Dragon Magazine n°30 : Dragon a 5 ans, soufflons les bougies

Très bonne surprise pour les 5 ans de Dragon Magazine. Ce 30ème numéro est un très bon cru.
Il débute par un thème original : les tueurs de dragons avec, comme d'habitude, deux articles. le premier écrit selon le point de vue des dragons, mécontents d'être pourchassés et décimés ; le second étant une liste de tous les éléments réutilisables dans le dragon (griffes, dents, cornes, écailles...) parce que, comme pour le cochon, tout est bon dans le dragon.

Le deuxième dossier s'intéresse aux légendes arthuriennes et en constitue une bonne introduction. Il faut se souvenir qu'en 1996, date de la sortie de ce magazine, il n'y avait pas beaucoup de nouveautés autour de ce thème excepté le film de John Boorman "Excalibur".

Le dernier dossier sur les pouvoirs psi m'a nettement moins intéressé, mais ajoute une touche de SF/fantastique/cyberpunk au magazine. Il faut quand même convenir que la nouvelle, située dans un monde de fantasy et mettant des voleurs aux prises avec des villageois dotés de pouvoirs psi, est assez plaisante.

J'ai été agréablement surpris par ce très bon numéro 30 qui suit un mauvais numéro 29.

Cinquième anniversaire de Dragon au sommaire de ce n°30 (juin-juillet 1996).
Après un édito où la rédac espère une grande longévité au magazine, le premier dossier se penche sur... les tueurs de dragon. Fallait oser. Sujet intéressant, parce qu'il a souvent été question dans le magazine de chasse aux dragons et des moyens pour vaincre ces bestioles cuirassées mais très peu de ce qui en font profession. S'ajoute un article sur la similitude entre le dragon et le cochon, à savoir que dedans, tout est bon... et monnayable.
On poursuit avec les légendes arthuriennes, dans leur version canonique d'avant Kaamelott, pour un tour d'horizon de la Bretagne, bien documenté.
Cerise sur le gâteau, les pouvoirs psioniques dans le fantastique et la SF, dossier dont on regrettera qu'il se contente de passer des oeuvres en revue sans creuser beaucoup plus. Au moins, il ouvre pas mal de portes vers la littérature et le cinéma.
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