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EAN : 978B0B9T51PSY
227 pages
Real Suspense (23/09/2022)
3.88/5   12 notes
Résumé :
Zoé Monaco, une jeune coiffeuse habitant dans les monts du lyonnais, est retrouvée morte chez elle, le crâne fracassé.
Nuno, son fils de deux ans, est là, dans son trotteur. Il a assisté à l’assassinat de sa mère. Problème : il ne parle pas.
L’autre témoin du meurtre n’est autre que Geronimo, le chat de Zoé, un superbe norvégien semi-sauvage.
Quelques jours plus tard, une lycéenne de la région disparaît et des églises brûlent. Y a-t-il un lien ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique

Chronique d'une Flingueuse : La chronique Fantôme de Marianne pour Collectif Polar
Dès le premier chapitre court et efficace, nous sommes plongés très vite dans l'actualité brûlante du capitaine Rocasecca de la PJ de Lyon, appelé sur une scène de crime en milieu rural, dans une maison isolée de la vallée du Rhône. Une jeune femme retrouvée morte dans sa maison, un chat absent (celui de la couverture), l'enquêteur et son équipe sont amenés à suivre différentes pistes, qui les conduisent à rencontrer paysans locaux, coiffeuses, adolescents, métalleux fans de black metal satanistes, un ex-mari, tous témoins et potentiels suspects. Quand une autre jeune femme disparaît dans le même secteur, l'inquiétude monte, les deux affaires seraient-elles liées ?
Le roman met en avant, en couverture, un merveilleux spécimen de chat norvégien et un titre rappelant un grand chef indien et un cri de guerre. le chat un peu fantôme, apparaît par touches progressives dans le roman. Si en tant que lecteur·rice, vous pouvez échafauder assez vite vos propres hypothèses, seules les dernières pages contiennent le fin mot de l'histoire et du crime.
Les ressemblances sont appuyées – et l'hommage évident – entre le héros et des personnages emblématiques de la littérature policière, que ce soit le commissaire Brunetti, fin lettré et marié avec une universitaire, la douce et déterminée Paola, dans les romans de Donna Leon, ou bien, Pepe Carvalho et son épatante amie prostituée Charo, imaginés par Manuel Vázquez Montalbán.
Cependant, au fil des pages, Rosasecca s'avère étonnamment plus occupé à satisfaire trois amantes incroyablement belles et décomplexées, à mitonner des petits plats délicieux ou à finir les bons livres de l'année, qu'à boucler son enquête. Alors, quand le paranormal est convoqué pour lui donner un coup de pouce décisif, une piste que l'on pouvait envisager dès la couverture, l'argument peut paraître un peu forcé.
Lien : https://collectifpolar.wordp..
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Avec Géronimo, Rémy D'Aversa signe son premier roman mais il aimerait que son capitaine Roccasecca soit à la ville de Lyon ce que Montalbano est à la Sicile ou Brunetti à Venise… ma fois, c'est tout le mal que je lui souhaite.

Il faut bien reconnaitre que même s'il ne révolutionne pas les règles du genre, l'auteur tire son épingle du jeu en nous livrant un polar bien ficelé et agréable à lire. Une enquête certes relativement classique mais avec son lot de fausses pistes et de rebondissements.

J'aurai juste un petit bémol sur l'aspect inachevé du « cas Verdon ». Je n'entrerai pas dans le détail afin d'éviter tout risque de spoiler mais c'est vrai que je suis un peu resté sur ma faim sur ce coup.

Si l'équipe de la PJ en charge de l'enquête est effectivement basée à Lyon, le crime a eu lieu sur la commune de Larajasse, un milieu nettement plus rural que la mégapole lyonnaise ; l'occasion pour nos policiers citadins de se mettre au vert lorsqu'il s'agira d'enquêter sur le terrain.

Mentionner l'équipe en question est la transition idéale pour aborder les personnages. À commencer par Santonino Roccasecca, flic d'origine italienne (au cas où vous auriez des doutes) qui aime la bonne chère (certains des petits plats qu'il mijote m'ont fait saliver d'envie)… et consomme sans modération – trop ? – la gent féminine. le gars ne refuse jamais une partie de jambes en l'air… quelle que soit sa partenaire.

Sa collègue, Amira, est de loin le personnage ayant l'histoire personnelle la plus intéressante ; là encore je vous laisse découvrir de quoi il retourne. Les autres membres de l'équipe ne sont abordés que de façon succincte.

Un premier roman plutôt réussi, on referme le bouquin avec l'envie de retrouver Roccasecca et son équipe pour d'autres enquêtes. Ce sera aussi l'occasion de développer les autres membres du groupe.

Je terminerai par un questionnement concernant le titre du roman. Que vient faire ce e accentué dans le nom Géronimo ? Geronimo étant un nom anglais (celui que les blancs ont donné au chef apache, son nom de naissance est Go Khla Yeh, parfois surnommé Guu Ji Ya), ce e accentué n'est clairement pas approprié. C'est d'autant plus curieux que dans le roman le nom du chat est bien orthographié Geronimo
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😊 A la découverte de 😊
Geronimo de Rémy d'Aversa
Alter Real Éditions

Zoé, une jeune coiffeuse, est retrouvée morte, le crâne fracassé dans sa maison. Lorsque son voisin a trouvé le corps, son fils de deux ans était présent sur les lieux. Un témoin malheureux mais peu utile pour lancer l'enquête. Quand au second témoin, il s'agit d'un magnifique chat prénommé Geronimo.
Pas l'ombre d'une piste pour lancer cette enquête, et surtout un petit coin de campagne dans lequel les crimes semblent s'enchaîner : un meurtre, la disparition d'une lycéenne, un incendie criminel…
Pour résoudre cette enquête, Roccasecca va devoir creuser toutes les pistes, chercher derrière les apparences pour ne rien laisser au hasard.

Une enquête où l'on devine assez tôt certaines choses, mais l'auteur nous réserve tout de même quelques révélations à la fin histoire de maintenir le suspense.
Le vrai point fort du livre ce sont les personnages qui sont extrêmement développés et que l'on accompagne dans l'enquête comme dans leur vie personnelle. Un point de départ pour mettre en place une série?
Le personnage de Roccasecca est particulièrement mis en avant, et l'on découvre tout sur cet homme d'origine italienne, de ses aventures passionnelles à ses talents pour la gastronomie italienne. Ce personnage porte ce livre sur ses épaules et nous fait passer un agréable moment de lecture.
Dernier point positif de ce livre, cette couverture qui m'a attiré l'oeil et que j'adore!

📖 Pour retrouver ce livre, c'est par ici https://editions-alter-real.com/product/geronimo/
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Zoé est retrouvée morte chez elle, le crâne fracassé. Il y a deux témoins : son fils de deux ans et le sublime chat Géronimo. le capitaine Roccasecca est appelé sur les lieux et l'enquête s'enlise. D'autres évènements arrivent dans le coin, la disparition d'une adolescente et des églises qui brûlent... Les évènements sont-ils liés?

Une enquête mais pas seulement. Ce polar nous emmène au sein d'une équipe plutôt sympathique. Roccasecca est un chaud lapin, et on passe beaucoup de temps avec lui (peut-être un chouille trop d'ailleurs quand il s'agit du lit) L'une de ses collègues est très intéressante, le contexte familial a l'air compliqué, j'aurais vraiment aimé en apprendre encore plus sur elle. L'enquête en elle-même est sympathique, on apprend pas mal de choses. Et d'ailleurs on se demande où cela mène puisque certains points ont l'air un peu trop évidents. Et finalement, une belle surprise pour la fin parce que non, ce n'est pas si prévisible que ça. Un polar sympa, pas inoubliable non plus, mais j'ai passé un bon moment et ça reste un bon divertissement.
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Un polar avec des chats ? Il n'en fallait pas plus me convaincre !

Zoé, petite coiffeuse sans soucis est retrouvée morte chez elle à côté de son bébé et de son chat. Qui pouvait bien en vouloir à cette jeune femme sans histoire ? Pourquoi vouloir la massacrer avec un marteau ? Roccasecca va mener l'enquête et il ne faut pas lui en conter.

Cette enquête avait tout pour me plaire : un meurtre sauvage et sans raison apparente, un capitaine qui n'a pas la langue dans sa poche, des pistes variées, un suspect trop évident avec une très mauvaise réputation, et un magnifique chat qui tourne autour de tout ça. Eh bien il a tenu ses promesses. Je ne me suis pas du tout ennuyée dans ma lecture.
Dès le début on plonge dans une ambiance un peu glauque, de part la nature du meurtre surtout. Ensuite s'enchaine les découvertes de personnages qui nous mènent de piste en piste. On perçoit très vite que dans ce petit village beaucoup ont des choses à cacher. Les pistes sont suivies jusqu'à découvrir la fin et celle-là je ne l'avais pas du tout vu venir. L'auteur arrive habillement à nous mettre le doute et à nous envoyer vers de mauvaises pistes.
Passons au capitaine Roccasecca qui enquête. Mon avis sur lui est plus mitigé. Certes, il sait diriger son équipe, suivre des pistes, poser les bonnes questions pour arriver à trouver le couple. Il est posé et réfléchit, dit ce qu'il pense sans pour autant être une tête brulée. J'ai vraiment aimé sa façon de faire. J'ai eu plus de mal avec sa vie privée. Elle est beaucoup moins classique que ce qu'on connait, et, même si je ne suis pas prude, loin de là, certaines choses m'ont gênée. Tout est trop facile, tout le monde accepte les choses comme elles viennent sans accro. C'est difficile à définir. Et il y a aussi la façon détournée de l'auteur de faire la morale sur ce qui est bien ou pas. Ce n'était peut être pas voulu, mais c'est ce que j'ai ressenti.
Donc je dirais que ce livre est un grand oui pour l'enquête, mais un « je ne sais pas encore » pour le personnage principal. À voire si on le retrouvera dans d'autres romans.
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Roccasecca serra la main de deux gendarmes qui s’apprêtaient à partir ; Madame la procureure, pour des raisons plus personnelles qu’administratives, avait saisi le service régional de police judiciaire de cette enquête. En réalité, il serait plus juste d’avouer qu’elle jubilait à l’idée de collaborer à nouveau avec Roccasecca, pour lequel elle ressentait, depuis une brève aventure tumultueuse, plus qu’une inclination. Mais le capitaine n’était pas dupe, il se doutait qu’il y aurait un prix à payer pour l’attribution intentionnelle de cette affaire. Clotilde Clémence, procureure de Lyon, quant à elle, savait qu’il n’était pas homme à se débiner.
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Un peu plus loin, sur le tapis, gisait la victime, allongée sur le ventre, la face légèrement tournée sur le côté gauche. Elle avait la partie arrière du crâne défoncée ; un trou béant laissait entrevoir un amas de matière cervicale d’un rouge noirâtre. Roccasecca ne put déterminer à ce stade la couleur exacte de ses cheveux ; elle les portait mi-courts, c’est tout ce qu’il pouvait constater.
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Celui qui était devenu son ami par la force des choses, le médecin légiste Andoni Urcelay, que l’on attendait par ailleurs pour délivrer le certificat de décès, trouvait que c’était bon signe de ne jamais s’habituer à l’horreur et d’inventer, en réponse, des stratégies de contournement, d’évitement ou d’acceptation. Lui-même avait sa propre façon de se « mettre en condition » avant de pratiquer une autopsie.
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Ce sont les cris de l’enfant qui ont alerté le voisin. Et la porte, cette porte mal fermée, qui claquait contre le chambranle. En arrivant sur place, le capitaine Santonino Roccasecca – Rocca pour quelques connaissances, Santo pour les intimes, et Capitaine pour les autres – constata qu’il n’était pas le premier sur les lieux. Deux véhicules de police stationnaient déjà au beau milieu d’un pré, gyrophare encore allumé pour l’un d’entre eux. Roccasecca serra la main de deux gendarmes qui s’apprêtaient à partir ; Madame la procureure, pour des raisons plus personnelles qu’administratives, avait saisi le service régional de police judiciaire de cette enquête. En réalité, il serait plus juste d’avouer qu’elle jubilait à l’idée de collaborer à nouveau avec Roccasecca, pour lequel elle ressentait, depuis une brève aventure tumultueuse, plus qu’une inclination. Mais le capitaine n’était pas dupe, il se doutait qu’il y aurait un prix à payer pour l’attribution intentionnelle de cette affaire. Clotilde Clémence, procureure de Lyon, quant à elle, savait qu’il n’était pas homme à se débiner.
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La lisière de la forêt était toute proche ; une épaisse forêt noire, froide, aux arbres serrés. Elle lui parut impénétrable, même pour les rayons du soleil. La route se terminait ici ; au-delà de cette habitation, il semblait ne plus y avoir âme qui vive.
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