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EAN : 9782266194259
96 pages
Pocket (01/07/2010)
3.29/5   12 notes
Résumé :
Le drôle de journal d'un ado pas commode…

Artus Général a seize ans. Il entre en seconde. Il est péremptoire, hautain, cynique. Il a un avis sur tout, croit tout savoir, avoir tout compris. Il déverse sa mauvaise humeur dans son journal intime, aussi comique dans ses emportements que touchant dans sa maladresse. Car, bien qu'il s'en défende avec orgueil, Artus découvre les troubles du sentiment et les tourments de l'amour. Elle s'appelle Lola. Elle l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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" encore un jour sans massacre " sous-titré " journal d'un lycéen misanthrope "... tout est dit. Vous connaissez le sketch de Luis Rego " la journée d'un fascite " ? C'est à peu près ça, pendant 150 pages : le résumé d'une année scolaire, les faits et gestes, les pensées et remarques ( certaines très bien ciblées ) tellement cyniques et odieuses que nous pouffons souvent, parfois cela devient indigeste, écoeurant...
Une rumeur persistante attribue ce livre à Michel Houellebecq...? Sinon, je pense que nous avons à faire à un jeune talent très prometteur, je suis bien impatient de le découvrir dans un autre registre.
3,5/5
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Journal intime d'Artus, lycéen de seconde, de septembre à juin : ses états d'âme, son regard impitoyable sur ses camarades de classe, ses profs, ses parents, le monde. Bien senti (autobio ?), l'ado est tour à tour insupportable, plein d'humour, cynique, attendrissant, amoureux, haineux, éconduit, politically incorrect, de mauvaise foi, odieux avec sa petite soeur, prétentieux, déroutant... comme un vrai, quoi ! On passe donc de l'agacement à l'amusement, et on admire la justesse du propos et l'humour au détour de certaines phrases choc... Un très bon moment de lecture, d'autant qu'on peut y reconnaître un soupçon de sa propre mauvaise foi, d'ado ou d'adulte !


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Le titre m'a attiré l'oeil (sur l'édition originale). La 4ème de couv m'intriguait. Les premières pages m'ont laissées un peu pantois. Autant de cynisme si jeune ? Puis cette dialectique de principe s'adoucit à coup d'auto-dérision (ouf), puis de vaudeville lycéen. le tout est plutôt agréable à lire. On n'en sait pas plus sur le fond, mais on a passé un bon moment, en renouant avec le chacal adolescent. Amusant.
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Artus 16 ans entre en seconde. Cynique, arrogant, il n'aime personne. Son passe temps favori : dénigrer ceux de sa classe, les profs, ses parents… Evidemment, Artus a un avis sur tout et retourne sa veste quand il le faut. Par contre, Artus, le rebelle, n'avait pas prévu d'éprouver des sentiments pour Lola… Misanthrope, hautain, il confie à son journal ses journées.

En comparaison à ce livre, la crise d'adolescence est une partie de plaisir ! Certes, Artus à l'esprit de contradiction comme tout adolescent et les autres sont des nuls qui n'ont rien compris. Mais dans son journal ou au lycée, Artus aime provoquer par des remarques sur des sujets comme le racisme, la religion, la société… Tout le monde est passé au vitriol ce qui donne un florilège de pensées assassines. L'amour rend souvent bête à cet âge et Artus nous le démontre.

Mais finalement, je me suis lassée de toutes ces remarques souvent gratuites...

Il n'empêche que dans ce livre, l'impudence de la jeunesse est présente avec beaucoup, beaucoup d'humour noir et l'écriture ne prend pas les chemins de traverse.

Jeune auteur, Théo Diricq a écrit ce livre à 20 ans.

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Un an, sous forme de journal, de la vie d'un lycéen. Ok comme ça, c'est pas très alléchant !!! mais attention ce n'est pas une pub pour Biactol, il y a du talent derrière ce féroce petit lycéen.
De sa plume trempée dans le vitriol, il n'épargne rien ni personne. Tout y passe, les gentils camarades de classe à Q.I de bulot et sourire niais, les profs dépressifs et mous du genoux et lui-même cynique au dernier degré.

Mon avis


Très beau brin de plume.

Humour décapant.

Une brillante moquerie de ses contemporains.

Vous vous régalerez des petites phrases de ce jeune écrivain (ou pas jeune puisqu'un mystère plane sur cet inconnu qui n'en est peut-être pas un !!!!).

Ca se lit d'une seule traite et le sourire aux lèvres de bout en bout.



Lien : http://www.livr-esse.com/art..
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
2 octobre : C'est mon anniversaire aujourd'hui. Ça fait seize ans que le calvaire a commencé. Toute ma famille a pensé à moi. Aucun n'a oublié. Ils sont écoeurants de gentillesse .C'est pourtant pas faute d'avoir oublié leurs anniversaires respectifs. Mais ces gens-là n'ont aucun scrupule à me mettre mal à l'aise. Comme cadeau, j'ai eu un beau costume noir, avec une cravate assortie. Vivement le prochain enterrement.
...
14 décembre : Ma grand-tante paternelle est morte aujourd'hui. Je vais enfin avoir l'occasion de porter le costume sinistre que mon père, assez visionnaire sur ce coup, m'a offert à mon anniversaire.
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Ils sortent ensemble depuis deux jours et se donnent déjà du "chéri". J'ai essayé d'imaginer à quoi pourrait ressembler leur enfant. Ensuite, j'ai envoyé un ballon de basket le plus puissamment possible dans l'entrejambe d'Alexandre. Vu sa tête, je crois que je viens d'éviter à l'avenir du monde une belle catastrophe.
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15 novembre : J'ai découvert Dieu. Pour tout te dire j'aurais préféré découvrir Lola, mais on fait avec ce qu'on a. Si elle ne m'a pas appelé, c'est qu'elle ne m'aime pas. Alors soit je désespère, soit je prie. J'ai prié, avec des mots latins trouvés dans lespages roses du dictionnaire, pour être sûr qu'Il comprenne que c'était à Lui que je m'adressais. Je ne sais pas pourquoi mais je Lui fais confiance, peut-être parce qu'Il n'existe pas assez pour pouvoir me décevoir.
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5 septembre : je déteste le sport parce que c’est la glorification du vide. Et on coudrait nous faire croire que c’est porteur de valeurs ou même d’une « philosophie », alors que c’est le seule discipline, avec peut-être la guerre, qui réunit des dizaines de milliers de personnes décidant d’être stupides au même moment. (…) Demain, il va falloir que je dresse la liste des postulants qui sont susceptibles d’avoir l’honneur de m’écouter pendant toute la journée.
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2 octobre : C'est mon anniversaire aujourd'hui. 9a fait 16 ans que le calvaire a commencé. Toute ma famille a pensé à moi. Aucun a oublié. Ils sont écoeurants de gentillesse .C'est pourtant pas faute d'avoir oublié leurs anniversaires respectifs. Mais ces gens-là n'ont aucun scrupule à me mettre ma à l'aise. Comme cadeau, j'ai eu un beau costume noir, avec une cravate assortie.
Vivement le prochain enterrement.
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