime : les conflits, les complots, l'amour, la haine, la vengeance; la magie, .. et le tout étayé par des personnages haut en couleurs et au caractère bien trempé.
Des personnages très travaillés , comme tout le reste d'ailleurs, les descriptions sont nombreuses, mais pour mieux nous faire voyager… et quel régal.

Et puis pour revenir à ce qui me plait dans la fantasy c'est déjà tout le bestiaire qui en, ressort, qui est bien présent.. et pas toujours comme on l'attend… mais pour en savoir plus il faudra lire ce roman.

D'ailleurs l'auteur est auto édité.. et quand on a un roman de cette qualité entre les mains on se demande comment cela est possible… Pourquoi une maison d'édition n'a pas encore sauté sur l'occasion et fait la pub nécessaire a ce roman… parce qu'en plus d'avoir une superbe histoire, l'écriture de l'auteur est riche et agréable…. et ponctuée d'humour (même dans les petites annotations…).
Moi je gage un grand avenir a Azael….parce que franchement c'est super bon.

Petit bonus qui m'est juste personnel avec ce pavé.. assez lourd. Il m'a également bien servi pour ma rééducation après une opération… et comme une seconde est prévue en mars il serait bien que la suite sorte en avril afin de pouvoir a nouveau pourvoir faire une rééducation utile et intéressante ( ça c'est juste un petit appel :) pour lier l'utile a l'agréable .
Commenter  J’apprécie          8716
Vit ma hal (Pour que vive) trois petits mots qui sont tout à la fois un cri de ralliement, un chant d'espoir , un mantra, une prière pour un monde meilleur.
Pour que vive la conjuration de Tanglemhor.
Pour que vive ceux qui rejettent la tyrannie.
Pour que vive les héros de la marche longtemps dans nos mémoires.
Pour que vive la lumière, la paix et la bienveillance.
Un auteur,Azaël Jhelil qui nous offre un mélange des genres fort réussi car on y trouve de tout dans les bonnes proportions pour nous tenir en haleine jusqu'au bout. Il y a de belles phases : Les chauve-souris voletaient çà et là, hirondelles des heures obscures. Mais aussi une certaine philosophie : Lorsqu'on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend, on a raison de penser ce qu'on pense.Mais encore quelques phrases d'une grande sagesse : ...celle-là, elle voulait comprendre ce qu'il ne fallait que savoir. Et ensuite, vient la connaissance de l'auteur pour la mer, les marins et leur langage : Apprenez à réfléchir un peu plus loin qu'une sardine, bon sang ! le tout avec de l'humour et des références : Les voleurs mémorisent le plan de la prison au cas où ils seraient arrêtés. Sans oublier des combats d'une intensité à vous couper le souffle.
J'ai adoré cette histoire, l'auteur et son talent pour nous embarquer dans cette galère. J'ai beaucoup aimé l'épigraphe d'Azaël : A la mémoire des héros de la Résistance ainsi que l'hommage à son ami disparu avec une magnifique histoire.
Ce que je n'aime pas c'est qu'il va falloir que je patiente quelques mois pour lire la suite. Donc j'ai fait une prière à Sûr-Hal, Laloc, Xaïmel et les autres afin qu'ils vous inspirent pour la suite des aventures de ces personnages que j'aime tant et que j'ai hâte de revoir.
Commenter  J’apprécie          493
Azaël Jhélil m'a contactée pour rendre un service de presse sur son livre, L'Oeuf de Tanglemhor, sous-titré Chroniques des secondes heures de Tanglemhor … J'ai accepté avec plaisir, touchée de sa confiance.
L'auteur a un parcours sans doute atypique qui l'a emmené de la faculté de droit à la gendarmerie et se dit amateur d'histoire et de mystique comparée, dans une posture qui le pousse à « puiser dans les mythes classiques et les oeuvres contemporaines le souffle de la Résistance qui anime sa plume ». Il présente son livre comme « un petit pavé immersif » à l'intention des amateurs de fantasy… 799 pages à lire en une dizaine de jours donc… ! le livre est dédié à la mémoire des héros de la Résistance ; cette posture est le noeud thématique du récit…

Dès le prologue, l'immersion est complète dans un univers foisonnant étrangement daté… C'est plutôt bien écrit même si la suite s'annonce complexe. Heureusement pour moi, ce monde proche des jeux de rôle m'est assez familier…
Un enlèvement, une évasion, une poursuite, des enjeux de pouvoirs, des malédictions, une prophétie, une cour des miracles, des trafiquants, des voleurs, des brigands, des alliances et des trahisons, une guerre et des actes de résistance, des rencontres et des jeux de séduction, des personnages typiques mais attachants (l'Ombre et le Dame de la Marche)… tels sont, entre autres, les ingrédients de ce livre, à la fois attendus et sans surprise et revisités avec bonheur. Azael Jhélil tisse en filigrane la grande solitude des héros « perdus au coeur d'un univers de désolation ».
Il s'agit d'une lutte entre le bien et le mal : les méchants de l'Empire ont des noms étranges porteurs de menace (doloristes, « putréducteurs », « vindicateurs », « semi-lacertys », « Bourreaux de Qraasch », « émissaires de la Douleur », « bouchers du Grand Dévoreur », légion fantôme, assassin rouge…) et les gentils de l'Alliance des appellations évocatrices parfois plus familières même si certaines sont inventées (fées, sylphes, ondines, dryades, elfes, farfadets, nains, gnomes, « sanchaïms », vitalistes, « rrênkinas »…). Les héros principaux sont de beaux personnages, travaillés en profondeur avec un large éventails de sentiments.
L'auteur a su créer un véritable monde avec sa civilisation, ses codes, ses peuples, ses langues, ses cultures, ses littératures, ses religions… Les notes de fins apportent d'insolites précisions ; parfois, leur lecture donne l'impression que ce sont des paragraphes qui figuraient dans la narration, mais qui ont été enlevées pour alléger le texte initial.
Azaël Jhélil a choisi une trame narrative en alternance de points de vue qui se met peu à peu en place, devenant addictive, au gré de nombreuses péripéties. Certains passages traduisent un certain engagement, un regard critique et réaliste, intelligent mais cynique, comme si l'auteur utilisait son monde de fiction pour mettre en lumière ses idées sur notre société : « je résiste. Je résiste mais je ne sers aucune autre cause que la mienne. Car toutes les « grandes causes » finissent par être accaparées par des ambitieux, des politiques qui, aussi bien intentionnés qu'ils soient, finissent immanquablement par rétablir les lois de la faim, du mépris, de la suffisance, de l'injustice… »
J'ai adoré les références disséminées dans le récit, qu'elles soient littéraires, musicales ou autres ; je ne peux résister à donner ici l'exemple de la chanson du célèbre aède gallièke Aznouvar-le-fort, « comme ils disent… » ; l'auteur s'amuse aussi à recréer des pièces classiques, comme Priape ou le mariage de dupes. Il réécrit avec habileté dans sa fiction des problématiques historiques, sociétales, économiques ou politiques récentes ou contemporaines, sur le pouvoir, l'altérité, la colonisation, l'esclavage…

Naturellement, l'influence de Tolkien est omniprésente dans les personnages, les contextes et circonstances…
À la lecture de ce long roman, véritable pavé, j'ai aussi retrouvé l'univers médiéval et fantastique des jeux vidéo de type World of Warcraft que j'avoue avoir beaucoup pratiqué… J'y ai même retrouvé la manière de s'exprimer entre joueurs : ainsi, les passages dialogués criés sont en lettres capitales ! Les armées, par contre, sont organisées sur le modèle romain, mais certains combats se terminent par la mort et la destruction d'un monstre, une sorte de « boss » ce qui rappelle encore et toujours le monde virtuel des jeux vidéo. Personnellement, j'ai trouvé les scènes de batailles, de bagarres et de combats un peu longues et j'ai pu sauter quelques lignes, mais je reconnais qu'elles sont plutôt bien chorégraphiées et donc très visuelles. Cependant, même si j'ai préféré le déroulement plus fluide des autres péripéties, j'ai souvent survolé aussi certaines descriptions quand la surabondance de détails nuit à la libre expression de l'imaginaire du lecteur.

Car, selon moi, ce livre pêche par sa longueur… Surtout si l'on considère que l'action s'y déroule sur environ quatre mois seulement.
Ce roman est très bien écrit ; les dialogues sonnent juste. Mais c'est très long, avec des passages digressifs, ou que l'on prend d'abord pour des digressions avant de comprendre comment et pourquoi ils se rattachent à la trame narrative ; je prends ici pour exemple le retour dans le récit du Sanchaï survivant du massacre des lunes noires... le recours aux récits enchâssés, lorsque les différents personnages de la conjuration apprennent à se connaître et se racontent à tour de rôle, est habile mais alourdit encore la trame narrative.
J'ai toujours gardé à l'esprit que ce livre est le premier tome d'une série qui s‘annonce donc très, très longue ; dans ce premier volet, l'action principale autour de la quête pour retrouver l'oeuf de Tanglehmor et accomplir la prophétie commence à s'organiser vraiment au chapitre 20 seulement, soit vers la moitié du livre ; c'est dire combien la mise en route est lente et laborieuse avant la constitution de l'équipe hétéroclite de la Conjuration de Tanglehmor qui occupe à elle seule toute la première partie ! Ce livre ressemble assez à un tome d'exposition, en fait… Personnellement, je pense que chaque partie pourrait constituer un tome à part entière, la première pour la mise en place de la conjuration, la seconde pour le voyage maritime vers les terres australes, chacune gardant son titre.
Par ailleurs, je m'attendais à trouver une carte de ce monde qui aurait mieux permis de se repérer dans la géographie des espaces inventés.

En conclusion, je recommande ce livre aux amateurs du genre, ceux qui ont pu venir à bout de grandes oeuvres de fantasy sans s'essouffler en route. Je retiendrai surtout la qualité de l'écriture, belle et maîtrisée et l'immense travail que représente un tel projet.
Commenter  J’apprécie          191
Il était une fois, un grand méchant, mais alors, vraiment méchant, tellement méchant qu'il était tout puissant. Il balayait tout adversaire qui osait se manifester. Il régnait en maître absolu, toute résistance écrasée ! Toute ? Non ! Un village d'héroïques… Heu ! Non ! Je me trompe d'histoire ! Reprenons ! Un héroïque voleur, appelé l'Ombre, s'en prit à l'auto-proclamé « empereur du Levant », le semi-lacertys. Il réussit à s'introduire dans l'antre du monstre des monstres, la Tour-sans-Entrée, pour lui dérober l'Oeuf d'où il retirait sa puissance. Notre voleur a-t-il su le conserver alors que toutes les forces de l'empire étaient à ses trousses ?

Pendant ce temps, le semy-lacertys, l'empereur cruel et sans pitié, tout aux forces du mal dévoué, acheva sa conquête, écrasant les derniers valeureux combattants qui affrontaient des forces innombrables appuyées par des magiciens de types « nécromants » qui transformaient les vivants en « sans-vie » qu'ils contrôlaient comme de viles marionnettes sans âme.

Une très jolie demoiselle, Oriana de son doux prénom, issue d'une famille de paladins, lui échappa. Elle tentait de trouver des résistants qui puissent lui apporter leur soutien pour vaincre l'immonde empereur du Levant. Lui, le Premier vindicateur voulait l'épouser ! Aussi n'était-il pas prêt à renoncer à cette grande beauté.


Avertissement :

Si vous n'aimez pas :
- des gentils, des braves, des bons qui meurent… ou à qui il arrive des bricoles (très) désagréables ;
- les bouquins de plus de 200 pages ;
- les sagas qui se poursuivent durant plusieurs tomes ;
- les mondes complexes avec un (très) grand nombre de personnages, de dieux, de localités ;
- les descriptions pointues ;
- un vocabulaire précis et recherché ;
- une histoire qui n'est pas terminée à la fin de l'ultime page de ce (pourtant très gros) tome…

Alors, passez votre chemin, vous n'aimerez pas ce pavé de près de 800 pages (avec des petits caractères)…

Si vous aimez :
- découvrir un monde dans lequel foisonnent les descriptions, des personnages variés, des dieux nombreux et de multiples endroits… Bref ! un authentique univers ;
- des scènes de bagarres, de combats, de batailles ;
- des dialogues variés ;
- de l'humour et de l'angoisse mêlés ;
- des méchants qui peuvent être gentils et des gentils mais pas toujours…
- de vrais traîtres et de faux traîtres…
Alors, ce roman est fait pour vous !


Critique :

Attention, je vais pousser un grand coup de gueule (bouchez-vous les oreilles) !

Dommage qu'un auteur tel qu'Azaël Jhelil doive recourir à l'autoédition. Cette saga devrait figurer au catalogue d'un grand éditeur français. Pourquoi toujours aller chercher des écrivains anglo-saxons dont les textes ne sont pas nécessairement bien traduits et dont les histoires manquent parfois d'originalité, quand on considère la qualité de plume d'un auteur tel qu'Azaël?

J'ai commandé l'exemplaire papier sur Amazon.fr, qui l'imprime et le livre en à peine quelques jours, et j'ai été ravi par la qualité d'impression et charmé par la couleur du papier et son côté agréable au toucher (pour moi, ce ne sont pas des détails, j'y attache de l'importance).

Petit regret : ce pavé est tellement énorme que j'aurais préféré le voir subdivisé en 2 tomes !

J'aime vraiment la maîtrise de la langue française dont fait preuve l'auteur. On sent une solide culture classique (latine à coup sûr, grecque possible) ainsi qu'un homme qui a dû jouer aux jeux de rôle et qui a été perverti par «Le Seigneur des Anneaux» et «Le Trône de Fer» entre autres… Ceci étant dit, ce n'est pas une resucée de ces monuments de la fantasy. C'est une histoire dans un monde original même si trolls, orcs, ogres, nains, gnomes,… s'y retrouvent… Mais attention aux clichés qui vous viennent à l'esprit lorsqu'on vous parle d'ogres, trolls et orcs, notamment ! Vous risquez d'être surpris dans la distribution des rôles de cette superproduction !

Je n'ai pas su lire l'histoire d'une seule traite. J'ai marqué des pauses en lisant d'autres ouvrages (beaucoup) plus courts avant de poursuivre ma quête de l'Oeuf ! Ce n'est pas pour autant que je m'ennuyais, c'était tout simplement parce que l'histoire est tellement dense qu'il m'est arrivé d'avoir besoin de souffler pour mieux reprendre, mû par la curiosité.

Et maintenant, il va falloir attendre la suite… Pas trop, j'espère, de crainte d'avoir oublié les trois quarts d'ici à sa parution. En tout cas, je veux être le premier à me l'acheter !
Commenter  J’apprécie          2115
Quoi de mieux qu'un bel été caniculaire, pour partir à l'aventure d'un bon gros pavé de 800 pages qu'on n'a pas envie de lâcher avant de connaître la fin.
Un grand merci à Azaël Jhelil de m'avoir proposé de découvrir son univers de fantasy avec ses personnages tous aussi attachants les uns que les autres, les méchants mettant encore plus en avant les gentils.
Les héros de cette vaste chronique nous entraînent dans leurs aventures, leur quête de résistance à l'oppresseur qui ravage tout sur son passage.

Le livre se scinde en deux parties, la première nous mettant en présence justement des différents personnages en passant par :
- le tyran le semi-lacertys Krull, le grand vindicateur, l'envahisseur,
- Oriana, la princesse de la Marche fille de Cyriac le paladin, monarque mis à mal par de sombres sorciers,
- Meldaïn, l'Ombre, voleur de grande envergure,
- les différents compères que nos héros vont rencontrer au fur et à mesure de leurs aventures jusqu'à former la conjuration de Tanglemhor.

Chaque personnage est décrit de bien belle manière aussi bien niveau psychologique que physique, ainsi que leurs histoires individuelles. On prend plaisir à les découvrir au fur et à mesure de leur arrivée dans l'aventure. L'auteur à le chic pour nous les présenter avec beaucoup d'humour et de sensibilité.

La deuxième partie met en place la stratégie de nos aventuriers pour contrer l'oppresseur et le début de leur périple.

J'ai vraiment passé un excellent moment en leur compagnie, l'écriture est rapide, dynamique et soutenue. On sent que l'auteur s'est documenté sur les us et coutumes de différents peuples à travers les âges et en a fait un très bel amalgame, de l'antiquité au Moyen-âge, les costumes, les armes, les techniques de combat, ainsi que la Marine sont mis à l'honneur. C'est un savant mélange de combats de capes et d'épées, de saints hommes accomplis aux arts martiaux, de corsaires au grand cœur et aux couteaux faciles, d'ogres, d'hommes félin et de nains.
Tous ont leur sensibilité, leurs histoires différentes et ils sauront s'unir pour un même objectif malgré leurs divergences d'opinions.
En alternance on assiste à de la dark fantasy, avec des sorciers maléfiques, des monstres et démons, des zombies. De sombres machinations dans des esprits retors sont en action et veulent anéantir le bien. Pour contrer tout ce mal, l'auteur nous raconte la quête d'une jeune héroïne et d'un groupe d'amis qui lutte contre un redoutable ennemi, le Seigneur du mal. On a le droit aussi à de bien belles scènes de bataille bien narrées et fluides. Généralement ce n'est pas trop ma tasse de thé, mais là j'ai réussi à suivre sans ennui.
En somme un excellent livre de Hight fantasy et de dark fantasy, et pour un premier livre, bravo encore à son auteur, j'ai beaucoup aimé suivre Oriana, Meldaïn et leurs acolytes.

Merci à Azaël Jhélil par l'intermédiaire du site simplement, de m'avoir fait découvrir son monde féerique foisonnant.. J'espère à très bientôt pour la suite et oui car l'histoire ne fait que commencer.
Commenter  J’apprécie          2232

Citations et extraits (66) Voir plus Ajouter une citation
Dans la main du chasseur de la Sylve, la poignée de sa lame se mit à chauffer étrangement. Ce n'était ni la moiteur de sa paume, ni la chaleur alentour. Cela venait du cimeterre, comme un avertissement. Les poils de sa nuque se dressèrent. Ses instincts sauvages se firent de plus en plus pressants, vibrant en lui de plus en plus vite.
[...] Son pelage était hérissé tout au long de son échine. Son coeur s'emballait. Sa bouche se desséchait. Des relents de charogne lui envahirent soudain le nez et la gorge. Sa vision s'étrécit, se focalisa devant lui. Les sons se firent... étouffés... Il avait peur. Lui, l'émissaire du peuple féroce d'el Yima Yobtola, il avait peur... (p. 331)
Commenter  J’apprécie          160
_ Qu'avons-nous fait ? reprit Yarhem-Rhoor, le regard perdu dans la brume. A en croire Serpent de Lune, la civilisation ctasharre a créé son propre malheur en menant depuis depuis des siècles une politique de plus en plus agressive à l'encontre des nations nomades, repoussées toujours plus loin vers l'ouest, et en écrasant économiquement les cités isolées du Grand Aghar. Cette hégémonie toute puissante et vexatoire a nourri un profond ressentiment qui s'est incarné dans la personne du Premier vindicateur. Mais vous pourriez également me demander ce que nous n'avons pas fait ? Tous les rapports étaient clairs. L'Alliance savait ce qui se passait dans les terres sauvages. Néanmoins, elle n'a pas voulu intervenir. Les problèmes des barbares ne la concernaient pas. Par peur, par égoïsme, elle a fermé les yeux et n'a pas vu se rassembler les légions du semi-lacertys à ses frontières.Et lorsqu'elle les a enfin ouverts, il était trop tard. (p. 528)
Commenter  J’apprécie          110
_ N'éprouves-tu jamais de pitié ? insista leur adversaire. N'aimerais-tu pas que l'on en éprouve pour toi si tu étais en difficulté ?N'aimerais-tu pas être épargné si tu étais vaincu en combat?
Troublé, le décurion serra plus fort la poignée de son sabre. Devant cet homme qu'il ne parvenait pas à impressionner, sa résolution commençait à faiblir. Il ne pouvait cependant le laisser paraître devant la foule, devant ses subordonnés. Il y allait de son autorité.
_ Tu te crois sans doute de taille à terrasser un migou, humain ?
_ La réponse à cette question ne pourrait apporter que souffrance et rancoeur, pour l'un comme pour l'autre. Pourquoi courir ce risque, soldat ? (p. 253)
Commenter  J’apprécie          140
_ Comparez votre vie à l'activité de la mer, proposa-t-il en s'accoudant au bastingage auprès d'elle. Parfois c'est le calme plat. Souvent, des vagues déferlent sur la grève comme sur votre esprit. Cela crée des remous. Elles avancent, évoluent, grossissent puis s'écrasent sur le bord. Il en est de même pour toute vie : elle grandit, prend de l'importance et finit par s'écraser, morte. Et puis ça recommence encore et encore. Chaque vague qui s'écrase est une vie qui s'arrête. Une autre grandit. Il en est de même des hommes et de toutes les autres créatures. Les seules différences résident dans leur taille et dans le temps qu'elles mettent à atteindre la plage. Les fées sont des vagues qui viennent de loin. Les hommes sont des vagues qui naissent près du bord, qui grossissent vite et meurent vite. (p. 456)
Commenter  J’apprécie          110
_ J'estime avoir le droit de savoir à qui j'accorde refuge, objecta le notable.
_ Au Fléau de Feen et ses copains, l'informa Mharnör entre deux bouchées.
Meldaïn retomba lourdement sur sa chaise en se frappant le front, consterné. Sonnez buccins, clairons et trompettes : voilà le Fléau de Feen ! Moerdenar se redressa, délaissant son déjeuner. Vaguement inquiet, il ne savait que penser.
_Si c'est une plaisanterie, elle n'est pas drôle, mon gars, fit-il en s'adressant au grand possédé.
_Ch'uis pas ton gars et ch'est pas une plaijanterie, répondit ce dernier en enfournant un beau morceau de poisson. (p. 602)
Commenter  J’apprécie          121

CONVERSATIONS et QUESTIONS sur ce livre Voir plus
autres livres classés : dark fantasyVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (126) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2488 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..