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EAN : 9782357671218
Beaurepaire (01/02/2012)
3.79/5   7 notes
Résumé :
Roland Ariel-Sachs, homme politique lyonnais mais aussi tout-puissant directeur général du Fonds monétaire de secours est accusé de viol lors d’une réunion du G20 se tenant dans un grand hôtel de Hua Hin, station balnéaire huppée du golfe de Siam.
Le ministère de l’Intérieur charge le divisionnaire Garon d’une enquête discrète : Ariel-Sachs est-il le pervers que décrit la presse ou s’agit-il au contraire d’une lointaine et diabolique machination ? Alors que l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Scandale au G20 ! Roland Ariel-Sachs, directeur du Fonds Monétaire de Secours est arrêté en Thaïlande pour viol sur la personne d'une employée d'hôtel. Très rapidement, l'affaire prend des couleurs internationales et hautement politiques. L'Élysée dépêche le commissaire Garon sur place. Sous couvert diplomatique, il doit rencontrer le suspect et la prétendue victime pour glaner un maximum d'informations. Il s'agit avant tout de blanchir Ariel-Sachs pour qu'il puisse rester dans la course aux futures présidentielles. Une mission toute trouvée pour le commissaire divisionnaire de la brigade des affaires générales de Lyon, commissaire dont le boulot est de traiter les dossiers dits sensibles, tout en limitant les fuites.

Tout cela vous rappelle vaguement quelque chose ? Si je vous dis que le supposé viol s'est passé dans un Sofitel, ça vous fait sourire ? L'auteur ne s'en cache pas, il s'est inspiré d'une affaire qui a récemment fait les choux gras de tout ce que la presse compte de feuilles (de choux) crasseuses. Mais le livre de Saint-Luc est un roman, qu'on se le dise ! Preuve en est que le commissaire Garon est un personnage plus crédible que jamais. Pour avoir lu le premier volume des aventures franco-asiatiques du bonhomme, j'étais d'autant plus ravie de retrouver un personnage dont le portrait se développe et s'affine. Un sacré gaillard, ce Garon !

Deux mots sur l'intrigue. L'auteur témoigne simplement que la rumeur est une arme politique, souvent doublement acérée. Avec un cynisme désabusé sur les tractations et autres magouilles qui ont cours dans les hautes sphères, il dépeint sans concession des histoires scabreuses sur fond d'intérêts électoraux/politiques/économiques et j'en passe. À quelques semaines des échéances électorales, ce roman propose la juste dose de réflexion et d'humour grinçant qui peut manquer dans certains débats. Si vous vous interrogez sur ce qui passe derrière les portes closes des ministères, vous ne trouverez pas de réponses dans le roman de Saint-Luc. Mais je gage que vous terminerez votre lecture avec un rictus avisé !

Par rapport au premier tome, la plume de l'auteur s'est affirmée et débarrassée de certains défauts. le mot est plus sûr et la langue plus nette : Saint-Luc n'avait pas l'habitude d'appeler un chat autrement que par son nom, mais maintenant on peut même l'entendre miauler ! Pas de langue de bois ici et si vous l'aimez vert, le lexique de l'auteur vous ravira. Je vais jusqu'à dire que ce roman n'est pas pour les chochottes : loin d'être cru, le verbe se veut honnête et le propos l'est tout autant. Amateurs de compromis et de demi-vérités, passez outre !

Un truc vous étonne peut-être dans cette chronique, à savoir l'absence de citations. Je plaide coupable. Bien qu'armée de mes sempiternels carnet et crayon, je n'ai pas levé les yeux du bouquin en 3 heures. Résultat, une immersion parfaitement réussie et une page vierge. Une fois n'est pas coutume, je vous laisse ainsi sur votre faim. J'espère juste que Saint-Luc ne me laissera pas trop longtemps sur la mienne avant de sortir un autre volume des aventures du fameux commissaire Garon !

N'hésitez pas à visiter le site de Saint-Luc !
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Évidemment, ce résumé fait inévitablement penser à une affaire récente qui a défrayé la chronique et a emballé tous les journalistes jusqu'à l'écoeurement absolu pour nous lecteurs, spectateurs ou auditeurs, enfin, au moins pour moi qui n'ouvrais plus ni journaux ni radio ni télé aux heures des informations. Dans Emphysiqué (dont je vous laisse le soin de trouver la signification dans le livre), Saint-Luc prend certes, comme idée de départ des faits quasi-similaires, mais s'en éloigne rapidement pour créer sa variante personnelle. Il ne faut donc plus garder à l'esprit ce fait divers sordide pour suivre l'enquête de Garon, même si l'auteur s'amuse à nous y retourner de temps en temps notamment grâce aux noms des protagonistes (Mme le Bouclier va remplacer R.A.S au FMS par exemple). Que voulez-vous, je crois qu'il ne peut s'empêcher de nous ramener à sa lecture du monde politique actuel ! Il se plaît à décortiquer les situations les plus confuses pour ensuite nous montrer que tout le monde manipule tout le monde et que tout le monde est content d'avoir réussi à tirer son épingle du jeu. Bon, il y a bien çà et là des "dommages collatéraux" mais que des sous-fifres ou des gens sans importance aux yeux de nos élites. Certains passages sont parfois d'une lecture assez inconfortable ; l'auteur se moque, ironise et prête à ses personnages des propos grossiers, odieux ou méprisants directement sortis de son imagination et non pas de ses croyances intimes (c'est d'ailleurs heureux pour lui et sa santé mentale). Lorsqu'il décrit la supposée-victime du viol on la voit au travers d'yeux masculins qui s'attardent sur son physique peu amène, l'homme se demandant même comment on pouvait violer une telle laideur. Mais, que n'a-t-on pas entendu lors de l'affaire réelle qui sert de point de départ à ce roman ? "Un simple troussage de domestique", par exemple. Et de mémoire, cette question du physique s'est également posée : comment cet homme a-t-il pu céder à une femme si dénuée de féminité et de beauté ? Ou que n'entend-on pas lorsqu'une jeune fille se fait agresser, sur sa supposée provocation parce qu'elle était court-vêtue, voire même maquillée... ? Comme si nous les mâles nous ne pouvions résister à une paire de jambes, de fesses ou de seins esquissée ou suggérée ? Dans ce cas, Saint-Luc par l'entremise de ses personnages, ne se fait que l'écho de certaines remarques désobligeantes à l'encontre des femmes victimes (auxquelles d'ailleurs le livre est adressé). On ne peut pas soupçonner l'auteur de quelque misogynie ou machisme malséant que ce soit : il rapporte ces propos qu'il faut lire au énième degré.
Pour revenir à Garon, son enquête est un peu étrange, parce qu'il n'y a point meurtre (et dans des polars, c'est quand même souvent la base de l'intrigue), parce qu'elle se passe en quasi totalité à Bangkok et Hua Hin (merci Saint-Luc pour la belle visite, les descriptions des paysages, des restaurants, des habitants, ça donne envie d'y aller, mais pas habillé en soubrette !)
Ce livre est donc une enquête singulière qui ravira les amateurs de dépaysement, d'actualité, d'ironie et de barbouzerie et de manipulations politiques en marge d'une affaire de moeurs. Pas politiquement corrects Garon et Saint-Luc ! Tant mieux et merci. le commissaire s'épaissit, n'est ni vraiment sympathique et loin d'être antipathique. Surtout, il n'est pas lisse ; il navigue dans un monde qui à la fois le fascine et le dégoûte ; il tente de démêler le vrai du faux ; il essaie de faire ressortir la vérité à n'importe quel prix ; il dérange sa hiérarchie et son créateur dérange parfois le lecteur. J'adore ça.
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D'emblée, Saint-Luc annonce la couleur : « Ce roman est une oeuvre de fiction. Les personnages et les situations sont donc imaginaires, bien que certains des protagonistes du roman soient inspirés de personnages publics. » le Commissaire Garon se retrouve cette fois encore face à une sale affaire. Sale... dans tous les sens du terme puisqu'il s'agit d'une affaire de moeurs. le directeur général du FMS est accusé de viol. Bien entendu, cela n'est pas sans nous rappeler une bien triste affaire. Mais là où certains se seraient complaisamment vautrés dans la fange en écrivant purement et bêtement (je préfère ce terme à « simplement », pas assez fort à mon goût dans ce cas), un récit collant à l'actualité, Saint-Luc réussit, avec brio, l'exploit d'en faire un polar et, surtout, de mettre en avant son personnage principal, Garon, sans l'effacer au profit du deuxième, le fameux Roland Ariel-Sachs.

Roman plus abouti que les deux précédents, Emphysiqué ! permet à la fois au lecteur de s'amuser en essayant de découvrir à quels personnage réels l'auteur fait référence mais également de réfléchir non seulement à cette enquête policière mais encore à tout ce petit monde de la politique et des médias qui ne nous montrent que ce qu'ils veulent.

Le style de Saint-Luc évolue au fil des romans. Et si je ne peux m'empêcher d'y voir du San-Antonio (que j'adore, ce qui est donc un compliment), l'élève dépasse le maître car la patte est beaucoup plus mordante, beaucoup plus incisive, ce qui donne un style très particulier, très agréable à lire et, plus important que tout, reconnaissable.

J'ai vraiment apprécié ce roman et je n'attends qu'une seule chose à présent : le quatrième opus des aventures du Commissaire Garon.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Saint-Luc a contrario de R.A.S. a le goût des préliminaires….. Quelques chapitres avant de nous retrouver au coeur du sujet, mais il aime ça Saint-Luc nous faire trépigner !!!

R.A.S., pour tout le monde signifie : Rien A Signaler. Sachez que lorsque Garon parle de R.A.S., il s'agit de Roland Ariel-Sachs, « imposé » à la Direction Générale du Fonds Monétaire de secours, candidat à la candidature présidentielle, donné comme futur président de la république française. Cet homme, alors qu'il devait assister à une réunion du G20, est arrêté et accusé de viol sur une plagiste turque au Sofitel de Hua-Hin en Thaïlande. Attention, Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant…. Vous connaissez la suite.

Bien sûr, notre cher Garon est dépêché auprès de .RA.S. en qualité d'attaché culturel auprès de l'ambassade de France à Hua-Hin. Après une enquête rondement menée, il semblerait que R.A.S. ait été emphysiqué. La signification de ce mot ? Allez voir page 165.

S'ensuit des péripéties dignes d'un mauvais James Bond et qui ne grandissent pas l'idée que nous nous faisons de nos hommes d'état.

Ce copié pas collé sur une affaire ayant existé est le point de départ d'une digression sur les moeurs des puissants, de la presse. Un humour grinçant à un point que cela fait mal aux dents !
Quoi, qu'un homme très (trop) puissant se fasse une boniche, même pas jolie, hormis une bouche à faire… « Ses amis » s'en feront des gorges chaudes en privé, mais crient au scandale, à l'affaire devant les journalistes, tout au moins au début. Cette jeune femme, même si elle ment est l'ultime rouage d'une affaire sordide. Et pendant ce temps là, j'tournais la manivelle peuvent dire ceux qui tirent les ficelles et il y en a de la ficelle, de la grosse, de la fine, bleue, blanc, rouge, noire, jaune…..

Ce 3ème opus des actions du Commissaire Garon n'est pas un polar au sens où on l'entend souvent puisqu'il n'y a pas de cadavre, enfin au début, qu'il est, ô combien, hors de sa juridiction et qu'il n'arrêtera personne. Garon va se trouver « utiliser » par le « château » à un point tel qu'il vaut mieux qu'il l'ignore. A noter les progrès de Beynac que Garon avait entourloupé dans les cahiers du commissaire. Ces deux là évoluent en parallèle. Garon aurait bien été emphysiqué cette fois-ci.

Saint-Luc a perdu quelques erreurs de jeunesse et c'est tant mieux. Garon est maintenant bien installé sous sa plume. J'aime bien le style direct, le sourire carnassier qu'il dégage. Saint-Luc égratigne, enlève les croûtes sur les bobos. La dédicace de Saint-Luc au début du livre est là pour nous rappeler la vérité sur les victimes de viols.

Les termes de la newsletter me font comprendre que Saint-Luc est sur une piste et que, comme un sioux, il saura aller jusqu'au bout.

Mais, souvenons-nous : ce roman est une oeuvre de fiction. Les personnages et les situations sont donc imaginaires, bien que certains des protagonistes du roman soient inspirés de personnages publics.

A bientôt de vous de vous lire Monsieur Saint-Luc

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Quatrième de couverture :
Roland Ariel-Sachs, homme politique lyonnais mais aussi tout-puissant directeur général du Fonds monétaire de secours est accusé de viol lors d'une réunion du G20 se tenant dans un grand hôtel de Hua Hin, station balnéaire huppée du golfe de Siam.
Le ministère de l'Intérieur charge le divisionnaire Garon d'une enquête discrète : Ariel-Sachs est-il le pervers que décrit la presse ou s'agit-il au contraire d'une lointaine et diabolique machination ? Alors que l'adversaire autoproclamé du Président Balkücy semble se désintégrer en vol et que l'euro est attaqué, l'Elysée et la place Beauvau tentent de circonscrire l'incendie. Par tous les moyens…

Impressions de lecture :
Bien sûr, on notera tout de suite une ressemblance certaine avec une affaire DSK qui nous a tous surpris puis agacés, et on pourrait être tenté de laisser tomber ce roman : on aurait tort, c'est un bon livre et un très bon moment de lecture !

Polar politique/roman noir, c'est un peu tout cela que ce petit roman, dans lequel l'auteur s'empare du fait divers comme point de départ mais s'en détache, donnant sa version avec une bonne dose d'humour et d'ironie parfois grinçante, dans un langage fluide mais imagé voire un peu vert (mais pas grossier ni vulgaire), argotique aussi. Un style très efficace, cynique, bien écrit.
Tout le monde politique en prend pour son grade, mais de manière savoureuse et je me suis souvent surprise à sourire franchement voire à rire ! Certains passages, à prendre au second degré je pense, sont volontairement insupportables, illustrant parfaitement le mépris et la méchanceté affichés par des hommes politiques manipulant les autres sans scrupule, au nom de combats indignes et parfois vains...
Le héros, le commissaire Garon (dont c'est la troisième enquête) , Lyonnais, marié, est un homme attachant car comme tout un chacun, il a des défauts et qualités, mélange de sincérité, de curiosité et d'intelligence, parfois peu tolérant ou peu altruiste mais avec un code de comportement malgré quelques scrupules vite effacés...
Sur l'issue de ce fait divers, l'auteur a choisi une version qui lui est personnelle, entre manipulation, énorme bourde et/ou dérapage sexuel de trop (!)...Ce qu'indique le titre, "emphysiqué" signifiant en argot, "tombé dans un piège"...Mais qui ? DSK ? (euh pardon, RAS...! excellentes ces initiales, non ?) La victime ? le comissaire Garon ? Ou le gouvernement en place ?...Ce petit "suspense" jusqu'à la fin, effrayante car possible, ajoute un charme à la lecture.
Je ne suis guère amatrice de faits divers politiques et autres faits de VIP, l'affaire DSK m'a cassé les oreilles, et pourtant j'ai dévoré ce roman très bien mené.
J'ai donc hâte de me plonger dans les deux autres opus !
Alors en ces temps de campagne peu réjouissante et/ou nauséabonde parfois, plongez-vous dans ce roman qui vous déridera à coup sûr et vous mènera de bonne humeur dans les urnes dimanche , c'est déjà pas mal !

"L'auteur (d'après l'éditeur): "Raoul Saint-Luc a fréquenté les cabinets ministériels sous Giscard et le monde politique dans lequel il a exercé diverses responsabilités, avant de mener une carrière au sein du monde des banques et de la finance..."
C'est dire s'il est bien placé pour raconter une telle histoire !

Un seul bémol : la photo de couverture est affreuse !
Un + : le livre, numéroté, est signé : sympa...

Lien : https://eden6804.blogspot.fr..
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
« J'avais autre chose à vous dire, Commissaire, mais c'est assez délicat... »
Ah quand même ! Il en avait mis du temps à se décider, l'animal ! Les choses sérieuses allaient enfin commencer et Bénélut lever un coin du voile. Garon approuva de la tête, fit un signe ample de sa main largement ouverte signifiant qu'il était à l'écoute.
« Voilà, commissaire. Je suis horrifié par ce qui s'est passé ce matin en Thaïlande, je refuse de croire en la culpabilité de mon camarade, mais j'éprouve néanmoins un certain remords. Remords qui engendre lui-même un doute...
- De quoi doutez-vous, monsieur le président ? De sa culpabilité ou de son innocence ? »
C'est le moment que choisit le serveur pour apparaître de nouveau, leur annonçant qu'il fermait. Garon dut sortir sa carte tricolore, lui apprenant que le Zéphyr fermerait plus tard ce soir. Bénélut, qui venait à n'en pas douter de perdre un électeur, évita de regarder l'importun et répondit au commissaire :
« Vous ne m'aidez pas beaucoup ! Ce que j'essaie de vous faire comprendre est très délicat. La vérité est que je voudrais que Roland Ariel-Sachs fût innocent, mais que je ne peux m'empêcher, au fond de moi-même, d'en douter. Je doute parce qu'un fait s'est produit, il y a de cela quelques années, et que j'ai étouffé sa divulgation, voilà pourquoi. (...) »
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Problème qui ne vous regarde en rien, mais je vous l'expose afin que vous compreniez bien l'importance que le président attache à l'élargissement d'Ariel-Sachs. Vous savez tous que R.A.S. sera le candidat du Mouvement social à la prochaine présidentielle. Le président tient à l'affronter, lui, et pas un autre. Notre "plan com" a été peaufiné dans ses moindres détails dans cette hypothèse. Si Ariel-Sachs n'est pas innocenté dans les délais, on risque de se retrouver avec Bénélut à la place. Or l'ex premier secrétaire du Mouvement social n'a pas de fortune personnelle, pas de riad au Maroc, ne roule pas en Porsche et, en plus, c'est le genre presque fidèle ! Plus difficile pour nous à démolir, le p'tit Lu ! Notre position, c'est donc qu'Ariel-Sachs est innocent que que la nana qui prétend l'avoir eu planté dans le cul a monté un bateau pour le faire cracher au bassinet.

p. 36
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A l'origine paisible port de pêche, Hua Hin vit dans les années 1920 sa destinée changer sous l'influence conjointe d'un nouveau moyen de transport -le train- et du désir d'un roi de savourer un air enfin pur, Rama VI. Ce despote éclairé, féru d'Occident, supportait mal le climat lourd de Bangkok. La côte sud-est offrant l'avantage d'une brise rafraîchissante venue de la Birmanie voisine, il n'hésita pas longtemps et jeta son dévolu sur la plus longue plage de la région. La Cour suivit, ainsi qu'elle suit toujours. (p.80)
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Quant à Marie Le Glaënnec, la nouvelle présidente de l’Union des sans-grade, blonde des près défendant depuis peu le mélange des couleurs, sentant bon la France –de loin- et le Chanel n°5 –de plus près-, bonimenteuse de si grand talent qu’elle réussissait à t’estourbir la méfiance en campant la Jeanne d’Arc prérôtissoire…
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Lorsqu’elles sont chanceuses, les frêles silhouettes suivent leurs gros teutons jusqu’à leur hôtel climatisé et abusent alors de la baignoire et des gels douche de prix : la plupart se réveilleront en pleine nuit au son des ronflements rhénans et en profiteront pour se livrer à une exploration minutieuse de la vêture et du portefeuille de leur naïf protecteur d’un soir, qui découvrira au petit matin que le pays du sourire est aussi et surtout celui de la débrouille
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Teaser du polar "Commissaire Garon - Emphysiqué !", troisième de la série de romans noirs "Commissaire Garon". Sommet du G20 à Hua Hin (Thaïlande): le patron du Fonds Monétaire de Secours est accusé d'avoir violé une femme de chambre, et ça ne fait pas les affaires de l'Elysée, qui avait basé son plan com sur sa présence à l'élection présidentielle... Viol ou pas ? Crime ou Manip ? Coupable ou emphysiqué ? Une plongée terrifiante dans les arcanes malsains de la politique et de ses serviteurs de tout poil... Et si le fin mot de la fin c'était le grand secret de la présidentielle 2012 ?
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