Dans un langage humoristique très fin, l'auteur nous brosse un personnage donjuanesque dont le cynisme n'a d'égal que le charme puissant. Mais, il a quand même un défaut à la cuirasse...
Véritable régal littéraire, j'ai vraiment adoré.
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Cynique et drôlement culotté de la part d'un auteur, pétillante passionnée de culture hispanique.
petit livre sur un homme cynique et gigolo dont l’auteur, passionnée de culture hispanique, ancien professeur d’espagnol, et « vieille » dame, nous dresse un portrait plein d’humour. Sa propension au détachement affectif n’est pas complètement réel… Lisez-le, vous jugerez par vous-même. Pour la petite histoire, j’ai acquis ce livre lors de mon incursion dans une librairie non habituelle pour l’achat d’un livre d’Histoire… Elle y faisait une journée dédicaces… d’un auteur à un autre, donc !
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Plutôt une nouvelle qu'un roman, quoi qu'annonce la couverture, mais peu importe : Mme Cournac, dans son style délicieusement suranné, nous narre l'inévitable chute d'un séducteur aussi cynique qu'impénitent, qui aura, heureusement, l'élégance d'accepter son sort avec le flegme indifférent qui a accompagné sa carrière de gigolo. Moins profond et abouti que sa précédente Dame de Grenade, ce court texte est fait pour les amateurs d'espiègles contes moraux.
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Lové sur sa couche, le regard perdu au plafond, il lui advint mille fois de dessiner en pensée le visage de sa mère adorée, modèle de douceur, de distinction et de grâce. Et c’était bien là le seul souvenir qui lui humectait les yeux de larmes sincères.
Rentrée de l'église après avoir vainement attendu les futurs époux, Douceline trouva son amie sur son lit, la tête contre l'oreiller de dentelles, la chevelure nimbée d'une rose.
On la pleura beaucoup ; ses obsèques lui tinrent lieu de noces.
Il renouvela sa garde-robe, fréquenta un salon d'esthétique et fignola le tissage de sa toile dans l'espoir d'y voir tomber une libellule plutôt qu'une mouche à miel, et ce fut une libellule, de la plus belle espèce.