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EAN : 9791038806573
132 pages
Ex Aequo (20/04/2023)
3.75/5   16 notes
Résumé :
Nous retrouvons Hibiscus, la fillette créole, dans une nouvelle aventure.
Une mystérieuse vache géante aux pouvoirs magiques lui propose de voyager dans le temps pour découvrir la terre de ses ancêtres, en Afrique. Avec compère Zamba, drôle de compagnon rencontré par hasard, Hibiscus fait un bond de 200 ans en arrière, à l’époque des premiers explorateurs et des derniers marchands d’esclaves. Elle va vivre une aventure riche en émotions avec moults dangers, o... >Voir plus
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Hibiscus est une fillette d'aujourd'hui. Créole, elle vit dans une «île tropicale» (le lecteur n'en saura pas plus) et, au cours d'une promenade dans la forêt, elle va d'abord croiser un drôle et bizarre de petit personnage, aigri, balourd et un peu idiot, nommé Zamba – une sorte de hyène qui marche debout et parle comme les humains, tiré des contes pour enfant des Antilles – puis une vache aussi énorme que débonnaire. Celle-ci, qu'Hibiscus réveille accidentellement, est un animal décidément très étrange : qui entre par sa bouche et suit un chemin jusqu'à son derrière se retrouve invariablement sur le sol africain ! Ainsi a-t-elle permis, au temps jadis de l'abominable traite négrière, à des cohortes d'esclaves noirs de retrouver leur terre d'origine. Cette très vieille vache s'ennuie ferme depuis que l'esclavagisme a été, fort heureusement, interdit et c'est tout naturellement qu'elle propose à Hibiscus et à son étrange compagnon de route de partir à la découverte de la terre de ses ancêtres. de son côté, Zamba a un compte à régler avec son pire ennemi, Compère Lapin, qui n'a de cesse de faire tourner le bête animal en bourrique ! Et comme il semble que l'origine de cette inaltérable dispute trouve ses origines du côté du Sénégal et du Congo, la proposition du bovidé semble tomber à pic.

Les deux compagnons vont donc se retrouver quelque cent cinquante ans en arrière dans le temps (et non deux cents comme annoncé en quatrième de couverture puisqu'on les retrouve aux alentours des années 1870 du côté du fleuve Zambèze, non loin des Chutes Victoria, telles qu'un certain David Livingstone les renommera, en hommage à la célèbre reine d'Angleterre de l'époque, après les avoir supposément «découvertes» (comme si les autochtones de l'époque ne les connaissait ni ne les avaient déjà nommées...).

D'ailleurs, c'est très vite du fameux Docteur dont il va être question puisqu'Hibiscus et Zamba vont se retrouver dans le village où, après avoir pas mal bourlingué, perdu l'essentiel de ses porteurs et de son matériel, l'explorateur britannique, perclus de fatigue et de fièvres mauvaises, a trouvé refuge et repos.

Le jeune lecteur va aussi croiser quelques villageois, un sorcier, de gentils porteurs restés fidèle à Livingstone, d'abominables méchants (mais aussi plutôt stupides) esclavagistes portugais, et enfin le très controversé Henry Morton Stanley, citoyen de la couronne britannique lui-aussi (et non «américain» comme annoncé par l'auteur page 90. Celui-ci, bien qu'ayant effectivement vécu ses années de jeune adulte aux USA et ses explorations en partie commanditées par le New-York Herald, était originaire du pays de Galles), dont la raison officielle du départ était de retrouver David Linvigston, donné alors pour mort par certains.

C'est à lui que l'on doit le très britannique et flegmatique

- Dr Livingstone, I presume ?
Au moment de leur première rencontre dans la brousse d'Afrique.

Ce « bon mot » célèbre, l'auteur va d'abord le mettre très humoristiquement dans la bouche de notre petite héroïne à l'occasion de sa rencontre avec Stanley. S'ensuit la « vraie » rencontre entre les deux personnages célèbres, le récit des mésaventures de Zamba confronté au très malin Compère Lapin, les rencontres entre l'espiègle petit rongeur et Hibiscus puis, enfin, le retour dans son île, à notre époque.

Ce livre nous fût gracieusement envoyé par les éditions ÆX ÆQUO à l'occasion de la dernière Masse Critique Jeunesse organisée par notre bibliothèque en ligne préféré, Babelio.com. Prétendre qu'il nous a ravi serait un pur mensonge. Pour être même tout à fait franc, c'est même à peu près l'inverse. Ni Aliénor – notre lectrice critique maison, âgée de 8 ans et véritable petite dévoreuse de romans, nombre d'entre eux étant d'ailleurs supposément pour des enfants bien plus avancés qu'elle en âge – ni votre humble chroniqueur du moment n'ont goûté cette histoire plutôt mal ficelée, peu attachante, écrite dans un style souvent maladroit, parfois franchement lourd. Mais quelle ne fut notre déconvenue en découvrant que ni la vie des africains du XIXè siècle, leurs us et coutumes (à quelques exceptions près, souvent strictement « décoratives ») ni la traite négrière ni l'esclavagisme ne sont, en réalité, les thèmes centraux de ce roman pour enfants de 8 à 11 ans, bien qu'un peu abordés. Certes, une mise en garde de l'auteur – qui m'a semblé destinée bien plus aux parents qu'aux petits lecteurs – semble avoir pour mission de dégoupiller le genre de remarque que je tiens maintenant, et que l'objet principal du texte réside surtout dans la rencontre entre l'héroïne imaginaire et l'explorateur britannique – de manière un peu subsidiaire mais peut être la plus intéressante de ce récit, même si traitée sans grande conviction, la découverte des personnages de contes traditionnels Zamba et Compère Lapin permet au jeune, ou moins jeune, lecteurs de découvrir des mythes qu'il ne connaît pas forcément.

Bruno Boudet, l'auteur de cet « Hibiscus et la Gardienne du Temps » a parfaitement le droit d'éprouver de l'admiration pour l'écossais David Livingstone – même si, de notre point de vue, il lui tresse une couronne de lauriers qu'il n'est pas totalement justifié de recevoir car oui, la colonisation est un moment parfaitement critiquable de notre histoire encore relativement récente. Et si Livingstone n'était pas du même tonneau que Stanley – un véritable monstre, bien plus moche que ce que ce récit suggère : il a, directement et indirectement, des milliers de morts sur la conscience -, on ne peut oublier qu'un des buts de Livingston fut d'évangéliser cette « Afrique noire » alors encore largement méconnue, et pas seulement de découvrir les énigmatiques sources du Nil (ce qu'il ne parviendra pas à réaliser, d'ailleurs). le contemporain laïc et agnostique que je suis ne peut s'empêcher de songer : de quel droit ? Tout pareillement, de quel droit nommer ces gens des découvreurs, tandis que des peuples vivaient là ? Qu'ils avaient déjà eux-mêmes nommé les magnificences de la nature (la fameuse chutes « victoria » en tête) ? Imagine-t-on, à l'inverse, des « explorateurs » venus d'Afrique, d'Amérique ou d'Asie, nous déposséder du nom des choses et imposer, universellement, les leurs ? Bien sûr – et même si c'est regrettable avec le recul – les choses ne se posaient pas de cette manière en cette époque, et il ne s'agit pas de « juger » des faits passés, ça n'aurait pas de sens. Mais qu'on puisse les présenter, aujourd'hui, comme si cela allait de soi est autrement problématique. Non, Livingstone n'était pas seulement le gentil découvreur que l'auteur s'attache à présenter, cette assertion donnant même lieu à un échange assez stupéfiant entre Hibiscus et Livinsgtone (qui semble avoir, vite fait, des scrupules quant à ce que ses découvertes pourront produire pour plus tard), la gamine le pardonnant pour l'éternité d'un « vous êtes digne de figurer dans les livres d'histoire », etc. L'auteur omet cependant qu'il lui avait aussi été confié mission de répertorier les richesses potentielles des contrées qu'il allait traverser, pour le compte de la couronne britannique. A moins d'être parfaitement idiot – ce que le Dr Livingstone n'était assurément pas – il est clair que cette expédition n'était pas seulement à but « scientifique ». Mais l'auteur ne s'y arrête évidemment pas.

Passons aussi sur les le Bon Dieu par-ci, le Bon Dieu par là (qui, lorsque ses miracles ne sont pas au rendez-vous, peuvent être occasionnellement remplacé par le recours à la magie animiste du sorcier local et de ses « affreux masques »), passons aussi sur des passages un peu ténébreux semblant excuser d'un trait de plume la colonisation française en Afrique (laquelle ne fut pas la seule puisque l'Afrique fut partagée entre britanniques, français mais aussi belges, allemands, portugais et espagnols). Plus on avance dans le texte, moins on comprend l'intérêt pour une petite créole – qui connaît évidemment par coeur la vie du célèbre anglais. Ce qui semble relativement peu crédible - d'être envoyé en Afrique à une époque ultérieure à l'essentiel de la traite négrière par les occidentaux (qui se termine pour l'essentiel dans la première moitié du XIXè siècle), époque où elle aurait pu, par exemple, rencontrer un de ses véritables ancêtres. Il y a aussi quelques pages sur la botanique et la faune locale, mais cela demeure très passager. Quant à la « vraie » vie des locaux de l'époque, elle n'est qu'effleurée et l'on n'en saura donc guère plus avant d'avoir fini le livre qu'avant de l'entamer. Notons qu'une petite fille de 8 ou 10 ans parvient à être aussi « douée » en magie et en quelques semaines qu'un adulte dont c'est la tâche dans le village. Voilà pour le « niveau » de ces malheureux...

Dommage, l'idée d'un voyage spatio-temporel dans l'Afrique sub-saharienne du XIXè s'annonçait prometteuse. Objectif presque totalement manqué, d'autant qu'on s'ennuie très vite dans ces chapitre pourtant guère longs, mais qui rebondissent mal, finissent par piétiner et se répéter un peu. Quant à Aliénor, elle n'est pas allée plus loin que le troisième chapitre, préférant se plonger dans l'excellente série historico-fantastique de Mme Brisou-Pellen intitulée « les messagers du temps »... A noter que cette autrice a rédigé il y a quelques années un roman aussi palpitant que débordant d'humanisme sur la thématique de l'esclavagisme : Deux graines de cacao...
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Résumé : Hibiscus, petite fille créole de dix ans, se perd dans les bois au cours d'une chasse aux papillons. Elle rencontre compère Zamba, qui lui propose de l'aider à retrouver son chemin. Malheureusement, ils se perdent et tombent sur une vache, qui offre l'occasion à Hibiscus de voyager dans le temps et de retrouver ses ancêtres. Curieuse, Hibiscus tente l'expérience avec Zamba…


Mon avis : Mais quel plaisir de suivre la pétillante Hibiscus, un brin curieuse, qui va nous faire vivre une aventure exceptionnelle.

En suivant un papillon, Hibiscus se perd dans les bois… Pas de panique, elle rencontre Zamba, le compagnon de Compère Lapin dans les contes créoles qui lui propose de l'aider à retrouver son chemin. Si Zamba est doué pour raconter ses malheurs, il l'est beaucoup moins pour sortir de la forêt…

Et voici qu'Hibiscus tombe nez à nez avec une grosse vache qui lui parle… Elle l'invite à faire un voyage dans le temps en se laissant avaler et de remonter deux cents ans en arrière, pour voir ses ancêtres. Hibiscus n'est pas trop rassurée, mais elle est très curieuse, elle décide de tenter l'aventure. Zamba n'est pas trop rassuré, mais il est trouillard, il décide de suivre Hibiscus.

Et que l'aventure commence…

Bruno BOURDET a une très belle façon de raconter les histoires, c'est drôle et prenant. Hibiscus lui sert de prétexte pour aborder une multitude de sujets, simplement, sans jugement. On expose ce qui c'est passé et on peut y réfléchir ; et ça fonctionne.

Avec la facétieuse Hibiscus, nous rencontrons le sorcier Bimbo, puis Livingstone et c'est l'occasion de parler de la découverte de l'Afrique, de l'esclavage, du regard du blanc sur les noirs… Un magnifique cours d'Histoire et des petites morales grâce à Zamba, le grincheux toujours jaloux et Frère Lapin qui vient à l'aide d'Hibiscus…

Au fil des rencontres, mine de rien, nous avons droit à un cours d'Histoire, de botanique, de zoologie…

Bravo à l'auteur d'avoir pu aborder tant de sujets importants, sans heurter le jeune lectorat, mais sans occulter non plus un côté méprisable de la nature humaine. Hibiscus est attachante et nous la suivons avec plaisir, même si nous n'avons pas lu la précédente aventure qui ne semble pas vraiment liée avec celle-ci.

En prime, nous avons droit à des descriptions de paysages magnifiques et il y a quelques dessins pour illustrer les textes. Un beau livre qui peut même être lu en famille.

Lu et apprécié par Esteban, 10 ans.

À lire en mangeant de la glace à la noix de coco avec une limonade, après une partie d'awalé...


Mon compte Instagram : @la_cath_a_strophes
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Voici mon retour de lecture sur Hibiscus et la gardienne du temps de Bruno Bourdet.
Nous retrouvons Hibiscus, la fillette créole, dans une nouvelle aventure. La première s'intitulait : Hibiscus et la conquête de Balaou.
Une mystérieuse vache géante aux pouvoirs magiques lui propose de voyager dans le temps pour découvrir la terre de ses ancêtres, en Afrique. Avec compère Zamba, drôle de compagnon rencontré par hasard, Hibiscus fait un bond de 200 ans en arrière, à l'époque des premiers explorateurs et des derniers marchands d'esclaves.
Elle va vivre une aventure riche en émotions avec moults dangers, où son rôle aura un impact sur l'avenir.
Hibiscus et la gardienne du temps est un roman jeunesse pour les 8 / 11 ans.
Hibiscus est une petite fille de 10 ans qui vit sur une île peu habitée dans les Caraïbes.
Cela m'a fait plaisir de la retrouver, elle est très vive et elle plait forcément aux petits comme aux grands. J'aime son esprit, sa façon de voir les choses, sa vivacité d'esprit. Un personnage qu'on n'oublie pas une fois qu'on l'a découvert :)
Cette fois-ci, Hibiscus va voyager dans le temps. Elle se perd dans la forêt, y rencontre un drôle de personnage nommé Zamba, et ensemble ils vont faire un bond de 200 ans en arrière.. en Afrique ! Une aventure pas banale et haute en couleur.
A cette époque, il y avait les premiers explorateurs mais aussi.. les derniers marchants d'esclave ! Une époque fort dangereuse pour une petite fille à la peau foncée. Mais avec sa connaissance de cette époque (merci les livres ;) et son esprit, elle va très bien s'en sortir.
Nous découvrons Livingstone, explorateur ami du peuple noir, qui combattait l'esclavage. C'est très intéressant car nous sommes vraiment immergés dans cette époque.
Chapeau à Bruno Bourdet car actuellement il n'est pas évident de parler de l'esclavage, du colonialiste, surtout dans un roman pour la jeunesse !
De nos jours on préfère lisser les choses au lieu d'informer et d'expliquer les différences entre les époques, c'est dommage.
L'auteur, ici, a réussit à rendre son roman captivant, réaliste, sans en faire trop. Nous sommes sur un roman jeunesse d'aventure qui aborde l'esclavagisme, l'exploration, avec tact et beaucoup de justesse.
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en commençant Hibiscus et la gardienne du temps ; j'avoue avoir été agréablement surprise.
Il y a de nombreux rebondissements, des personnages intéressants, une histoire bien ficelée et même de l'humour.
Je vous avoue avoir même préféré ce tome ci au premier, bien qu'il m'avait également plu.
D'ailleurs, les deux peuvent se lire séparément toutefois je vous conseille de lire précédemment Hisbiscus et la conquête de Balaou pour bien comprendre la personnalité de la fillette. Et puis, aussi, car c'est un bon livre jeunesse ;)
Vous l'aurez compris, cette nouvelle aventure de la petite créole m'a beaucoup plu, je la note quatre étoiles et demie.
C'est une bonne idée de cadeau :)
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Hibiscus, une jeune fille aux origines créoles, s'aventure un peu trop profondément dans la forêt de son île antillaise. Elle y fait alors la connaissance d'un drôle de personnage à la fois fourbe et puant, Zamba, un mélange de hyène et de fouine, mais aussi le souffre-douleur de Compère Lapin (héros de contes créoles). Tous deux se retrouvent face à une vache géante dont la gueule s'avère être une porte spatio-temporelle qui leur propose de partir à la découverte de l'Afrique noire, 200 ans plus tôt. Hibiscus, rêvant d'en savoir plus sur ses origines, accepte l'aventure !
Notre héroïne et Zamba se retrouveront au coeur d'une jungle sauvage du 19è siècle dont les villages de « Noirs » sont soumis aux attaques de missionnaires et d'esclavagistes. Ils vont devoir s'adapter à différentes situations hostiles voire dangereuses et ils feront la rencontre de personnages très attachants.
→J'ai beaucoup aimé la présence du docteur Livingstone auprès d'Hibiscus et les références historiques réelles données dans l'ouvrage (« Docteur Livingstone, je présume ? »). On en apprend beaucoup dans ce livre, aussi bien en termes d'Histoire que de géographie ou de faune/flore. J'ai aimé aussi que, bien que ce soit le 2e volet concernant les aventures d'Hibiscus, le livre se lit très bien même si on n'a pas lu le 1er. J'ai également apprécié le thème de l'ouvrage, peu commun en lecture jeunesse : le voyage dans le temps et la découverte d'une période historique difficile. J'ai aimé la fraîcheur du personnage principal, jeune fille moderne et engagée qui aura un rôle important dans l'Histoire avec un grand H. Enfin, j'ai beaucoup aimé les illustrations réalisées par l'auteur lui-même, Bruno Bourdet.
→J'ai un peu moins aimé le personnage ambigu de Compère Lapin que je n'ai pas toujours bien saisi, tout comme celui de son grincheux acolyte Zamba. J'ai aussi parfois été gênée par quelques incohérences temporelles (comme le fait que tout le monde comprenne le langage de Hibiscus alors qu'elle est censée être une petite fille du monde moderne).
Ce fut une lecture très intéressante et dépaysante à tous points de vue ! Je recommande vivement à tous ceux (jeunes et moins jeunes d'ailleurs) qui souhaiteraient se plonger dans l'Afrique noire de 1870. Un ouvrage plein d'humanisme et de tolérance qui apportera de la sagesse aux plus jeunes.
Pour les jeunes lecteurs à qui s'adresse ce livre : je pense qu'il est préférable qu'ils aient des connaissances sur l'esclavagisme afin de ne pas être perturbés par la ségrégation « Noirs/Blancs » et ne pas leur insuffler d'idées erronées sur ce sujet. Un accompagnement à leur lecture est, selon moi, nécessaire. le lectorat annoncé est 8/11 ans mais je dirais qu'il est davantage destiné à des adolescents.
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Je remercie la maison d'éditions et l'auteur pour l'envoie de ce service presse.

Dans ce roman jeunesse, il y a quelque illustration fait par l'auteur qui apporte un plus à l'histoire, c'est toujours plaisant.

Nous allons faire la connaissance de jolie et pétillante Hibiscus, une gamine de 10 ans pleine de courage qui va vivre des aventures extraordinaire avec son ami Zamba qui est un hyène mais il marche comme un singe, étrange n'est-ce pas ?

Un jour, elle se promène dans la foret, elle finira par s'y perdre en essayant d'attraper un papillon. Elle fera la rencontre de Zamba, le compagnon d'infortune de compère Lapin qui est un être malin et facétieux.

En essayant de revenir chez elle, ils vont rencontrer une vache géante qui se trouve être la gardienne du temps. En entrant dans sa gueule grande ouverte, elle leur permettra de retourner dans le passer, rencontrer ses ancêtres.

« ELLE VIVAIT UNE IMMERSION TOTALE PARMI SES ANCETRES, ET LÀ ENCORE, C'ETAIT UNE EXPERIENCE UNIQUE »

Hibiscus et Zamba se retrouve en Afrique et pourchasser par des chasseurs d'esclaves. Ils seront sauvés quand ils arriveront à un village non loin de là où se trouve un homme blanc que les chasseurs craignent : le Dr Livingstone.
Cet homme est médecin, explorateur, missionnaire, cartographe et écrivain que l'Angleterre à ce moment-là penser mort.

Hibiscus, Zamba, le compère lapin et le Dr Livingstone vont vivre de belles aventures que je vous laisse découvrir.

Enfin :

Cette histoire n'est pas juste un roman jeunesse. L'auteur fait passer des messages tels que la tolérance, l'entraide, l'amitié, le respect de la vie des animaux en les protégeant du braconnages, de ne pas juger sur les apparences.
Nous apprenons et nous enrichissons aussi de la culture, des us et coutumes d'autres pays ainsi comme savoir utiliser ce que la nature nous donne pour nous soigner, des feuilles ou des racines curatives.

Une belle histoire jeunesse que je recommande pour les petits comme les grands.
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