Colère chronique

Un vrai coup de coeur pour la plume de l'auteur qui sait nous mettre dans l'ambiance.

On assiste à la descente aux enfers de Diane, quinqua, photographe pour un grand quotidien Français.

Au départ, cette histoire ne paye pas de mine. Diane vient de se faire évincer de son boulot et s'en suit une procédure prud'homale.

Notre héroïne devient borderline, dépressive, accro aux anxiolytiques, à l'alcool et va se retrouver mêlée à une série de morts suspectes qui touche les responsables de son journal.

A t'elle un rôle là dedans ? Parce que oui, il faut dire que de ses soirées alcoolisées, elle ne se souvient de pas grand chose !

On est réellement tenu en haleine jusqu'au bout, embarqué dans un rythme infernal grâce aux chapitres courts.
Il faut souligner l'humour de l'auteur qui est en décalage avec le dramatique de l'histoire, ce qui peut déranger le lecteur, mais moi, j'ai adoré.

Je suivrai la prochaine parution de Louise Oligny avec grand intérêt.

Un conseil : ne contrariez jamais une femme !!! Vous ne savez pas de quoi elle peut être capable !
Diane est photographe/journaliste au sein du magazine La Chronique Hebdo, mais suite à une restructuration, là voilà qui se retrouve licenciée ! Elle est désormais "persona non grata" dans le monde de la photographie reporter. Elle pour qui la photo est toute sa vie, elle qui travaillait à La Chronique depuis de très nombreuses années ne se retrouve purement et simplement mise au rebut, comme un objet dont on aurait plus besoin, comme un vieux mouchoir usagé qu'il est grand temps de jeter. Diane s'effondre. Diane s'écroule et sombre peu à peu, les ténèbres l'attrapent et l'engloutissent irrémédiablement. Et puis un jour, ho joie, ho bonheur, Dufaye le sale rat qui l'a limogée passe de vie à trépas après un attentat dont il était vraisemblablement la cible. Diane se réjouit ! Mouahaha il l'a bien mérité ce minable ! Si ce n'était que Dufaye qui passait l'arme à gauche, on pourrait dire que le destin fait bien les choses, mais il se trouve qu'il n'est en réalité que la première victime d'une longue liste de macchabées, tous liés à Diane, tous dirigeant au sein de la Chronique. Diane qui a rêvé leur mort avec assiduité commence sérieusement à douter de sa santé mentale.. il est vrai que ses deux nouveaux meilleurs amis Alcool et Cachets sont assez retors en matière de lucidité mentale.
Alors est-elle en train de se faire une place dans le monde du crime après perdu celle dans le monde de la photo ? Est-elle vraiment en train de devenir la nouvelle Aileen Wuornos ? Ou bien est-elle aussi innocente qu'une biche prise dans les phares d'une voiture ?
Lisez le livre et vous saurez 😉
J'ai beaucoup aimé cette lecture même si j'ai deviné rapidement l'assassin, sombrer avec Diane, une femme bien sous tout rapport, qui peu à peu voit sa vie s'écrouler totalement, la voir se débattre contre ses nouvelles addictions, et essayer par tous les moyens de découvrir la vérité, fut pour moi un voyage à mille à l'heure à ses côtés.
Ma note : 8/10

Merci tout d'abord à Babelio et la masse critique pour m'avoir fait découvrir ce roman de Louise Oligny!

Piquant, comique et sans langue de bois ce roman allie cynisme, humour noir, phrases choc et autodérision.
Il porte toutefois un regard critique et sérieux sur la société, le libéralisme, le chômage des seniors, le partage des richesses et les élites tout en proposant un polar au suspense haletant.

Il nous entraine autour du Licenciement d'une quinquagénaire avec tout ce que cela peut impliquer comme conséquence tant en terme de sentiment d'inutilité, d'anxiété, d'angoisse, de rage, de soif de vengeance, d'incompréhension, de doute.

Au jour le jour, on entre dans la vie, dans les émotions et les sentiments ou ressentiments de cette femme qui, en perdant son travail, a tout perdu. Sa vie est tout simplement partie en éclat.
Commence alors cette période de dépression, de névrose, de précarité et surtout de soif de vengeance pour aboutir à une situation inextricable et irrémédiable.
Elle perd pied, elle s'abrutit de médicaments et d'alcool qui ne font pas bon ménage et lui font perdre pieds dans la réalité.

"Les détester me tient en vie, la rage fait battre mon coeur " dit elle et c'est là tout le résumé de ce roman où la déperdition, la chute du personnage principal ne peut s'arrêter ou s'atténuer que par le malheur des autres.
Un polar qui va crescendo, une faille qui s'ouvre et engloutit tout.

Bonjour à toutes et tous, aujourd'hui je vous parle de Colère chronique de Louise Oligny.

Un roman narré à la première personne où l'on va suivre Diane, une quinquagénaire licenciée abusivement et qui va vous dévoiler sa descente aux enfers. Diane a été photoreporter pendant plus de 20ans et se retrouve du jour au lendemain sans travail..

Diane va sombrer dans le cocktail alcool/anxiolytique mais quand un attentat touche l'homme qui l'a mise à la porte, elle ne sait pas si elle est heureuse ou au contraire inquiète. D'autant plus qu'au fil du temps elle a tendance à se réveiller le matin sur son canapé et encore toute habillée. Mais qu'est ce qu'elle fait là ? Et qu'a-t-elle fait la veille au soir ?

Une histoire sur fond de dépression, d'éthique personnelle et professionnelle, un problème de société actuel qui est que nos séniors peinent à retrouver du travail à un certain âge et doivent apprendre à vivre autrement.

Si votre curiosité est piquée, je vous invite à découvrir ce roman de Louise ! 😊

Découverte aux Quais du Polar, Louise Oligny, canadienne installée en France où elle exerce le job de photographe-reporter, m'a régalé avec son premier polar !

Elle fait fort avec une histoire décalée, drôle mais en même temps satirique en dénonçant la cruauté du monde du travail pour les plus de 50 ans.

C'est au travers du personnage de Diane que l'histoire va s'installer et monter crescendo. Et Diane faut pas la faire chier !

Diane perds son job sans être licenciée du magazine Chronique Hebdo,
Diane les attaque aux prud'homme, mais c'est long,
Diane n'a pas de chômage en attendant,
Diane commence à boire et prendre des anxyolitiques,
Diane commence à imaginer les pires tortures sur ses patrons,
Diane se rends compte que ses rêves deviennent réalités…
Diane se demande si elle a pas des supers pouvoirs !

C'est fou l'echo que ce personnage a eu en moi, surement parce que j'approche de la cinquantaine mais aussi certainement parce que j'ai aussi des envies de meurtres ces dernières temps…

Franchement, ce livre est une pépite car Louise Oligny analyse avec justesse l'absurdité et la férocité du monde du travail mais dans une ambiance drôle et délirante.
Ce livre aide à prendre du recul sur pas mal de choses…